J'

arrivai dans la cour, mon sac sur une épaule. Je me dirigeai directement vers le terrain de basket. Il y avait déjà Mikel et quelques garçons dessus. Je les saluai tous et posai mon sac avec les leur. Puis on attendis les autres. Une fois tout le monde la, on se divisa en deux groupes, comme tout le temps et on commença le match.

Crédit: Cali' in epicode

J

e bloque, je repars, j'intercepte, j'envoie, je tire et op ! 2 points en plus. Voila tout ce que je faisais sur le terrain, c'est à dire, courir partout et intercepter la plus part du temps la balle. Avec mon équipe, on rigolait bien. J'étais même rentrer dans un de mes coéquipier car on avait voulu prendre la balle en même temps. A tour de rôle on c'était demander si sa aller puis on était repartit comme si de rien était, sauf que l'équipe adverse avait la balle, mais ce n'était qu'un détaille. Je m'amusai au moins. Et les gas semblaient m'apprécié. C'était vraiment drôle. Après chaque match, on changeait les équipes et j'étais souvent des les premiers à être sélectionner. Ils avaient du remarquer que j'avais un certain style ou je ne sais quoi.

Même à la fin d'un match, alors que l'on se reposait un peut, essoufflé comme on était, une jeune fille aborda Mikel. Je ne savais pas ce qu'elle lui disait, mais elle passait son regard de Mikel à moi, c'était assez troublant. Mais je faisais comme si de rien était. Soudain, tout les deux se dirigèrent vers moi. Et Mikel me présenta la fille. Elle s'appelait Dina. Il me présenta à elle et on échangea un sourire. Mikel ajouta autre chose, mais je ne compris pas tout. Puis ce fut tout. Et nous repartîmes dans un nouveau match.

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A

u bout d'un moment, on arrêta de jouer pour souffler. Tout le monde s'assirent sur plusieurs banc. Je me retrouvai avec Mikel et on entama la discutions. Il me demanda ou j'avais appris à jouer et je lui dis que je venais de France et que j'avais appris à jouer dans un club parisien. Il me répondit qu'il avait toujours eu envie d'aller à Paris et que son rêve c'était d'entrer dans l'équipe de basket et d'aller jouer en Europe. Cela me fit sourire. Tous les européens voulaient partir pour l'Amérique. Et beaucoup d'américains voulaient partir pour l'Europe. On s'échangea d'autres trucs dans la mesure du possible de mon anglais. Il faisait vraiment des efforts pour que je le comprenne, et je l'en remerciai. Dina nous rejoignit un peut plus tard et s’installa à coter de Mikel. Elle ne cessait de nous regarder tout les deux, à tour de rôle, au fil de la conversation. Moi, je la regardai aussi, un peut, car il faut avouer qu'elle était vraiment jolie, mais je regardai beaucoup dans le vide, ou alors Mikel. De temps en temps, mon regard s'arrêtait sur Alice qui se trouvait sur un banc avec sa meilleure amie, non loin du terrain de basket. Puis je regardai ailleurs, tout en continuant de discuter.

Crédit: Cali' in epicode

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a présence de Dina me génais un peut, mais je préférai rien montrer et rien dire. Elle s'engageai elle aussi dans la conversation. Et je ne sais pas comment elle à réussis, mais elle a mis tout le monde à l'aise, en lançant des blagues que je ne comprenais pas toujours. Elle s'intéressait particulièrement à moi, car j'étais français. Elle me posait pleins de questions à propos de Paris, des cours la ba, des gens, tout sa quoi... J'essayai de lui répondre le mieux que je pouvais, toujours quelque peut limité par mon vocabulaire. Mais elle semblait satisfaite de mes réponses. Jamais elle ne me demanda des choses sur moi ou ma famille, rien de personnel. Et cela me rassuré. Car je ne voulais pas entrer dans les détailles de ma vie. Je ne la connaissais pas tellement en plus. Je posai à mon tour des questions sur les habitudes et la mentalité des gens en Amérique. Dina et Mikel se firent un plaisir de me répondre avec des mots simples. On rigolait de temps en temps, à propos d'un truc ou deux. C'était vraiment cool. Je me sentais enfin moi.

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A

lors qu'on ne savait plus trop quoi dire, Mikel lança :

- D'ailleurs il y a entrainement demain en basket. Tu es dans l'équipe Bastien ?

- Oui je m'y suis inscrit. C'est à quelle heure ?

- En début d'après midi je crois. C'est la première année ici ou il y a option basket. C'est cool non ?

- Oui très. Et toi Dina, tu fais un sport ?

- Oui, je fais partie de l'équipe de Pom Pom Girl du lycée. Et compter sur moi et mon équipe pour mettre tout ce qu'on a lors de vos matchs.

Je la remerciai. Puis Mikel nous lança sur un autre sujet. Alors arriva un des joueurs. Il nous dit qu'on allait reprendre les petits matchs. Cool ! Allons y ! Mikel et moi nous levâmes, laissant Dina seule sur son banc, vite rejointe par deux de ses amis. Puis nous reprîmes les matchs. Cette fois si, j'étais dans l'équipe de Mikel. Une passe, un shoot et 2 points en plus. Parfait ! On continue comme sa les gas ! C'était tellement facile le basket, contrairement aux cours d'anglais ou de science ! C'est comme le français. Tout en musicalité et en finesse. en fait, le basket, c'est tout un art.

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la fin du match, qu'on avait encore gagner de quelques pointes, je dis que j'arrêtai. Je commençais à être vraiment fatiguer, et mes camarade de jeu aussi apparemment. Tout le monde partit manger alors, sauf moi et Mikel. On s'assit de nouveau avec les filles, et Mikel me donna son numéro. Je lui donna en retour le mien. Et bien sur, Dina en profita pour les chopper. Mais je m'en fichai un peut. Temps mieux qu'elle les ait, je m'en contre fichai complètement. On parla ensuite des matchs à venir. Puis on décida d'aller manger. J'avais vraiment faim, et ces matchs m'avaient épuiser. Seule Dina nous accompagna, ses copines avaient déjà manger. Donc tout les 3, on prit la direction du self. Sa faisait vraiment du bien d'avoir des amis !

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arrivai dans la cour avec Mikel et Dina. Les autres étaient déjà la, à nous attendre. Ils voulurent faire un autre match, mais je déclinai l'invitation. J'avais pas envie de jouer, surtout après le repas comme cela. Ils me dirent que c'était dommage mais que ce n'était pas grave. Je m'assis donc sur un banc et les regardai jouer. Mikel jouait, lui aussi. Du coup, je me retrouvai seule avec Dina. Elle me posa, au bout de quelques minutes de match, une question qui m'embrassa un peut :

- Tu l'aime bien Alice ?

Je réfléchis un peut avant de lui répondre :

- Oui, c'est une amie. Pourquoi ?

- Non, comme cela.

Puis je regardai de nouveau le match. Elle me posa des questions sur Paris de nouveau et je lui répondis sans trop faire attention.

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lice passa devant nous pile au moment ou Dina me posa sa première question. C'est à se demander si elle ne l'avait pas fait exprès. Mais bon, je ne dis rien. Je surveillai les mouvement d'Alice, s'entant Dina commencer à s'énerver intérieurement que je ne lui adresse pas plus d'attention que cela. Mais elle allait vite apprendre que je faisais ce que je veux avec mes sentiments. Alice entra dans le bâtiment, avant d'en ressortir avec son amie. Au moins, elle n'était plus seule. J'écoutai d'une oreille distraite Dina, préférant noyer mon regard dans le match, ou jeter des coups d'oeil de temps en temps à Alice. De temps en temps, aussi, je la regardai, mais la plus part du temps, mon regard rester noyer dans le match. Car oui, rien était clair dans ma tête, et je sentais Dina m'oppresser de plus en plus. Et plus elle m'oppressait, plus je lui échappais. Soudain, à bout de question, elle se tue, et on regarda le match sans rien dire.

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a allait sonner dans pas longtemps. Les gas venaient de finir leur match. A présent, tous discutez a propos de plein de chose, chacun de leur coter. J'entendus des éclats à propos de l'entrainement de demain, de moi aussi, et de pleins d'autre chose. Mais il fallait que je passe encore au casier. Je m'excusai auprès de Dina et me levai. Puis je me dirigeai vers les casiers. On avait Italien et Math. J'aimai bien l'italien et l'espagnol, car c'est des langues assez proche du français et qui se chante pas mal. Alors que l'allemand, je détestai cela. C'est juste une horreur à écouter cette langue, c'est pas possible ! Mais on était obliger de l'étudier. A, si je pouvais prendre que Italien et Espagnol en plus du français et de l'anglais, cela m'arrangerai. Heureusement que c'était qu'une heure par semaine d'allemand. Heureusement ! Une fois mon sac fait, je me dirigeai vers la salle d'Italien. La cloche sonna alors que je venais d'arriver devant la porte, ouverte. J'entrai donc et pris place.

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arrivai en salle d'étude pour travailler les quelques trucs pour la prochaine fois. Le français par exemple. Je m'assis à une table. La salle était déserte. Je sortis mon français et attaquai les questions après avoir relus une fois le texte. Tout allait très vite sous le fil de ma plume quand je rédigeai mes réponses. Le français, je connaissais tout par coeur. Tout était clair dans ma tête quand je le rédigeai et j'écrivais très vite. En un quart d'heure, j'avais finis de répondre aux questions, en ayant bien tout développer. Je relus ma production avant de la ranger dans mes affaires de français. Je me sentais très seul dans cette salle immense, sans personne. Alors je repensai à ma journée. C'était une réussite, car j'avais enfin des amis, mais aussi une catastrophe car je ne savais pas pourquoi, Alice m'en voulait. Alors que je ne le voulais pas. Je me dis qu'il valait mieux que j'aille prendre l'air. J'avais toujours mon appareil photo dans ma poche. J'avais entendu dire qu'il y avait un parc pas loin. Et si j'allais prendre quelques clichés ? Bonne idée. Je rangeai mes affaires et sortis de la salle d'étude. Je trouvais rapidement le parc et entrai alors.

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arrivai enfin dans la cours, après avoir slalomer entre tout le monde depuis le self. J'avais le sentiment d'être en retard. Pourtant non. J'avais réussi à accéder à mon casier par un miracle avant d'être enfin dehors. Je regardai autour de moi, a la recherche de personne que je connaissais. Je ne vis pas Mikel, il devait être à l'intérieur. Mais je repérai Alice sur un banc, seule. A non, une fille était venue la voir. Je fais quoi ? Je décidai tout de même de les rejoindre. C'était peut être une de ses amies. Je m'approchai du banc et me posai à coter d'Alice.

- Salut Alice !

Puis je lui souris avant de regarder l'autre jeune fille et de lui sourire aussi. Pour l'instant, mieux fallait que je ne dise rien, qu'elle parle la première.

Crédit: Cali' in epicode