Alex : je sais qu'on dirait une nana - te fous pas de moi, je suis toujours pas gay, aux dernières nouvelles - mais j'ai fait une connerie, Schneider.
J'ai embrassé Spencer.

Jérôme : T'es pas serieux, gars ? C'est elle, hein, pas toi ?

Alex : Si. Si, si, c'est moi. Autant dire que je me suis mis dans la merde tout seul. Je creuse mon trou tout seul comme un grand, n'est-ce pas magnifique ?

Jérôme : Félicitations, je t'envoie un bouquet de fleurs ? Non mais franchement, tu vas faire quoi maintenant ?

Alex : je préfèrerais une pelle, c'est plus pratique pour la suite. Très honnetement ? J'en ai pas la moindre idée, en fait.

Jérôme : Ou un rateau... Elle s'est laissée embrasser la demoiselle à la grande gueule ? Vu comment elle était avec Ashley, je suis étonné que tu sois encore en vie. Elle a pas l'air facile.

Alex : avec un manche vert. J'aime bien le vert. Ouais ouais. On peut meme dire qu'après, c'est elle qui m'a embrassé. Elle est pas tout le temps comme elle était avec Ashley.

Jérôme : Hmm. J'ai envie de dire qu'il n'y a qu'elle qui s'est attachée à toi. Tu n'as qu'à l'éviter et la fuire. Elle finira par te laisser tomber...

Alex : En fait, au départ, c'est ce que je tentais de faire. De la fuir et de l'éviter. J'ai bien dit TENTAIS, hein. Mais j'y arrive pas. Et j'veux pas lui faire le coup que m'a fait Street. Elle penserait qu'en l'embrassant, j'ai pu accomplir ma vengeance. Je veux pas.

Jérôme : T'es con, Alex. Terriblement con. Je suis sur qu'au fond tu l'apprécies. Ça t'emmerde, hein ? J'dis ça pour moi aussi sauf que moi, Nolwenn n'a pas l'air d'être très attaché et ça m'arrange. Bref.

Alex : Je le savais, t'avais pas besoin de me le dire. Ouais, ouais ça m'emmerde. Parce que ça va partir comme avec toutes les autres. Je le sens venir. Mais pourtant je veux pas. Ouais, hein, toi et ta pseudo-soeur. C'est à voir. Je l'ai jamais vue, ta Nolwenn.

Jérôme : Tu veux la garder ?
Et tu la verras jamais. Si je te la présente, ça voudrait dire que je tiens à elle et que je voudrais qu'elle connaisse mes amis, et... Oh et puis laisse tomber. J'ai pas besoin de me justifier.

Alex : Non. Si. Je sais pas. Ce que je sais, c'est que je veux pas lui faire du mal. Et ne me demande pas pourquoi, je le sais pas moi-meme. C'est grave, hein ?
Et c'est pas le cas ? Elle te rends bizarre, ta française.

Jérôme : Les filles nous rendent fous, Alex. Elles sont diaboliques. Spencer l'est, du moins.
Non, ça ne l'est pas. Il est hors de question qu'elle entre dans les intimes. C'est pas parce qu'on a partagé de la salive que nous sommes ensemble ou quoi que ce soit.

Alex : De là à etre diabolique, quand meme...
J'aime ton expression, Jérome. Très bien, très bien. Faut croire que la nuit t'a aidé.

Jérôme : La nuit porte conseil. On devrait dormir. Demain, tu sauras quoi faire avec Hastings. Et moi j'irais mettre les choses au clair avec Nolwenn.

Alex : Malheureusement, j'ai beau dormir, j'ai pas l'impression que ça arrange grand chose. Maaybon, c'est ce qu'on dit. Ouais, espérons.

Jérôme : C'est que toi, tu dors trop. Bref. On se voit demain. Ou ce soir, dans la chambre.

Alex : sans doute. Ouais, à plus Schneider.