I

l n'y avait pas grand monde en étude. Je m'assis à une table et sortis mes affaires. Quelques minutes plus tard, je vis Alice arriver et s'asseoir non loin. Je lui fis un sourire avant de reprendre mon exercice d'anglais. Je réfléchis beaucoup dessus. Alors attends... A oui c'est vrais ! Et j’inscrivais ce dont je me souvenais. J'allais devoir beaucoup progresser en anglais cette année sinon je serais à la ramasse totale. Je revus encore quelques fois des questions sur lesquels je n'étais pas sur avant de passer au français que j'avais oublier tout à l'heure. Je fis en moins de deux ce qui était demander. C'était pas bien compliquer en plus. Autant l'anglais, voila, mais le français... De la rigolade. En faite, le niveau de difficulté était inverser entre les deux matières par rapport en France. Normal ! Puisque l'anglais est la langue nationale ici. Mais j'allais avoir du travail. Une fois terminer, je sortis mon carnet à dessins.

Je commençai le dessin d'une elfe tirant à l'arc. J'adorai ferme la même sous plusieurs angles. C'est ce que je réalisé de mieux. Je commençais par la structure du visage avant d'aller dans les détailles du visage, puis des doigts car je ne dessinai souvent que les visages, et comme la, elle tirait à l'arc, des doigts aussi. Puis je terminai sur l'arc. Cela me pris beaucoup de temps, mais vu que j'en avais du temps...

Crédit: Cali' in epicode

J'

entendis un déchirement de feuille venant de ma gauche. Je tournai la tête et je vis Alice énervé, un livre de math ouvert devant elle. Elle fut de nouveau coller. Juste pour avoir déchirer une feuille ? C'est quoi ce bahut ? Je m'étais trompé dans mes choix en fin de compte ? Je ne savais plus quoi penser. J'attendis que la surveillante soit loin avant de demander à Alice :

- C'est toujours comme cela ici ?

J'avais poser mon crayon et je n'avais pas encore finis le visage de l'elfe. Je vis qu'elle aussi c'était mise au dessin. Elle faisait... On dirait un cheval. Mais vu que rien n'était encore finis, c'était très dur pour moi de le dire. Mais elle avait un bon coup de crayon car ils étaient précis.

Crédit: Cali' in epicode

J

e hochai d'un mouvement de tête. Je n'osai pas lui demander si elle avait besoin d'aide pour faire ses devoirs. Je reviens donc à ma feuille de dessin et terminai ce que je faisais, tout en m'appliquant bien sur les petits détailles, qui, comme cela n'avait pas d'importance, mais qui prenait leur importance au résultat final. Je terminai le visage de l'elfe, puis son arc. Une fois mon dessin finis, je demandai de nouveau à Alice, car cela me tracassai un peut :

- Tu veux que je t'aide pour les exercices de math ? Car j'ai vu que c'est la dessus que tu t'es, disons, emporter.

Je regardai la jeune fille qui continuait de dessiner. C'était bien un cheval, comme je l'avais deviner, et il avait fière allure en tout cas.

Crédit: Cali' in epicode

A

lice me montra sa feuille déchirer. Je pris alors une nouvelle feuille et son livre de math. Puis je lui demandai les exercices qui était a faire. Elle me les indiqua et je me planchais dessus. À de la trigonométrie ! Le truc le plus énervant de la terre quand on fait des maths. Je relue d'abord le cour donner dans le livre, car les anglais n'ont pas les même notations que les français et je commençai ensuite les deux problèmes.

Un quart d'heure ou une demi heure plus tard, j'avais terminé. Mais je me rendus compte qu'il y avait un petit souci. J'avais tout rédiger en français. Il va falloir vite que je me programme anglais sinon je vais avoir des soucis plus tard. Mais je me dis qu'elle savais lire le français. Je lui rendus donc la feuille avec les exercices fait.

- Voilà terminer. Le problème, c'est que j'ai tout rédiger en français, mais je pense que tu vas arriver à déchiffrer tout sa.

Crédit: Cali' in epicode

U

ne fois le problème de math résolus, je regardai la salle. On était encore que tout les deux. Je pris alors une nouvelle feuille de dessin et entamai un nouveau dessin, celui d'un ange qui brûle. Je sais, j'ai des fois des idées un peut bizarre lorsque je fais du dessin, mais j'adore tout ce qui est fantastique. Et cet ange, je l'avais vu sur internet et je me souvenais à peut près comment le faire. Un coup de crayon par ci, un coup de crayon par la, quelques coups de gommes et on continu. Que cela peut être facile ! Je pourrais dessiner pendant des heures.

Je jetai de temps en temps des coups d'oeil à ma camarade de classe pour voir ou elle en était et ce qu'elle faisait, ou si elle avait besoin d'aide. Il faudrait que je lui dise, si elle ne l'avais pas déjà deviner, que j'étais français. Mais cela n'avait pas trop d'importance pour le moment, à vrais dire.

Crédit: Cali' in epicode

J

e regardai leur. Bientôt celle de la douche puis d'aller manger. La routine habituelle de la vie quoi. Etudier, se laver, manger, dormir. Et de temps en temps, s'amuser. Voila ce qui constitue la vie d'un étudiant. Je finis machinalement mon ange et le regardai. Il était bien réussis. Je le signai en bas de la feuille, comme je le faisais avec chacun de mes dessins puis le rangeai dans ma pochette avec touts les autres. J'en avais un dossier complet, à force de dessiner en permanence et chez moi, et de tout... Une vrais caverne de dessins. Je refermai la pochette et la rangeai dans mon sac, avec mes stylos. Je vérifiai d'un coup d'oeil que la salle était vide. Personne. Je sortis alors mon portable et vérifiai si je n'avais pas reçus un sms. Si, mes parents. Je le lus rapidement tout en surveillant la salle et répondis. Puis je le rangeai. Ensuite, je demandai à Alice :

- Tu sais a partir de quelle heure on peut monter dans les chambres quand on est interne ?

Crédit: Cali' in epicode

J

e la remerciai pour ses explications. C'était pas la même chose en France. On devait rester en permanence, d'après ce que me disais mes amis internes, pour faire ses devoirs, et ce n'est qu'à partir de 18h de mémoire, qu'ils pouvaient monter prendre leur douche. Enfin bref, alors autant aller découvrir tout de suite cette petite chambre qui m'était attribuer. Je rangeai les dernières choses dans mon sac et me levai. Je le mis sur une épaule, fis un bref sourire à Alice et sortis de la salle. Je savais qu'elle allait, elle aussi, ne pas rester en étude. Mais je cherchai la direction des dortoirs. Ah, d'après les panneaux, c'est par la. Allons y alors. Je longeai les couloirs, tout en suivant les panneaux et j'arrivais aux dortoirs. Plus qu'à trouver ma chambre à présent ! Je sortis un petit papier de ma poche ou j'avais noter le numéro de la porte. C'est pas celle la, c'est pas celle la.... A la voila ! Je sortis la clé que l'on m'avait donner et entrai.

Crédit: Cali' in epicode

J'

arrivai dans la cour, tranquillement, mon sac de cour sur une épaule. Ce matin, je m'étais habiller de façon très simple. En même temps, j'aimai les choses simples, car des fois, ce sont les plus belles. Je passai par mon casier pour ne prendre que mes livres de ce matin. Puis je sortis dans la cour. Il faisait gris aujourd'hui, j'avais bien fait de mettre une veste. Je ne fis pas attention a ce qui se passait autour de moi et partit m'asseoir sur un banc libre. J'en trouvai un sous un arbre, assez loin de tout. Encore seul. Bon, les cours commence dans, a peut près, une demi heure, ou un quart d'heure quelque chose comme cela. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire en attendant ? Ne trouvant rien, je me mis à observer les gens discuter, le regard dans le vide presque.

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J'

e vis Alice venir dans ma direction. Je lui souris gentiment. A vrais dire, c'est la seule avec qui j'avais vraiment parler, en plus des joueurs de basket. Donc autant être sympa avec elle. Elle me demandai si j'avais bien dormis et me dis qu'on avait science. Je lui répondis :

- Salut Alice. Oui et toi ? A merci de l'info.

Je regardai la jeune fille. Je voulais ajouter quelque chose, mais j'avais oublier le mot principale de ma phrase, donc je m'y résignai. Et oui, quand on est français d'origine, et ba débarquer en Amérique, c'est dur pour vouloir dire des choses. Heureusement que j'étais bon dans cette matière en France sinon je serai foutu. Et la on avait quoi ? A oui science ! Je suis assez fort en analyse mais alors, dès qu'il y aura des mots de vocabulaire trop technique pour moi, je sens que je vais vite décrocher. Tel sera toujours ma difficulté ici, la langue.

Crédit: Cali' in epicode

J

e pensai aux cours et tout. Alice me dit que si j'avais besoin d'aide, elle sera la. Je la remerciai, puis je repensai tout de suite aux science et autres matières scientifiques. Et sans faire exprès et en français, je lâchai :

- Et ba, je ne suis pas dans la m*rde la.

Je ne me rendis compte qu'après que je venais de lâcher sa devant Alice et en Français de surcroît. Mais ce qui est fait et fait. Je regardai autour de moi. Je revis l'autre groupe de mec d'hier qui se faisait un petit match. Mais ils étaient trop captiver dans leur jeu pour me voir. Heureusement car jouer ne me disait rien ce matin. Et puis science pour commencer dès le matin, je n'avais même plus envie d'aller en cours tout d'un coup.

Crédit: Cali' in epicode

A

lle avait du comprendre de ce que je venais de dire mais je fis comme si de rien n'était. Elle s'excusa et rejoignis sa meilleure amie. Je les suivis des yeux puis regardai ailleurs. A que la vie est longue parfois ! Mais je pense qu'elle mérite d'être vécue. Je regardai l'heure sur mon portable. Sa va bientôt être l'heure on dirait. Au et puis zut, on va attendre la sonnerie comme tout le monde.

Je jetai un coup d'oeil à Alice. Elle au moins avait sa meilleure amie. Moi je n'avais toujours personnes. Attends. Soit patient dans la vie. Sa va venir. Tu t'en ai toujours fait des amis à Paris, pourquoi tu n'en aurais pas ici ? Cela me redonnai un peut de moral et je regardai le ciel. Il faisait moins beau qu'hier, sa c'est sur. Je vis alors un petit oiseau gris venir se percher sur une branche au dessus de moi. Personne ne l'avait vu à part moi. Et j'étais le seul à l'observer en silence. Comme les filles observent les garçons. Et comme les garçons observes les filles. Mais moi, j'observe un oiseau. Quel personne étrange je pouvais être parfois ! Alors je cessai de regarder l'oiseau pour le laisser tranquille.

Crédit: Cali' in epicode

L

a sonnerie retentit. Bonne et mauvaise nouvelle en même temps. Je soupire, met mon sac sur une épaule et me lève de mon banc. Au revoir petit oiseau. Je me dirigeai vers les bâtiments, pousser de partout. Quel bande de sauvage ! Faut dire, que sur ce point la, c'est pas mieux à Paris. Je réussi à me frayer un chemin a travers se raffut pour atteindre la salle de science. Mince c'est la mauvaise. Demi tour. Il y en a une pas très loin. A la ba. Prions pour que ce soit la bonne salle. Oui c'est celle la. Ouf ! Mais touts les élèves s’engouffraient dedans comme dans... Je ne sais pas quoi. J'attendis que tout le monde soit entrer pour passer la porte moi aussi et de trouver une place.

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