Sujet: Faire et refaire c'est toujours travailler ~ Lun 23 Déc - 14:51
Bonjour, bonsoir, bienvenue dans la galerie d'oeuvres d'arts :LAULE: de Titii, petit criquet, Selenia, Huguette et j'en passe. Ici, vous pourrez voir de quoi elle est capable - c'est-à-dire vraiment pas grand chose huhu - et vous pourrez commenter, bien entendu ~ J'éditerai à chaque chose à rajouter, n'hésitez pas à venir jeter un coup d'oeil !
Sinon, à part ça. Je ne signe que très rarement mes créations, vous serez gentils de ne pas les prendre sans mon autorisation, parce que je mords, et je suis spécialiste du lancé de couteaux, walàwalà. Bien sûr, il suffit de demander pour en prendre un, là, je mordrai pas.
Sujet: Re: Faire et refaire c'est toujours travailler ~ Lun 23 Déc - 14:53
Ne jamais cesser d'espérer:
La petite brune verrouilla la porte de sa grande chambre. Trop grande pour elle, d'ailleurs... Elle s'avança vers la fenêtre à l'encadrement blanc. Celle qui donnait sut la cour du voisin. Il était précisément 12h30, les enfants ne devraient pas tarder. A 13h00, souvent, ils sortaient jouer. La petite Indi aimait les regarder et se mettre à la place de Camélia, la plus jeune, s'imaginant avec un frère, et non toujours seule avec des parents comme si elle n'en avait pase comme s'ils étaient des fantômes. Voilà, des parents fantôme. La famille d'à côté avait l'air tellement heureuse... Elle ne les jalousait pas, non, Indi n'était pas comme ça. Elle préférait espérer. Espérer qu'un jour, ce frère arriverait et jouerait avec elle, qu'à son tour, elle puisse être heureuse avec son frère, qu'elle ressemble à Camélia. Elle rêvait de ça. Une fois que Camélia et Jordan rentraient, la petite allait s'asseoir sur son lit, face à son ours en peluche, et elle lui racontait alors ce qu'elle ferait avec son frère quand il serait là, jusqu'à ce que les larmes lui montent aux yeux. A ce moment là, elle se couchait en serrant son nounours contre sa poitrine. Elle se murmurait alors que demain, son frère serait là et qu'il viendrait la réveiller en douceur. Elle recommençait alors à espérer avec le sourire, même si quelques larmes roulaient sur ses joues. Puis elle s'endormait le soir, toujours avec ce fameux espoir. Sauf qu'à chaque fois qu'elle se réveillait, elle ne voyait pas son frère. Alors elle recommençait à pleurer, entièrement sous sa couette, sa peluche dans ses bras, se promettant tout de même de ne pas baisser les bras, de continuer à espérer.
Sans titre:
La solitude. La solitude c'est le vide, le silence. L'abandon. L'incompréhension. On ne choisit pas d'être seul, non, on le subit. Car être seul n'apporte rien. Non, seul, vous devez faire face à vos problèmes sans aide, sans que quelqu'un vous conseille, soit là auprès de vous. Pour vous consoler, vous réconforter, vous encourager à aller de l'avant. Non, il n'y a pas ces ou cette personne. Vous devez vous relever seul, dans le silence, sans aide. Vous devez faire face à votre avenir quoi qu'il arrive. Personne ne vous guide. Vous devez faire vos choix sans conseils. Vous avez l'impression qu'on vous abandonne, qu'on vous rejette, tout cela parce que vous ne ressemblez pas aux autres, une petite différence, un mauvais caractère, quelque chose qui fait que vous n'entrez pas dans le moule. Et à cause de vos différences, vous faites des mauvais choix, sans guide. Vous vous enfoncez. Profond. Encore plus profond. Mais rien ne doit transparaître. Vous êtes seul parce que vous l'avez choisi, c'est ce que les gens pensent. Il fait noir, maintenant. Vous venez de toucher le fond. La solitude mène à la perte. Et c'est seulement à ce moment là, que les autres affluent autour de vous. Quand vous en avez plus besoin. Ils regrettent, et vous vous moquez d'eux. Vous êtes bien où vous êtes à présent. Vous ne serez plus seul, dans ce nouveau monde. Tout compte fait, la solitude n'est peut-être pas une si mauvaise chose.
Une nouvelle vie:
Elle s'avança lentement jusqu'à la porte blanche, s'arrêtant juste dans l'encadrement. La petite blonde plissait les yeux, la forte luminosité la gênait. Sa jolie robe en soie ivoire reflétait la lumière, et faisait pâlir sa peau déjà blafarde. Elle n'avais pas envie d'avancer plus loin, même si les gens au loin l'appelaient, voulant qu'elle les rejoigne. Pourtant, elle était attirée par cet autre côté, sans vraiment le vouloir. Il paraît que cet endroit nous changeait les idées, qu'il nous rendait heureux. Si seulement c'était vrai. D'autres disaient que ce n'était pas possible, qu'un lieu pareil ne puisse exister, qu'un simple endroit pouvait nous rendre heureux, hop !, comme ça, comme par magie. Mais tout le monde ne pense pas pareil, bien heureusement. Elle, elle ne croyait plus trop au bonheur, c'est pour cela qu'elle avait fugué, qu'elle avait tout abandonné. Mais, comme on dit, qui ne tente rien n'a rien ! Alors elle avait pris le peu de courage qui lui restait pour partir, elle n'avait rien emmené avec elle, elle avait tout lâché, elle avait décider de croire un peu au rêve et à tout ce qui l'accompagnait. Et elle l'avait fait. Elle passa la porte. Elle ressentait déjà une vague de bonheur la submerger.
Tout compte fait, le Paradis existait bien.
A cause d'elle:
Depuis qu'il n'était plus là, elle se laissait périr. Totalement. Elle ne souriait plus, elle devenait solitaire et asociale, elle n'aimait plus la compagnie. Elle ne se maquillait plus, passait à peine un coup de brosse dans sa crinière de lion, qui était maintenant sèche et terne, ne prenait plus soin d'elle. Elle avait terriblement pâli, ses joues auparavant à croquer s'étaient creusées. Elle était plus maigre que jamais, ses côtes ressortaient horriblement. Elle était si faible qu'une légère brise semblait pouvoir la faire tomber. Ses cernes s'étaient agrandies, ses yeux fatigués. Elle n'était plus la même. Elle avait changé. Beaucoup trop. Sa mère l'encourageait, la réconfortait, lui offrait ce qu'elle aurait toujours voulu. Avant. Ce qu'elle aurait voulu avant. Maintenant, aujourd'hui et pour toujours, ce qu'elle voulait c'était qu'il revienne. Cela et rien d'autre. Elle donnerait n'importe quoi, tout, pour qu'il réapparaisse, que cet accident n'ait pas lieu, que cette voiture ne lui rentre pas dedans. Elle en avait pleuré durant des jours, des mois. Elle la haïssait. Cette morue l'avait tué. En quelques secondes, elle avait perdu une des personnes qui lui était la plus chère. Elle voudrait pouvoir l'égorger. Seulement, elle savait qu'il ne voudrait pas qu'elle gâche sa vie. Mais c'était plus fort qu'elle, elle s'était oubliée. A cause d'elle, elle avait mal au coeur, à cause d'elle, elle avait perdu une partie de sa vie. A cause d'elle, il était parti. Elle avait perdu son frère, son meilleur ami, l'éternel homme de sa vie.