(A écouté avec ça de préférence: https://www.youtube.com/watch?v=UMW8VHXAYxs -à partir de 52 sec-)



J'ai froid.
Mes paupières sont lourdes, je ne sens plus mes jambes, mon cœur ralentie, je le sens, je le vie. Je me sens partir autant que je me suis sentie vivre ces six derniers mois. Je le voit, l'image est flou. J'entends le son de sa voix, forte, pleine de tendresse, rauque. Je les voit, ces larmes, les siennes, mon cœur se sert un peu plus. Il ne devrait pas être là, c'est dangereux. Les murs tombent les uns après les autres, le plafond craquèle, part, laisse moi. Il reste. Je me sens respirer lentement, les secondes deviennent éternité, sa main se pose délicatement sur ma joue: « Je t'aime », moi aussi je t'aime, Niall. Je le sais, il le comprend, je m'en vais. Jamais plus nous ne seront ensemble, jamais plus nous rirons, jamais plus nos lèvres se caresseront, jamais plus. Je sort de mon corps, littéralement, je ne suis plus qu'esprit. La lumière m'éblouis, ne m'oublie pas mon cœur.
Je n'ai plus froid.

Elle est partie.
Nous sommes le onze novembre deux mille un, à New-York. Je viens de perdre ma copine.

Chère Roxane,
Vous trouverez sans doute ma démarche osée, sans doute gênante et déplacé mais je ne puis supporter le malheur d'un être aimé. Je vous pris de ne pas parler de cela à votre cousin, Cyrano de Bergerac. Ce que je vais vous conter, je le conterai le cœur lourd, et j'espère que vous comprendrai.
J'ai entretenue il y a quelques jours, une conversation bien malheureuse et mystérieuse avec Cyrano, cela ma bouleversé. Il ma enfin avoué qu'il aimé. Il aime d'un amour inconditionné, que rien ne pourrait arrêter. Il devrait être comblé de joie n'est-ce pas ? Ce n'est point le cas. Il est désolé à l'idée d'aimé une femme qui ne pourra, à son avis, jamais même pensé à l'idée de s'entiché de lui. Je ne suis point de son avis, un homme avec autant de qualité ne peut que être aimé. Prouvez-le luis très chère Roxane. C'est à vous et seulement à vous que son humble cœur meurtri appartient. Tant d'émotion passais dans son regard lorsqu'il ma confessé cela, je vous le jure très chère que votre cousin ne puis se passé de vous dévoré des yeux. Vous êtes la plus blonde, la plus belle, le mélange de Vénus et Diane, la force et la beauté, vous êtes l'amour Roxane, son amour, le plus pure qu'il puisse existé, le plus pure qu'une personne puisse vous offrir, et c'est vôtre cousin qui vous l'offre. Alors me diriez vous pourquoi était-il blessé ? Il pleurait, je les vue. Pourquoi autant de pudeur pour vous déclaré enfin ses sentiments, pour vous faire la cour ?  Ne le devinez-vous pas ?
Cyrano est honteux. Honteux de son physique, de se nez qui ne semble pas s'arrêter de s'allonger, de tant de chose que la liste me prendrai des mois à contait. Je le sais, en tant que l'un de ses plus proche ami, il n'a que très peu de croyance en lui. Comment une femme pourrait-elle l'aimé alors qu'il ne s'aime pas lui-même ? Elle pourrait, si elle voyait son noble caractère, respectueux, profond, généreux. Et je pense que vous le pouvait Roxane. Vous pouvez comprendre votre cousin, vous pouvez lui prouver que le physique n'est qu'une illusion, que le vrai amour, la personnalité se trouve dans la personne, au plus profond d'elle même, pas dans l'apparence. Je le pense sincèrement très chère Roxane, vous pouvez comprendre votre cousin tant aimé, cet être torturé par ce complexe qui l'empêché d'exister.
Vous le savez Roxane, Cyrano est une personne humble, pleine de bonté, alors pourquoi vous arrêteriez-vous à l'apparence ? Je me doute qu'il doit être difficile pour vous de lire tant de nouvelles d'un seul coup, mais l'affaire est urgente. Votre cousin va de moins en moins bien. Cet homme si rieur plein de joie, disparaît peu à peu depuis qu'il essaie de se caché à lui même la hauteur des sentiments à votre égard. Il ne rêve d'une seule chose la nuit, de vous, que vous soyez sienne, que les yeux des passants leurs brûles lorsqu'ils vous voient ensemble à cause de tant d'amour. Je vous en conjure Roxane, réfléchissait, réfléchissait à l'idée d'aimé votre cousin. De le comprendre, le comprendre mieux que personne, vous le pouvez. Il souhaite vous aimé, il doit vous aimé, c'en est un besoin, comme la lune à besoin des étoiles, vous êtes son étoile. Alors brillé Roxane, brillé pour lui, brillé pour l'amour.
Je vous en pris, Cyrano ne doit rien savoir de cette lettre, il ne dois pas avoir de soupons. Je vous pris de m'excuser moi de plus pour ma démarche déplacé. J’espère croire que vous lirez avec beaucoup de bonté ainsi que d'un nombre infini de compréhension.

L'ami de votre merveilleux cousin, Le Bret.

(A lire avec https://www.youtube.com/watch?v=e4EqjvnWfRM à partir 1min50)

Mes doigts caressent doucement les touches de l'instrument.
Une larme s'échappa et s'en alla rouler sur ma joue. Je ne pus me retenir et appuya avec détresse sur une des touches, plusieurs autres larmes se joignirent à la première. Soupirant, la gorge noué, les mains crispés, voyant tous ses moments défilés, je m'écroula sur le piano, poussant un cris de désespoir. Mon cœur se serra, ma cage thoracique se comprima, mon pouls s'accéléra, avant de ralentir, manquant d'air enveloppée dans cette bulle d'immense solitude. Mes paupières se fermèrent, les larmes redoublant d'intensités, mes muscles se crispèrent puis se détendirent. Je n'avais plus la force de lutter, je me laissa m'envolai, j'accepter de perdre, perdre contre la vie, perde contre la société. Mais j'étais gagnante, je partais, emportant ma passion, emportant mes rêves, mes souvenirs, mes pensés, m'emportant.
Mes doigts caressèrent doucement les touches de l'instrument, pour la dernière fois.

'' Dear love,
Tu te souviens de notre rencontre ? Moi je m'en oui, c'était un dimanche, il pleuvait, c'était près de Mullingar, tu traversais et j'ai eu du mal a m'arrêter, j'ai faillit te percutais. Quel idiot, j'ai faillit tué la femme avec qui j'allais finir ma vie. Tu es montée dans la voiture, j'avais la trouille, j'voulais t'amener à l’hôpital pour voir si tout allez bien, et toi tu refusais, alors au final je t'es ramené chez toi, on a échangé nos numéros et puis on s'est revue, deux ou trois fois, avant que j'ose enfin t’embrassai. C'était magique, il pleuvait, enfin c'est une habitude en Irlande non? Je le savait, dès la première minute où je t'es vue qu'on était fait l'un pour l'autre, et j'avais raison, jours après jours, mois après mois, j'étais seulement de plus en plus amoureux de toi. C'était parfait. Et puis il y a eu ce jour, tu étais partie à l’hôpital après une crise, j'étais mort d'inquiétude, les médecins n'avais aucune idées de ce que tu avais et puis ils ont enfin trouvé. Problème cardiaque, il te fallait un nouveau cœur d'urgence, mais il ne venait pas, la liste d'attente était déjà bien longue et il n'y avait que très peut de chance pour que tu en ai un à temps. Je n'ai pas hésité, j'ai passé les test, ils ont découvert que j'étais compatible. Mais on ne peut pas enlevé un cœur à une personne vivante n'est-ce pas ? Je t'écris donc cette lettre, ce n'est pas un adieu mon amour, juste un au revoir, on se reverra, un jour et que ce jour soit très éloignée d'aujourd'hui. Je veux que tu vives, sans moi, comme on l'aurai fait à deux, que tu es des enfants, que tu te marie, que tu sois heureuse. Je t'aime, plus qu'au premier jour. Ne sois pas triste love, je veillerai sur toi, comme je te les toujours promis.
Je t'aime, jusqu'à l'infinie et l'au-delà''
Une larme coula sur la joue de la jeune femme, elle plaça la lèvre sur son nouveau cœur, celui que lui a offert son amour, sa vie, car oui, il était à présent, bien plus qu'avant sa vie. Elle leva les yeux vers le ciel et murmura :

''C'est promis Louis, je le ferai pour toi, je t'aime mon amour, mon cœur...''

''Bonne nuit Lina, fait de beaux rêves
-Bonne nuit Papa''

La petite fille au yeux couleur menthe à l'eau sourit à son père avant de fermer les délicatement les yeux et de plongez dans les bras de Morphée. L'homme de 29 ans regarda sa fille un instant, lui embrassa tendrement le front puis partie en veillant a faire le moins de bruit possible. Une fois sortie de la chambre il se rendit dans le salon, une belle brune était dos à lui rangeant quelques dossier, l'homme se rapprocha d'elle et passa ses bras autours de a taille de sa femme.

''Arrête un peu de travaillé ma puce, il est tard, repose toi bébé''

Clara se retourna, sourit à son mari avant de l'embrasser tendrement. Elle lui assura qu'il avait raison et qu'elle allait moins travaillé. Logan lui caressa les cheveux avant de lui murmurait un ''je t'aime''. Il était enfin heureux. Quand sa sœur a décidé de partir à New-York il la suivit, c'est a ce moment qu'il a rencontré sa futur femme. En faite, il n'avait jamais pensé être comme ça, avoir une fille, une femme, une parfaite petite famille en somme. Et pourtant. Logan avait énormément changé depuis le lycée, il a travaillé un temps comme model et a finalement finit dans une entreprise de marketing, qui l'eut cru ? Il s'était marier à 26 ans, avait eu sa fille a 25, et acheté son grand appartement en face de central parc l'année dernière. Il avait réussit, ce n'était plus le garçons abandonnée, qui ne connaissait pas sa sœur jumelle, qui se drogué et a une époque dealer, non. Logan s'était rangé et avait pris sa vie en main et c'est ce qui lui convient. Du moins pour le moment.