J'ouvre la fenêtre de la chambre en grand, écartant les rideaux. Pour une fois qu'il y a du soleil à Montréal, faut le laisser entrer, bon sang. C'est pas tous les jours que ça arrive, ici l'été dure pas aussi longtemps qu'au sud, alors faut se faire plaisir.

C'est la rentrée. Déjà. J'ai du mal à y croire. Les deux mois sont passés vite, très vite. J'ai passé mes vacances au Mexique, entre la piscine de la villa, la plage, les restau, les mecs, et la famille. Je n'ai à peine vu mon père. Il est resté à la maison une semaine. Une semaine en deux mois, j'sais pas si vous vous rendez compte. Le seul geste affectueux auquel j'ai eu droit est une brève étreinte. Et il m'a appelée une fois "ma chérie". Une fois, une seule et unique fois. D'accord, ok, j'suis une grande fille. Mais merde. J'ai besoin de l'amour de mon père. C'est déprimant.

Mais sinon les vacances ont vraiment été supers. Je me suis éclatée. Faut absolument que je parle de Tom à Dam. Ce mec c'est un des meilleurs coups de ma vie, sérieux. Santana, tu sais, on est pas franchement obligés de le savoir, hein. Ouais mais j'aime bien dire. Et pis j'pourrai dire à mon Damon qu'j'vais finir par gagner notre course au plus grand tableau de chasse. Il faut aussi que j'lui parle d'une mec que j'ai rencontré avant de partir. Ouais, juste rencontré. Il est pas d'mon bord. C'était très frustrant, surtout après avoir vu comment il était gaulé mon dieu. Enfin bref.

J'suis de retour au Canada. Et j'dois dire qu'il m'avait manqué. Enfin pas tant le Canada, mais surtout les personnes qui sont au Canada. Mon Daminou, ma Kerr chérie.  Franchement, sans des gens comme ça, je m'ennuierais. Je m'emmerderais comme une vierge, ouais. Sympa l'expression. Ofh. Par contre, j'suis moins heureuse de devoir revoir Flavio et les emmerdes qui vont avec. Surtout que j'ai vu que ma chère S a foutu son nez dedans. Enfin l'a affiché, tout du moins. Et c'est vraiment chiant. On peut pas s'engueuler sans qu'on se retrouver collés au panneau d'affichage tsuh.

Je rattache mes cheveux, et attrape mon téléphone, sortant de la chambre pour descendre faire un tour, histoire de me trouver un café. J'aime le café quand il fait chaud, cherchez pas. Je remets correctement mes lunettes de soleil sur mon nez avant de sortir, parce que oui, y a un beau et grand soleil. Mais alors que je sors du bâtiment... Qui vois-je arriver en face ? Charlie Parker Desting ! On avait pas eu le temps de beaucoup discuter. Vu qu'y a eu... Merde. Dante. Paix à son âme.

Je relève mes lunettes, c'est pas très poli de parler à quelqu'un avec ses lunettes sur le nez.

- Salut Charlie ! Tu vas bien ?

J'veux absolument savoir ce qu'il a pensé de Dam. Pas dans le sens où je veux tout savoir parce que jamais je me ferai Dam, mais dans le sens "est-ce que toi aussi, ça t'a troublé ? Pasque Dam il a eu du mal tu sais.". Enfin faut pas prendre ça dans le sens où je sais qu'un jour je me ferai Dam, parce que jamais, ô grand jamais, je finirai au lit avec Dam, là-dessus, aucun doute. C'est mon pote avant d'être une bombe.

Ah mes vacances, mes chers et tendre vacances que j’ai passé à Enamor… ce n’est quand même pas les meilleurs qu’on puisse passer, de plus j’ai été tout seul sans personne. Heureusement que je connais à présent du monde dans les alentours, ce qui ma permis de sortir de faire la fête. Et puis si tout le monde savait ce que j’ai fais… Sur mon front ce n’est pas marqué Ange, ou saint. Si vous voyez ce que je veux dire ?! Je me suis bien amusé et plusieurs fois je me suis retrouvé dans d’autre chambre que celle que j’ai à Enamor mais il y a une chose que je ne peux pas oublié mais je n’en parlerais pas pour le moment. Bien sur ceux qui peuvent comprendre sont ceux qui sont au courant de l’histoire, mais je crois qu’elle va vite faire le tour de l’UE. Mademoiselle S c’est chargée de tout, elle a dévoilé ce qui c’est passé lors de notre soirée dans la piscine.

Qu’est ce que ça me manque de pas les revoir, Ash avec ses caprices de princesse mais on ne peut pas trop lui résister à cette demoiselle quand à Dam c’est pareil. On ne peut pas résister à son corps de rêve… Bon bah vous aurez compris que sans eux ce n’est pas pareil. C’est plus agréable d’avoir leurs présence que celle de certaine personne.

Voilà que pour le moment j’étais dans ma chambre, je m’occupe un peu en faisant du rangement car oui j’ai foutu un de ses bordels pourtant je n’ai presque pas été la. Je suis dans la chambre avec un autre gas, je ne le connais presque pas. On sait presque jamais croisés, on ne se parle pas mais bon c’est comme ça. Je ne peux pas être ami avec tout le monde non plus. Au bout d’un moment je descends des dortoirs et marche un peu devant le bâtiment. Il recommence à y avoir du monde ici, c’est vide à la période des vacances c’est presque glauque c’est pour cela que je préfère être ailleurs. Mais vue mon passé, je ne peux pas trop quitter l’état sachant que ici je suis encore protégé pour combien de temps je ne sais pas. Certains états des Etats unis me sont pas accessibles sinon je passe par la case prison, et pour que les faits soit prescrits je dois attendre 8 ans bientôt 7 mais c’est très long.

Une voix, elle me dit bien quelque chose cette voix mais je ne serais dire qui ? Peut-être une simple connaissance… Pour savoir qui c’est, il faut que je me retourne et c’est ce que je fis. Tiens tiens c’est la jolie latino, plus précisément Santana alias Diabla.

- Salut Charlie ! Tu vas bien ?

Oui, je l’ai rencontré lors de la soirée ou il y a eu …un mort le frère de Meredith. C’est malheureux quand même, à croire que cette famille porte une malédiction au dessus de leurs têtes. Je crois qu’il reste encore Michaël, mais il a du partir très loin. Bon je reviens sur Santana, ce soir là elle était avec Dam, au début j’étais avec Ash mais on sait perdu de vue donc j’ai rejoins le duo. Par chance, je n’avais pas eu le droit à l’interrogatoire mais la je crois que c’est bon. Réellement avec Dam on n’a pas reparlé de ce baiser, du moins on n’en a pas eu le temps avec le cadavre. Alors avec le sourire, je réponds à San.

-Salut Santana ! Très bien et toi ?

Vue son sourire, elle a soit quelque chose derrière la tête ou soit ses vacances on vraiment été bonne. Dam est vraiment un bon pote pour moi, mais je ne peux pas tout vous dire, parce que moi-même je ne comprends pas tout. Je reste encore surpris par ce qu’il sait passer. Je me dis que ce soir là, on avait trop bu et qu’on ne faisait pas attention à nos gestes, nos paroles. Je peux vous le confirmé, je me suis tout de même éclaté la tronche sur le bitume et qu’avant de rentré dans le bâtiment de la piscine j’étais torse nu.

Je regarde discrètement l'Apollon de Dam de haut en bas. Il est grand, il a l'air vraiment bien gaulé, sous ses fringues. Howard a dû bien en profiter, quand ils étaient dans la piscine. Vive la transparence. J'aurais dû demander à Dam. Et monsieur Desting a un putain de sourire, aussi, qui dévoile des dents blanches parfaitement alignées. Rien qu'avec son sourire il pourrait avoir n'importe quelle fille, n'importe quel mec. Même un hétéro j'suis sûre. Un sourire qui vous charme comme pas deux.

« Salut Santana ! Très bien et toi ? »

Je cale mes lunettes sur le dessus de ma tête, croisant les bras devant Charlie. A nous deux mon chéri.

- Ça va très bien, tu as passé de bonnes vacances ? Et dis, tu sais quand est-ce que Dam arrive ?

Je pourrais très bien lui envoyer un message pour savoir, mais c'est beaucoup moins intéressant, vous voyez. J'observe discrètement ses réactions. Les réactions de son corps. On peut mentir à la perfection, faire croire n'importe quoi à n'importe qui, mais notre corps ne mentira jamais. Tu te mets pro de la psychologie humaine toi, maintenant ? Ofh, non, ça, tout le monde le sait. J'veux savoir si ce baiser l'a troublé autant que Dam. Lui, il n'a même pas voulu me le dire. Non, il me l'a fait comprendre. Et honnêtement, c'est ça qui m'a alertée. Chez nous dire "J'ai roulé une galoche à Machin" c'est une habitude, c'est comme dire "il fait beau aujourd'hui" vous voyez ? Alors ça m'a étonnée quand il a pas réussi à me l'avouer.

- Tu veux bien m'accompagner chercher un café au self ? je demande avec un sourire, commençant dès lors à marcher vers le bâtiment.

Il n'y a pas encore beaucoup d'élèves. Ça arrivera en force demain matin. Et y en aura encore un peu ce soir. Ça fait presque bizarre de voir Enamor aussi vide. On dirait presque une université fantôme, sans tous ces élèves habituels.

Diabla remit ses lunettes au dessus de sa tête, puis voilà qu’elle croise ses bras. Oh la je sens que c’est mauvais pour moi, surement qu’elle va venir m’enquiquiné avec ses questions. Comme à mon habitude je souris, je souris quand je me lève, quand je vais dormir, je souris tout le temps. Il est vrai et jamais faux, ce qui me vaut bien souvent des sourires de la part des autres surtouts de la part des demoiselles. En même temps il n’y a pas tant que sa de mec qui sont de mon bord. A ma connaissance, il n’y a que Dam mais je crois qu’il y en a eu d’autres mais certains sont partis et les autres je ne les connais pas.

- Ça va très bien, tu as passé de bonnes vacances ? Et dis, tu sais quand est-ce que Dam arrive ?

Je la regarde, je souris toujours mais celui-ci est légèrement moins intense qu’au début. Surement quand elle a prononcé le nom de Damon. Quand je le prononce il me fait le même effet. Bon on va essayer de répondre à la question, car si j’y réponds pas elle va se douter encore plus de quelque chose.

-Mes vacances ont été bonne, je les ai passé ici mais surtout dans des fêtes. Et pour Dam… j’en sais strictement rien…

C’est vrai, je n’en sais rien. Par contre faudrait pas qu’elle apprenne ce qu’il sait passer pendant les fêtes, pour l’alcool je m’en contre fiche mais pour le reste non. Surtout que je ne suis pas vue pour quelqu’un qui me tape tout ce qui bouge. Même si je me suis retrouver avec d’autres mecs et aussi bien avec des filles c’était que des coups d’un soir rien de plus. Par contre le baiser qu’on a échangé avec Dam était particulier… très particulier, je ne pourrais pas décrire le sentiment que j’ai ressentis.

- Tu veux bien m'accompagner chercher un café au self ?

Elle sourit et commence à avancer avant même que je n’ai le temps de lui répondre. Et puis vue qu’il n’y a pas grand-chose à faire autant l’accompagner et puis c’est mieux à deux que seul. Mais dé fois il vaut mieux être seul que mal accompagné mais vue que je suis avec San, la compagnie ne peut qu’être bonne. Je ne pris pas la peine de lui répondre que j’étais déjà a côté d’elle entrain de marché. Il y a quand même pas mal de personne qui n’apprécie pas forcément le caractère de San, mais personnellement il ne me dérange pas, c’est pareil avec Queen. Il juste savoir leurs parlé, et il ne faut pas les prendre de haut, ne pas leurs manqué de respect… il faut surtout avoir le bon comportement à croire que je l’ai. Il ne faut pas oublier que je parle très facilement avec les autres. J’ai la parole facile, c’est un bon avantage.

-Et tes vacances se sont bien passées ?

Je crois que si je peux éviter la question du baiser, si Dam ne lui a pas dit, elle a déjà du le découvrir par le panneau d’affichage. Le jour ou S se mêle de ses affaires on m’appelle. En plus aujourd’hui on est tranquille, et comme je sais que San n’a pas sa langue dans sa poche elle va m’interroger sur cette histoire.

J'ai pu remarquer qu'au moment où j'ai prononcé le nom d'Howard, son sourire n'était pas aussi éclatant que la seconde d'avant. Je suis satisfaite. Donc Dam n'est pas le seul a être perturbé par le fait d'avoir embrassé Charlie. Desting l'est aussi. Moi je dis, ça cache quelque chose. Enfin j'veux dire, ok, il a embrassé un de ses potes. Mais j'sais pas. C'est pas quelque chose qui doit vous couper la chique. Exemple. J'ai déjà embrassé Alex, j'suis pas morte. Même que j'ai lâché ça à Aileen comme si je lui disais que Sylvester était moche. "Leen, j'ai roulé un patin à Sanchez". Et pis ça m'avait pas perturbée. Mais alors pas du tout hu. Et normalement, c'est pas le genre de trucs qui perturbent Dam. C'est pas comme si il s'était fait sa soeur, merde, c'est qu'un ami. Et un bisou. Donc pas de quoi s'affoler. Dis celle qui est devenue presque hystérique quand Dam voulait pas lâcher la bombe. Chut.

"Mes vacances ont été bonnes, je les ai passées ici mais surtout dans des fêtes. Et pour Dam… j’en sais strictement rien…"

Alors c'est cool, si ses vacances se sont bien passées ! Mais c'est dommage qu'il sache pas pour Dam. Je lui enverrai un message tout à l'heure. J'avoue qu'j'suis heureuse de le revoir, de les revoir tous. Ils m'avaient manqué. Enfin pour le moment, y a que Aileen qui peut voir la vraie San. Enfin le côté fragile de Santana Diabla Lopez. En même temps, c'est ma meilleure amie. Et c'est une fille. Dam a beau être un très bon ami, j'irai pas lui dire qu'avec S, j'suis en danger, vu le message qu'elle m'a envoyé. J'vais pas trembler, mes yeux ne vont pas s'embuer, j'vais pas passer mes mains sur mon visage d'un air perdu, non. C'est pas qu'j'lui fais pas confiance. C'est juste que même si on est proche, on se pose pas de questions sur la famille, les trucs comme ça. Nos discussions restent surtout professionnelles. Enfin professionnelles. Enfin vous voyez quoi, pas besoin de vous faire un dessin. Bref.

Charlie me suit jusqu'au self, me demandant si mes vacances se sont bien passées. Oh oui, si tu savais.

- Très bien, merci !

Le temps de prendre un café et nous revoilà dehors. Donc là faut que je garde totalement mon calme en abordant LE sujet. Parce que bon, je peux me permettre de m'impatienter avec Damon, parce que c'est mon Dam, mon pote. Mais je peux pas faire pareil avec Charlie, je le connais pas assez, et encore moins pour l'appeler mon Charlie. Donc faut garder son calme.

- Eh d'ailleurs, Charlie, Dam m'a vaguement parlé de ce qu'il s'est passé, dans la piscine. C'était pour savoir, entre nous, comme ça. Il s'est passé quoi ?

On va jouer la carte du "jenesaispas". Comme ça on va voir si il réussit à me dire qu'il a embrassé Howard. S'il veut bien me le dire hem. mais bon, devrait pas y avoir trop de problèmes, je pense. Desting est un mec cool, j'suis sûre qu'on peut s'entendre.

Comme a mon habitude je ne pris rien au self, juste Santana qui y prit un café. En même temps nous n’avons pas encore passé midi, donc je pense que c’est un petit déjeuné. Mais rapidement on fut de retour dehors et c’est à ce moment précis que la demoiselle vient à parlé du fameux sujet que je redoute temps. Mais jouer à « Je ne vois pas ce que tu veux dire » ne fonctionnera pas. Dam a surement du lui en parlé sachant comment elle ma regardé quand on sait réellement rencontrer. Damon en parle régulièrement donc pour lui c’est une très bonne amie avec qui il doit parler de toute et de rien. Alors maintenant je n’ai pas vraiment le choix, je dois répondre. Il ne faut pas oublié que Santana est une fouineuse, donc elle finira par savoir tout ce qui sait passer. Et puis je ne dois pas oublié qu’on est affiché sur ce fameux panneau.

- Eh d'ailleurs, Charlie, Dam m'a vaguement parlé de ce qu'il s'est passé, dans la piscine. C'était pour savoir, entre nous, comme ça. Il s'est passé quoi ?

Il sait passer quoi ? C’est simple il juste eu un échange. Elle va surement vouloir comment on en est arrivé la. En même temps je me souviens de comment j’ai dévoré du regard Dam quand j’ai été le cherché dans sa chambre. Comment pouvais-je faire autrement ? Il faudrait vraiment aveugle pour pas y résister. Et puis tant qu’à faire tout dire comme ça, elle posera moins de question. De plus si elle veut en savoir plus, elle pourra demandé à Dam, à Ash et Summer vues qu’elles y étaient elles aussi. Mais je choisis l’option de pas tout dire.

-Euh… comment dire… On avait trop bu, et on a été illégalement dans la piscine. Après voilà quoi, avec Dam il y a juste un échange de baiser mais rien de plus…

Pourquoi ? Pourquoi je n’ai pas tout dis, elle va maintenant me harcelé. Malgré que mes amis me manque j’appréhende la discutions avec Dam. On n’a pas eu encore le temps d’en parlé et puis si je peux éviter d’en parlé je crois que je serais mieux. Que dire de plus que Dam m’attire vraiment, mais voilà quoi nous sommes amis et rien de plus. Quand je repense à mes soirées de vacances, je n’ai pas arrêté d’avoir les mêmes souvenirs ceux de la fameuse soirée, de ce baiser, de la piscine, du bar, de ma chute sur le sol. C’est tout de même troublant que je réagisse de cette manière, c’est bien la première fois qu’un baiser me perturbe à ce point. Le problème c’est que San est ami avec Dam, et pour moi c’est juste une connaissance que j’apprends à connaître par ce que peut nous dire Damon. Je pense qu’on pourrait devenir ami assez facilement. Je me fais que très rarement des ennemis, peut-être parce que je suis facile a vivre. Je sais aussi que je peux avoir facilement qui je veux dans mon lit mais j’en abuse pas sauf peut-être cette fois ci avec les fêtes mais ce n’est pas réellement moi. Je préfère avoir une bonne relation que les relations d’un soir mais un peu de temps en temps ne fait de mal à personne sauf à ceux qui s’attache à nous. Mais quand c’est que pour un soir, je ne m’y attache pas. Pourquoi ? Car je sais qu’il ne se passera rien d’autre avec eux, et que j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps à être avec eux.

"Euh… comment dire… On avait trop bu, et on a été illégalement dans la piscine. Après voilà quoi, avec Dam il y a juste un échange de baiser mais rien de plus…"

Aaah, l'alcool, un vrai fléau de nos jours. Non, en vrai, je bénis l'alcool pour une fois. J'sais pas, ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'un jour, ils finiront dans le même lit. J'crois qu'j'vais m'allier à Ashley pour les pousser dans la même chambre. J'suis sûre qu'on peut collaborer. Non et pis le fait est que pour un simple bisou, ils sont tous les deux perturbés. Parce que, certes, Charlie me l'a dit, mais on voit bien qu'il était légèrement hésitant, rien qu'à son ton de voix. Donc ils sont tous les deux perturbés. C'est parce qu'ils sont attirés l'un par l'autre mais vu que ce sont des amis ils devraient pas finir au pieux ensemble. Ou alors j'sais pas. La psychologie masculine j'y comprends rien. Enfin un minimum quand même, parce que sinon je n'arriverai pas à emmener tous ces mecs chez moi, mais quand ça dépasse mon niveau j'suis paumée. Comme là par exemple.

- Ah d'accord, je vois, je vois. Mais, sans me mentir, y a une sorte d'attirance entre vous, ou c'est vraiment qu'amical et tout ça ?

Alors ça c'est pile le genre de questions que j'aurais posées à Dam, et seulement à Dam. Parce qu'on se connait mieux et que c'est un bon ami. Sauf qu'il m'aurait certainement mimer quelque chose, encore. Si Howard réussit pas dans la gymnastique - et ça j'en doute sévèrement - il pourra toujours se reconvertir en mime, il est très doué. Chou, t'as une carrière toute tracée. Faut juste te peindre la figure en blanc, mettre un truc à rayures, te maquiller un peu les yeux, et tu pourras nous faire le numéro de la boîte en verre. Bref. Donc normalement, ce serait une question pour Dam, mais avec Charlie, j'le sens bien. J'suis presque sûre qu'il va me répondre. Sinon j'me jette à genoux et je lui baise les pieds. Non j'déconne, jamais je m'abaisserai à ce genre de conneries.

Je bois une ou deux gorgées de café, regardant Charlie avec des yeux d'ange. Je sais avoir ce que je veux quand je veux, héhé. Le comble, ce serait que Dam arrive au moment où on parle, avec Desting. Ce serait mais TELLEMENT drôle. Enfin moins pour eux, et plus pour moi. J'pourrais en apprendre davantage. Quoique, si on vient à me regarder d'un air "siteupléSantupeuxnouslaisserseuls" j'le ferai. Ok, j'harcèlerai Damon de questions après, mais je les laisserais tranquille. D'ailleurs, faut que je lui envoie un message, je veux absolument savoir quand est-ce qu'il rentre.

- Excuse-moi Charlie.

Oui, je m'excuse, parce que ça se fait pas de pianoter sur son téléphone pendant une discussion aussi importante. Qu'est-ce que vous croyez, j'suis bien élevée. C'est pas parce que je fais part de mon humour particulier à ma très chère Sylvester que je connais pas les bonnes manières. Sur ce, les amis, j'attrape mon portable, faisant courir mes doigts sur l'écran. Walaa. Je relève ensuite les yeux vers mon interlocuteur.

- Ah d'accord, je vois, je vois. Mais, sans me mentir, y a une sorte d'attirance entre vous, ou c'est vraiment qu'amical et tout ça ?

Oh la question qui me gène encore plus, comment y répondre car je ne sais même pas ce que peut bien pensé Dam à propos de ça. Pour moi, c’est un mec qui m’attire mais bon il ne faut pas oublier que ce soir là nous n’étions pas dans notre état. Surtout moi, j’avais déjà du mal à tenir debout. Ne rougis surtout pas, ne te sens pas mal à l’aise mais je crois que pour être gêner c’est déjà le cas. Je vais tout de même y répondre, mais je pense qu’elle posé la même question à Damon et puis de toute manière tout finira par se savoir.

– J’en sais strictement rien, c’est la pure vérité. Avec Dam on n’en a pas reparlé, donc voilà… Et puis je mentirais si je disais qu’il ne m’attire pas. En même temps personne ne peut vraiment lui résister.

Tout le monde l’aura bien compris, surtout Ash quand elle a vue le regard que j’ai jeté à Damon le jour de notre première rencontre. Et puis quand je repense au soir ou j’ai été le cherché, comment je l’ai regardé. Je suis vraiment perturbé par lui, je n’en rêve pas mais c’est bizarre ce que je peux bien ressentir. Bon faut juste que San se taise et n’en parle pas.

-S’il te plait ne dit rien, je n’ai pas envie que tout le monde le sache.

- Excuse-moi Charlie.

Puis la demoiselle attrape son portable et commence à pianoté dessus. Il s’agit peut-être de Damon. Je n’en sais rien et je ne vais pas lui demandé car ce n’est pas correct. J’ai quand même eu une éducation malgré ce que j’ai fais. J’en ai marre que ce secret me ronge, j’aimerais en parlé peut-être à un psy car ils sont tenu par le secret médical mais vue que je me suis jamais rendu ils pourraient peut-être me balancé. Donc voilà je suis condamné à vivre avec, à mourir avec, à finir avec ce problème. Mon sourire est complètement effacé à cause de toutes mes pensés se bousculent à l’intérieur. Il faut que je les chasse avant qu’elles me dérangent et me bousille toute ma journée.

- Je pense que certain on bien comprit que je ressentais une certaine attirance rien qu’avec mon regard mais personne ne sait exactement ce qui se passe dans ma tête.

J’évite à plusieurs reprise le regard de Santana, je suis mal à l’aise, je suis surtout très perturbé. J’aimerais bien que mes idées se remettent très bien en place, qu’elles me fassent plus chier. Et puis je pense que si j’en parlais avec Dam, sa me ferait peut-être du bien.

"J’en sais strictement rien, c’est la pure vérité. Avec Dam on n’en a pas reparlé, donc voilà… Et puis je mentirais si je disais qu’il ne m’attire pas. En même temps personne ne peut vraiment lui résister."

Donc il ne sait pas si y a autre chose que quelque chose d'amical dans leur relation, ils n'en ont pas encore parlé avec Damon. Mais il est attiré par lui. Pas étonnant, comme il dit, personne ne résiste à Howard. Quand il vous lance son p'tit sourire accompagné de son clin d'oeil charmeur, évidemment, y a de quoi ne pas résister. En atteste le nombre de minettes en chaleur qui geignent dès que Dam leur adresse un signe. Limite, tu sais, faut des gardes du corps, des lunettes de soleil pour pas s'exploser les yeux à chaque flash d'appareil photo. Damon Cole Howard c'est le Brad Pitt d'Enamor, vous voyez. C'est le mec avec le plus grand tableau de chasse, en fait. Damon C. Howard, la sirène d'Enamor. Mi-homme mi-thon. Non je plaisante, Dam a rien d'un thon huhu. C'était juste pour la blagounette. N'empêche s'il savait que j'avais dit ça il m'aurait étripée avec une bonne réplique hu.

"S’il te plait ne dit rien, je n’ai pas envie que tout le monde le sache." ajoute-t-il après sa révélation.

Je lui adresse un sourire sincère. Ofh, je ne suis pas comme Ashley, ce que j'apprends je ne le balance pas au premier venu. J'suis une personne de confiance, moi, si on me dit quelque chose je le garde pour moi. A part si ça concerne un des mes ennemis adorés. Mais sinon on peut me faire confiance. La meilleure amie de vos secrets c'est Santana Lopez.

- T'inquiète, avec moi t'es tranquille Charlie.

Il reprend ensuite, m'expliquant qu'il pense bien que certaines personnes ont bien remarqué qu'il était plus ou moins attiré par notre Apollon des glaces, rien qu'avec le regard qu'il pose sur lui. Mais il ajoute que personne ne sait exactement ce qui se passe dans sa tête. Mais qui le saurait ? Personne à part lui. Et moi je veux absolument savoir. J'ai horreur de rester dans l'ignorance. C'est comme si un mec se déshabillait et qu'il enlevait pas le bas. Quel est l'intérêt si on peut pas voir s'il est... Santana, Santana, Santana, on se passera de la suite, hein. Ouais, désolée, me suis laissée emporter. C'est bien ce que j'ai vu, c'est pour ça, je t'arrête juste à temps. Merci. Je vois bien, entre temps, que Charlie évite mon regard. Il doit être mal à l'aise.

- Ouais je comprends. Tu penses que Dam l'a remarqué lui ou pas ? je demande, enchaînant avec une gorgée de café.

Leur café a moitié pas goût de café ici. Sérieux, si on prend un café c'est pour avoir un café qu'a goût de café. Non mais c'est toi qu'as les papilles brûlées par jenesaisquoi, ma pauvre Santana. Ofh.

- Damon -

Il est l'heure de reprendre le chemin des cours, les amis ! L'été touche déjà à sa fin, et il est plus que temps de retrouver ses bonnes vieilles habitudes à l'université. J'avoue que la piscine et la farniente vont me manquer mais bon. Au moins je vais retrouver mes très chers amis, que je n'ai pas vus depuis au moins deux mois. Je vous jure, deux mois sans voir ses meilleurs potes, c'est super long. J'ai beaucoup de choses à raconter à Diabla. Et faut absolument que je parle à Charlot. Wow, je suis même pas encore de retour à Enamor que j'ai déjà un programme chargé, bien bien.

De toute manière, j'ai l'habitude des programmes chargés. Mon été en lui-même, l'a d'ailleurs bien été. J'ai passé le mois de Juillet en tant qu'animateur dans une colo de jeunes de 14 à 18 ans, en Australie. C'était bien sympa. Julia et Alix l'étaient, aussi... Oh ça va, elles avaient toutes les deux 17 ans passés. Et puis je me suis pas tapé les deux en même temps non plus, donc bon. Et puis ça ne s'est pas su, et les deux étaient consentantes, donc je n'ai rien fait de mal, en somme. Et puis il y a eu l'autre animatrice, là, Abbie. Une belle blonde, aussi. J'ai eu aucun scrupule, avec elle, puisqu'elle avait mon âge. Un peu plus vieille, même, il me semble. Enfin bref. Quant au mois d'aout, j'ai flâné en boîte, j'ai passé du temps avec ma chère petite sœur, j'ai enchainé victoires sur victoires aux concours de gym, j'ai élargi mon tableau de chasse, etc. En gros, j'ai passé d'excellentes vacances. Et j'aurai de quoi raconter pas mal de choses à ma Diabla.

Elle aussi, apparemment, en atteste le message qu'elle m'a envoyé. J'ai hâte de la revoir. Elle, comme les autres. Tous autant qu'ils sont, leurs tronches m'ont manqué. Mais heureusement, je n'aurai plus très longtemps à attendre. En effet, le taxi me dépose enfin sur le parking de l'université. Je m'étire alors que le chauffeur sort mes sacs et ma valise du coffre, tout en regardant les immenses bâtiments qui se dressent devant moi. C'est reparti pour une année !

J'entre dans la cour, sacs sur les épaules et valise trainée derrière moi, et scrute brièvement les alentours. La cour est presque vide, encore peu d'élèves sont de retour à l'UE. Au loin, j'aperçois le petit corps de rêve de ma très chère San, qui boit un café avec un grand brun. Et ce grand brun n'est autre que... Oh merde, c'est Colgate. La fouinasse Lopez reprend du service, visiblement. Bordel, c'est pas pour faire l'égocentrique, mais je sens que ça parle de moi, j'en ai presque les oreilles qui sifflent.

Et évidemment, je vais devoir passer près d'eux pour rejoindre ma chambre. Rhaa, j'aurais bien voulu me réinstaller tranquille avant de me lancer dans une grosse discussion, mais faut croire que je ne vais pas pouvoir y échapper. Bon, qui ne tente rien n'a rien. De là où je suis, Santana est presque dos à moi. Il suffit que je regarde mes nouvelles pompes jusqu'à l'entrée des dortoirs, que je fasse mine de ne pas les avoir vus, et ça passera easy. Ou pas. J'avance donc comme prévu en direction de l'internat, mais les roulettes de ma valise font un bruit monstre. Avec un peu de chance, la latino aura chopé des acouphènes pendant l'été, et sera moitié sourde d'une oreille. On y croit, on y croit.

Elle m’adresse un sourire comme pour me dire tu n’inquiète pas, c’est bien gardé chez moi. Dé fois je me dis que je fais des belles conneries, heureusement qu’on était trop bourré. Je ne pourrais pas imaginer la suite si on avait été un peu plus clean. Déjà quelle idée il avait eu de vouloir aller à la piscine la nuit, même si on n’avait pas le droit c’était vraiment drôle. Malgré tout j’ai passé une très très bonne soirée en leur compagnie. Santana en rajoute pour me rassurer.

- T'inquiète, avec moi t'es tranquille Charlie.

Si Dam lui fait confiance, c’est qu’on peut faire confiance à la Lopez. Après avoir évité plusieurs fois le regard de Santana, je le repose sur elle. Je ne suis pas comme certain mec à avoir le nez dans le décolleté, non je préfère tout de même regarder la personne dans les yeux ou soit l’éviter du regard. Quand je l’évite je suis généralement encore plus mal à l’aise aller savoir pourquoi. Toujours entrain de cacher des trucs, Hein Charlie ! Oui je sais, je sais mais j’y peux rien. SI je ne cachais pas, je ne serais pas ici en ce moment.

- Ouais je comprends. Tu penses que Dam l'a remarqué lui ou pas ?

S’il la remarqué ? Je me doute que oui, ou s’il ne la pas remarqué c’est qu’il est vraiment aveugle. Comment je le dévore à moitié à chaque fois que je le vois mais … Arrête toi là, tu ne vas plus t’arrêté après. N’oublie pas que c’est un pote, rien de plus ! Oui, je sais, et je le sais très bien sa. Je regarde autours de moi, avant de revenir sur Santana qui avait déjà bue de moitié son café. Je ne sais pas s’il est vraiment bon ici, déjà je ne mange pas le matin alors sa règle problème, je ne bois ni de thé, ni de chocolat ni de café.

-Il a certainement du le remarqué, du moins je le crois. Tu sais au niveau discrétion, je suis pas très doué surtout la façon que j'ai pour le regardé. Donc je pense qu'il la remarqué...

Dire qu’il n’y a presque personne ici, c’est assez horrible. J’ai l’impression que nous sommes tout seul dans cet endroit. Mais un bruit inhabituel vient me faire grincer les oreilles, pour voir ce que c’est ou plutôt qui c’est je me retourne. Une silhouette masculine avance vers notre direction, surement pour aller au dortoir y déposé ses affaires comme nous tous ou plutôt comme ceux qui sont partis et qui reviennent. Plus elle avance, plus la valise fait de bruit, mais rapidement je m’aperçois que cette personne ne mets pas inconnue au contraire. Le fameux Damon est de retour, quoi faire se sauver pour éviter la discutions et en parler à un autre moment ou soit on en parle maintenant. Mais je doute que Damon veuille en parlé là, surtout qu’il vient tout juste de rentré. Je fais semblant de ne pas avoir remarqué sa présence, je suis déjà mal à l’aise, mes pensés se cognent dans tous les sens. La seule chose que je voudrais faire, c’est d’aller me reposé, histoire de me remettre correctement les idées en place.

"Il a certainement du le remarquer, du moins je le crois. Tu sais au niveau discrétion, je suis pas très doué surtout la façon que j'ai pour le regardé. Donc je pense qu'il l'a remarqué..."

Charlie Desting ne sera jamais le nouveau 007 apparemment. Donc Dam aurait remarqué que notre Charlie national serait attiré par lui. Il ne m'en a pas parlé. Il ne te parle pas de tout, Santana. Oui mais généralement, quand ça concerne une chose comme ça il me le dit. Non ? Et lui, est-ce qu'il est attiré par Charlie ? J'sais pas. Peut-être, vu sa réponse le soir du dernier jour à l'UE. Donc cette attirance serait réciproque. Ils vont forcément finir au lit. J'parie 50$ qu'ils finiront par coucher ensemble. A part si, entre temps, Dam décide de devenir prêtre. Ouhouh, la bonne blague, si Dam renonce au censuré appelez-moi Marie.

- Et toi, tu penses que c'est réciproque ? Ou que, justement, pour lui, ce n'est qu'amical et rien de plus ?

Je vais pour avaler une gorgée de café lorsque la tête encore plus déconfite de Charlie attire mon attention. Quoi ? J'aurais pas dû poser cette question, elle le gêne peut-être encore plus, ou bien... Un bruit. Une valise qu'a visiblement du mal à avancer sur le goudron de la cour.  Enamor se remplit, les gars ! Tant mieux, j'aime bien quand y a du monde, t'as l'impression qu'elle revit. Là on se croirait encore en vacances. Enfin, dans l'absolu, la rentrée c'est demain, donc on est encore en vacances. Je me tourne légèrement pour voir qui arrive, on sait jamais, si c'était quelqu'un que je... Damon Howard. Et je me demandais pourquoi Charlie avait l'air encore plus perturbé. Je sais pourquoi, maintenant. Il a vu son Apollon. N'empêche, je crois que je suis voyante. Vous vous souvenez pas ? Le comble, ce serait que Dam arrive au moment où on parle, avec Desting. Sérieux, je suis trop forte. N'empêche, j'hésite à aller le voir. J'veux pas me retrouver avec deux merlans frits. Mais c'est Dam, ça fait plus de deux mois que je ne l'ai pas vu, que j'lui ai pas parlé, que j'ai pas pu l'insulter de Tarzan. Non vraiment. Faut que j'aille le voir. Même s'il a l'air de nous ignorer royalement. Raison de plus pour aller le voir. T'es cruelle. J'aime ça.

Je lâche mon gobelet encore à moitié plein - ou à moitié vide, tout dépend de votre point du vue - dans la première poubelle venue, non pas la fille là-bas, avant de lancer un sourire à Charllie, l'incitant à me rejoindre. Je ne l'y oblige pas, ce serait pas cool, mais ce serait bien qu'il vienne quand même. Histoire que je vois la réaction de Dam. Enfin si déjà, il nous ignore, ça veut dire qu'y a anguille sous roche, vous voyez.

Je commence alors à avancer vers Howard, sautillant joyeusement comme une gamine de 8 ans. Un coup d'oeil en arrière. Charlie me suit. Trop bien trop bieen. Plus je m'approche du Canadien, plus j'accélère. Va me falloir de l'élan, il doit faire un bon mètre 85, même plus je pense. 1m90 même. Arrivée juste derrière la grande perche, je saute sur son dos, passant mes bras autour de son cou. En espérant que je ne me suis pas niquée les chevilles en sautant, j'suis en tongs hu.

- Coucouu Daaaaaaaam !

Je rattrape à temps mes lunettes de soleil qu'ont failli elle aussi faire le grand saut. Non j'suis pas retombée en enfance. C'est pas vrai. J'ai juste de la chance qu'y ait pas toute la populace habituelle, on m'aurait prise pour une débile. Mais, à vrai dire, j'en ai strictement rien à foutre.

Je sens un premier regard posé sur moi. Sûrement celui de Charlot. Bon, grillé par l'un des deux, super ! Mais il me reste encore une chance de m'en sortir, il suffit juste que Charlie soit dans la même situation que moi, et donc qu'il fasse comme s'il ne m'avait pas vu, et qu'il n'alerte pas Santana. Il faut évidemment aussi que Santana soit moitié sourde d'une oreille, et qu'elle n'entende ainsi pas ces putains de roulettes sur le béton de la cour... En fait, me rendre directement reviendrait au même. Mais je ne m'avoue pas vaincu, et garde un optimisme à toute épreuve, accélérant légèrement le pas, mine de rien. Allez, plus que quelques mètres et je serai à couvert.

C'est alors que j'entends des bruits de pas saccadés s'approcher de moi, accélérant et s'intensifiant, de plus en plus réguliers, de plus en plus rapides. OK, on continue normal. On avance tranquille. On est moitié sourd. On a pas fait gaffe que deux de ses meilleurs amis tapent la causette ensemble et nous suivent. Ça va le faire. Ça va le faire.

Ça le fait pas. Je sens un soudain poids plume sauter sur mon dos et m'attraper par le cou. Une voix stridente à fort accent sud-américain, plus que familière malgré l'octave supérieure qu'elle a pris, retentit à l'entrée de mes oreilles. Si je faisais mine d'être moitié sourd pour éviter les deux potes, pour le coup je le suis vraiment. Merci Diabla, uh.

"Coucouu Daaaaaaaam !"

- T'as un peu trop profité des spécialités mexicaines pendant les vacances ou quoi ?, je lâche en rigolant. Je blague évidemment ; même si je ne l'ai pas encore bien vue, je sais pertinemment qu'elle a gardé sa ligne légendaire.

Je balance tous mes sacs pour alléger mon dos, et attrape les jambes de Santana afin que sa position soit un peu plus confortable. Je me retourne par la suite en direction de laquelle elle est arrivée, et découvre Monsieur Desting, un peu plus loin, qui lui a emboité le pas. Eh beh, toujours aussi canon, le vieux. Même si je sais que je vais devoir avoir une bonne discussion avec lui, que j'aimerais bien éviter, je suis quand même ravi de le revoir, il m'a manqué, honnêtement. Je m'approche de lui, Lopez sur le dos, et laissant mes affaires en plan pas très loin. De toute manière, personne ne viendra me les voler, donc bon.

- Je t'ai manqué, Colgate ?, je demande, le même sourire aux lèvres, une fois au niveau du principal intéressé.

- Et toi, tu penses que c'est réciproque ? Ou que, justement, pour lui, ce n'est qu'amical et rien de plus ? Coucouu Daaaaaaaam !

La question de San me met encore plus mal à l’aise, de plus je ne sais même pas comment lui répondre. C’est quand même assez bizarre de se sentir dans cet état là. Par chance la demoiselle remarque la présence du beau brun aux yeux bleus. Enfin, je ne serais plus contrains de répondre à sa question mais le problème c’est que je risque d’être obligé d’avoir la fameuse discussion. Je redoute l’explication depuis le lendemain de notre soirée entra ami, j’ai faillis me retrouvé à la faire à la soirée mais heureusement qu’il y a eu ce… je ne veux pas dire heureusement mais il ma permis de ne pas répondre à ce problème qui me perturbe. Ça se trouve, il est perturbé mais le voyant comme il est je doute qu’il soit aussi perturbé que moi à cet instant.

Miss Lopez était partis et me regarde pour me dire de venir. J’avance à mon allure, je suis content de le retrouver certes mais pour le reste. Elle lui saute dessus comme une enfant, c’est plutôt amusant de la voire comme ça. Heureusement qu’il y a personne, elle serait passé pourquoi ? Santana doit quand même garder sa réputation. Je regarde les deux jeunes gens, Dam avait comme l’air de nous évité tout comme moi quand je l’ai vue. J’aurais pue très bien dire :

« Hey Damon ! Il y avait longtemps ! » Ou « Regarde Santana, il y a Dam qui arrive ! »

Tout ce que j’ai fais c’est de l’évité, à présent je ne peux plus reculer. Je suis près d’eux, je souris même si dans ma tête c’est plutôt qu’est ce que je vais pouvoir dire… Mais je suis toujours souriant devant Dam, comment je pourrais faire pour être ne pas sourire. Il y a très peu de personne qui peuvent me voir sans sourire, la preuve Santana la bien vue que quand je suis mal à l’aise, je ne souris plus. Ah oui, je ne dois pas oublier que Luna aussi ma vue dans un état pitoyable.

- T'as un peu trop profité des spécialités mexicaines pendant les vacances ou quoi ?

Toujours en rigolant ce Damon, il a pour habitude de dire les choses en rigolant. Il lui arrive d’être sérieux, mais il aime rire. C’est pour cela que j’aime bien passer du temps en sa compagnie mais en compagnie de d’autre personne.

- Je t'ai manqué, Colgate ?

Colgate, le fameux surnom que me donne Dam. Le mec que tout le monde rêve d’avoir, c’est un apollon au corps de rêve. Oh si tu savais Dam, tu serais surement étonné. Toujours avec son sourire, je le regarde avec mon sourire. Il est toujours avec Santana sur le dos, pour qu'elle soit plus a l'aise, il a tout de même balancer ses affaires par terre. Santana et Ash sont pareil sur certain point, elles aiment être traité comme des princesses. En même temps on peut pas vraiment faire autrement. Je vais lui répondre, mais que dire ? Oh tu vas bien trouver, alors ouvre la bouche et laisse sortir les sons.

-Ouais …quand même, c’est surtout que c’est long 2 mois sans voir aucun de ses amis.

Surtout que mes vacances se sont résumés au sortis mais surtout à l’UE. Je n’avais vraiment pas le choix de resté ici, je dois quand même limiter mes déplacements. Il y a certain endroits que je dois éviter à tout prix, comme le Kentucky et d’autres états qui m’arrêteraient immédiatement. Si un jour on me propose de sortir du territoire, je me demande qu’est ce que je pourrais bien répondre.

« T'as un peu trop profité des spécialités mexicaines pendant les vacances ou quoi ? » me dit Dam en rigolant.

Je tire la langue, passant ma main dans la touffe de Dam pour le décoiffer. Comment peut-il oser ? Ofh, non, ça me vexe pas du tout. Je sais très bien qu'il plaisante. Et c'est certainement pas avec mes 46 kilos toute mouillée que je vais écraser son mètre 90 de muscles hu. Dam lâche ses sacs et attrape alors mes jambes, je peux ainsi me redresser pour être plus à l'aise. N'empêche, d'ici, on est vachement grand. J'ai pris une petite trentaine de centimètres d'un coup là quand même. J'ai la tête dans les nuages. C'est trop bien d'être grand. J'vais grimper sur le dos de Dam plus souvent hu.

- Ça dépend de quelles spécialités tu parles, je dis avec un léger sourire. Dis, c'est moi ou t'as bronzé Dam ? je demande en tapotant le bout de mes doigts sur le haut de son torse.

Je fixe ses bras. Ouais, j'suis pas folle, il a bronzé. D'habitude il est blanc comme neige. Blanche-Neige, c'est notre Dam en fait. Non mais c'est normal, chez lui, il est Canadien. Mais là il a pris une teinte, j'en suis certaine. Ou alors c'est que ça fait trop longtemps que je l'ai pas vu, et mes yeux sont habitués aux peaux mexicaines et du coup je vois tout foncé, je sais pas hu. Ou alors c'est le reflet de ma peau sur la sienne du coup son teint fait halé. Dam se retourne et s'approche de Charlie, lui demandant une fois à son niveau s'il lui a manqué. Quelle question, mon Dam. Je parie mes tongs que Charlie rêvait de Damon toutes les nuits.

« Ouais... quand même, c’est surtout que c’est long 2 mois sans voir aucun de ses amis. » répond alors Charlie.

Il a repris son sourire, le petit Charlie. C'est vrai qu'il a le genre de sourire des mecs qui font les pubs pour dentifrice. Vous savez, les gens ils se lavent les dents sans dentifrice d'ailleurs, avec des dents parfaitement alignées tout ça. C'est sûr, Colgate ça lui va bien. Mais ouais, c'est clair que deux mois sans potes c'est dur. En tous cas, Dam paraît moins perturbé que Desting tout à l'heure, quand il l'a vu. Ou alors c'est peut-être parce que je ne vois pas la tête à Dam. Mais je sens que lui aussi sourit.

- Si jamais vous avez besoin d'être seuls, hein, tu me dis, je dis tout bas à Dam, posant mon menton sur son épaule.

J'vais pas m'incruster dans une discussion si jamais ils veulent en parler. Bien qu'à mon avis, Howard préférerait d'abord se poser dans sa chambre. D'ailleurs, il était pas dans la chambre de.. Dante ? Le pauvre Dam, il a tenté se secourir Meredith, il est dans la même chambre que le frère. C'est sûrement une coïncidence - non, c'en est une, mais c'est peut-être un peu barbare quand même. Je sais pas si je peux aborder le sujet de sa chambre. J'ai pas envie que son sourire se fane, c'est encore l'été et tout ça, il vient de revenir donc bon.

"Ça dépend de quelles spécialités tu parles", répond San après m'avoir ébouriffé les cheveux. Oh ben ça, je doute bien qu'elle a plus abusé de certains mexicains que de fajitas, huhu. "Dis, c'est moi ou t'as bronzé Dam ?"

- Disons que le soleil australien tape fort, donc ça m'étonnerait pas que j'ai un peu changé de teinte ouais !, je réponds, énigmatique, avant de rajouter : Je te raconterai tout ça un peu plus tard. Et puis toi aussi t'auras des choses à me raconter.

"Ouais... quand même, c’est surtout que c’est long deux mois sans voir aucun de ses amis", répond Charlie à ma question.

Je hoche la tête en souriant simplement. OK, décryptons cette réponse : il me regroupe avec tous les autres, et me qualifie d'ami. Direct, le décor est planté. Non mais oh, avoue que t'as rêvé de moi, Desting, et que je suis pas au même niveau que Princesse Bomond par exemple, on n'est pas qu'amis, ça se saurait. Moi si tu me le demandais, je le dirais cash, tu crois quoi ! Enfin, dans un sens, il a raison. Très raison, même. Deux mois sans voir ses potes, c'est dur. Heureusement que j'ai toujours pas mal de connaissances à Toronto, et que j'ai eu l'occasion d'en faire en Australie, sinon je me serais ennuyé ferme. Et encore, les connaissances c'est bien sympa, mais ça remplace pas les instants mémorables qu'on peut passer avec ses amis.

Santana pose son menton sur mon épaule, et me propose tout bas de nous laisser si on veut discuter un peu. Eh ben, je vais pas y échapper, faut croire. Elle n'attend que ça en plus, ma Diabla. Elle veut tout savoir au plus vite. C'est d'ailleurs étonnant qu'elle ne m'ait pas harcelé pendant l'été pour savoir comment ça allait être avec Charlie après tout ça. Ofh, elle avait sûrement la tête ailleurs.

Pour toute réponse, je dépose une petite bise complice sur sa tempe. J'attrape dans un même temps ses tongs, avant de reposer mon regard sur le visage du brun et de le planter dans ses iris.

- Bon mon grand, il me semble qu'on a des trucs à se dire, non ?, j'amorce en inspirant profondément, sans lâcher mon éternel sourire. Sans quitter Desting des yeux et avant de lui laisser me répondre, je balance les claquettes de mon amie loin derrière moi. J'crois que t'as perdu tes tongs, ma Diabla, je taquine alors la mexicaine afin de lui faire signe qu'en effet, mieux vaut qu'elle s'en aille pour quelques minutes. Je sais très bien qu'elle le fera sans broncher, puisque je lui raconterai tout un peu plus tard.

Le moment cruciale est arrivé, c’est maintenant qu’on va avoir notre conversation. Comment je le sais ? Il vient quand même de balancé les tongs de Lopez et surtout il vient de dire :

- Bon mon grand, il me semble qu'on a des trucs à se dire, non ?

C’est horrible, j’en ai pas spécialement l’envie de la faire mais il le faut. Pourquoi c’est toujours compliqué de tombé sur des moments comme ça. Le problème c’est qu’il aurait peut-être mieux fallu que le terrain soit bien préparé. Je ne sais même pas par quoi commencé. Tout d’abord, il faut que je respire profondément, que je me détende que personne ne viennent nous déranger. Si on vient nous dérangé je crois que sa me plairait pas vraiment mais d’un autre côté je me sentirais pas obligé de répondre aux questions. Mais on devra bien le faire à un moment donné.

Son regard me perturbe, et ça se voit que je suis mal à l’aise. Mon corps me trahi, je transpire, j’ai chaud, mon cœur bat rapidement. Respire, respire, respire… C’est rare que mon corps réagissent comme ça, mais les peu de fois que ça mets arrivé, je me suis sentis très mal. Pourtant moi qui est l’habitude d’y aller franchement, la je suis complètement perdu. Il avait posé sur regard dans le miens, il me regarde bien dans les yeux mais sans le vouloir mes yeux partent à droite avant de revenir vers lui. Je cherche à tout pris à éviter son regard.

-… je crois aussi …

J’aime pas ça, je n’aime vraiment pas, je ne sais pas par ou commencé. Je sais qu’on va parler de la soirée, et de ce baiser. La dernière fois, j’ai été franc quand j’ai discuté avec cette Luna de mon secret. La aussi c’était un sujet délicat mais ça été moins dur. Surement parce que Dam est vraiment un ami et que je ne veux pas qu’il y est un problème. Depuis le début la situation est très ambigüe et c’est vraiment compliqué.

-Je crois que cette soirée…on avait vraiment trop bu…

Heureusement que ce n’est pas allé plus loin même si je crois que rien ne m’aurait déplus. Merde quoi ! Pourquoi être chamboulé par un baiser qui ne veut certainement rien dire ? Je suis sur qu’il y a rien de l’autre côté. M’assoir ? J’attends que sa, je me sens vraiment pas bien mais le faite que je sois perturbé prends le dessus sur le faite que je me sente mal. De plus je n’ai pas encore mangé, donc depuis hier soir je suis a jeun il y a aussi de quoi se sentir mal.

J’ai enfin reposé mes yeux dans ce de Dam. Je le regarde, je respire aussi profondément afin d’être mieux de moins stressé, d’être mieux.

"Disons que le soleil australien tape fort, donc ça m'étonnerait pas que j'ai un peu changé de teinte ouais !" me répond Dam avant de continuer : "Je te raconterai tout ça un peu plus tard. Et puis toi aussi t'auras des choses à me raconter."

Le soleil australien ? Dam a passé ses vacances en Australie ? Woh, c'est un super beau voyage, ça. Les kangourous, les koalas, le désert, et surtout, je pense, les Australiens. Hein Dam. Qui me dit qu'il s'est pas fait un de ces grands surfeurs blonds aux yeux bleus et terriblement bien foutu. Dam. J'vais te tuer, j'te jure. Je rêve de rencontrer un mec comme ça. Attends, gaulés comme ils sont ils doivent assurer au pieux. Ou alors c'est de la publicité mensongère. Et ça c'est grave, c'est très grave. Toujours est-il que je suis impatiente de savoir ce que Howard a pu faire en Australie. Il est parti avec sa famille ? Peut-être, allez savoir. Et moi, j'ai pas eu à bouger mes fesses jusqu'en Australie pour me taper des bombes, trop contente de moi.

Suite à ma proposition, Dam embrasse ma tempe, attrapant par la même occasion mes tongs. J'le sens venir gros comme ça. Avec ses gros sabots. J'vais devoir me brûler les pieds. Mes pauvres petits pieds. J'te jure, Damon Cole Howard, je voudrais un compte-rendu ultra détaillé, tu devras me dire si Charlie a bougé son petit doigt gauche, si son dernier cil droit est plus long que le gauche. Je ne t'épargnerai rien, tu entends, rien, si tu fais ce à quoi je pense.

"Bon mon grand, il me semble qu'on a des trucs à se dire, non ?" commence le brun avant de balancer mes pauvres tongs en arrière. Loin. Très loin. "J'crois que t'as perdu tes tongs, ma Diabla." Ah bon, tu crois ?

Mes jambes relâchent la taille de Dam, bientôt suivis par mes bras, qui eux, laissent le cou du Canadien tranquille. Putain le sol est brûlant. J'espère que ça en vaut la peine, sinon j't'assure tu vas regretter Damon. Je lance un dernier regard aux deux garçons avant de m'éloigner sur la pointe des pieds. Il les a balancées loin en plus, c'est dingue. Je descends mes lunettes sur mon nez, sautillant dans la direction de mes chaussures pour éviter de me cramer trop les pieds. C'est pas parce que j'suis mexicaine que je crains pas le feu, hé. Mon Dieu. Dam tu me baiseras les pieds, j'te jure. Counnard. J'dois avoir l'air ridicule. Ok. Tu me payes une thalasso, Howard.

Comme prévu, Diabla a compris le message, et s'en va sur la pointe des pieds, littéralement comme métaphoriquement, pour le coup. C'est vrai que le sol doit être brûlant. Elle va me détester, je le sens. Mais faut pas m'en vouloir, c'est pour le bien collectif ! Je lui paierai un verre plus tard, quand on aura un peu de temps libre.

Suite à ma remarque, Charlie évite mon regard. Il commence à avoir chaud, même. Eh ben, faut croire que je ne suis pas le seul à être emmerdé par cette situation. Sauf que moi j'essaie de le montrer le moins possible, faisant tout pour ne pas le lâcher du regard. Je sens tout de même que je ne vais pas tarder à admirer à nouveau mes pompes. Charlie, quant à lui, n'arrive visiblement pas à s'en cacher.

"Je crois aussi... Je crois que cette soirée... On avait vraiment trop bu...", répond-il, hésitant.

Je passe ma main sur ma nuque en baissant les yeux. Eh ben voilà, c'est arrivé. C'est vrai qu'elles sont cools, mes pompes. Des Sneakers grises Culture Shock de chez Diesel. Mais bon, je crois qu'il vaudrait mieux que je porte attention à autre chose. Mon interlocuteur, en l'occurrence.

- Pour t'écraser comme une merde sur le trottoir sur le chemin du retour, y avait intérêt à ce qu'on ait trop bu ouais !, je lance en rigolant, histoire de détendre un peu l'atmosphère.

Sauf que l'heure n'est pas trop à la blague. Sentant un silence gênant arriver, et un certain stress m'envahir par la même occasion, je sors une clope et l'allume. Mine de rien, c'est bien pratique pour se calmer. Je tire une ou deux bouffées, avant de reprendre.

- Mais, ouais. On avait trop bu. Mais... j'sais pas. Je marque une pause, tirant à nouveau sur ma clope et jouant avec un caillou à mes pieds. L'occasion d'admirer encore une fois mes Diesel ni vu ni connu, héhé. C'était pas pareil.

Eh ouais, je l'ai dit. C'était pas pareil, en effet. C'était différent de d'habitude, de ce que je peux ressentir avec mes autres coups. Genre je peux me taper les autres sans problème, une fois, deux fois, plus, on s'en fout, ça me fera rien de particulier - sauf si ce sont des coups exceptionnels, évidemment. Mais là, il s'est presque rien passé. On s'est juste embrassés, où est le problème ? C'était qu'un pauvre baiser à la con, et ça m'a retourné. J'imagine même pas si on était allés plus loin quoi. Je lève les yeux vers Charlie, plantant à nouveau mon regard dans le sien pour une poignée de secondes, haussant les épaules et lâchant un léger rire silencieux inattendu, du genre "mais quelle connerie je suis encore en train de raconter." Puis j'inspire à nouveau dans ma clope, regardant à droite, à gauche, en quête d'inspiration pour me justifier.

- Ouais, c'était pas pareil. T'sais, dès le début, j'étais persuadé qu'on finirait un jour au pieux tous les deux, j'te le dis honnêtement. Enfin c'est ce que je voulais, quoi. Du coup, normal, quand tu veux te taper quelqu'un, tu fais tout pour qu'il le comprenne. Donc forcément, j'ai tenté des approches, et tout, mais j'sais pas. Perte d'inspiration, je commence à me paumer dans mes explications, je sens que ça va être compliqué de retrouver le chemin de ce que je veux faire comprendre. Je tire une nouvelle taffe, me massant encore une fois l'arrière de la tête. Ouais enfin tout ça pour dire que bon, je pensais juste que tu serais un nom de plus sur mon tableau de chasse, mais finalement, non. C'est pas pareil. Parce qu'on s'est juste embrassés, et ça m'a pas mal perturbé, en fait.

Je replonge le regard sur le petit caillou qui semble être ma seule et unique délivrance. C'est rare que ça arrive, mais quand je dois donner des explications au sujet d'une chose dont je suis totalement dans le flou, forcément je me perds dans mes propos, et ça donne un monologue sans queue ni tête. Je déteste ça. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti, simplement idiot. Frénétiquement, je me frotte l’œil, avant de rire encore une fois.

- P'tain je dis vraiment de la merde, en fait. C'est du gros n'importe quoi, ce que je raconte, sérieux. Nouveau lever de tête et retour sur monsieur Desting. Mon sourire s'est quelque peu effacé une fois que je réalise que je ne lui ai toujours pas demandé son avis. T'en penses quoi, toi, de tout ça ?

J'attends sa réponse avec impatience. Je parviens à regarder ses iris ambrées, cherchant inutilement à y déchiffrer ce qu'il pourrait penser.

Santana s’en va peut de temps après que Dam lui est envoyé ses chaussures valdingué. Il l’avait reposé sur le sol pour qu’elle puisse partir, la pauvre quand même. Le sol est chaud voir brulant et elle est pied nu a cause de Dam. Il n’est pas toujours très délicat quand Monsieur s’y met. Du coup San s’en va sur la pointe des pieds en sautillant à moitié afin de ne pas avoir mal au pied et surtout de se bruler les pieds.

J’essaie de ne pas montrer mon déconcertement face à la situation qui est vraiment gênante. Pour le moment, je remarque mon camarade Dam lui à l’aire d’être plus a l’aise ou soit il est plus doué que moi. Ma gène se voit surtout à mon comportement et puis j’évite le regarde de Damon. Mais il faut croire que lui aussi est perturbé par la situation, car il se passe la main dans sa nuque et puis il regarde ses chaussures évitant mon regard.

- Pour t'écraser comme une merde sur le trottoir sur le chemin du retour, y avait intérêt à ce qu'on ait trop bu ouais !

Il le dit en rigolant, un léger petit sourire apparait sur mon visage avant de re disparaitre très rapidement. C’est qu’on avait trop bu, je me souviens toujours de la chute. Je vous rassure, je n’ai pas voulu embrassé le sol, je préfère lui faire un gros câlin mais au moins il est toujours la pour vous rattrapé. Tiens donc, il est stresser car il finit par allumé une cigarette surement pour mieux se détendre et peut-être pour réfléchir à la suite.

- Mais, ouais. On avait trop bu. Mais... j'sais pas. C'était pas pareil. Ouais, c'était pas pareil. T'sais, dès le début, j'étais persuadé qu'on finirait un jour au pieux tous les deux, j'te le dis honnêtement. Enfin c'est ce que je voulais, quoi. Du coup, normal, quand tu veux te taper quelqu'un, tu fais tout pour qu'il le comprenne. Donc forcément, j'ai tenté des approches, et tout, mais j'sais pas. Ouais enfin tout ça pour dire que bon, je pensais juste que tu serais un nom de plus sur mon tableau de chasse, mais finalement, non. C'est pas pareil. Parce qu'on s'est juste embrassés, et ça m'a pas mal perturbé, en fait. P'tain je dis vraiment de la merde, en fait. C'est du gros n'importe quoi, ce que je raconte, sérieux. T'en penses quoi, toi, de tout ça ?

Faut croire que lui aussi est tout aussi perturbé que moi. Pourquoi ? Car il dit que ce n’est pas pareil, que c’était différent pourtant ce n’était qu’un simple baiser. Plusieurs fois il regarde ses chaussures, tire sur sa cigarette, joue avec un caillou avant de revenir sur moi. On ne se regarde pas pour s’admirer ou se dévorer du regard mais plutôt pour la discutions que nous avons. Bon d'accord, il a voulu m'ajouter à son tableau de chasse mais il n'en n'a pas eu le temps ou il voulait mais n'a pas pue. Je crois que ce soir là j'aurai été incapable de refuser, je n'étais même pas capable de prendre une décision importante. Il avoue qu'il a été aussi perturbé pour ce baiser, on est dans deux dans ce cas. Pourquoi il rigole ? Peut-être qu'il trouve que ce qu'il vient de dire est stupide, moi même si j'avais fais un monologue je me serais trouvé sot pourtant ce n'est pas si idiot que sa. On déballe tout, on met les cartes sur table et c'est peut-être pas plus mal. Il me demande à moi mon avis, moi qui est déjà du mal à savoir ce que peut pensé mon cerveau. Il continue de me regardé en plongeant sont regard dans le miens.

-Si ça peut de rassurer la première fois qu’on sait rencontrer, je n’ai pas pu faire autrement que de posé mon regard sur toi. Déjà à ce moment là, tu m’avais perturbé mais avec la soirée en plus j’ai été encore plus perturbé. Je me suis fais plusieurs personnes pendants les vacances mais voilà quoi, eux ce n’était pas pareil. C’était voilà juste un coup, on va dire comme pour « passer le temps ». mais c'était pas pareil.

Qu'est ce que je peux sortir en connerie à la minute, c'est tout moi. Pourtant il a été plus franc que moi, lui il a dis que c'était pour m'ajouter à son tableau de chasse par rapport à moi. Ce mec m'attire réellement, mais ça je peux pas le dire. Il y a Santana qui est au courant ou plutôt a qui je l'ai avoué. Il faudrait peut-être qu'un jour je sois franc et que ma vie ne soit pas basé sur un mensonge. Je mens sur mon passé, je mens actuellement sur mes sentiments, je mens pour beaucoup de chose. Vous imaginez si San lui dit ... oh la galère. Je suis sur qu'il sait rendu compte que j'étais attiré par lui. Vous vous souvenez surement de la soirée, et surtout quand j'ai été le cherché comment je l'ai dévoré du regard. Je n'ai pas pu faire autrement que de le regarder, il est si... Oh on se calme Charlie ! De toute façon qui n'a pas remarqué que tu craquais sur Dam même lui doit être au courant, tu as vue comment tu le regardes. Tes yeux te trahissent, ils sont toujours émerveillé quand tu le vois, déjà qu'ils sont pétillants a longueur de temps. Regarde ton sourire, il est toujours présent mais encore plus quand tu le vois. Quand tu vois d'autre personne ce n'est pas le même, par contre ton sourire est toujours vrai.

"Si ça peut te rassurer, la première fois qu’on s'est rencontrés, je n’ai pas pu faire autrement que de poser mon regard sur toi. Déjà à ce moment là, tu m’avais perturbé, mais avec la soirée en plus j’ai été encore plus perturbé. Je me suis fais plusieurs personnes pendant les vacances mais voilà quoi, eux ce n’était pas pareil. C’était voilà juste un coup, on va dire comme pour « passer le temps ». mais c'était pas pareil."

Ce qu'il me dit me fait sourire. Lui aussi est perturbé par tout ça, même si j'avais déjà ma petite idée à ce sujet, l'entendre de vive voix me réconforte un peu dans le fait que je ne suis pas le seul à être dérangé par la situation. Cependant, je ne pensais pas qu'il se taperait du monde pendant les vacances. Je dis pas qu'il n'attire personne bien évidemment, ce serait atteindre le paroxysme de l'ironie et de la mauvaise foi. Simplement, je ne pensais pas que c'était dans ses habitudes d'aller voir à droite, à gauche, pour "passer le temps", comme il dit. Enfin, il fait ce qu'il veut, c'est un grand garçon, le Charlie. Il est même plus vieux que moi, alors je n'ai rien à dire.

- Ouais, idem pour moi, je me suis fait pas mal de monde, mais rien de concret non plus quoi, je réponds en tirant à nouveau sur ma clope.

Un silence s'installe. Je soupire, ne sachant trop comment poursuivre la conversation. En même temps, je crois que tout est dit, non ? Les choses sont déjà un peu plus claires qu'au lendemain de la fameuse soirée. On sait maintenant que l'on est aussi perturbés l'un que l'autre par ce qu'il s'est passé. J'en conclus donc qu'on est irrémédiablement attirés l'un par l'autre. Enfin, de mon côté c'est parfaitement clair, mais du sien, ce n'est qu'une supposition. Une supposition dont je suis sûr à 99%. Il suffit de voir comme il m'a dévoré des yeux quand il est venu me chercher avant la soirée et que j'étais encore torse nu. Mais bon, vous me direz, n'importe qui aurait réagi de la même manière dans de pareilles circonstances, héhé. Bref.

Toujours est-il que je pense comprendre que Desting est attiré par moi comme je le suis par lui. Il l'a presque dit, d'ailleurs : "la première fois qu’on s'est rencontrés, je n’ai pas pu faire autrement que de poser mon regard sur toi", je crois que ça veut tout dire, je me trompe ? A nouveau mon regard se perd un instant dans mes chaussures, mon sourire s'estompe, et j'inspire une bouffée de tabac. Puis, prenant mon courage à deux mains, je souffle profondément, relève la tête, et continue calmement.

- Bon, et du coup, on fait quoi maintenant ? J'veux dire, on va pas se mentir, on s'attire clairement l'un l'autre. C'est vachement compliqué, et personnellement c'est pas tous les jours que ça m'arrive. Mais je sais pas trop, là.

Ma main libre vient détendre ma nuque alors que je réfléchis intensément. Je reprends finalement, hésitant une seconde, puis enchainant d'un ton de plus en plus convaincu.

- Je... Je sais pas pour toi, mais personnellement j'ai pas envie de me lancer dans quoi que ce soit de concret. Enfin j'veux dire, on reste potes, et on voit comment avancent les choses. J'ai pas envie qu'on se prenne la tête, quoi. Qu'est-ce que t'en penses ?

En temps normale, je ne couche que très rarement avec n’importe qui sauf pendant les vacances ou là je me lâche. Je me lâche pour me détendre, pour décompresser des études, pour m’amuser et surtout passer le temps. Oui le temps c’est ce qui peut vite vous tuez quand il est mélangé à l’ennuie. Les deux ensembles pourraient vous tuer, vous ne savez pas quoi et vous priez que quelque chose d’intéressant ce passe dans votre misérable vie qui est si courte. Tiens donc, Damon a fais la même, je me tape du monde sans vouloir une relation qui dure, ni ressentir de sentiment pour la personne. Et puis dé fois il vaut mieux sa que s’engager dans une relation qui n’aura ni queue ni tête. ET puis dé fois vous ressentez vraiment aucune attirance pour la personne et la on s’en fou royalement d’elle. Par contre vous voyez, avec Dam juste pour un simple malheureux baiser on est complètement retourné sans expliqué pourquoi notre subconscience réagis de cette manière. Il continue de tiré sur sa cigarette qu’il avait allumé un peu plutôt. Mais très rapidement, un blanc, un silence vient s’installer dans notre conversation.

Je me sens beaucoup mieux, au final moi qui évite toujours les conversations de ce type parce que je ne sais jamais comment répondre aux questions, comment débuter ce type de conversation qui sont souvent gênante. Damon regarde de nouveau ses chaussures, a croire qu’elles sont intéressantes. Moi personnellement, je n’ai presque pas quitté Dam du regard mais les fois ou je l’ai quitté c’était pour regarder ce qui se passe autour de nous. Tiens ou est Santana.

- Bon, et du coup, on fait quoi maintenant ? J'veux dire, on va pas se mentir, on s'attire clairement l'un l'autre. C'est vachement compliqué, et personnellement c'est pas tous les jours que ça m'arrive. Mais je sais pas trop, là. Je... Je sais pas pour toi, mais personnellement j'ai pas envie de me lancer dans quoi que ce soit de concret. Enfin j'veux dire, on reste potes, et on voit comment avancent les choses. J'ai pas envie qu'on se prenne la tête, quoi. Qu'est-ce que t'en penses ?

Il a tout à fais raison, oui car s’il vient à ce passé quelque chose et qu’on perde notre amitié a cause d’une histoire idiote. Je crois que je ne me pardonnerais pas, même si je suis attiré par lui je ne peux pas le perdre. Et puis sa ne serait plus le Damlie.

-Je suis d’accord, je préfère que l’on reste pote, qu’on garde notre amitié que de la détruire. Et puis s’il se passe quelque chose de concret, ou est ce qu’elle irait cette relation… Toi comme moi, on préfère être libre de nos mouvement, faire ce qu’on a envie au moment ou l’on veut et pas être retenu par une personne.

Même si j’aime beaucoup Dam, si je disais le contraire cela serait un mensonge mais on va s’arrêté la tout de même. Et puis, je crois que Santana est impatiente de savoir ce qui a été dis. Je regarde Dam.

-Moi, je pense que va devoir masser les pieds de Santana, après ce que tu lui as fais !

Je récupère mon sourire, je suis redevenu moi-même. Je me préfère gaie qu’être là à faire la tête. De plus je crois que c’est plus appréciable pour tout le monde.

Quelle chance ! Charlie partage mon avis. Lui non plus n'a pas envie de se lancer dans quoi que ce soit de concret. Mieux vaut qu'on reste potes, comme il dit. Se lancer dans une réelle histoire, ce serait prendre le risque de tout gâcher, et j'ai pas envie de ruiner une si belle amitié pour une attirance qui, au final, ne pourrait s'avérer qu'éphémère ; bien que je doute très fort de ceci, Charlot semblant être une beauté éternelle, mais bon.

"Toi comme moi, on préfère être libres de nos mouvements, faire ce qu’on a envie au moment où l’on veut et pas être retenus par une personne." Il a tout à fait raison sur ce point. Je ne suis pas fait pour me lancer dans de longues relations. Peut être parce que je ne suis encore jamais vraiment tombé amoureux, qui sait ? Malgré la redoutable attirance flagrante entre lui et moi, je ne pense pas que je serais en capacité de lâcher ma vie de coureur de jupons pour ne me consacrer qu'à une seule personne. Faudrait toujours que j'aille voir ailleurs, ce serait plus fort que moi. Donc rester amis, malgré une sacrée ambiguïté, me semble être la meilleure idée, et de loin. Et puis, cette ambiguïté, on a su la gérer depuis notre rencontre, alors ce n'est pas maintenant qu'elle devrait nous échapper, n'est-ce pas.

- T'as raison, t'as complètement raison, je réponds simplement en le regardant dans le blanc des yeux, mon sourire se redessinant petit à petit.

Je suis soulagé d'avoir enfin eu cette discussion avec Charlie. Je me sens allégé d'un poids. Surtout que je sais que l'on a la même vision des choses concernant notre relation. Détendu, j'attrape de ma main libre la sienne, l'attire vers moi et le serre fort dans mes bras, plus amicalement que jamais, pour "clore" la conversation sur une touche complice, en quelque sorte.

"Moi, je pense que tu vas devoir masser les pieds de Santana, après ce que tu lui as fais !" lance Charlie en souriant, une fois l'étreinte passée.

- Je lui offrirai un massage en institut, ça sera plus simple et sûrement plus agréable pour tout le monde je pense !, je réponds en m'esclaffant.

Enfin, surtout plus agréable pour moi. Apparemment je fais des massages de rêve, enfin c'est ce que pas mal de mes conquêtes m'ont dit. Mais les pieds ne sont pas franchement ce qui m'attire le plus pour y poser mes doigts de fée, je préfère le dos ou les épaules en général. Donc un massage pro pour les pieds délicats de ma Lopez sera l'idéal, huhu.

Voilà que notre conversation venait d’être terminée, heureusement notre baiser n’aura rien cassé, notre amitié resterait la même et tant mieux. Je n’aurais pas été bien si on avait détruit cette chose qui nous lit tous ensemble. C’était comme si j’avais embrassé Ashley, je me serais sentis mal on avait perdu notre amitié. Pour finir le sujet, Dam me serait contre lui-même s’il m’attirait de beaucoup il n’y aurait rien d’autre qu’une belle amitié entre nous deux. Et ce n’était peut-être pas plus mal, même s’il c’était passé d’autre chose, cela ne m’aurait surement pas dérangé au contraire. Après il y aurait eu une conversation comme celle d’aujourd’hui mais rien de plus.

- Je lui offrirai un massage en institut, ça sera plus simple et sûrement plus agréable pour tout le monde je pense !

Je pensais aussi, vous imaginez si on apprenait que Lopez avait des pieds puants même si c’est peu probable que cela lui arrive. De toute façon, il devra se faire pardonné de lui avoir balancé ses tongs. La pauvre quand même, il lui a peut-être abimé ses petits pieds de Cheeleaders.  

-Dans tous les cas, tu vas devoir te faire pardonner. Et puis c’est mieux de laissé les pros faire, il connaisse leurs boulots.

Toujours mon large sourire sur mon visage, je ne doutais pas sur Dam. A mon avis, il doit être très doué en massage,  et puis j’aimerais bien voir ça.  

Puis c’est vrai qu’à la base Damon était partis pour s’installé avant que Miss Lopez ne lui saute sur le dos pour l’interpellé alors qu’avec celui on s’évitait afin de ne pas avoir cette conversation. Moi qui pensait que cette discussion serait plus horrible que ça mais, j’avais eu bien pire que ça. Rappelez vous de la conversation avec Luna, cette Street avec qui j’avais parlé afin qu’elle ne dise rien sur mon secret que j’avais dévoilé un peu plutôt. Peut-être qu'un jour, je finirais par en parlé vraiment mais bien avec des personnes en qui j'ai extrêmement confiance comme Ash et Dam. Quand vous savez qu'on nous appelle le Dashlie c'est surtout par rapport à notre amitié donc notre confiance qu'on peut avoir entre nous.

Malgré ça, je ne connaissais pas vraiment Santana, mais vu comment elle peut regarder Damon. Je pourrais parier que celle va vouloir des explications sur ce qu’on a bien pue se dire le temps qu’elle n’était pas en notre compagnie. De toute façon, Dam fait ce qu’il veut, elle sait aussi que je suis attiré par lui donc bon. Elle peut bien savoir la suite.

Jzbsjidbos. J'vais massacrer Howard, j'vous jure. J'vais l'étrangler avec mes pieds brûlants tous meurtris. Qu'est-ce qu'on fait pas pour ses potes, j'vous dis. Enfin je râle mais s'il m'avait demandé quoi que ce soit d'autre je l'aurais fait. Et ça aurait été bien pire. J'suis sûre qu'il peut se montrer sadique et cruel, parfois. M'enfin bon, moi le grand amour de ma vie c'est mes amis. J'suis pas amoureuse, j'suis amireuse. Je suis consciente que ce mot n'existe pas, j'suis une des meilleures élèves de ma classe. Et ouais, on peut être sexy, bien gaulée et intelligente en même temps, contrairement à ce que certains pensent. Enfin y a toujours les barbies, ça j'vous le cache pas, mais bon. Et pis je bosse, oui, pour arriver à ce niveau d'excellence.

Toujours est-il que j'ai réussi à atteindre mes tongs en assez peu de temps. Je les ai bien vite renfilée, pour ne pas souffrir plus longtemps. Suite à ça, j'ai eu mon père au téléphone. Un appel court, vraiment très bref, juste histoire de me demander si j'étais bien arrivée et s'il n'y avait aucun souci. Et bien sûr, je n'ai pas eu le droit à "bonne rentrée ma chérie" ou à un simple je t'aime. Du vent. Simplement "sois prudente" comme si j'étais un simple morceau de viande en provenance de Roumanie qu'il faudrait pas que les cafards bouffent. Ouais, c'est clairement l'impression que j'ai. C'est malheureux de ne pas se sentir aimée par son père. De là à dire que j'en souffre, peut-être pas, non... Mais ça m'embête ouais.

Je jette un coup d'oeil aux deux Apollon. Z'ont pas encore fini de discuter, apparemment. On va leur foutre la paix encore quelques temps. Je patiente donc à l'ombre, comme la petite fille sage que je ne suis pas. J'ai eu le droit à un sms de la part de Tom. Voulait qu'on se revoit. Sauf que bon. Un coup c'est un coup. Aussi bon soit-il, ça reste un joujou qu'on utilise qu'une fois, et qu'après on jette lamentablement sans se soucier du reste. Donc je pense, et j'affirme que je ne lui répondrai certainement pas. A la limite, si on se recroise au Mexique, j'dis pas non - ce serait comme demander à un aveugle s'il veut voir hu - mais en dehors, que dalle. S'il a cru qu'il avait dompté la bête, il s'est royalement trompé.

Bref. J'espère que ça vaut le coup, quand même, de m'être brûlée les pieds. Vaut mieux pour Dam, surtout. Sinon baaaah. Il va mal le vivre, on va dire. Et faudra vraiment qu'il me dise tout. Et quand je dis tout, c'est TOUT. J'veux la conversation mot pour mot, avec les jeux de regards tout ça. Et je veux aussi qu'il me dise comment il se sentait face à Charlie, et comment Desting se sentait face à lui. Enfin comme il pensait qu'il se sentait. Heho, on crame pas les pieds de Santana Diabla Lopez comme ça, et après on croise les jambes et bonjour le soleil. Non non non. Ce serait trop facile.

Mon téléphone vibre encore. Acharné le mec, ou bi- Ah non. Damon. Ont fini, apparemment. A nous deux, Dam. On dirait qu'tu vas l'interroger pour une affaire de meurtre, sérieux. Ouais, il a tué ma patience. Et mes pieds, ouais. Si peu de choses. Chut. Je fais tout pour essayer de ne pas arriver super tendue et un peu trop rapidement comme une mauvaise herbe entre les deux bruns. Mais c'est dur. Je m'approche donc d'eux avec un grand sourire, relevant simplement mes lunettes pour lancer un regard à Damon qui veut bien dire "Y a intérêt qu'tu me dises tout, sinon ma paire de ciseaux fera connaissance avec ta touffe brune. Et plus si affinités."

- Re-salut les Apollon, Dam, mes pieds te détestent, mon ange, je dis avec le même grand sourire.