Avoir 18 ans c'est pas tout les jours ! Venez en boite ! [Ouvert a tous]

Avoir 18 ans c'est pas tout les jours !

Je venais d’apercevoir que ce jeune homme avait déjà regardé une autre jeune femme, il fait ce qu’il veut après tout. Quand j’étais face a lui, il se leva pour être à la même hauteur que moi puis il se mit à me tenir par la taille parce que a certain moment je basculais légèrement de l’avant a l’arrière. Faut dire que sur des talons de 14 cm et qu’on a bien bus ce n’est pas simple mais ça ne me dérangeait pas. Alors comme ça il s’appel Damon ce joli garçon qui est tout de même craquant tout comme cette jeune femme qui venait de venir. C’était celle qui avait regardé un peu plus tôt, celle-ci vient se présenté a mon avis c’était une chasseuse de mec.

Alors comme ça c’était soit Eden ou soit Astrid, je trouvais que c’était du n’importe quoi. J’avais beau avoir bu et fumer que je savais quand même ce que je faisais. Je n’étais pas du style a sauté surtout les mecs comme ça. Il m’avait juste tenu pour pas que je tombe mais je n’étais pas assez alcooliser pour que l’on profite de moi comme ça. Voyant comment elle se comportait j’avais décidé d’arrêter pour le moment de boire pour ne pas la laisser faire ce qu’elle voulait comme ça.

-Enchantée !

Je prends mon portable qui était dans ma poche. Un sachet de drogue tomba sur le sol, je ne fis pas attention. Je regarde l’heure 21h48 déjà, ça passait drôlement vite quand même mais bon la soirée n’était pas prête de ce terminé ainsi. Dans mon autre poche j’avais mon paquet de cigarette avec mon briquet. J’en sors une avant d’en proposé a Damon et Eden.

-Vous en voulez une ?

J’avais mon briquet dans la même main que ma cigarette, j’avais fumé autre chose qu’une simple cigarette tout a l’heure mais je préférais quand même ma petite cigarette de tout les jours. Quand je vis le verre d’Eden j’étais entrain de me dire qu’elle devait être une petite joueuse, autant faire comme beaucoup en commençant par une vodka c’est quand même mieux sachant que sur des fêtes de ce style tu viens pas pour resté sobre non plus. Faut profiter et y aller, se lâcher. J’aperçois Jay au loin qui avait l’air de s’amuser, il était avec la jeune femme et le jeune homme de tout a l’heure. Quand à lui il n’avait pas l’air très content qu’il soit venu lui parler a elle. Je reviens sur les deux jeunes gens. J’attendais leurs réponses.

Le barman voyant que je n’avais plus verre, m’en apporta un. Je réfléchis rapidement, si j’en prends un Eden sera contente, alors je ne vais quand même pas lui faire ce plaisir a celle la.

-Non pas pour le moment, je préfère un petit cocktail sans rien comme un Bora Bora.

Même si j’ai bien bue, je vais quand même faire attention a ce que je vais prendre par la suite, comme plus vraiment d’alcool ni de joins. A certain moment je perdais un peu la tête mais je restais assez moi-même.

- Keith -

Indiana répondit à la question de Jay, puis sembla se perdre dans ses pensées. Je discutai alors avec Jay de plusieurs petites choses, et Indiana s'éclipsa en s'excusant, après avoir sifflé un verre de plus. Elle s'enfonça dans la foule et disparut alors, je ne sais où. Je continuai de converser avec mon interlocuteur quelques instants, puis il quitta le contoir et je ne revis plus.

Je me retrouvai donc seul. Regardant autour de moi, je ne vis rien d'autre qu'un amoncèlement de gens collés les uns aux autres et dansant sans réfléchir. Danser, non, toujours pas mon genre. Autant, si j'avais trouvé un visage familier, je l'aurais rejoint. Mais là je n'apercevais personne. Je restai donc un peu plus au contoir, avalant trois vodkas pures d'un coup. J'en avais bien envie. Le plaisir de voir le monde tourner autour de soi. Enfin je n'avais pas encore cette sensation pour le moment, il me fallait boire encore un peu. Mais pas tout de suite.

La chaleur humaine devenant trop oppressante, je décidai de sortir un peu. De plus, je n'avais pas fumé depuis près d'une heure, la cigarette commençait à me manquer. Je fonçai donc dans la masse, tentant de me frayer un chemin pour rejoindre la petite cour. Je respirai enfin en l'atteignant.

L'envie de fumer une cigarette me passa finalement. Là, j'avais plutôt envie d'un joint. Je commençai alors à le rouler après avoir discrètement retiré la barrette de ma chaussure, lorsque j'aperçus Indiana en face. Bah tiens, elle va être ravie de me voir en pleine confection, haha. Je lui jetai un rapide coup d'œil avant de ranger à nouveau ce qui me restait de chanvre.

Indiana.

J'aurais dû me saper autrement. Ouais, parce qu'avec une robe, c'est juste pas possible de s'asseoir n'importe comment, du coup ça m'agace. Je m'appuie contre le mur derrière moi, croisant les jambes, les pieds pendants dans le vide. Hu, le mur est froid, même quand on a le sang réchauffé par l'alcool. Mais au moins, ça fait circuler le sang, motivons-nous huhu.

Je vois un mec passer, retournant sûrement à l'intérieur. Oh, demandons-lui un service, il va aller me chercher un verre, le joli petit gars, parce que j'ai vraiment pas envie de bouger, de me coller à toute cette populace ronde et réchauffée. Non, pour qu'y ait des mains qui se baladent autre part que là où elle devrait être, non merci.

- Eh, toi, va me chercher un verre, s'il te plait. Merci mon mignon, je demande en souriant.

Le mec m'observe de haut en bas, et je sens bien que son regard s'arrête à certains endroits. Je rêve, il veut que je l'aide, aussi ? Non mais je te jure, depuis quand on fixe les gens comme ça ? Il a intérêt d'aller me le chercher, le verre, sinon ça va pas le faire.

- Ça va, tranquille, tu t'es bien rincé l'oeil ? Va me chercher mon verre.

Le garçon sourit, avant de rentrer à l'intérieur. J'attends quand même cinq minutes bien remplies avant de le voir revenir, mon verre à la main. Il s'approche, et une fois devant moi, il pose sa main libre sur ma cuisse. Je fronce les sourcils, il se prend pour qui le mec, là ? Je renvoie sa main d'où elle vient, attrapant mon verre à la même occasion. Pourtant, il ne s'écarte pas, se rapprochant même un peu.

- Fous-moi la paix avant que je te fasse regretter d'avoir posé ta foutue main là où il fallait pas.

Je le pousse, manquant de renverser mon cher verre. Le gars n'insiste pas plus et s'éloigne. Valait mieux, héhé, sinon plus de... Indiana ! Modère t'es expressions voyons ! Oh pardon maman ! T'es bête. Bey non hihi. Bourrée tu es, Bee. Pourquoi tu parles à l'envers ? Afh. Je décooonne !

Lorsque je lève les yeux, j'aperçois Keith un peu plus loin, qui est d'ailleurs loin de se rouler une clope. Un joint, ouais, il se roule un joint. Je lève les yeux au ciel. Je me demande bien comment il réagirait si j'allais le balancer de l'autre côté du mur. Ofh, il me giflerait, avec de la chance. Et il m'engueulerait comme pas possible.

Quand mon regard croise le sien, je détourne les yeux, me cachant tant bien que mal derrière mes cheveux et mon verre. Mais c'est trop tard, il m'a vue. Faut pas que je m'en approche, sinon j'vais sûrement faire une connerie. Donc c'est pas la peine. On l'ignore et tout ira bien.

- Damon -

"Je serai Eden pour toi", fit-elle, en suivant un clin d'œil envoûtant.

Elle m'inspectait indiscrètement, de haut en bas. On aurait dit qu'elle voulait découvrir mon physique dans les moindres détails. C'était marrant. J'en faisais de même, en fait. Tout en louchant régulièrement sur le mannequin juste à côté.

- Rien que pour moi ?, répondis-je en soulevant un sourcil et en gardant mon immortel sourire ravageur.

Eden, donc, prit un verre de vodka-orange. C'est bon, les vodkas-orange. Il fallait que je boive plus moi aussi tiens. Meredith dévisagea la fille, sans doute avait-elle plus l'habitude de limiter le jus d'orange dans ce genre de mélanges, voyez ce que je veux dire. Toujours est-il qu'elle sembla penser qu'Eden était une petite joueuse. Elle avait fait la même tête lors de l'énonciation des deux prénoms, genre "Mais c'est quoi cette fille ?". Il y avait donc visiblement une tension entre elles deux. Pourtant elles n'avaient pas l'air de se connaître avant. Si j'étais la cause de cette électricité, ça ne serait pas pour me déplaire, ahah. Mais je fis mine de ne rien voir.

Soudain, Meredith sortit son portable de sa poche, faisant tomber un sachet de poudre illicite. Aah ?

"Oh, tiens, mon lacet est défait, huhu", pensai-je alors en me penchant pour "le relacer" et, dans un même temps, récupérer le précieux, au cas où.

Je le rangeai ensuite dans ma poche et en sortis mon paquet de chewing gums, quand la top model nous proposa une cigarette. Je ne dis jamais non à quelque chose de gratuit, alors j'acceptai très volontiers, ahah.

- Si vous fumez, j'ai de quoi rire pour trois personnes, indiquai-je en agitant mon paquet de chewing gums sous leurs yeux.

Ma barrette était certainement moins chère que ce qu'il y avait dans le sachet que je venais de récupérer. La qualité ne devait pas du tout être la même. Je préférais garder pour moi, du moins pour l'instant, le sachet, et partager ce que j'avais acheté moi-même.

A ma plus grande surprise, lorsque le barman servit un verre à Meredith, celle-ci refusa, préférant un cocktail sans alcool. "Un bora-bora" donc.

Alors que l'on allait retirer le verre refusé par la fille, pour ne pas gâcher huhu, je récupérai le shooter et l'avalai d'une traite. Je déteste les shooters, ça brûle et c'est dégueulasse. Mais ça permet de se soûler assez rapidement, et c'était mon but. Par la suite, je commandai une vodka-redbull, que je sirotai tranquillement, sans lâcher des yeux les deux beautés face à moi.

- Keith -

Je n'observais pas Indiana indiscrètement. Non, je lui jetais des coups d'œil de temps à autres, pour voir ce qu'elle faisait. Visiblement, elle avait demandé - ou plutôt ordonné - à un garçon d'aller lui chercher un verre. C'est vrai tiens, je n'y avais pas pensé, j'avais complètement oublié d'en prendre un.

Je m'étais assis en tailleur ; la position la plus confortable d'après moi. Une fois fini, j'allumai mon joint avec joie. Une première bouffée, puis une seconde, et encore une autre... Déjà le monde vibrait autour de moi. Géniaaal. Je fermai les yeux et secouai la tête dans un rythme calme, celui de la musique du DJ qu'on entendait aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ou alors, la musique provenait simplement de ma tête. Mais qu'importait, j'étais bien. Un sourire de satisfaction s'était inscrit sur mon visage et ne voulait plus s'effacer. Tant mieux, il était bien à sa place.

Enfin c'était bien beau tout ça, mais en attendant j'avais soif. En voyant le nouveau pote d'Indiana revenir et apparemment prendre ses aises avec elle, j'eus l'idée d'en faire de même. Pas de loucher dans le décolleté d'une fille ou toucher sa cuisse, non pas ça enfin. Non je pensais juste à sympathiser avec des gens. Et la belle Indi étant occupée, j'adressai la parole à ma voisine, qui me parut bien ronde, vu son teint pâle.

- Tout va bien ? demandai-je.

Enfin je n'attendais pas de réponse vu son état. Je la connaissais déjà. Je voulais simplement lui piquer son verre, en fait.

- Va dans un coin ou dans les toilettes, et mets les doigts, la conseillai-je en tapotant son dos et rigolant alors qu'elle ne semblait pas vraiment d'humeur. Et donne moi ce verre, t'en as plus trop besoin à ce que je vois !

Je récupérai donc son verre, tout heureux. Quant à la fille, elle partit en courant je ne sais où, mais je suppose qu'elle a suivi mes conseils. Je ris à cette idée. En fait, je pouvais rire à n'importe quoi à cet instant. Je repris encore quelques taffs, en partageant avec mon autre voisin. "Parce que sinon c'est pas convivial et c'est égoïste." Je goûtai ensuite au verre de ma nouvelle pote: un mélange incongru mais duquel émanait une forte odeur de rhum. C'était bien bon en tous cas. Je le bus d'une traite.

Une fois seule, Indi la belle Indi, Indi joliiiie, elle croisa mon regard. Il faut dire qu'à ce moment là, les coups d'œil discrets ne l'étaient plus vraiment. Elle se cacha derrière son verre. Ah, elle n'avait peut-être pas envie de me voir. Elle m'ignorait.

"C'est pas gentil ça, Indi jolie", pensai-je en faisant la moue.

Mon partenaire de fumette s'étant éclipsé, je me retrouvai à nouveau seul. Je n'aimais pas être seul à ce genre de soirées. En plus, avec l'habitude, le joint ne me faisait plus vraiment d'effet sur de longues durées. J'étais déjà un peu moins stone que quelques minutes auparavant.

Cherchant un peu de compagnie, j'approchai alors Indiana, qui avait chassé le profiteur. Tant pis si elle ne voulait pas me voir. Je m'assis donc à ses côtés, et lui lançai mon plus beau sourire ; sincère, cette fois.

- Tu m'ignores encore Indi ?

Indiana.

Loupé. Totalement loupé. Keith est venu s'asseoir avec moi, me regardant avec un beau sourire, demandant si Indi l'ignorait encore. D'un léger mouvement de tête, je remets une mèche en place. Non, mais pas du tout. J'ai fait exprès de t'ignorer mais en fait, je rêvais que tu viennes t'asseoir à côté de moi. Je lève les yeux au ciel.

- À ton avis, mon Chou ?

Depuis quand il se permet de m'appeler Indi, le gars ? Je l'y ai pas autorisé, aux dernières nouvelles. Ben si. Pardon ? C'est à l'autre mec que j'ai proposé de me surnommer Indi. Je te signale, Indiana, que tu t'es enregistrée sous le nom d'Indi dans le répertoire de Keith. Ah oui. Mais c'est pas une raison. Si, j'en ai bien peur. Baf, tant pis, de toute façon, il doit pas être très net pour le moment, alors excusons-le.

D'ailleurs, parlant de ça. Il sent bizarre, le mignon. Ou alors c'est l'air ambiant, qui sens l'herbe. Quoique dans ce coin là, on sentait pas cette odeur si fort, tout à l'heure. Ou c'est une idée de moi. Vérifions, tout de même. J'attrape Keith par le col de sa chemise pour l'attirer vers moi. La tête presque contre la sienne, le nez dans son cou, mes 'craintes' se révèlent être justes. Je le relâche, soupirant. En même temps, suis-je bête. Je l'ai vu se rouler un joint. Donc oui, forcément, Marie -Jeanne a fait des siennes.

- À croire que tu peux pas t'en passer. Personne ne t'a piqué ta merde, ce soir ?

Je descends du rebord en pierre, les pieds sur la terre ferme, j'ai un instant la tête qui tourne avant que ça se calme. Je pose mon verre là où j'étais assise auparavant, regardant Keith. Ouais, d'accord. Sans quasiment rien faire, il est monté au septième ciel, le gars. Je souris, secouant la tête en m'accoudant au rebord en pierre pour éviter de paraître un peu trop faite du genre 'je tiens plus debout' huhu. Quoiqu'en m'appuyant on pourrait y croire. Ofh, et je m'en fous...

Rien que pour moi ?

Avec grand plaisir.

J'aime bien rire, moi.

- Keith -

"A ton avis, mon chou ?", dit-elle.

Mon chou ? Pourquoi pas, ahah. Mais mon avis, je n'en avais pas. C'est bien pour ça que je posais la question. Enfin je suppose que, oui, je la dérangeais. Mais en même temps je me voyais mal aller vers quelqu'un d'autre. Et puis, qu'on se le dise, sa présence était des plus agréables.

Je n'eus pas même le temps de répondre qu'elle m'attrapa par le col de ma chemise et y colla son nez. Je pouvais sentir son souffle chaud contre mon cou. J'eus un nouveau flashback à avoir son visage aussi proche du mien. Et un léger frisson, aussi. Mais je n'étais pas en état de savoir s'il était dû à son contact ou au froid. Mais peu importait, en fait.

"À croire que tu peux pas t'en passer. Personne ne t'a piqué ta merde, ce soir ?"

Et allez, un nouveau pic. Non je ne peux pas m'en passer, c'est bien là le problème. Mais je n'étais pas d'humeur à m'énerver, ce que je venais de fumer me détendait beaucoup. Heureusement pour elle, finalement. Je préférai prendre sa remarque au second degré. Ou au cinquante-troisième, ahahah.

- A croire que tu aimes m'agacer, répliquai-je en souriant toujours. Dommage pour toi, ça va pas marcher, je suis trop joyeux pour l'instant. Là où elle est, on risque pas de me la piquer, tu vois. Pourquoi, t'en veux ?

Indiana se leva du muret et posa son verre à sa précédente place, vascillant quelque peu avant de s'appuyer, pour ne pas tomber je suppose. Je ris légèrement à la voir dans cet état. A vrai dire, je n'y étais pas loin, ahah.

Je fixai avec envie son verre. J'avais la bouche un peu sèche. Une gorgée. Juste une gorgée. Il me tentait bien. Finalement, je ne résistai pas plus.

- Je peux ?, demandai-je en pointant le gobelet du doigt.

Je n'attendis pas sa réponse, et attrapai le récipient duquel j'ingurgitai une goulée, puis une autre. Non, pas plus. Faut pas abuser... Juste une dernière. Excellent.

Je souris innocemment à Indi jolie. Ce surnom lui allait à merveille, en fait.

Indiana.

Il sourit comme un débile, ça m'agace. J'ai horreur de ce genre de sourire. Surtout que là, il est encore bien shooté, même avec l'habitude. Ouais, avec l'habitude, normalement t'es de moins en moins réactif. Comme pour la vodka. A force d'en boire, ça brûle plus la gorge. Je vous assure, je voudrais lui foutre une baffe pour qu'il arrête de sourire comme ça.

Me répondant, Keith me fait remarquer que je dois aimer l'embêter. Il sait pas comment j'aime titiller les gens, même si les conséquences me retombent entièrement dessus. Et j'arrête pas non plus, je trouve ça drôle huhu. Il me demande alors si j'en veux, de sa merde, ajoutant qu'elle est bien cachée. Non mais je fume pas, moi. Autant du tabac que de l'herbe. J'aime pas ça, ça pue. Surtout les clopes, en fait. L'odeur du chanvre, je trouve pas ça trop désagréable. Mais non, j'en veux pas.

- Je fume pas.

Ouais, on pourrait croire que je suis une petite fille sage. Si je m'amusais pas à boire. Et que je ne faisais pas n'importe quoi, en embrassant un mec que je connais pas, par exemple, entre autres.

Keith désigne alors mon verre posé sur le muret en pierre, par un 'Je peux ?'. Donc, en gros, il veut boire dans mon verre. Il a vu Marie la Vierge le mec ou quoi ? Je suis prête à lui répondre qu'il a qu'à aller s'en chercher un lui-même à l'intérieur, quand il attrape mon verre et en avale presque le contenu entier. Non mais ça va pas la tête, il rêve ou quoi ?

- Tu veux que j't'aide, aussi ?

Je m'approche de lui pour lui arracher mon verre des mains, m'écartant de justesse pour éviter les gouttes de vodka qui volent alors que je reprends mon verre. Je m'adosse au mur, reposant mon verre dessus en grognant.

- Voilà, j'ai plus rien à boire, moi. Tss...

Je croise les bras, boudeuse. Va falloir que je demande à un autre mec avec le sourire d'aller m'en chercher un, au risque qu'il me détaille de haut en bas en louchant sur mon décolleté, et que, quand il reviendra, il tentera sa chance en essayant de me toucher je ne sais où. Et hop, ma main partira sûrement plus vite, vu que je suis en colère.

Indiana affirma qu'elle ne fumait pas. Le contraire m'aurait étonné, tiens. Tant pis pour elle hein, il y en aurait plus pour moi au final.

- Tu devrais essayer pourtant, les joints évitent de s'énerver pour un rien et de démarrer au quart de tour, répondis-je nonchalament mais avec la volonté de la voir réagir.

Moi aussi j'aimais bien titiller les gens parfois. C'était marrant. Elle est marrante, elle, en plus. D'ailleurs, elle sembla ne pas apprécier que je lui prenne son verre. Elle exprima ce mécontentement - et le mot est faible - par un "Tu veux que j't'aide aussi ?" en m'arrachant le verre des mains - faisant de ce fait gicler quelques gouttes - et le reposant alors sur le muret. C'était pour ce genre de remarques qu'elle me faisait rire. Une fois de plus.

Puis elle bouda, se plaignant de ne plus rien avoir à boire.

- Mais si, regarde, il reste un fond !, m'exclamai-je en agitant le gobelet.

Un fond... A peine quelques millilitres, en fait. Je ne m'étais pas vraiment rendu compte, mais en effet j'avais bien sifflé les trois quarts de ce qu'il restait. Coupable, je grimaçai en la voyant bouder. De vrais gamins, on était de vrais gamins.

Elle se plaignait de ne plus rien avoir à boire. Et j'étais le responsable. Alors, prenant le même air puéril qu'elle, je fis une moue exagérée et l'embrassai tendrement sur la joue pour m'excuser.

- Si tu veux on retourne s'en prendre un autre et on revient ici après ?, lui sussurai-je alors délicatement à l'oreille, oubliant rapidement l'aspect enfantin que je voulais me donner.

Indiana.

Hein ? Il insinue quoi par ça ? Le 'tu devrais essayer, ça permet de pas s'énerver au quart de tour' ou je ne sais plus trop quoi du genre. Je m'énerve pas au quart de tour, c'est faux, totalement faux. Enfin... Je suis soupe au lait, voilà. Je pars vite mais généralement ça dure pas longtemps. Généralement, bien entendu. Et puis je m'énerve toujours pour une bonne raison, jusqu'à preuve du contraire.

Après lui avoir arraché mon verre des mains et l'avoir reposé, Keith le prend de nouveau pour l'agiter et disant qu'il en restait un fond. Je le regarde, un sourcil haussé. Ah, oui, pour un fond c'est Vraiment un fond, ce qu'il m'a laissé. Mal élevé. On laisse boire les dames en premier. Et si, à la limite, il en reste, ok, d'accord, on peut finir le verre. Mais seulement après s'être assuré que la dame n'en voulait plus, sinon ça compte pas. Bah, toute une éducation à refaire, je rêve. Je vais lui apprendre les bonnes manières, moi, tu vas voir, et plus vite que ça.

Il se rapproche et, se penchant, il m'embrasse sur la joue. Je lève les yeux au ciel. S'il croit franchement que je vais le pardonner, il se gratte, le petit monsieur. Enfin plutôt le grand, vu qu'il fait une tête de plus que moi, huhu. Mais non, non, ça risque pas d'être aussi simple de se racheter, non mais oh. Il va devoir en faire, héhé.

Je sens alors son souffle contre ma peau, dans mon oreille, il murmure qu'on pourrait aller s'en chercher un puis revenir après. Je frissonne, ça réchauffe quand même. Car l'alcool à beau nous réchauffer, c'est surtout l'intérieur qu'il chauffe, pas l'extérieur, non. J'esquisse un sourire, me mordant la lèvre. Hop, saute d'humeur.

- J'ai pas vraiment envie de rentrer maintenant. Mais ne va pas croire que je te pardonne. Il en faudra plus, beaucoup plus...

Indiana, ça sent pas bon là...

- Keith -

"J'ai pas vraiment envie de rentrer maintenant. Mais ne va pas croire que je te pardonne. Il en faudra plus, beaucoup plus...", répondit-elle après s'être mordue la lèvre en souriant.

Tiens, elle m'étonnait pour le coup. Encore une fois, me direz-vous. Je la regardai, les sourcils levés par la surprise et le sourire inscrit par la satisfaction de sa réponse. Non vraiment, je ne savais pas à quoi elle jouait, mais encore une fois ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Et c'était toujours aussi plaisant. L'imprévisible est plaisant.

Il était aussi fort possible, qu'elle réagisse ainsi à cause de l'alcool dans le sang. Sobre, elle n'aurait certainement pas réagi de la sorte. C'était même une évidence, en fait. Mais bon, j'avais la même excuse, j'étais bien cuit, haha. Donc s'il se passait quelque chose ce soir, je ne serais pas en tort. Du moins, pas le seul en tort. Et puis il ne se passerait rien ce soir, pourquoi penser à ça ? Quoique, huhu.

"Imprévisible Indi joliiiie."

Le principal était qu'elle ne veuille pas rentrer pour l'instant. Moi ça m'allait, l'idée de retourner dans une masse de corps transpirant et suffocant sous la lourde chaleur ne me plaisait pas vraiment. Pas du tout, même. La fraîcheur extérieure de cette fin de Décembre était bien plus agréable, malgré les températures négatives.

- Qu'est-ce que tu entends par "beaucoup plus" ?, demandai-je naïvement, ou pas, en y accompagnant un sourire ravageur.

Indiana.

Suite à ma réponse plutôt... Pleine de sous-entendus, il me demande ce que j'entends par 'beaucoup plus', y ajoutant un sourire. Et non plus ce sourire niais qui lui trottait sur le visage depuis quelques minutes, non, cette fois-ci, c'était un vrai sourire. Un sourire qui ne m'agaçait plus. Non, même un sourire qui me plait. T'es faite, toi. Non, même pas. Mais oui bien sûûûr.

- Et toi, Keith, qu'entends-tu par 'beaucoup plus' ?

Je lui retourne donc la question avec un joli sourire. Je sais à quoi il pense. Enfin, normalement. Mais vu que Marie-Jeanne l'a envoyé au septième ciel... Il serait capable d'imaginer tout. Tout sauf ça, en fait. Ce serait dommage, je me serais pas amusée de la soirée. Oh, dans le pire des cas, je suis sûre que d'autres petits mignons voudront bien s'amuser avec... Indiana ! Bien, t'as fini ma phrase à ma place, je te félicite ! Non, mais non ! Indiana, t'as oublié que tu devais l'éviter ? Tu l'as dit toi-même ! J'ai dit ça, moi, vraiment ? Mais bien sûr que oui ! Alors va voir ailleurs si l'air n'est pas plus respirable !

Je soupire intérieurement contre cette vilaine personne dans ma tête. Je suis grande, je fais ce que je veux, quand je veux. Et je sais ce que je fais, de plus. Et puis ça fait longtemps que je me suis pas amusée, faut en profiter. Demain je ne me souviendrai de rien, de toute façon. Alors y a pas à tortiller, bon sang.

- Keith -

Elle me retourna la question. Non mais c'était trop facile, ça. J'étais le premier à demander, à elle de répondre avant. Enfin je suppose qu'elle pensait à la même chose que moi, mais dans le doute j'aurais bien aimé qu'elle le dise explicitement. Aussi, elle me lança son joli sourire, le genre de sourire plein de sens. Le genre de sourire qui en dit long, qui fait comprendre que, oui, on pense à la même chose, mais c'est à moi de faire le "premier pas". Ou alors je me trompais totalement, j'étais complètement à côté de la plaque, et j'allais me prendre une giffle. Mais de toute manière, j'étais presque anesthésié par le froid et l'alcool.

- Non vraiment, j'entends rien, en fait je suis complètement sourd !, dis-je en riant faussement.

"Et complètement saoul ahahah."

Je me rapprochai un peu plus d'Indiana, tout près. Finalement, l'impatience se fit trop présente. Je lui demandai alors.

- Par "beaucoup plus", t'entends peut-être "beaucoup plus" de ça ?, chuchotai-je délicatement à l'oreille de mon interlocutrice.

Joignant le geste à la parole, j'embrassai à plusieurs reprises la douce et chaude peau de son cou.

Indiana.

Keith réplique qu'il n'entend rien car il est sourd, riant après. D'accord. Le gars, là, il sera jamais clown. Ou alors mauvais clown. Parce que si c'était pour plaisanter, il peut aller plaisanter ailleurs, le mec. Non mais parce que c'est vraiment, vraiment pas drôle, son espèce de blague à deux balles. Marie-Jeanne et Vodka l'ont sacrément atteint, on dirait. C'est vraiment dommage. Bah, j'en trouverai bien un autre, va. L'inconvénient, c'est qu'il s'y prend bien, le petit Keith. Non, franchement et je suis sincère, je trouve ça dommage.

Je soupire, me décollant du mur, prête à m'éloigner lorsqu'il s'approche un peu plus. Tout près. Bien près... Je laisse un sourire étirer de nouveau mes lèvres, sourire qui s'agrandit lorsque je sens le souffle chaud de Keith dans mon cou. Frisson. Il me demande alors en murmurant si j'entends beaucoup plus' par ça. Ça ? Je hausse les sourcils, penchant la tête sur le côté. De quoi, ç... Frisson. Frisson. Frisson. Ah... Frisson. Sentir ses lèvres fraîches dans mon cou, ça rafraîchit. Mais ça fait du bien. Je me mords les lèvres, laissant mes bras retomber le long de mon corps. Humpf.

- Mmh... Tu crois... ?

Mes doigts remontent lentement, venant attraper sa chemise pour l'attirer un peu plus vers moi. Indiana. Indiana. Indiana. Indiana. Quoi, tu te prends pour Sheldon ? Ahah. T'avances pas trop sur ce terrain là, c'est glissant. Oh, tant pis. Indiana. La ferme.

- Keith -

Je sentis la peau d'Indiana frissonner à mon contact. Ce qui me fit le même effet. Je continuai quelques instants encore à l'embrasser avec toute la tendresse du monde, réchauffant de ce fait mes lèvres dans son cou. C'était tellement plaisant.

"Mmh... Tu crois ?", répondit-elle.

Elle m'attrapa par la chemise et m'approcha d'elle très près. Tout près. Encore plus près que je l'étais déjà. J'eus un frisson. J'étais à quelques centimètres à peine de sa bouche ; que dis-je à quelques millimètres. Mon sourire s'élargit à nouveau. Je pouvais sentir son souffle chaud et imbibé d'alcool se mélanger au mien.

- J'en suis pas encore bien sûr, à vrai dire, chuchotai-je.

Hop. Encore un. J'embrassai à nouveau Indiana furtivement. Tout près des lèvres, à la commissure. Ce petit jeu m'amusait fortement. Et me donnait des frissons inattendus.

- T'es vraiment quelqu'un d'imprévisible, Indiana, repris-je en murmurant.

Je sentais que j'allais le regretter le lendemain. Sûrement. Probablement. Sans doute. Mais les soirées sont faites pour s'amuser sans réfléchir aux conséquences. Et j'avais l'excuse d'être bien cuit. Et puis, entre nous soit dit, ça en devenait presque une habitude avec Indiana. Je veux dire, dès notre première rencontre, on avait bu ensemble, puis on s'était engueulés, frappés, embrassés. J'avais l'impression de la connaitre depuis des années sans rien savoir d'elle à part son nom et son prénom. Aujourd'hui ce n'était que la deuxième fois que nous nous voyions. Et ça recommençait. En espérant simplement que cette fois, elle ne me frappe pas, ahah.

Indiana.

D'accord. Alors lui, je le lâche vraiment pas du reste de la soirée. J'ai pas envie qu'il aille voir ailleurs huhu. Non, il est bien là, à m'embrasser le cou. Maf, à part si tu l'envoies valser et qu'il trouve une meuf mieux gaulée que toi, là tu pourras t'inquièter. Mais ça devrait aller. Vu que t'as pas l'air prête à l'envoyer sur les roses, tu vas sûrement pouvoir l'avoir encore un peu. Un peu seulement ? Sherwood. Demain matin c'est dans ton lit et seule que tu te réveilleras, on est d'accord ? Oui maman. Tss.

"J'en suis pas encore bien sûr, à vrai dire.", dit-il avant que je ne le rapproche de moi. Oh, mais qu'il fasse tout pour en être sûr, je ne bougerai pas, promis, à part qi on me le demande. Ça ça coule de source, remarque, j'avais pas besoin de le préciser huhu. M'enfin bon, tout ça pour dire qu'il peut tout faire, Indi est là.

Humpf. Frustrée je suis. Juste tout près des lèvres. S'il croit que ça va me suffir, il se gratte le mignon. Ça, à la limite, je le fais, moi. Pour provoquer et titiller, mais on me le fait pas zut. Non, c'est dommage là. Ofh, tu vas pas bouder, Indiana ? Oh non, attends, j'ai pas envie de louper quoi que ce soit. Tu te rends quand même compte que tu le connais pas, ce Keith, là ? Ouais, ça en devient encore plus agréable. Ça fait mystérieux, bien imprévisible et... Complètement débile ! Non, même pas. J'l'aimé bien, moi, ce mec. Me plait bien, même si je ne connais rien de lui...

Moi, imprévisible ? Ouais, si on veut. En fait, ce sont les sautes d'humeur qui font que je suis imprévisible. C'est con, hein. Au début, j'étais plutôt timide et réservée. Je me demande où est passée cette Indiana. Avec la faible et chouineuse, maintenant, probablement. A la trappe. Adieu, Indi timide et réservée. Surtout maintenant, plus que jamais. Mais c'est mieux comme ça.

- Moi, imprévisible ? Ça m'arrive, disons..., je réponds tout bas.

Me redressant, je remonte l'une de mes mains, qui vient se passer sur sa nuque, tandis que l'autre resserre son emprise sur sa chemise, je l'embrasse.

- Keith -

Indiana acquiesça. De toute manière, je n'avais pas vraiment besoin de sa confirmation pour en avoir la certitude. Depuis le début, à chaque fois que je m'attendais à une réaction de sa part, elle en avait une totalement différente. Là par exemple, j'aurais pensé qu'elle m'enverrait valser. Et non. Elle se laissait faire. C'est cette incapacité à jauger ses sautes d'humeur qui la rendaient aussi mystérieuse, et aussi intéressante.

Elle vint alors passer sa main froide dans ma nuque. Ce qui eut à peu près le même effet qu'un verre d'eau froide jeté dans casserole en feu. Le feu s'attise de plus belle. Surtout lorsqu'elle agrippa ma chemise un peu plus fortement encore. Et qu'elle m'embrassa. Ça par contre, je m'y attendais... Plus ou moins. Un frisson me parcourut le corps en quelques fractions de secondes. Effectivement, les sensations et les gestes de notre première rencontre remontaient. Comme il fallait s'y attendre. Et pour mon plus grand plaisir.

À cet instant précis, je ne faisais plus attention aux regards des personnes présentes dans la courette. Tant pis. Tant pis pour ce foutu panneau d'affichage, tant pis pour les ragots qui allaient certainement circuler, tant pis pour la pseudo "réputation" qu'on allait me coller. Tant pis pour tout ça. Le principal était de profiter du moment, et tant pis pour tout le reste, pour les représailles.

Je posai alors mes mains sur la taille d'Indiana pour la rapprocher encore un peu plus de moi. Puis l'une d'entre elles parcourut son dos délicatement et y découvrit... Oh ! La fameuse fermeture éclair de sa robe. Qui me serait sûrement bien pratique pour la suite des événements... Mais nooooon. Indi jolie n'est pas comme ça. Et je ne le suis pas non plus. Noooon. Éloignons tout de suite cette idée de nos esprits. Huhu. Je laissai cette fermeture tranquille pour l'instant, et redescendis ma main au creux de ses reins.

Avoir 18 ans c'est pas tout les jours !

Alors voyant le regarde d’Eden, je n’étais pas vraiment convaincu que cette demoiselle était une sainte nitouche mais plutôt du style à prendre son pied avec de l’alcool, a s’amuser et surtout ne pas resté dans son coin. Je la voyais regarde Damon comme elle le faisait et franchement rien ne me plaisait vraiment mais bon, dommage pour elle je ne suis pas assez alcooliser pour quelle se déparasse de moi… Le verre de vodka que je n’avais pas pris c’est Damon qui l’attrapa.

-Ou si vous préférez fumer autre chose j’ai mieux, mais bien sur il faut aller dans l’arrière cour.

Je me doutais que certain qui étaient venus ici pour essayer de prendre des doses de drogues mais bien sur si ce n’était pas assez bien cacher mon videur les trouvait assez facilement mais bon les cigarettes je m’en fichais qu’ils rentrent avec même pour le reste. Je bus rapidement mon verre de bora bora, puis j’attendais tranquillement la réponse des deux jeunes gens. Je me remis debout sur mes hauts talons.

Un jeune homme vient me voir avec le sourire, il espérait que je sois assez bourré pour entamé d’autre chose mais vue comment je le regardais celui-ci compris rapidement que c’était non et que certainement pas.

- Et puis je n’ai pas que ça, j’ai d’autre chose !

Franchement Meredith, tu crois que c’est vraiment une bonne chose d’être comme ça ? Non je pense mais te connaissant tu t’en fous royalement de se que je peux te dire. T’es vraiment une fille assez spécial et complètement abr*ti par l’alcool et la drogue jusque aux jours ou tu vas jamais t’en remettre ou que tu feras quelque chose que regrettera toute ta vie mais je te dirais que la c’est vraiment de ta faute et que c’est bien fais pour toi. Arrête de me soulé tu ne vois pas que je m’en fiche totalement de ce que tu penses, je fais encore ce que je veux c’est ma vie tu ne crois pas ?!

Indiana.

Je sens Keith frissonner alors que je passe ma main sur sa nuque. Umh, c'est moi ou le froid, ce frisson ? Le froid, probablement. Afh, t'es encore là pour me gâcher la soirée toi ? Bien sûr, je suis ta conscience, imbécile. Si j'ai envie de croire que c'est moi qui lui fait de l'effet, hein ? Si tu veux. Mais à la limite c'est pas toi, c'est ton décolleté. Eh ben au moins j'ai pas fait l'effort de bien me saper pour rien. Indiana ! Oui c'est moi.

Ses mains viennent se poser sur ma taille, mais l'une d'elle ne tarde pas à venir visiter mon dos. Alors que ses doigts parcourent mon dos, je les sens s'attarder sur la fermeture éclair de ma robe. Mmh ? Eh non, pas pour le moment huhu. Indiana, t'es complètement tarée. Tu vas rien faire de plus. Tu vas arrêter de te laisser toucher n'importe où par ce drogué violent ! T'as oublié qu'il t'a frappée ? Que va-t-on penser de tout ça ? Que vous êtes ensemble ? Les gens vont penser quoi, hein, Indiana, toi qui ne voulais pas être sur le panneau d'affichage ! Hein ? Euh, mais... Ah, réaction !

Tandis que sa main revient dans le bas de mon dos, je m'écarte légèrement de lui pour détacher mes lèvres des siennes. Un peu trop bas, d'ailleurs. Il descend un peu plus bas et c'est plus ton dos qu'il touche. Ofh, ta goule, toi.

Desserant mes doigts autour de sa chemise, je laisse remonter mes doigts, venant caresser son cou.

- Y a des gens, faudrait pas...

Genre. Bien sûr. C'est l'inciter à faire n'importe quoi, à continuer. Justement, c'est ce que je veux huhu. Indiana...

- Damon -

Pour toute réponse, Eden haussa les épaules, faussement indifférente. Elle voulait me faire croire qu'elle n'avait que faire de mes approches, mais elle ne trompait personne. Moi encore moins. Mais cet air de "proie difficile" lui donnait un charme irrésistible. Comme un challenge à relever. Et j'aime les challenges.

Elle accepta également ma proposition, et la cigarette de Meredith. Mais cette dernière, justement, proposa que l'on s'éclipse dans l'arrière-cour pour fumer "autre chose". Donc soit mes chewing gums, soit une de ses dopes. Elle en avait tellement, en même temps. En espérant qu'elle ne nous fasse pas goûter à une drogue dure. Ça m'étonnerait qu'elle s'arrête à Marie-Jeanne, d'après les rumeurs. Et je ne tenais pas à terminer toxicomane accro à la cocaïne, au crack, ou autres merdes du genre.

Néanmoins, je ne me laissai pas faire pour autant. On verrait bien ce qu'elle nous proposerait. Je bus d'une traite mon verre, pour sentir les effets le plus vite possible. Contrairement à mes accompagnatrices qui semblaient ne pas vouloir se soûler rapidement à ma grande surprise, moi je voulais profiter un maximum de la soirée - et des boissons gratuites, huhu - dans un état second. Puis j'en commandai un autre, la même chose. La vodka-redbull était, de tous les temps, mon mélange préféré. Sucré, et insidieusement efficace.

Je reposai mes yeux sur Eden, hochant la tête et levant sourcils et épaules pour lui demander son avis, puis acceptai de suivre le mannequin dans la cour, qu'on rigole un peu. Je commençais à avoir la tête qui tournait, mais pas encore assez pour être îvre. Encore un ou deux verres et j'arriverais à l'état souhaité. Pour le moment j'étais juste souriant, très souriant, et légèrement moins conscient qu'en général.

- Allons fumer alors !, lançai-je de vive voix.

- Keith -

Le froid et l'instant présent me donnaient des sensations assez inédites, apparemment partagées par Indiana. Des frissons qui me traversaient de la tête aux pieds. Inédites, mais pas désagréables pour autant. Au contraire. Néanmoins, Indiana se détacha au bout de quelques instants. Elle paraissait hésitante. Elle retira sa main de ma chemise et la posa dans mon cou.

"Y a des gens, faudrait pas..." dit-elle tout bas.

Faudrait pas quoi ? Qu'on nous voit ? Ah bah ça c'était mal parti, il y avait au moins une dizaine de personnes autour de nous. Qu'on reste là ? Pas faux. C'est vrai qu'il fait froid. Qu'on aille plus loin ? Ah ça... C'était le risque. Peut être était-elle plus consciente que moi à cet instant. Peut être. Sûrement. Sans doute. Enfin elle n'avait pas fini sa phrase et je ne pouvais pas la terminer à sa place. Ce qui me laissait dans une incompréhension assez naïve.

- Faudrait pas quoi ?, demandai-je, perplexe. Tu veux retourner à l'intérieur ?

En tout bien tout honneur, évidemment. Jamais je n'aurais d'autre idée que de l'amener dans un endroit où elle pourrait se réchauffer... Enfin j'entends par là où la température serait meilleure... Enfin je veux dire... Oh et puis merde.

Indiana.

Keith paraît surpris, me demandant ce qu'il me fallait pas, si je voulais qu'on rentre. Oui, certes, j'ai froid. Mais disons qu'on devrait s'abriter du vent. Plus loin. Genre, derrière ce mur, là bas. Indiana, tu te prends pour une traînée ? Eumh, non. J'ai plutôt sacrément envie de m'amuser. Si y a d'i vent, rentre. Mais non, c'est juste que ça me décoiffe. Ouais, bien sûr. Alors vas y toute seule. Mais je vais pas le planter là ! Et pourquoi pas ? Parce qu'il embrasse bien huhu. T'es ronde comme une queue de pelle toi.

Pour toute réponse, j'attrape ses mains, avec un sourire. Contournant quelques shootés à je ne sais quelle substance illicite, je l'entraîne avec moi. Hum, y a plus personne. C'est pas plus mal. J'aime pas me sentir observée en fait. Je trouve ça perturbant. Je sais que je suis plutôt bien, mais c'est pas une raison.. Tes chevilles vont bien Indi ? A la perfection. Tss... Je fais reculer Keith jusqu'à ce que son dos touche le mur, relâchant ses mains, je laisse courir mes doigts sur son torse pour les remonter dans sa nuque, me rapprochant à nouveau de lui.

- Le vent me décoiffe, c'est pas le top... On est mieux là,.non ? Et y a personne... je demande en murmurant.

Excuse bidon. T'aurais pas voulu lui dire un truc comme... J'sais pas moi... Tu puais de la gueule là bas, ça sera pas mieux là ? Je mens pas. Alors un truc direct genre... J'ai beau être bourrée et avoir envie de m'amuser, j'veux pas entendre t'es trucs directs huhu. Pfuh. Et puis le 'et y a personne est louche. Genre tu veux faire certaines choses que tu veux pas que les autres voient. Moi ? Noooon. Indiana. Oh, merde, tu vois, tu m'agaces.

Je me penche vers lui - enfin façon de parler vu qu'il est plus grand, et on s'en fout de ça - donc. Disons plutôt que je m'avance un peu plus et me redresse pour pouvoir à mon tour l'embrasser près de ses lèvres. Mmh, chacun son tour. Et puis testons voir s'il en vaut le coup, tout de même, que je ne risque pas à faire quelque chose huhu.

- Keith -

Indiana ne répondit pas. Je ne saurai donc jamais la fin de sa phrase, quel dommage. A la place, elle me sourit. Pas de son sourire narquois, moqueur, agaçant. Non, plutôt d'un sourire aguicheur, qui en disait long sur ses volontés.

Aussi, elle attrapa mes mains et me guida ailleurs. Ailleurs que la courette, mais également ailleurs que l'intérieur de la boîte. Évitant quelques compatriotes de la fumette, elle m'amena dans un coin isolé, loin de tous les invités. Nous étions seuls, juste tous les deux, à l'abri du vent et des regards indiscrets. Ah oui, donc en fait je ne m'étais pas trompé sur ses intentions. Ou peut-être voulait-elle simplement discuter tranquillement de tout et de rien, me raconter sa vie passée, etc.. Non. Peu probable.

"Le vent me décoiffe, c'est pas le top... On est mieux là, non ? Et y a personne...", murmura-t-elle alors.

Après m'avoir insidieusement bloqué contre le mur, puis fait remonter ses douces mains de mon torse à ma nuque. Et avant de m'embrasser à nouveau à la commissure des lèvres.

Très, très peu probable, donc.

Seuls. A deux. Dans un coin isolé. L'un de nous bloqué par l'autre contre un mur. Puis ce petit baiser aux commissures. On rejouait les mêmes scènes. A peu près. Sans violence, cette fois. C'était tellement surréaliste une fois, alors deux, c'était du domaine de l'inimaginable. C'était marrant.

Elle s'attendait certainement à ce que je l'embrasse à nouveau, Indi l'imprévisible ? Ahah. Moi aussi je savais l'être. Sauf que j'avais trop envie, en fait, de l'embrasser. Donc pour l'effet de surprise, je pouvais repasser plus tard.

Je souris à nouveau du comique de répétition qui se présentait. Et je ne résistai pas plus longtemps. Reposant mes mains sur sa taille, puis les glissant finalement un peu plus bas, sur ses hanches, je l'approchai un peu plus de moi. Et l'embrassai.

Indiana.

Seuls dans une ruelle, sombre, étroite. Là vous êtes dans un coin sombre, pas vraiment plus spacieux et vous êtes seuls. Vous vous embrassez, tu vas finir par jouer avec ses nerfs et il va te frapper. Et après tu vas lui dire que c'est pas grave et il va t'embrasser pour se faire 'pardonner'. Ça se répète Indiana. Oooh mais c'est la prophétie, nous allons tous mourir ! Elle va se réaliser ! Hahaha. T'es bête Indi. T'es bête et t'es complètement saoul. Moi ? Nooon. Pfuh.

Tentez-le et il ne résiste pas, vous êtes sur la bonne voie. Usez de votre joli sourire, et tout ira bien. Mais surtout ne faîtes pas n'importe quoi, hein Indianaaa. Chut. Laissez-le faaire et.. Indiana. Ouais, ouais. Enfin bref.

Ses mains se posent sur ma taille puis glissent doucement sur mes hanches, me rapprochant de lui. Même s'il fait froid, je sens que son corps est plus chaud, et rien que le fait d'être à proximité de lui me réchauffe. Sans mauvaises pensées, hein. T'étais pas obligée de le préciser tu sais. Ouais mais on sait jamais huhu. En tout cas, il doit avoir plus chaud que moi. Il a des manches. Pas moi. Et ma robe s'arrête au tiers de mes cuisses, lui son jean lui couvre entièrement les jambes. En même temps, t'aurais pris ta veste, imbécile, tu serais pas en train de te plaindre. Je ne me plains pas, et je suis pas une imbécile.

Je le vois sourire avant que, de nouveau, ses lèvres se joignent aux miennes. Encore mieux. C'est encore mieux quand les gens sont pas tout autour. En même temps, quand on vous fixe sans aucune gêne ou qu'on vous lance des regards bizarres... Et pis même, j'aime pas m'exposer comme ça. Même bourrée j'aime pas ça huhu.

Me redressant un peu plus, je laisse glisser mes doigts sous le col de sa chemise. Hu, même si son dos n'est pas brûlant, ça réchauffe quand même mes doigts froids. La différence de température, bien qu'elle ne soit - je l'ai déjà dit - pas excessive, m'arrache un frisson, qui remonte tout le long de ma colonne vertébrale. Hu, s'il veut me réchauffer comme ça, je suis partante huhu. Surtout que les longs frissons du genre, c'est bien agréable, comme tout le reste. Je caresse le bas de sa nuque du bout des doigts, me rapprochant un peu plus, bien que ce soit un peu compliqué, vu que nous sommes presque serrés l'un contre l'autre huhu.

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