.Bastien.

J'arrivai enfin en France. Il était minuit passé avec le décalage horaire et tout ça. Ma mère m'attendait à la sortie. Je la rejoignis rapidement, mes bagages à la main. Elle me prit dans ses bras et je la laissai faire, heureux d'être enfin de retour chez moi. Puis elle m'emmenai jusqu'à la voiture et m'aida à ranger mes valises dans le coffre. Je m'assis à l'avant, juste à coter d'elle. On n'échangea pas un mot du trajet. Elle m'emmenai à la maison. Je me doutais bien qu'on allait pas voir mon père maintenant, vu qu'il était super tard, ou super tôt, comme on voulait. De plus, j'étais fatigué. Une fois chez moi, j'emmenai mes valises jusque dans ma chambre et m'écroulai sur mon lit. Ma mère me rejoignis quelques minutes plus tard avec un verre de jus de fruit et quelques gâteaux. J'adore ma mère. Elle a toujours été très attentionnée avec moi. Je la remerciai et me blottit contre elle tout en mangeant un gâteau sec. Elle m'avait beaucoup manqué mine de rien. Une fois que j'eus finis de manger et de répondre à ses questions, je me mis sous la couette et m'endormis.

- Le lendemain -

Je me réveillai tard, genre vers 10h30. En même temps, je n'avais pas eu beaucoup de temps pour dormir vous allez me dire. Je partis ensuite vers la cuisine. Ma mère m'avait déjà tout préparer. Je n'eus qu'à m'asseoir et manger tranquillement. Elle me rejoint un peut plus tard, habillé et maquillé comme à son habitude. Elle me dit qu'on allait voir mon père ce midi puis qu'elle me ramènerait à la maison avant de filer à son travail cet après midi. Je lui dis que j'étais ok. Une fois mon petit déjeuné terminé, je rangeai la table et partis dans ma chambre. Je m'habillai rapidement, pris mon ordinateur portable et m'assis sur mon lit. Je l'allumai et alla sur Facebook voir rapidement les nouvelles.

.Bastien.

Alors que je parcourais les pages tout en discutant avec un ami, je vis qu'Alice était en ligne et qu'elle avait modifier son statut amoureux. Cela me fit comme un coup de point en pleine figure. Je dis au revoir à mon pote subitement et fermai mon pc. Je m'en voulais de trop. D'ailleurs, j'avais toujours laisser mon statut en couple. Je pris mon téléphone et mes écouteurs et mis de la musique de Gregory Lemarchal, un de mes chanteurs préférés. Alors que j'écoutais plusieurs de ses chansons, des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Elles me rappelaient Alice. J'ouvris alors mon pc, vérifiai qu'elle était toujours bien connecter et lui envoyai juste deux liens : Pardonne moi et Même si. Puis j'attendis, continuai d'écouté ma musique sans rien faire, fixant mon regard par la fenêtre.

.Bastien.

Le "bip" de Facebook qui me signalait qu'il y avait un nouveau message me fit sursauter. J'étais perdu dans mes pensées à regarder Paris par la fenêtre. Je baissai les yeux sur l’écran et vit la réponse de Alice. Je ne sus alors quoi lui répondre. Mes doigts restèrent en suspend au dessus du clavier, mon esprit tournant à mille à l'heure. Soudain, la voix de ma mère retentit dans le couloir pour me dire qu'on y aller. Je tapais alors vite fait à Alice : "Je dois y aller désoler. J'aurais aimer que tu sois la...". Je fermai l'ordi et sortis de ma chambre. J'enfilai mes chaussures, pris une veste et descendis avec ma mère jusqu'à la voiture. Une fois dedans, on partit jusqu'à l'hôpital sans un mot. Le voyage me parut long, surtout qu'il y avait quelques bouchons comme d'habitude. Mais une fois arrivé à l’hôpital, je fus pris d'une crise d'angoisse. Je me calmai alors peut à peut, suivant ma mère sans rien dire. Une fois devant la porte de la chambre, je me sentis mal. Mais mon père avait besoin de moi. Je rentrai dans la chambre, suivant ma mère. Le corps de mon père était allongé sur un lit, des tonnes d'appareils autour de lui. Il y avait des fils et des tubes partout. Je m'approchai du lit sans un mot, m'assis juste à coté et observai le visage pâle et sans vie de mon père.

.Bastien.

Voir mon père ainsi me brisai encore plus le coeur. Moi qui l'avait toujours connu plein de vie et rayonnant. Il était pâle, maigre et semblait sans vie. Ma mère discutait non loin avec une infirmière. Elle me dit quelques minutes plus tard qu'elle devait me laisser car elle devait aller régler certains papiers. Je continuai de fixer mon père pendant qu'elle s'éloignait. Une fois que je fus seul dans la pièce, je laissai mes larmes coulées enfin. Je commençais alors à lui parler de toute ma vie aux USA, d'Alice, de Connor et de Elisabeth. Je lui parlais ensuite de tout et de rien, lui déballant tout ce que j'avais sur le coeur. Et quand je n'eus plus rien à dire, je me tus. Ma mère revient alors quelques minutes plus tard. Elle me ramenai alors à la maison. Une fois dans ma chambre, je m'allongeai sur mon lit. Ma mère s'en alla pour aller à son travail, me laissant seul. Je vis sur mon portable que Alice m'avait répondu. Mais je ne lui répondis pas.

.Bastien.

Je reçus alors un nouveau message d'Alice. Je le lus et m'allongeai alors sur mon lit, tiraillait entre le désir de l'appeler et la peur de ne pas savoir quoi lui dire une fois au téléphone. J'étais alors la, allongé pendant quelques minutes à réfléchir à propos de tout et de rien. Je pris soudainement mon téléphone, le déverrouillai et alla dans mon répertoire. Je saisis le nom d'Alice. Il me suffisait d'appuyer sur son numéro pour l'appeler à présent. J'hésitai alors quelques secondes puis appuyai enfin. J'allais surement le regretter, mais j'avais besoin d'entendre sa voix. Je plaquais mon téléphone contre mon oreille et laissai sonné, toujours allongé et recroquevillé sur mon lit.

.Bastien.

Alice décrocha et me répondis par un Bastien. Je ne sus quoi répondre, évidemment. Je séchai rapidement d'un coup de main une larme qui coulai le long de ma joue. Juste entendre sa voix m'avait profondément ému. Je répondis alors la première chose qui me venais à l'esprit. Je savais que ça faisait un peut bête, mais je n'avais rien d'autre.

- Ça va toi ?

.Bastien.

Elle, elle allait mal à cause de moi, super. Ca me réjouis trop. Elle aurait put me mentir et me dire que ça allait à peut près car la je me sentais juste trop coupable. Elle me retourna ensuite la réponse. Il y eu un petit blanc avant que je réponde :

- Pas vraiment. Je suis allé voir mon père tout à leur. On le dirait mort. C'est juste horrible... Et toi aussi tu me manque. Il y a comme un vide autour de moi, comme si il manquait quelque chose. J'aime pas cette sensation...

.Bastien.

C'est vrai qu'il faudrait que je revois mes amis... Mais bon, j'étais je crois, incapable de sortir de ma chambre aujourd'hui. Peut être demain. De toute façon, la, je ne bougerai pas de ma chambre jusqu'au dîner, ça c'est sur. Alors autant discuter avec Alice maintenant que je l'avais au bout du fil. Je séchai rapidement mes quelques larmes et lui dis :

- Tu as écouté les deux chansons que je t'ai envoyer ?

.Bastien.

Elle les avait bien écouté. En même temps, pourquoi ne le ferait-elle pas ? C'est Alice quoi. D'ailleurs, à l'écouté, elle me prenait presque pour un dieu vivant, alors que j'en étais loin du compte. Enfin bref, c'est Alice quoi. Je repensais alors à la deuxième chanson que je lui avais envoyé, Même si. Peut être qu'on pourrait faire un duo tout les deux sur cette chanson en cours de musique.

- Apprends les paroles anglaise de Même si, on pourrait peut être impressionner un peut le prof de musique si on la chante tout les deux, toi en anglais et moi en français.

.Bastien.

Cool, au moins j'avais retrouvé un peut de bonne humeur, rien qu'à lui parler d'autre chose. J'adorai tout ce qu'avait fait Gregory Lemarchal, vraiment. C'était vraiment une belle occasion que de lui rendre hommage en chantant cette chanson avec Alice. En plus les paroles étaient profondes. Elle nous rapprochera surement d'avantage Alice et moi. Bref. Je continuai ensuite la conversation.

- Sinon il y a du nouveau au lycée ?

.Bastien.

Ok dont il y avait deux nouveaux et sa soeur qui venait d'arrivé. C'est vrai qu'elle ne m'a jamais parler de sa soeur. En même temps, je ne lui avais jamais vraiment posé la question à vrai dire. Vu que je n'avais ni frère, ni soeur, c'était pas la première chose qui me soit venue à l'esprit comme cela. Je répondis tout simplement :

- C'est cool que tu es une soeur. Tu as vraiment de la chance.

.Bastien.

Alice me demanda quel temps il faisait en France. Je regardai par la fenêtre. Il faisait gris. Et de mémoire, quand je suis sortis tout à l'heure pour aller voir mon père, il faisait froid dehors aussi. Bref, un temps parisien de toute façon. Je lui répondis alors :

- Gris et froid, comme toujours de toute façon. C'est Paris en automne quoi.