Sujet: Re: Avoir 18 ans c'est pas tout les jours ! Venez en boite ! [Ouvert a tous] Lun 16 Sep - 0:09
- Keith -
Les mains d'Indiana remontèrent le long de mon torse pour atteindre mon cou, s'approchant un peu plus de moi, plus qu'on ne l'était pourtant déjà. Puis ses lèvres se décrochèrent des miennes et allèrent se ballader au niveau de mon cou également. Je serrai la mâchoire pour éviter de trop frissonner. Mais c'était peine perdue. C'était une zone sensible habituée aux frissons, c'était inévitable.
"Où est-ce que tu nous emmènes, comme ça ?" me demanda-t-elle tout bas au même moment.
- Ça dépend, t'as le goût du risque ?, répondis-je sur le même ton.
On devait penser à la même chose. Difficile d'avoir une autre idée, en fait. Ma chambre était à l'étage, et mon colocataire était parti pour les vacances. Elle était donc vide pour le moment. Je me défis alors de son étreinte. Non pas que ses baisers étaient désagréables, bien au contraire même. Je lançai un clin d'œil à mon interlocutrice, avançant jusqu'aux escaliers. Puis, pour éviter de faire du bruit en écrasant les marches par mes chaussures, et de ce fait nous faire repérer voire virer par la surveillance, je les retirai. Ce serait fâcheux sinon, huhu.
Les rangers dans une main, la bouteille dans l'autre, je fis un signe de tête à Indiana pour qu'elle en fasse de même et qu'elle me suive. Je n'étais pas vraiment conscient de ce qu'il se passait à cet instant. De toute manière, il était fort probable que l'on ait tous les deux tout oublié de la soirée le lendemain. Ou pas. Si "pas" justement, l'histoire serait quelque peu plus compliquée. Mais mieux valait ne pas y penser pour le moment. Autant profiter de notre état.
Sujet: Re: Avoir 18 ans c'est pas tout les jours ! Venez en boite ! [Ouvert a tous] Lun 16 Sep - 0:45
Indiana.
Frisson frisson frisson, je t'ai eu mon chéri. Et là je suis quasiment que ce n'est pas les courants d'air, vu que nous sommes à l'abris, et encore moins le froid vu que le couloir est chauffé. Donc c'est moi. T'es fière, hein. Tu sais pas comment. Ça faisait longtemps, c'est agréable de savoir qu'on crée encore des frissons à l'autre. Moi j'aurais dit à l'inconnu. Ofh, recommence pas, toi. Je recommence pas, j'essaie de te faire prendre conscience de la connerie que tu t'apprête à faire, Indiana. Une grosse, très grosse, et belle connerie. Qu'est-ce tu feras, hein, après ? Tu éviteras Keith plus que tu l'évitais déjà ? Impossible. T'occupe, m'en fous des conséquences là.
Keith finit par s'écarter de moi, avançant vers les escaliers, il enlève ses chaussures. Ce qui me fait sourire, en pensant à ce qu'il y a à l'intérieur. Ma vengeance est toute trouvée on dirait. Indiana ! Tu es inconsciente ou quoi ? T'as oublié ce qu'il t'a fait la dernière fois ? T'es poignets, tu te souviens ? Bi en sûr. Mais il est trop bourré pour s'en rendre compte et je la cacherai bien, tu vas voir. Indiana, je t'interdis de lui piquer son herbe ! C'est bien de me l'interdire. C'est pas dit que je t'obéisse. Et en ce qui es question d'aimer le danger, j'adore ça. La sensation d'être sur un pont qui risque de céder sous vos pieds, c'est tellement plaisant...
Imitant Keith, je retire mes talons avant de le suivre dans les escaliers, mes pas ne faisant ainsi plus aucun bruit. Et c'est là que ma main livre fait des siennes. Lentement, elle s'approche des chaussures de Keith, mes doigts rentrent à l'intérieur sans même effleurer la peau de Keith, et je réussis à attraper ce que je voulais. Je souris, victorieuse, glissant ensuite ce que j'ai récupéré dans mon décolleté. Ni vu ni connu je t'embrouille. Il osera sûrement pas y mettre le nez, et de toute façon, s'il le fait, c'est soit ma main sur sa joue, ou mon genou entre ses jambes. Au choix. Et encore, si ça trouve, il n'y pensera pas, à cette fameuse cachette héhé.