Vouilà, j'ai refait ma galerie. Celle-là sera mieux organisée, héhé.
Tout d'abord, bienvenue. Sachez qu'une exposition de ces oeuvres est prévue au Louvre très prochainement ! /brique/ Soyez gentils, je suis loin d'être une pro. Je m'aide beaucoup de tutoriel pour parvenir à ça, bien que souvent, j'apprends toute seule (ce qui ne donne pas forcément de jolis rendus).
Concernant ce que je fais, tout est en libre-service, à la seule et unique condition qu'on me dise ce qu'on prend. Et on dit merci, aussi. Les bannières, aussi. Souvent, je ne mets pas de textes, faute d'inspiration ou bien je les conserve sans texte. Donc si l'une d'entre elles vous intéresse et que vous voudriez un texte particulier dessus, il suffit de ma le dire, elles sont en général toutes personnalisables !
Aussi, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez vraiment de mes petites affaires. D'une, je mords pas et de deux, c'est ce qui fait progresser !
Bon regardage o/
Dernière édition par Fauve E. Walker le Lun 26 Mai - 20:01, édité 6 fois
Fauve E. Walker Je me battrais contre toi, Ella.
Messages : 1146 Date d'inscription : 03/05/2013 Age : 25 Localisation : Vendée o/
J'écris parfois, sur toutes sortes de sujet, et j'ai déjà commencé (jamais fini) plusieurs fictions. Et j'aime bien faire des jolis textes ou des prologues sans suite !
Mégane:
« "Si un jour je ne reviens pas, qu'adviendra-t-il de toi ? - Tu reviendras toujours mon amour."
La jeune femme posa un doigt sur les lèvres de son conjoint, l'incitant à se taire. Elle avait raison et ils le savaient tous les deux. Il l'embrassa passionnément et monta dans le bus après une longue étreinte. Autour d'eux, d'autres femmes, qui disaient elles aussi au revoir à leurs maris militaires. Mégane agita la main tant que le bus était encore visible.
Six longs mois plus tard, elles étaient toutes là, réunies pour les accueillir. Les retrouvailles seraient joyeuses.
Soudain, une femme cria. Ils arrivaient. Elles s'agitèrent et lorsqu'ils sortirent, ce fut la cohue. Des larmes de joie, des cris, des rires, des embrassades.
Mégane guettait son ami. Le bus se vidait petit à petit tandis que son ventre se contractait au fur et à mesure que les hommes descendaient. Quand le dernier eut posé le pied sur le sol américain, elle scruta la foule. Elle avait du le rater. C'était la seule option possible et envisageable. Une main ferme l'attrapa par l'épaule.
Un visage ridé par les années apparut devant elle. Il était vidé de toutes expressions. Mais ses yeux, eux, ne mentaient pas. On y lisait le désarroi. Un peu de compassion également. Le vieil homme balança doucement sa tête de gauche à droite.
Dans un souffle, la jeune femme s'effondra à genoux en murmurant "il ne reviendra pas". Qu'adviendrait-il d'elle, désormais ? ? »
Vanessa:
« Je cours. J'ai mal aux jambes. Terriblement. Mes pieds nus sont en sang. Un froid glacial me paralyse petit à petit. Je fuis ce rire sadique. La neige me brûle la peau. J'ignore toutes ses douleurs et continue ma course. Si je m'arrête, c'est la mort. Je le sais.
Je trébuche sur un cailloux, je tombe lourdement au sol dans un cri déchirant. Les larmes dévalent mes joues. Je suis perdue. La femme s'arrête devant moi et m'écrase les doigts. J'hurle encore. Je ne veux pas mourir.
"Petite peste, pourquoi as-tu couru ? Ta sentance n'en sera que plus grave."
Cette voix, qui n'est autre que celle de ma mère, me glace le sang. Elle se penche et me relève violemment par les cheveux. Ses ongles s'enfoncent dans ma peau, je grimace. Elle éclate de rire une nouvelle fois. Elle sort un couteau de sa poche, le pose sur mon poignet.
"Si je ne peux t'avoir avec moi, ton père ne t'aura pas non plus. Adieu Vanessa."
C'est pour ça que j'allais mourir. Pour un divorce qui avait mal tourné. De la jalousie pure et simple.
La lame tranche mes veines, le sang tâche la neige immaculée. La douleur est intense. Ma mère pose sa main sur ma bouche, étouffant mes cris de souffrance. Je finis par m 'arrêter toute seule.
Le froid me paralyse, m'anestésie. Ce n'est qu'une fois ma mère partie que je me rends compte que ma tête baigne dans une mare de sang. Mes bras sont lacérés de coups de couteaux. Les larmes ont gelés sur mes joues. Je lutte contre l'évanouissement. Non, pire que ça.
Je lutte contre la mort.
Je ne veux pas mourir. Pas ici. Pas comme ça. Pas toute seule. Mais je me vide de mon sang, chaque seconde un peu plus. Il fait – 10°C dehors. Comment pourrais-je survivre dans ces conditions ? J'abandonne. Je me laisse aller. Elle a gagné. »
Dernière édition par Fauve E. Walker le Lun 28 Oct - 19:35, édité 2 fois
Fauve E. Walker Je me battrais contre toi, Ella.
Messages : 1146 Date d'inscription : 03/05/2013 Age : 25 Localisation : Vendée o/
Ma petite exposition étant terminée, je vous autorise à donner votre avis o/ N'oubliez pas que je peux personnaliser certaines choses et que, si c'est demandé gentiment, je me ferais un plaisir de vous faire une bannière, un avatar ou n'importe quoi !
BOÎTE À ICONES.
Voilà, voilà, au plaisir !
Dernière édition par Fauve E. Walker le Dim 3 Nov - 12:22, édité 1 fois