Nous avions décidé de se faire une sortie tous les trois pour se changer les idées et puis changer un peu d’air. Et puis je pense je repense toujours au fameux jour il s’est retrouvé sur le panneau d’affichage pour la mort de Meredith.  Même si cela fait quelque mois que cet histoire est passé, c’est toujours un choc d’assister à la mort de quelqu’un. C’est toi qui parle ?! Même si j’ai tué quelqu’un ce n’était pas volontaire… C’est pour cela que tu t’es enfuie ! Oh puis fou moi la paix avec ça c’est du passé.

Je me prépare avant d’aller le cherché dans ça chambre. Une bonne douche me fera vraiment du bien, j’en prends une. En sortant je m’habille d’un jeans bleu, un tee-shirt blanc, un sweet noir, puis une paire de chaussure noire. Bien sur je mis mon parfum, et me coiffe les cheveux qui sont mouillés par la douche. Quand j’eu finis de me préparé, je pris ma veste avec mes papiers bien sur. Je sors de la chambre et la ferme a clé avant de rejoindre la chambre de Damon.

Si on va en ville, je n’espère simplement pas faire de folie au niveau alcool. Surtout après l’histoire avec cette fille Luna, ou j’ai dévoilé mon secret. Si tout le monde l’apprend je suis mal, je risque d’être renvoyé au Kentucky pour purger ma peine… Je suis pas un criminel, je ne suis pas méchant, je n’y peux rien si j’ai un problème avec l’alcool.

En marchant dans le couloir, je regarde par la fenêtre. Je m’y arrête quelque minute, je regarde par celle-ci. Aujourd’hui il avait vraiment fais beau, et puis maintenant le soleil n’est plus la il va faire dodo.  Au Kentucky il doit aussi faire beau, et j’aimerais pouvoir m’excuser auprès de cette famille toujours en deuil mais je n’ai pas le courage de le faire.

Je me trouvais à quelque pas de la porte de chambre de Damon, reprends mon chemin. En arrivant à la porte de sa chambre, je frappe à celle-ci.

-Dam, c’est Charlie !

J’adore rendre visite à Damon, à sortir avec lui et même avec Ashley. Tous les trois on fait un sacré trio. Certain nous appel le Dashlie, pour Damon, Ashley et Charlie. Notre relation a évolué mais il y a rien réellement sauf une très bonne attirance l’un pour l’autre.

Je porte un large sourire sur mon visage, toujours ravi d’être entouré de mes amis.

Ce soir, le Dashlie a prévu de se retrouver au grand complet pour une petite soirée tranquille. Ça fait quelques temps que je ne les ai pas vus, et à vrai dire je commençais à m'impatienter de ne pas voir les gueules d'anges de mes chers compagnons. Les SMS c'est sympa, mais la présence physique, c'est encore mieux. Et en l'occurrence, je n'ai pas profité de leur présence physique depuis quelques jours, ce qui commence à me peser.

Je fonce sous la douche pour me laver avant que Charlie ne vienne me chercher. En sortant de la douche, je me rends compte de l'heure : je suis quelque peu en retard, sachant qu'il est 20h50 et que Charlie arrive aux environs de 21h. J'enfile donc rapidement un jean et retourne dans la salle de bain pour me sécher les cheveux. C'est alors que j'entends qu'on frappe à la porte. Ce battement est suivi par une voix familière. Très familière, même.

"Dam, c'est Charlie !"

Je souris bêtement à l'idée de savoir que Charlie se trouve de l'autre côté de la porte. J'avais hâte de les revoir, lui et Ashley. Ils ont su être là à la suite de la mort de Meredith ; je crois que je leur en serai infiniment reconnaissant, à eux comme à tous mes proches qui m'ont épaulé durant cette lourde épreuve. Tous les trois, nous sommes devenus très bon potes depuis notre rencontre, et j'ose espérer que ça durera encore longtemps.

- Entre, c'est ouvert !, je lance.

Je sors de la salle de bain, et attrape le large t-shirt négligemment posé sur mon lit alors que la porte s'ouvre sur Charlot et son sourire Colgate. Je lui jette un regard, et lui offre un large sourire, ravi de sa présence.

- Tu vas bien ?

J'enfile finalement mon t-shirt, que j'avais malencontreusement gardé dans mes mains depuis l'arrivée de Charlie dans la chambre. Ou pas ; en vérité, je voulais juste qu'il apprécie le résultat de toutes ces heures de gym, ahah.

- Entre, c'est ouvert !

Ah ça c’est bien la voix de Damon et non de son colocataire qui est lui aussi tout à fais mignon mais pas autant que mon Dam. Dire que Damon et Dante se sont forcément croisés et puis quand on y repense Dante est le frère de Meredith et Damon était là quand elle est morte… Une situation très délicate comme vous aurez pue le constaté.

J’ouvre la porte qui me laisse découvrir mon cher camarade avec un sourire tombeur. Quel pied, il est torse nu… Son corps est si magnifique. CHARLIE PARKER DESTING !!! Quoi ? Qu’est ce que j’ai fais ? On ne lui saute pas dessus, je sais à quoi tu penses mais on ne touche pas ! Sale rabats joie.

- Tu vas bien ?

Oh, que oui. Je vais a merveilleusement bien depuis que t’es la ! M.Desting ! On se calme. Oui mais même toi tu ne résisterais pas à sa beauté. Il mit son tee-shirt… Oh bah merde alors. M’en fou j’ai pue profité quelque instant. Je ne montrais rien juste mon sourire, j’ai toujours le sourire.

-Très bien et toi ?

La partie de son colocataire était remplis de photo de sa sœur, de son frère et de lui. Il était que avec sa sœur, ou sa sœur avec son autre frère mais très rarement les trois ensembles surement a cause de leurs conflit. De toute façon ce n’est pas mes affaires. Et puis c’est bien ses affaires à son colloc sont rangés, ma chambre aussi est rangé surtout ma partis. Je ne suis pas maniaque, mais j’aime quand les affaires sont à leur place.

J’enlève ma veste car ce n’est pas tout mais j’ai chaud pour le moment, mais vue qu’on est le soir ça va se rafraichir rapidement.  Avec l’alcool tu vas te réchauffé… Vas y fais toi plaisir, je crois que je m’en veux beaucoup de cet accident et surtout d’avoir balancé ça à Luna.

Cet année aura été très mouvement, ma rencontre avec Damon et Ashley le même jour en même temps. L’enlève de la miss Queen Ash, et la mort de Meredith qui a entrainé Damon dans ses histoires de suicide, puis d’autre petite chose. Je suis vraiment ravi d’avoir fais leurs rencontre.

Gagné. Charlie admire mon corps d'Apollon, les quelques infimes secondes durant lesquelles je le dévoile. Je soupçonne son sourire de s'élargir très légèrement face à une telle vue, laissant d'autant plus apparaitre ses belles dents blanches. Il me répond alors qu'en effet, il va très bien. Tu m'étonnes, il y a de quoi être de bonne humeur, sachant la soirée que l'on va passer. J'espère qu'elle sera mémorable. Et je sens qu'elle le sera.

Puis il me retourne la question. Ah ben moi aussi je vais bien, de toute manière sa présence m'emplit généralement de bonne humeur, donc bon. Je pense d'ailleurs qu'il m'a rarement vu autrement que de bonne humeur. Mis à part, évidemment, après le suicide de Meredith, lorsque j'étais vraiment à ramasser à la cuillère. Mais peu de gens ont pu me voir dans cet état, puisque je cherchais au maximum à le cacher, par peur d'attirer la pitié. Ça craint, la pitié. C'est pour les faibles.

- Ça va aussi, tranquille !, je réponds sur le même ton.

Charlie retire alors sa veste. C'est vrai qu'il fait assez chaud, dans notre chambre. Il n'est pas rare que j'y reste en t-shirt voire torse nu, sans frissonner de froid, même en hiver. C'est bien agréable. Donc finalement, ce n'est pas étonnant qu'il l'enlève. Mais j'en profite tout de même pour jeter un regard lubrique poussé à l'exagération à mon camarade.

- C'est moi qui te donne chaud, Desting ?, je lui lance sur le ton de l'humour.

Je paris pas mais ce qui est sur c’est que je me suis fais griller. En même la discrétion et moi ça fais deux, mais faut dire qu’il est tellement bien foutu ce gas qu’on ne peut s’empêcher de regarder. J’ai l’air d’un c*n avec ce sourire débile mais de toute façon j’aime sourire et pas un n’importe qui. Damon c’est n’importe qui ! Et puis c’est un mec ! J’en ai vraiment marre d’avoir un subconscient dé fois.

- Ça va aussi, tranquille !

Ce mec est toujours avec son ton agréable, il est totalement charmant. Je m’appuie derrière la porte que j’ai refermée quelque temps avant. Je tiens toujours ma veste dans mes bras tout en regardant Damon. J’ai encore mon beau sourire.

- C'est moi qui te donne chaud, Desting ?

Oh si tu savais, ce qui se passe dans ma tête bien sur pas avec ma conscience. Qu’est ce que j’ai fais encore ?! C’est toujours moi qui prends, je suis le méchant avec toi… Oh c’est bon, tu me laisses un peu tranquille. Je suis attiré aussi bien par les hommes que par les femmes alors c’est comme ça et pas autrement. C’est la guerre entre ma conscience et moi, on n’est pas sur la même longueur d’onde. Amusé par le comportement de mon camarade, j’eu un plus gros sourire avec un espèce de petite rire, gloussement un mélange des deux.

-Si tu savais ! Je continue sur le même ton que lui.

Si ça continue Ashley va finir par nous attendre. Je suis sur que la soirée nous réserve beaucoup de chose, et j’ai hâte d’en profité un max. A mon avis, l’alcool va bien couler dans le sang de tout le monde, je dois me calmer sur ça sinon je vais encore déraper. C’est marrent c’est soit je dérape gentiment sur la rigolade ou soit sur la connerie et là c’est dé fois assez méchant. Faut pas que je dérape sur la deuxième solution mais sur la première.

"Si tu savais !", répond Charlie après un léger gloussement qui laisse d'autant plus découvrir ses dents blanches.

Je ris une nouvelle fois, tout en penchant la tête vers le bas et en passant une main dans mes cheveux pour les ébouriffer afin qu'ils sèchent plus vite. Mais c'est visiblement peine perdue, à croire qu'ils préfèrent rester mouillés pour le moment. Génial. En plus, je crois bien que nous sommes déjà en retard par rapport à l'heure réglée avec Ashley. En gros, tant pis pour ma coiffure, je garderai ma masse brune encore humide pour quelques temps. J'attrape donc le premier bonnet qui me passe sous la main afin d'éviter de ne ressembler à rien. Enfin, façon de parler évidemment : même chauve et boutonneux, un Apollon reste un Apollon.

Puis j'attrape mon blouson posé sur ma chaise de bureau, récupère un peu de monnaie et range mon portable dans une de mes poches. Je m'approche de la porte d'entrée, sur laquelle Charlie s'est appuyé, pose ma main sur la poignée, et attends que Monsieur se décale. Je lui lance un dernier sourire, plus enjôleur cette fois, et lance :

- T'es prêt pour aller te réchauffer autrement qu'en me regardant me saper ?

Il rit, son rire est si agréable. On se calme Charlie, redescend sur terre. Pourquoi tu ne veux pas être comme tout le monde à aimé les filles. C’est vachement mieux ! Pour toi je ne suis pas normal mais pour moi si, alors tu me fous la paix et va voir ailleurs si j’y suis. Il se touche les cheveux pour surement les remettre en place, mais rapidement il attrape un bonnet et se le mets.

Il prit son blouson, quand à moi je remis le miens. Il pose la main sur la poignet, je me décale pour qu’il puisse l’ouvrir. Il sourit avant de me parler.

- T'es prêt pour aller te réchauffer autrement qu'en me regardant me saper ?

-Oui bien sur, je suis toujours prêt à aller me réchauffé

Un sourire malicieux s’installe sur mon visage, je suis tellement ravi d’aller retrouver Ashley. On sortit tous les deux de la chambre. On avançait vers l’endroit ou nous devions retrouver notre Queen. C’était un vrai régal quand je suis rentré dans la chambre.

-Surtout autrement.

Ce soir a mon avis c’est bar et alcool. Contrôle-toi cette fois ci ! Surtout si tu vois ce que je veux dire ! Oh lâche moi la grappe, au pire j’ai fais une connerie et je m’en veux. Et puis ça dépend, dé fois je parle et d’autre je me tais. Alors on verra bien ce que je vais dire ou non.

-T’as sœur va bien ?

On sait tous que notre Howard M à une sœur Howard F. Et puis je sais aussi par le panneau d’affichage que c’est elle qui à annoncé la mort de Meredith à Dante. C’est marrent quand même, Damon a essayé de sauvé Meredith et c’est May qui a essayé de réconforté Dante.

Charlie répond qu'il est toujours prêt à aller se réchauffer. Bonne réponse. Les gens au sang chaud sont souvent ceux avec lesquels on s'amuse le plus, c'est bien pour ça que la grande majorité de mes amis l'ont. Les autres ne sont pas vraiment intéressants. Ouais, tous mes amis ou presque ont, d'une manière ou d'une autre, le sang chaud. Prenons l'exemple de ma Diabla. Elle, elle est bouillonnante. Elle sait s'amuser, elle n'a aucun complexe, elle est bien loin d'être timide, elle aime faire chier son peuple, elle partage à quelques détails près les mêmes centres d'intérêt que moi, elle sait charmer, bref, elle est géniale. Voilà donc pourquoi je m'entends aussi bien avec elle.

On sort alors de ma chambre. Alors que l'on traverse le couloir pour rejoindre Ashley à l'étage du dessous, Charlie termine sa phrase : "Surtout autrement." Surtout autrement ? Je le regarde, interloqué.

- Comment ça, "surtout autrement" ?, je lui demande en lui lançant un clin d’œil.

On descend donc les escaliers, et on attend Ashley à l'entrée de son étage. Évidemment, on ne peut pas aller plus loin. Ça n'aurait pas dérangé grand monde, un peu plus tard dans la soirée, une fois que les surveillants sont couchés. Mais là, ils rôdent toujours, à cette heure-ci. Et ça ne vaut pas le coup de se prendre une colle simplement pour avoir fait cinq mètres de plus pour rejoindre notre amie Ash dans sa chambre. Autant l'attendre à l'abri des pions, ça revient presque au même.

Alors que j'envoie un message à la Princesse pour l'alerter de notre présence, Charlie me demande des nouvelles de ma sœur. Ça me fait plaisir, qu'il me demande ça. Ce n'est pas grand chose, mais au moins il s'intéresse un peu, c'est cool.

- Elle va plutôt bien je crois, elle s'est aussi bien remise du suicide de Meredith que moi, je réponds. Enfin c'est le genre de choses qui marquent, c'est sûr, mais du moment que ni elle ni moi n'y pensons trop, on se porte bien.

Il faut dire que la mort de Miss Kunis nous a vraiment bouleversés, elle et moi. May est de nature relativement fragile, malgré ce qu'elle veut montrer. Ce qui me perturbe la perturbera forcément en retour, et inversement. Alors quand elle a appris pour le mannequin, il faut avouer que ni elle ni moi ne pétions la forme pendant quelques temps. Surtout qu'elle a dû l'apprendre au frère de Meredith, Dante. Ça, ça l'a vraiment mise mal. Heureusement qu'on peut compter l'un sur l'autre pour se soutenir moralement, en plus de nos amis respectifs.

- Comment ça, "surtout autrement" ?,

Il me dit cela avec son sourire et son clin d’œil. Je ne vais quand même pas dire ma plus profonde pensé, et surtout le pourquoi de : Surtout Autrement. Je gardais le silence, avec un large sourire sur mon visage. On peut voir mes dents blanches. Nous sommes à présent à l’étage des filles, maintenant on attend qu’Ashley se bouge le postérieur pour pouvoir se rendre en ville. On attendait quand un surveillant passe et nous regarde d’un air désagréable.

-J’espère que votre attention n’est pas de venir dans une chambre des filles ? Je vous surveille !

Il continue son tour de garde. Alors Damon me répond à la question que je venais de lui posé, celle sur sa sœur.

- Elle va plutôt bien je crois, elle s'est aussi bien remise du suicide de Meredith que moi, je réponds. Enfin c'est le genre de choses qui marquent, c'est sûr, mais du moment que ni elle ni moi n'y pensons trop, on se porte bien.

C’est vrai que tout le monde a été bouleversé par la mort du Mannequin. Je regarde les minutes défilés sur ma montre, dire qu’on aurait pue prendre un peu pus notre temps. Pff, c’est bien une fille celle-ci, ça prend son temps pour ce pouponné, je veux bien dire que je fais attention à moi, mais au point de mettre trois plombes je ne pense pas.

-Je comprends tout à fais, et puis ça n’a pas du être vraiment évidement surtout quand on repense toi tu étais avec Meredith ce jour là et t’a sœur annonçait sa mort à son frère. je marquais une courte pause.Mais qu’est qu’elle fou ? Heureusement qu’on a rien de prévu avec un horaire à respecté. Car je pense qu’on serait tous en retard.

Je commençais a avoir chaud, je voulais l’enlever mais si elle arrive je vais devoir le remettre. Plutôt mourir de chaud que de froid. Au pire tu vas te réchauffé donc enlève là. Pour une fois qu’elle a raison cette conscience à raison, je l’enlève. Une fois enlevé je la pose sur mon bras.

Un surveillant nous interpelle, méfiant, et nous met en garde si on décide d'aller dans une chambre de filles. Il doit reconnaitre nos visage et notre réputation de dragueurs, sûrement. Pourtant, cette fois, ce n'est même pas notre intention. Alors je le fais comprendre au surveillant d'un regard plus ou moins méprisant, et ce dernier s'en va, constatant qu'il n'y a aucun risque. Quant à nous, nous reprenons notre conversation là où elle a été interrompue.

"Je comprends tout à fais, et puis ça n’a pas du être vraiment évident, surtout quand on repense toi tu étais avec Meredith ce jour là et ta sœur annonçait sa mort à son frère."

J'acquiesce en hochant la tête et en pinçant les lèvres. Je n'aime pas trop parler de ça, et même si parfois je sais que j'aurais besoin de déballer ce qui m'encombre l'esprit depuis la mésaventure, à cet instant précis je préfère ne pas plomber l'ambiance avant même qu'elle ne soit installée. Donc mieux vaut changer de sujet rapidement, sinon je risque de ressasser trop de mauvais souvenirs pendant toute la soirée.

"Mais qu’est qu’elle fout ? Heureusement qu’on a rien de prévu avec un horaire à respecter. Car je pense qu’on serait tous en retard," reprend Charlie en retirant à nouveau sa veste.

Il n'a pas tort, Ashley est encore en retard. Elle sait se faire attendre, la princesse. Une fille est une fille, quoi. En plus, il commence à faire chaud, là où on est. Je retire mon blouson à mon tour, et décide d'appeler directement Ashley. Évidemment, je tombe sur son répondeur.

- Salut Ash, je sais pas ce que t'as foutu de ton téléphone, mais regarde le de temps en temps, on poireaute à ton étage depuis tout à l'heure, donc grouille ! A tout de suite, je déballe sur sa boîte vocale avec un ton complice.

Ashley

Je me prépare tranquillement, comme à mon habitude, deux douches dans la journée, gommage, masque, tout le tralala d’une fille. Je suis parfaitement dans les temps quoi que avec un peu de retard quand même, il ne me reste que trois heures pour me préparer, c’est la catastrophe même ! Je me dépêche donc, ou pas, pour finir mes soins de peau. Après une bonne demi-heure, je sors de ma douche la serviette attaché autour de mon corps de rêve. Je me met en sous-vêtement et sors de la chambre pour choisir que me mettre.

Après une bonne demi-heure à choisir mes vêtement, je décide de mettre une tenue parfaite pour le genre de sorte de sortie comme on s’apprête à faire. J’enfile donc ma tenue et repars dans la salle de bain me maquiller. C’est tout un art d’être une fille, surtout une fille aussi belle que moi. Je fis un maquillage, léger, élégant et qui mettais mon visage bien en valeur. Je sors de la salle d’eau coiffée et maquillée, il ne me restais qu’un quart d’heure pour finir ce que j’avais à faire et rejoindre les gars.

Alors maintenant je passe à mon sac, je mis tout ce dont j’avais besoin, ensuite vint les accessoires, il me fallut au moins dix bonnes minutes et pour finir les chaussure, alors lesquels prendre ? J’en ai pas tant que ça, à l’université quand j’y pense, une petite trentaine de paires. Je choisis des talon d’une douzaine de centimètres, je m’assois sur mon lit, les mets à mes pieds et me relève. J’ai l’habitude de marcher avec des talons haut et puis là ils ne sont pas très haut, mais je ne veux pas risquer d’avoir mal au pieds au court de la soirée.

Mon téléphone vibra, et sonna ? Je ne pris pas la peine de regarder, je n’étais pas très en avance alors bon. Je finissais deux, trois petits détails lorsque je pris mon portable et regarda mes messages, tient ils sont à l’étage depuis un quart d’heure, je reçu aussi un message vocal de Damon. Je crois que je suis un peu en retard. Je le mets dans mon sac et m’approche de mon miroir pour me regarder toute entière. Parfois j’aimerai plus être comme moi, en gros la perfection ! Je sors dans le couloir et ferme la porte derrière moi. Je marche en direction des escaliers, un surveillant qui passait par là me regardait, j’avais un petit sourire espiègle au visage. J’avance sans même lui accorder un regard. J’arrive dans les escaliers ou je vis les deux jeunes hommes.

A son tour Damon retire ça veste, en même temps dans les couloirs des dortoirs il fait chaud. Je m’inquiéterais s’il venait à faire froid. Puis par agacement, il décide de l’appeler, mais elle doit encore être entrain de ce préparé car il tombe sur sa messagerie. C’est bien une fille, c’est long, ça prend trois plombes pour se préparé. Et puis, Ashley aime se faire désiré et attendre c’est bien elle.

- Salut Ash, je sais pas ce que t'as foutu de ton téléphone, mais regarde le de temps en temps, on poireaute à ton étage depuis tout à l'heure, donc grouille ! A tout de suite,

Bon bah on est toujours comme deux quiches qui attendent d’être mis au four, mais ou celui si ne se dépêche pas de préchauffé. On attend encore quelque minute et puis voilà que notre four est prêt. Enfin, on va pouvoir y aller et surtout on va pouvoir s’amuser.

-Toujours aussi ravissante la Queen Ash !

Comme a mon habitude, je souris, et puis je venais de lui dire sur un ton assez amusant et décontract. Bon bah ce n’est pas tout, mais il va falloir se dépêcher pour faire la fête. Je ne compte pas passer ma soirée dans ce couloir merdique.

-Est-ce que c’est bon, on va pouvoir y aller ?

Je dis cela sur un ton assez ironique destiné à la Miss. Elle a quand même mis trois heures pour ce préparé et même la elle arrive en retard. Je pense que la prochaine fois, elle devrait commencer à 9h du mat pour être sur d’être prête à 21h.

Je remis ma veste sur le dos et attends mes chers camarades. J’ai besoin de bouger, de faire la fête, je n’aime pas rester statique, c’est bien plus fort que moi. Mon cher ami Parker, tu vas devoir de te calmer côté alcool. OH arrête de m’appeler comme ça, j’ai bien horreur de se nom. Et puis mon vrai prénom c’est Charlie et pas Parker. Personne ne connait mon deuxième prénom et heureusement.

Après une longue attente, Ashley décide enfin à sortir. Je la salue, et hoche la tête en signe d'acquiescement du compliment que lui fait Charlie. En même temps, si elle n'était pas ravissante après autant de temps de préparation, c'est qu'il y aurait vraiment des questions à se poser. Parce que bon, elle a une bonne base, la Ash. Ça se voit bien qu'elle est loin d'être dégueulasse physiquement. Donc si elle ressemblait à un thon après 5h de mise en beauté, c'est qu'il y aurait vraiment un problème.

"Est-ce que c’est bon, on va pouvoir y aller ?" demande Colgate, à la fois ironique et visiblement un peu impatient de quitter le couloir.

Il enfile alors sa veste. J'en fais de même, et commence à descendre les escaliers, pressé d'aller en ville pour y passer la soirée.

- Ouep, on y va !, je lance d'un ton enjoué.

Le centre ville n'étant pas très loin de l'université, nous décidons de nous y rendre à pieds. Il ne nous faudra pas vingt minutes pour atteindre le bar. Nous prenons une table dans le fond, un peu à l'écart, histoire de pouvoir s'amuser entre nous sans être dérangés par des relous cinquantenaires qui, soit viendraient nous faire une leçon du style "avec modération les jeunes", soit qui n'auraient justement pas consommé avec modération et qui, par conséquent, viendraient s'affaler tels de gros déchets sur notre table.

Tandis que je retire ma veste, le serveur vient prendre nos commandes. Je souris largement à mes amis :

- Ça vous dit une tournée de shooters ?, je demande, motivé par ma proposition.

Je sais d'avance qu'on va passer une bonne soirée, avec tout ça. Mes amis savent s'amuser et aiment certainement tout autant que moi faire la fête. De plus, il fait beau, j'ai pas mal d'argent en poche, je suis de bonne humeur, etc. Tout est donc regroupé pour que cette soirée soit mémorable.

Ashley

J’arrivais après mettre fais attendre par les deux jeunes hommes. Charlie me complimenta et m’appela même Queen Ash. Ah qu’est ce que j’aime lorsque l’on m’appelle ainsi, ce qui arrive très fréquemment, je dirais même tout le temps. En même temps je ne suis pas n’importe qui. Et oui je sais, je me suis surpassé cette fois, donc j’espère bien que je suis ravissante, mais je le suis de nature donc il n’y a pas de raison. Je reporte donc mon attention vers les deux jeunes hommes.

Enfin ils se décidèrent à partir, il est temps ! On quitta tous les trois l’université, nous avons décidé d’aller en ville à pied. Je ne vois pas l’intérêt de dépenser de l’argent en transport en commun. Les seul que j’utilise sont des limousines, des jets privés ou encore les voiture de mon père, le reste je n’y touche pas. Nous marchions tous les trois à une bonne cadence, histoire de ne pas perdre trop de temps sur le trajet. Je n’avais d’ailleurs aucun mal à marcher avec mes talons hauts.

On entre dans le bar, on s’assoit a une table un peu isolé du reste. Je désigne par le « reste » les vieux pouilleux qui nous gâcheraient la soirée à parler de leur femmes ou de leur problèmes au travail ou je ne sais quoi. Bref des gens qui n’ont aucunes manière. On laisse les problèmes la ou ils sont. Et puis c’est pas comme si on avait choisit un bar de me**e. Je regarde la salle avant de m’intéresser aux deux jeunes hommes.

-Ça vous dit une tournée de shootera ?

Ce n’est pas moi qui dirai non à cette proposition, et puis ce n’est pas on genre de refuser cela. De quoi aurai-je l’air sinon ? Bon cette je serai toujours aussi parfaite mais bon. Un sourire s’afficha alors au coin de mes lèvres. Un serveur était déjà la pour prendre nos commandes, il ne tarde pas celui la. On à peine le temps de s’assoir. Un jour à peine on mettra la main pour ouvrir la porte du bar que les serveur se rueront pour prendre nos commandes. C’est vraiment n’importe quoi mais je les comprends, ils ne doivent pas souvent voir des beauté dans mon genre.

-Avec plaisir !

A la suite de ma proposition alléchante, Ashley acquiesce avec plaisir. Ça tombe bien, je me serais mal vu avaler tout ça tout seul. Premièrement parce que mon petit foie fragile ne l'aurait pas accepté huhu, et deuxièmement parce que, boire tout seul à un tel point, c'est franchement pas amusant. Imaginez moi complètement déchiré, méprisé du regard par mes deux potes. Sans façon, hein. Au moins, Ashley est de la partie. Et, bien qu'il ne m'ait toujours pas répondu, je doute que Charlie soit en reste.

- Je suppose que ça te tente aussi Colgate ?, je lance à l'intention de celui qui n'a pas encore donné son avis.

Je passe alors la commande au serveur qui restait planté là comme une pauvre plante verte. Il n'est pas moche, mais il y a un truc qui cloche chez lui. Peut être son flagrant manque de prestance. C'est dommage, il lui suffirait d'avoir un peu plus de caractère, et il pourrait vraiment être pas mal. Mais là, il faut avouer que même un rideau kitsch et bariolé style années 70 serait plus appréciable que lui. Décidément, il faut croire que les serveurs aux alentours de l'UE sont tous plus nazes les uns que les autres. Prenons l'exemple du café où je suis allé en Février dernier avec ma Diabla et sa conquête de l'époque. C'te pauvre blondasse peroxydée de serveuse avait tout renversé sur le beau pantalon de l'Apollon Flavio. J'avais bien ri, ce jour là, d'ailleurs.

Toujours est-il que le serveur du jour s'en va, et revient quelques minutes plus tard avec notre commande, dressée sur un long plateau, qu'il pose à notre table, avant de s'en aller aussi furtivement qu'il est venu.

- Il aurait du potentiel, le gars, je commente à mes amis en suivant le serveur du regard. C'est dommage qu'il ait l'air aussi coincé qu'une none dans un bar gay... Bon, on commence ?

J'attrape un shooter, attends qu'Ash et Charlot en fassent de même, et avale cul-sec le verre qui s'avère être aussi fort que peu rempli. Il me crame sévèrement la gorge, mais j'aime bien ça. Et je sais pertinemment que la première est généralement la plus dure. Ça passe bien mieux pour les suivantes, ahah.

On avait décidé de se rendre au centre ville a pied, en même temps, ce n'est pas très loin. De plus, je n'aime pas prendre les transports. Je viens a peine d'enlever ma vest qu'un serveur est a notre table. J'eu pas le temps de répondre qui repartis. J'ai pas envie de faire mon relou en refusant, mais il va falloir que je fasse attention a ne pas déborder. Bon, faut pas que je m'inquiète de cette soirée, faut juste que je pense a autre chose. Qu'est ce que dirais Ashley et Dam s'ils apprenaient que j'ai tué quelqu'un a cause de l'alcool? De plus, je ne veux pas les perdre, c'est des amis avec qui on peut avoir confiance.

Je réponds d'un bref coup de tête pour dire oui a Damon. Apres que le serveur soit parti chercher notre commande, je regarde autour de moi, mai je le repose sur le serveur quand celui ci revient vers nous. Il dépose les vers devant nous, puis repars sans rien dire.

Damon, perd vraiment pas de temps. Toujours entrain de chercher une proie a ajouter a son tableau de chasse. Et il ne perd pas non plus de temps pour boire son shooter. Bon il faut pas que j'hesite sinon je vais passer encore pour un vieux relou.

Regarde tout le monde, puis attrape mon verre et le boit cul sec. Je l'avale, il me brule le fond de la gorge, une légère grimace sur mon visage. Il y a bien longtemps, que je n'avais pas bue de shooter comme ça, mais a mon avis c'est pas le dernier. On va rire. Je le repose sur ka table et regarde mes camarades.

Un sourire sur mon visage, ça veut tout dire. Je suis super ravis d'être en leur compagnie et surtout d'avoir Damon juste en face de moi. J'ai toujours le sourire, mais la c'est un grand sourire, un vrai de vrai, et comme le dis si bien Damon, mon sourire Colgate. Quand j'y repense, je me suis quand meme rincer l'oeil sur le torse nu de mon camarade. Je suis d'une discrétion.

Ashley

Donc résumons, nous sommes tous les trois : Damon, Charlie et moi même dans un bar, assis sur autour d’une table à commander des shootera. Que l’on m’explique pourquoi Damon vient d’appeler Charlie COLGATE ??? C’est quoi le rapport ? Et surtout c’est quoi ce surnom. Je regarde les deux gars perplexe.Bon je vais passer à autre chose parce que plus je réfléchie, plus je me rends compte que mes potes sont bizarre.

Je serveur partit chercher nos commande. Je souris à la remarque de Damon à propos de ce serveur. Il à pas tort, ce mec à limite un balais dans le popotin si je reste polie. Il faudrait aussi qu’il se recoiffe, qu’il revoit son sourire type «Je ne comprends pas, je n’ai pas de cerveau. » Ouais mais en faite il faut tout revoir sur ce gars et après on en reparle. Donc ce « charmant » jeune homme apporta notre commande. Chacun prit son verre, on but tout les trois cul-sec ce petit liquide qui arrache la gorge. Mais ce n’est rien, ça va vite passer, surtout après quelques autres verre dans ce genre.

-Ce n’est pas faux mais il y a tout de même du boulot pour avoir un résultat un tant soit peu convenable.

Peu après que l’on se soit enfilé d’une traite notre verre, je vis Charlie sourire. Je comprends mieux le coup du Colgate. Je laisse s’échapper un sourire amusé, ils sont fous , mais c’est une des raisons pour laquelle je les apprécies. Mais ça reste tout de même du n’importe quoi. Je regarde Damon puis Charlie qui semblai pensif. Oui c’est limite si on voyait pas un petit filet de bave au coin de sa bouche. Leur manège est assez drôle de doit dire, j’en apprends beaucoup part-ci, part-la avec les filles qui m’apportent certains ragots.

Je suis bien contente de me retrouver avec ces deux phénomènes, pour une soirée qui s’avère bien partie. Et je dois dire que j’ai hâte de voir la suite, mais ne soyons pas trop pressé et profitons de l’instant présent.

Aller, sortir un peu ne me ferais pas de mal, c'est clair. J'avais encore passer une agréable journée avec des potes à toujours plaisanter à droite à gauche. Mais ce soir, j'avais besoin de prendre l'air seule. Je mis une petite robe noire assez simple qui m'arrivait juste au dessus des genoux, des sandales noires à talons aiguilles et un long manteau noir qui m'arrivait mi cuisse. Je coiffais simplement mes cheveux en les laissant tomber en cascade dans mon dos, libres comme l'air. Je me maquillais tout aussi simplement : eye liner, rouge à lèvres, font de teint. Une fois satisfaite du résultat, j'hésitais à appeler un ami pour qu'il vienne avec moi avant de me raviser, me disant qu'il valait mieux que j'y aille seule pour réfléchir sur quelques points. Aussi, je pris mon petit sac à main qui contenait mon argent, mon paquet de cigarette et mon portable, ainsi que quelques autres trucs de fille. Et maniaque comme je suis, je n'oublie pas d'y ajouter mon couteau au contenue.

Je marchais dans la rue. Il faisait encore jour à cette époque de l'année à l'heure qu'on était. Pourtant, une brise fraîche me faisait tout de même frissonner. Je vis un groupe de mecs de mon age me regarder passer. Je les ignorais royalement continuant ma route. J'avais déjà un petit bar en tête que j'avais repéré l'autre jour. Il m'avait l'air très sympathique au premiers abords. Allons voir cela de plus près.

J'entrai enfin dans le bar. Il y avait un peu de monde. Je m'approchai du bar et me commandait un shoot. J'ai 18 ans, j'ai le droit de boire ! Je défis même mon manteau devant le barman pour révéler ma petite robe noire à décolleté histoire de qu'il me serve sans faire d'histoire. A les hommes, tous les mêmes ! Une jolie poitrine et on a tout ce qu'on veut ! Aussi il me servit rapidement mon verre. Je le but d'un trait. A ça fait du bien ! La chaleur de l'alcool me montait déjà à la tête mais sans pour autant déjà me la faire tourner. Je suis plus résistante que cela voyons ! Vous me prenez pour qui ? Je redemandais alors la même chose avant de jeter un coup d'oeil à la salle.

Je vis alors un groupe de trois jeunes, une jeune fille et deux garçons. Il me semblait presque familier, comme si je les avais déjà croisé, mais je ne serais dire ou en fait. Le barman posa mon verre sur la table. Je lui souris et le remercier avant de me diriger vers la table des trois, curieuse. Cela fit presque de la peine au barman que je parte. Pathétique. C'est donc mon manteau ouvert, mon sac sur l'épaule et mon verre à la main que je me dirigeai vers le petit groupe.

- Hé ! Salut les mecs ! Je peux vous rejoindre ?

Dis-je avec familiarité au groupe des trois en les abordant sans même les connaitre. Oui je suis comme cela, assez franche, surtout dans mes bons jours. Souvent on me renvoi bouler avec un : mais je ne te connais pas, t'es qui ? Mais ça me dérange pas. A vrai dire, je m'en fiche totalement. Tout ce que j'essaye de faire, c'est de me faire des amis, rien de plus, et si ils n'aiment pas ma familiarité et mon direct, alors on ne pourra jamais devenir ami car je suis comme cela. J'ai été élevée à la dure vous savez, donc je connais beaucoup plus de choses et de situations que n'importe qu'elle personne normale. Au passage, je pus noter que tous les trois avait commandé des shoots. Au moins ça nous fait un point commun et la soirée s'annonce bien arrosé !

La soirée commence plutôt bien. Après ces premiers shoots, nous discutons de tout et de rien pendant quelques temps. C'est alors qu'une belle brune, ravissante dans sa robe noire, vient nous aborder. Intrigué, je lui lance tout de même mon plus beau sourire. Parce qu'il faut savoir accueillir les gens comme il se doit. De plus, son visage me semble plutôt familier. Ce ne serait pas étonnant qu'elle vienne de l'UE.

"Hé ! Salut les mecs ! Je peux vous rejoindre ?" demande-t-elle une fois à notre niveau.

Je jette un œil à mes deux camarades, et c'est visiblement d'un commun accord, que nous acceptons qu'elle se joigne à nous. Personnellement, j'aime faire de nouvelles rencontres, et faut avouer que cette fille a l'air franchement sympa, sans prise de tête vu la manière dont elle nous aborde, et en plus elle est fichtrement jolie.

- Ouais bien sûr, viens c'est cool !, je réponds, enjoué. Moi c'est Damon, ou Dam, comme tu veux.

On commande à nouveau un verre chacun, tout en faisant connaissance avec notre nouvelle recrue. La soirée se déroule sans accroc, entre divers rires, cocktails alcoolisés et partage des nouveaux potins. C'est généralement ainsi que se passent nos soirées à trois, et aujourd'hui à quatre.

*** saut dans le temps sinon on risque de pas finir le rp ***

Je ne sais plus exactement combien de verres j'ai pris. Mais je sais au moins que je ne me suis pas arrêté au shooter du début de soirée, en atteste mon pas légèrement chaloupé et ma tendance à dire des conneries plus fréquemment qu'à mon habitude. Nous sommes sortis du bar depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, et déambulons gaiment dans les rues de Montréal, nous approchant lentement mais sûrement de l'université. Malgré la nuit qui est bel et bien tombée depuis pas mal de temps, je n'ai pas du tout froid. Tant mieux hein, on va pas s'en plaindre.

J'ai même chaud. Quelle idée, aussi, de mettre un bonnet et un blouson en plein mois de juin ! En même temps, je pensais pas que j'allais boire autant, et donc avoir aussi chaud. Et maintenant, je me retrouve avec une algue difforme et mal coiffée à la place des cheveux, cachée sous l'un de mes couvres-chef favoris que je ne peux donc pas retirer, et une veste qui me tient également trop chaud mais que j'ai la flemme d'enlever pour la porter à bout de bras. Triste vie.

Après maintes conneries dont je passerai le détail, nous arrivons finalement à l'université. Sauf que, personnellement, je n'ai aucunement envie que la soirée se termine. Je crois que j'ai encore trop d'énergie à revendre avant d'aller sagement me coucher. Et j'ai bien l'impression que je ne suis pas le seul à être de cet avis. C'est pourtant à contre-cœur que nous nous dirigeons vers les dortoirs.

C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit. La meilleure idée de tous les temps, je vous jure. Sur le chemin qui mène aux dortoirs, nous passons devant la piscine de l'université. Je m'arrête net devant son entrée, et lance un sourire qui veut tout dire à mes amis. Au même moment, je tâte la poche de mon jean à la recherche de mes clés. Étant un gymnaste accompli, mon entraîneur m'a donné il y a quelques mois déjà un double des clés du gymnase, et il me semble qu'elle est en fait commune à tous les points d'activités de l'UE, y compris la piscine. Mon dieu, si on le fait, je crois que je ne pourrais pas être plus heureux et satisfait de ma soirée. Faut bien conclure en beauté, les amis.

- Vous pensez à ce que je pense ?, je demande, un large sourire malicieux se dessinant sur mon visage.

- Hé ! Salut les mecs ! Je peux vous rejoindre ?

Une demoiselle vient nous voir et demande si elle peut nous rejoindre. Elle a l’air d’être entreprenante et n’a pas froid aux yeux pour aller demandé quelque chose de ce type. Mais cela ne nous gène en aucun cas qu’elle vienne s’installé à notre table au contraire, moi ça m’arrange ou pas avoir. Je pense qu’elle peut-être vraiment cool a voir sur le reste. Bien sur Damon se présente, je fis pareil à mon tour. Mais ce n’est pas pour autant que je lâche mon verre. Très rapidement je commence à ne plus être moi-même. Je suis au bout d’un moment à moitié allongé sur la table mort de fatigue.

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Le réveille fut très dur, on m’a secoué pour que je bouge mon postérieur de ma chaise. On finit par sortir du bar, je marche en titubant. Je rigole tout seul, et m’éclate par terre. J’ai loupé la marche du trottoir, qu’est ce que je ne suis pas doué. La prochaine je devrais limiter ma consommation. Je me sens parfaitement bien dans ma tête. J’ai même l’impression de volé, a non c’est mon corps qui est en suspension avant de venir s’écraser sur les pavés froid. J’explose de rire et me relève comme ci il ne s’était rien passé. Je regarde mes camarades, j’ai super chaud, j’en profite pour enlever ma veste.

Voilà que l’université se dessine devant nous, je pousse un cri de joie. Comme ci j’aimais les cours… non mais j’ai horreur de sa, je suis mieux dans mon lit à me prélasser comme un pacha.

- Vous pensez à ce que je pense ?

Tiens tiens, il a un large sourire c’est qu’il a une excellente idée derrière la tête. Moi je vous suis même si j’ai du mal à marcher. Il cherche quelque chose puis il est content de trouver son butin qui est des clés. Il finit par ouvrir la porte, pas besoin de me le dire dix fois que je réponds.

-Je suis partant pour tout…

J’ai l’impression que je vais vomir mais non c’est juste un mauvais passage. J’ai de plus en plus chaud, heureusement que je n’ai plus ma veste mais pas grave j’enlève le haut. Me retrouve torse nu, quand je suis dans cet état là je peux faire n’importe quoi. Soit je balance mon secret ou soit je fais plein de connerie. Vous savez courir nu comme un ver dans la neige c’est tout moi. En général je ne me souviens pas toujours de mes soirées ou si je m’en souviens c’est des petits passages. J’espère que je ne ferais pas trop le c*n et que cette fois je me souviendrais de tout. Mais vue mon comportement je suis dans la période connerie pas méchante mais plutôt amusante. Je suis tellement bien, je plane, heureux, dans ma tête c’est comme un feu d’artifice tellement sa pète la dedans. Je n’ai vraiment pas hâte que la soirée ce termine, il y a bien longtemps que je n’ai pas passé un moment comme ça. Surtout quand on sait qu’il n’y a pas si longtemps que Dam n’était pas bien a cause de la mort de Meredith mais bon c’est du passé. Dans ces moments comme ça, il ne faut pas remuer le passé qui peut se montré très douloureux pour certaines personnes.