J'avais reçus un message d'Amy me donnant rendez vous au parc qu'on parle. Oui en effet, fallait qu'on parle. J'avais appris qu'elle filtrait avec un gas nommé Flavio et ça ne plaisait pas beaucoup. A vrai dire, je lui en voulait. Mais je suis sur qu'elle aurait des explications à me fournir. De plus, j'avais entendu dire que ce qui était marqué sur le tableau n'était pas toujours la vérité. Donc je voulais en avoir le coeur net. Je marchais dans le parc d'un pas décidé, à la recherche d'Amy.

Je la repérais soudain, assise sur un banc, les yeux rivés au sol. Je m'arrêtai un instant, la regardant. Comment je pouvais aborder le sujet ? De toute façon, elle se sentira surement coupable et donc du coup, elle en parlera d'elle même. Mais comment réagir ? Je laisse couler ou je réagis violemment ? Vu la tête qu'elle fait, elle s'en veut déjà terriblement. Et puis, ce sont peut être que des mensonges ou un cas hors contexte. Enfin bref, je pense plutôt que j'allais passé l'éponge car dans le fond, c'est ma petite amie et je l'aime ma Amy. Je passais alors une main dans mes cheveux en grattant un peu derrière la tête pour me décider puis je partis dans sa direction.

- Salut Amy ! Tu voulais me parler ?

Je lui fit un beau sourire et vient m'asseoir à coté d'elle. Ce n'est qu'au moment ou elle releva la tête vers moi que je remarquai ses yeux rougis surement par les larmes. Je perdis alors instantanément le sourire. Qu'est-ce qu'il l'avait bien pu faire pleurer autant ? Si c'était se Flavio, il allait amèrement le regretter, je le jure devant Dieu. Je cherchai alors son regard et lui demandai d'un voix inquiète :

- Ca va Amy ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

-Je pense que tu es au courant pour le panneau d'affichage. Si je peux te rassurer, il n'y a rien eu. On n'a pas flirter, j'étais dans le gymnase a essayer de m’entraîner quand celui ci est arrivé. Il m'a aidé a essayer de faire quelques figures simples... Jusqu'au moment ou je suis tomber dans ses bras car il ma rattrapé. Voilà, il ne sait rien passé après on a juste discuter dans les gradins.

Oui comme je l'avais prévu, elle avait des remords tout de même à propos de cette affaire. Mais je ne lui en voulait pas vraiment. Et puis, peut être que je suis un peu naïf, mais je la croyais sur parole. En même temps, si on commençait à ne faire plus confiance à personne, ou va le monde ? Faut quand même des fois croire les autres, surtout quand les explications paraissent plausible comme c'est le cas. Surtout que je sentais que ce n'était pas vraiment à cause de cela qu'elle pleurait vraiment mais à cause quelque chose de beaucoup plus grave encore. Ce pourquoi elle m'avait réellement convoqué.

-Je suis désolé... Je dois quitter Enamor, je sais pas si je pourrais revenir.... ma mère m'envoie en Europe dans un institut a cause de mon dos. Elle veut plus qu'on se revoit, elle veut me séparer de tout...et j'ai pas le choix.

Je sentais une réelle difficulté pour elle à me le dire. Mais quand j'appris enfin la nouvelle dans son ensemble, ça me fit un choc que je n'avais ressentis qu'une seule fois alors dans toute ma vie : lorsque cette fameuse fille avec qui j'étais était devenue actrice et qu'elle avait du donc me quitter. Je regardais Amy, restant interdit et réfléchissant rapidement à qu'elle attitude aborder avec elle. Ca devait sans doute être beaucoup plus dur pour elle que pour moi, c'est certain. Je ne pourrais pas supporter d'avoir une mère telle que la sienne, je crois que je deviendrais fou.

Je réfléchissais alors à ce que je pouvais lui dire pour la consoler. Il était évident que je ne pouvais rien faire pour la retenir auprès de moi, rien du tout. Je n'étais pas sa mère ni un parent. Je n'étais rien d'autre que son petit ami, rien de plus. Je ne pouvais que la rassurer comme quoi tout allait bien se passer. Alors que je réfléchissais, je la vis partir vers un arbre et de s'y asseoir au pied de celui ci avant de ramener ses genoux contre sa poitrine et de mettre sa tête sur ses joues. Elle était secouée par des sanglots. Elle me faisait vraiment beaucoup de peine de la voir ainsi. Je n'aimais pas voir ma petite amie dans cette état.

Je me levais du banc et alla la rejoindre. Je m'agenouilla devant elle, lui frotta doucement l'épaule gauche avec ma main droite et déposai un baiser sur sa tête. Il fallait que je garde le moral pour nous deux car je savais que ça allait être très dur pour elle. Même si au fond, j'étais une nouvelle fois déchirer. Le destin s'acharnait encore à m'enlever mes petites amies que j'affectionnais le plus d'une cruelle façon, sans que l'un ni l'autre n'ai envie de se quitter. Je continuai de lui frotter l'épaule et lui dit d'une voix calme et sincère :

- Amy, ça va aller, je te le promets. Tout va bien se passer. Toi comme moi on ne peut pas s'opposer contre ça. Mais essaye de guérir le plus vite possible pour essayer de revenir par la suite. Et puis, j'ai ton numéro. Alors arrête de pleurer, je n'aime pas voir couler des larmes sur tes joues.

-Je préférais resté que de pouvoir reprendre le sport... il y a d'autre activité...mais elle veut rien savoir.

Oui probablement, mais avoir un bon dos était tout de même quelque chose de primordial. Et puis, j'avais tout de même l'intuition que sans son sport, elle ne serait pas totalement heureuse. En tout cas, si on me retirait mes sports, je ne serais plus la même personne. Je crois bien que je déprimerais un bon coup. Non pour moi, la natation et le ski était toute ma vie. Sans eux, je ne serais absolument pas le même. Je la vis redresser la tête, essuyais ses larmes et plonger son regard dans le mien.

-Tu m'as beaucoup apporté. J'espère pouvoir revenir. J'en ai vraiment envie, mais c'est pas moi qui décidera de la suite, mais malheureusement c'est ma mère.

Ah sa mère, je crois que je vais lui tordre le coup pour ne pas écouter les désirs de sa fille. Normalement, les parents sont la pour réaliser du mieux qu'ils peuvent les désires de leurs enfant, en plus de leur offrir un logis, à manger et une éducation. Alors pourquoi certains parents étaient aussi fermé à ce que leurs enfants pouvaient bien éprouver ? Ah je vous jure, je déteste les parents comme cela. Heureusement que les miens n'étaient pas comme cela. A vrai dire, je ne les voyais jamais donc bon, ils ne me disaient pas grand chose non plus. Et c'était très bien comme cela.

Je vis la jeune femme alors se redressai tout doucement sur ses jambes. J'en fis de même, sans dire un mot. J'avais alors arrêter de lui frotter le bras. Je me retrouvais debout face à elle. Elle paraissait si fragile. Jamais elle ne tiendra le choc de la rupture. Car, elle comme moi, on ne savait pas du tout si on se reverrait un jour. Je regardai la jeune femme, essayant de rester solide et fort pour elle. Il ne fallait pas du tout que je pleurs devant elle, sinon elle partira encore plus démoralisé. Et puis je suis un homme, et les hommes ça ne pleur jamais.

-Il va falloir que je parte.... Ils m'attendent, ils veuillent que je vienne le plus vite possible.

Déjà ?! La maintenant ?! Mais ça va beaucoup trop vite ! Je ne lui ai même pas dit encore au revoir. Ils vont attendre trois secondes mais il faut absolument que je fasse un truc avant qu'elle parte. Sans un mot, je posais une main dans son coup, mon pouce sur sa joue, et je viens coller mes lèvres une dernière fois contre les siennes. On échangea un vrai baiser passionné. L'un comme l'autre avions envie qu'il dure pour l'éternité. J'avais vraiment pas envie qu'elle parte. Même si on racontait pleins de choses à son sujet et tout ça. Je voulais qu'elle reste. Mais je ne pouvais pas lutter contre ce qu'il me dépassais.

[RP terminé. Je le mets aux archives.]