Premier rendez vous (PV Matthieu - Elisabeth)

.Elisabeth.

J'arrivai au point de rendez vous donné par Matthieu une demi heure après qu'on ce soit séparé. J'avais eu le temps de me recoiffer, de prendre une douche rapide sans me laver les cheveux, de remettre un petit coup de maquillage, et surtout de me changer. Cette fois ci j'avais opté pour un tee-shirt col V et un pull bleu col V aussi en cachemire, un jean et des bottes noires sans talons. J'avais aussi mis un manteau assez chaud noir et pris de l'argent et mon portable.

A vrai dire, je stressai. C'était mon premier rendez vous avec un garçon et je ne savais pas du tout comment ça allait se passer. Mais pas du tout. J'avais eu des faibles pour des garçons, mais à cause de ma timidité, je n'avais jamais osé leur demander de sortir avec moi. Jamais. C'était bien la première fois que j'acceptai. Je stressai. Je touchai alors mon pendentif en or qui représentai un cygne. Il me portait souvent chance. Je cherchai alors du regard Matthieu, mais a vrai dire, je n'y voyais pas grand chose dans la nuit noire.

Matthieu

Je mettai pris une bonne douche bien chaude avant de ressortir de le froid extrême. Bon d'accord j'exagère mais n'empêche qu'il fait froid, je marchais vers le point de rendez vous. Je portais un jean noir avec un Tee-shirt gris avec un manteau noir et une écharpe grise foncé. Une tenue simple et décontracté. Je m'avance les main dans les poches, je marchai calmement lorsque je vis enfin Elisabeth bon je peux pas dire que j'y voyais claire mais je pouvais distinguer la jeune fille. Bon comment je vais m'y prendre pour pas la surprendre parce qu'on y voit rien en plus.

-Elisabeth !

C'est la manière la plus simple que j'ai trouvé, je n'avais pas crier non plus en même temps j'étais a côté d'elle. Je la regarde et lui demande si elle est prête, j'imagine que oui mais je préfère demander. J'avais pas l'habitude à ce qu'il fasse si froid, j'avais plus de soleil qu'autre chose chez en hiver c'était limite si on se baignait dans la mer mais revenons a cette soirée. Maintenant que nous étions dans des vêtements secs on pourrait aller... Je sais pas ou la ou elle a envie.

.Elisabeth.

J'entendis alors la voix de Matthieu à ma droite. Je me tournai vers lui et réussis à le distingué avec le peu de lumière qu'offraient les lampadaires situés plus loin. Je souris. Au moins, il ne m'avais pas oublié. Il me demanda si j'étais prête. Bien sûr que je suis prête ! Enfin... Je crois... Aller un peu de courage miss de... heu, miss Clark !

- Oui c'est bon, let's go !

On sortit alors du lycée pour se diriger vers le centre ville. Je savais pas vraiment où on allait et n'avait aucune idée de ce qu'on pourrait faire. Mais je suivais mes pieds, leur faisant confiance pour une fois. En tout cas, grace à la glace, ma bosse n'avait pas doublé de volume et sous mes cheveux détachés qui volaient au vent, on ne la voyait même plus.

Mes pas nous menèrent tout droit vers le parc. Pourquoi le parc, ne me demandai absolument pas. A non ! Pas le parc !! Il y a des bancs ! Andouille, c'est bon, c'est du passé, calme. Oui mais tout de même, dans le noir c'est pas top. Quoi que le parc est relativement bien éclairé. Je ne savais pas trop quoi dire. Pendant tout le chemin, j'avais été silencieuse. Il faudrait que je dise quelque chose maintenant. Je regardai mes pieds, un peu gêné par cette situation. Je lui demandai alors sans réfléchir, de but en blanc :

- Tu as déjà eu une petite amie dans le passé ?

Pourquoi j'ai dis cela ? Non mais oh ! Ca ne me regarde pas. Non mais quelle idiote je vous jure ! Je mériterai que de rentrer en Angleterre et de faire 100 longueurs a sortir des questions pareilles !

Matthieu

Nous sortions d'un pas tranquille du lycée, il y avait pas de vent ça rendait l'air moins frais. J'avais les mains dans mes poches et j'était un pas derrière Elisabeth. Je la suivais sans trop savoir ou on se dirigeai, je la suivais c'est tout. Nous arrivions dans un lieu pleins de végétation je dirai un parc. Perspicace non ? Nous étions silencieux, peut être un peu trop ? Je sais pas, nous étions sur un petit sentier, il y avait des bancs qui trônaient sur les bord afin de reposer ceux qui le souhaite. Elisabeth brisa le silence en me demandant de but en blanc si j'avais eu une petite amie. Je fus vraiment étonné et je dois dire que c'est pas une des questions a laquelle je m'attendais. Mais j'allais pas non plus la laissé sans réponse si elle voulait le savoir.

-Oui, j'en ai eu une.

Je mettais arrêter pendant environ...une seconde, je me remis en marche. Je regardais devant moi le parc était relativement sombre mais il y avait parfois des réverbères qui éclairait notre chemin.

.Elisabeth.

Ma question parrus en effet le surprendre. J'étais vraiment une boulet moi parfois, à poser des questions inutiles ou de l'ordre du privé. Je le vis s'arrêter du coin de l'oeil puis repartir. C'était ma question qui l'avait autant bouleverser ? J'étais vraiment une boulet alors. Et ça me fit sourire. Je rigolai tout le temps de mes maladresses. J'ai toujours sût dans ma vie que je faisais que des gaffes, et j'avais appris à en sourire. Je hochai légèrement la tête comme signe que j'avais bien entendu sa réponse.

Et voila que j'étais retourner dans mes pensées. Hé ho ! On se réveille jeune fille ! Tu n'es pas toute seule ce soir ! Oui je cherchai justement que lui dire. Et si je lui racontai cela ? A la limite, ça faisait passer le temps.

- Ca me fait penser la fois où un garçon avait demander à ma meilleure amie de sortir avec lui. On était dans un collège très réputé à Londres à cette époque la, et je dois avoué que souvent des garçons nous demandaient de sortir avec eux mais qu'on refusait à chaque fois. Enfin bref. Ce jour la donc, on était dans la cours, tranquille, assis sur un banc. Il y en a un qui c'est approcher et qui a commencer à discuter avec ma meilleure amie. Il était d'un ennui ! Enfin, il lui a demandé, et elle a refusé bien sûr. Du coup il a insister. Elle, comme il l'énerver, elle c'est levé d'un coup, l'a entraîner vers la pelouse qui était juste derrière nous, et comme elle fait du judo, il lui a balayé les jambes et il c'est retrouvé allongé dans l'herbe. Tu aurais du voir sa tête, c'était à mourir de rire. Depuis, plus personne n'est venu nous embêter.

Matthieu

Je pensais encore a mon passé mais j'ai vite arrêter pour ne pas plomber la soirée. Elisabeth me raconta sont enfance lorsque plusieurs garçon venait la courtiser pour sortir avec elle et son amie mais celle-ci lui avait fait manger le sol. Je m'arrête étonné, je la regarde avant d'éclater de rire.

-A bah au moins c'est radical comme technique.

Je réussis a me calmer mais c'est vraiment comique comme scène à imaginer. Je vois bien le petit garçon se pointer comme une fleur en demanda a l'une des deux demoiselle de sortir avec lui sous le mauvais jour de la miss. Haha c'est trop drôle vraiment. Je repris et je me remis a avancer mais décidément je m'arrête souvent ! Je marche d'un pas plus rapide pour rattraper Elisabeth, j'avais le sourire au lèvres.

De temps en temps on voyais des gens soit comme nous ils marchaient soit ions étaient assit sur un banc. Je dirais qu'il y avait trois catégories ce soir: les gens saoul, les couples et les pauvres gens sans argent.
Ils n'avaient pas tous une tête très rassurante, on peut dire directement que certains faisait presque peur. Bon d'accord j'exagère mais tout de même il n'ont pas l'air spécialement accueillant.

.Elisabeth.

-A bah au moins c'est radicale comme technique.

Il riait, ce qui me fit rire aussi. Je revoyais la scène dans ma tête. Le pauvre tout de même ! Avec ma meilleures amie, on était tout de même assez sadique quant on le voulait. "J'aimerai eu..." Non ! Et vlan à terre. Après s'être arrêté, il me rejoignit tout de suite. Qu'elle autre histoire du même style je pourrais bien trouver à lui raconter ?

- Oui très radicale. Mais mon amie c'est une ouf. Une autre fois, elle c'est battu avec un mec qui la dépassait d'une tête, tout ça parce qu'il embêtait un petit. Du coup, elle et son grand coeur de justicière, elle est allé s'interposer entre eux. Le grand lui a dit de se pousser car il ne voulait pas lui faire mal, mais elle, elle l'a attraper et la pousser vers un mur. Et au final, ça c'est terminé en bataille général entre le grand, elle et deux autres garçons qui la soutenaient. Et ça c'est terminé par la victoire de mon amie, normal, 3 contre 1 c'est pas très équitable. Mais je crois que les potes du grand ne voulaient pas trop venir à la fête... Enfin, il fallait pas lui chercher des noises, car elle avait du répondant, contrairement à moi.

Je souris. Il y avait plusieurs épisodes comme cela avec ma meilleure amie qui se mêlait de tout et qui finissait toujours par en venir aux mains. Je la respectai beaucoup pour cela, et elle était en quelque sorte devenue ma garde du corps personnelle. J'aimerai beaucoup qu'elle soit la pour me soutenir et me rassurer, car franchement, depuis qu'Alice était partie, je n'avais plus que Bastien sur qui me reposer. Et le pauvre, il avait bien assez de soucis comme cela.

Je remarquai que Matthieu semblait tendu. Il regardait autour de nous, l'air inquiet. Je me demanda bien ce qui pouvait l'inquiéter. Il y avait quelques personnes dans le parc, mais rien de bien alarmant, non ? A part un ou deux qui ont une tête bizarre, moi je trouvais rien de spécial en ses gens. En plus, ils nous regardaient même pas, à moins que je me trompe.

Matthieu

Une fois qu'Elisabeth me raconta une autre séquence de son passé les gens autour ne me préoccupèrent plus. Je me mis a rire de nouveau.

-C'est un sacré phénomène ton amie

Je la regarde amusé, c'est vrai que c'est pas tous les jour que l'on voit une fille s'interposer et battre tous ceux qui la dérange comme qui dirai. Elle ajouta qu'elle était en autre l'inverse de son amie.

-Je dirais que c'est parce que vous êtes différente sur certain point que ça vous lie d'amitié.

En tout cas ses histoires me faisait rire, je trouve ça mignon et courageux parce que je connais pas beaucoup de gens capable d'aller se frotter à des colosses. Je regarde Elisabeth avant de regarder droit devant. Si je me souviens bien elle vient de Londres ? Son amie a du rester las bas si elle ne fait pas d'études ailleurs. C'est cool à Enamor il y a beaucoup de nationalité différente.

.Elisabeth.

Ouai, on peut le dire, c'est un sacré phénomène. Ah, qu'est ce qu'elle pouvait me manquer, elle et sa bonne humeur ! Enfin, je n'avais pas à me plaindre, il y a pleins de gens bien dans ce lycée. Je suis pas toute seule, ni abandonné du monde. Enfin, j'espérai juste ne pas me faire remarquer de trop tout de même, ni que personne ne découvre qui je suis réellement. Il suffisait de faire des recherches sur internet sur moi pour trouver la vérité, même si mon père avait masqué le tout et vérifiait souvent les sites, mais on ne pouvait jamais savoir quand ça tomberait, ect... J'étais donc sans cesse sur mes gardes parfois, et me méfiais des journalistes et des gens friands de ragots.

J'étais tout de même pas parano, ho ça non. Mais si on découvrait ma véritable identité, c'en était finit de moi. J'avais pas envie de vivre le quotidien de Gabriel Laurence et de sa soeur, au ça non ! Je préférai rester dans l'anonyma, sous un faux nom.

-Je dirais que c'est parce que vous êtes différente sur certain point que ça vous lie d'amitié.

Oui c'est vrai, il n'a pas tors. C'est pour cela qu'on était très proche toute les deux. A cause de nos différences on va dire. Enfin, il avait bien saisis notre relation je crois. Je souris à Matthieu avant de lui répondre :

- Oui voila ! Et au début, je pouvais pas l'encadré. Elle était tellement bizarre comme fille. Mais elle m'a sauver une fois la vie, et depuis, je l'ai vu sous un autre angle qui m'a rapprocher d'elle. C'est un peu compliquer comme histoire à toute les deux, mais je suis plutôt heureuse d'avoir fait sa connaissance, tout comme j'ai fait ta connaissance.

Oula fait gaffe à ce que tu dis miss Clark ! Tu t'engage sur un sentier inconnu et dangereux. Oh ! C'est bon ! Je lui ai juste dit que je l'apprécie en gros, c'est tout ! C'est pas une déclaration d'amour à ce que je sache ! Mouai... mais fait gaffe comme même. Surtout que j'ai l'impression d'être encore espionner...

Matthieu

Sa rencontre avec sa meilleure amie avait mal commencé mais au final elles sont très proches maintenant. Sa me rappelle ma rencontre avec ma petite amie, on s'était rencontrer par hasard mais on ne s'appréciait pas, puis on a parler en soirée et finalement on est sortis ensemble malheureusement elle a eu un accident de voiture en rentrant de voyage avec ses parents, des jeunes bourrée n'ont pas vus arriver la voitures comme ils disaient. Elle est décédé du à des blessures trop graves.

Je regarde Elisabeth qui souriait, elle était contenté aussi de m'avoir rencontré amicalement bien sur mais je dois dire moi aussi, je la trouve très sympa et puis sa compagnie est agréable. Elle n'est pas trop bavarde et elle a de l'humour ce qui fait d'elle une fille pas agaçante.

-Moi aussi, je regrette pas de t'avoir aidé tout a l'heure.

Comme si j'allais regretter d'aider quelqu'un. Il faudrait que je sois vraiment bizarre pour cela mais... Peut être que je suis bizarre ! Bon j'arrête mes bêtises parce que la je pars en live.

.Elisabeth.

-Moi aussi, je regrette pas de t'avoir aidé tout a l'heure.

Cela me fit presque rire. On ne regrette jamais d'aider une princesse en danger. Elisabeth ? Oui c'est bon, j'arrête de me jeter des fleurs. Je remettais une mèche de cheveux en place qui c'était envolé avec le vent. D'ailleurs, le fond de l'air était assez frais pour que le sente à travers mes vêtements chauds. Je frissonnai. Mais rien de grave, ça irait mieux dans 30 secondes.

Je cherchai rapidement de quoi je pouvais bien parler. Encore des histoires de mon passé ? J'aimerai bien connaître le sien en retour. Mais il faudrait que je lui pose la question et j'ai plus trop le courage, pas depuis tout à l'heure. A moins que...

- As-tu déjà voyagé ?

Je regardai mes pieds, marchant lentement et d'une certaines manière : on pourrait croire que je marchais sur un fil. Je faisais ça quand je savais pas trop quoi dire ou que j'étais gêné. Etant hyper active, je faisais quelque chose pour divertir mon cerveau, même si ce n'est que des bêtises. Je jetai un coup d'oeil dans les alentours, aillant entendu un bruit inhabituel. Mais je ne vis rien de suspect. Bizarre. Etait-ce mon imagination qui me jouait des tours ? Je n'en suis pas si sûr...

Matthieu

Voyager ? J'aimais voyager et mes parents aussi donc ils m'emmenaient avec eux. Je partais pas seulement dans dans le pays mais aussi en dehors voir d'autre nationalité, rencontré d'autre gens. Chaque vacances je partais.

-Oui avec mes parents nous voyagions souvent et un peu partout. Il ont une maison de vacances en France dans le sud, il la font louer qu'en on y va pas.

Bon pour une maison de vacance une villa c'est plutôt grand mais j'adore y aller c'est près de la mer en plus. Je peux pas dire qu'il y a les vagues les plus impressionnantes que j'ai vue au contraire mais juste pour se balader ces agréables.

-Et toi tu as voyagé ?

Nous arrivions dans une partie du parc plus sombre et il n'y avait personne ça fait un peu genre film d'horreur ou un zombie va arriver et nous manger...sauf que c'est pas le cas. Par contre il y avait des bruits bizarre derrière nous, par simple curiosité je regarde en arrière, ne voyant rien je tourne la tête vers Elisabeth. Dans le monde bizarre de Matthieu il y a des zombies derrière lui.

.Elisabeth.

La France ? J'aime beaucoup aller en France avec ma mère. C'est un magnifique pays je trouve. Même plus beau que l'Angleterre. Mais je dis pas que vivre à Londres, c'est nul. C'est même extra Londres. Mais Paris c'est différent on va dire, même si j'allais exclusivement en France pour aller skier dans les Alpes.

- Ouai, beaucoup même. J'ai un chalet dans les Alpes en France, à Serre Chevalier. Sinon on part souvent en voyage à New-York, à San Francisco, à Berlin, à Madrid et dans pleins d'autres villes pour aller voir mon père qui est souvent en voyage d'affaire. Il bouge, on le rejoins pendant les vacances avant de rentrer à Londres avec ou sans lui, ça dépend de son travail. J'ai même visiter Shangai, la classe non ?

Et j'ai aussi visiter le palais de la reine d'Angleterre avec mon père, mais ça, je le gardai toujours pour moi, pour pas révéler ma vraie identité. Un bruit survient de derrière nous et me fit sursauter. Je regardai moi aussi derrière moi. A part du noir, je ne voyais rien. J'échangeai un regard inquiet avec Matthieu avant de regarder devant moi et d'essayer d'oublier le bruit. Mais à vrai dire, je commençai à flipper. Je ne savais qui ça pouvait être, car j'avais le sentiment que c'était quelqu'un. Elisabeth, souffle et calme toi. Tu es avec Matthieu, rien ne peut t'arriver. Ou pas...

Matthieu

Purée c'est vrai que c'était la classe, Shangai ! Elle voyager beaucoup mais en revanche elle ne doit pas voir souvent son père si il voyage souvent enfin je sais pas.

-Pffou tu le dépasse la ! Enfin je crois.

J'avais visiter plusieurs pays mais je ne saurais pas dire lequel je préfère. Je ne pense pas avoir de préférence tous ces pays ont leur spécialité et leur différence c'est ce qui fait leur charme. Bon je ne pense pas que l'on va rester sur le même sujet longtemps alors mon petit Matthieu trouve un autre sujet. En plus il commence a être tard.

-Cela fait longtemps que tu es ici, dans cette ville.

Maintenant plus aucun doute on était bel et bien suivis, par un zombie ? J'ai des doute mais par qui ou quoi ? Je jette un petit coup d'œil en arrière, j'ai pas tellement envié qu'il fasse du mal à Elisabeth parce qu'il y a une différence entre une racaille avec un Q.I de poule morte et un vrai agresseur. Voir j'en ai fait les frais et j'ai pas tellement envié que ça se sache ni que cette jeune fille subisse quelques chose de ce genre. Mais pas de précipitation, déjà on est dans un coin trop sombre pour tirer des conclusion. Je nous fait donc tourner a un croisement pour voir si on est vraiment suivis.

.Elisabeth.

Oui peut être, enfin du minimum que tu m'as dit, je dois te dépassé. Après il y a peut être des choses que tu ne veux pas me dire, soit par ce que tu les as oublié, soit parce que tu veux pas, ce que je comprendrais parfaitement. Enfin bref.

-Cela fait longtemps que tu es ici, dans cette ville ?

me demanda-t-il pour relancer la discussion. Laisse moi réfléchir. Depuis combien de temps suis-je ici ? Depuis la rentrée de cette année de mémoire... Oui c'est ça, depuis la rentrée.

- Je suis arrivé ici pour la rentrée de cette année, et...

J'entendis un bruit de métal derrière, comme si quelqu'un avant shooter dans une poubelle métallique. Un chuchotement suivit, sûrement un juron. Je m'arrêtai et fit volte face, essayant de voir qui ça pouvait être. J'aperçus une ombre dans la pénombre se déplacer rapidement vers la droite. J'échangeai un regard avec Matthieu, inquiète, très inquiète même. Je sentis alors une lame sous ma gorge. Je n'avais même pas sentis mon agresseur arriver par derrière. Je n'osai même plus bouger, ni respirer. Je me demandai simplement ce qui se passait, si c'était un rêve ou bien une réalité.

- Votre argent, et vos téléphones, tout de suite ou je la tue.

Oh mon dieu, pourquoi moi ? Ca ne m'était jamais arrivé. Pourquoi maintenant ? Je regardai Matthieu, complètement paniquée et paralysée par la peur. Je ne voulais pas mourir, pas ce soir, et si mon père apprenait cela, il me ferait rapatrier en Angleterre immédiatement et adieu le beau Matthieu. J'étais juste coincé. Je sentais la lame froide contre ma gorge. A tout moment, elle pouvait m'ôter la vie.

Matthieu

J'écoutais Elisabeth mais elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que quelque chose se passait derrière nous, je me retourne mais je ne vis rien lorsque j'entendis les même mots qu'autre fois. Je me tourne vers Elisabeth, un psychopathe la tenait couteau sous la gorge. Non c'est pas possible ! Je regarde la jeune fille puis l'agresseur. Si je peux faire une pointe d'humour il ressemble a Golum dans le Seigneur des Anneaux. Enfin c'est pas vraiment le moment la. Je ne bougeai pas, jusqu'au moment ou il a fallut que je reprenne mes esprits et ce gars me fis bien comprendre qu'il ne voulait pas s'attarder.

-Allez activé toi un peu ou je l'égorge !

Quand je disais que c'était un psychopathe. Je sortis alors mon porte-feuille (bien remplis en plus) et mon portable.

-C'est bien mon bichon.

Non mais pour qui il se prend lui, de plus il fit l'énorme erreur de tendre la main dans laquelle il tenait son couteau. Je lui donna mes objet avant de prendre la main d'Elisabeth et de la tirer vers moi. Je mis un coup de point dans le visage de Golum je repris mes biens. Et repris la main de la jeune fille et nous partions en courant loin de cet énergumène qui était assommé. Nous sortions du parc a vive allure, je comptait pas trainer la dedans avec Elisabeth plus longtemps. Plus loin je ralentit jusqu'à m'arrêter, j'avais simplement eu une pousser d'adrénaline sans je n'aurai pas pu faire cela. N'empêche que j'étais un grand malade. Au moins Elisabeth n'avait rien, c'est le principal bon par contre j'espère qu'il nous a pas suivis parce que je le sens mal sinon.

-Tu n'as rien ?

.Elisabeth.

Je ne pus rien faire. J'étais juste tétanisé et comme toujours, je me sentais complètement inutile. Je sais pas comment Matthieu me sauva la vie, car pour moi tout devient flou : je m'étais laissé entièrement faire. Je ne retrouvai que mes esprits à la fin de notre cavalcade, hors d'haleine. Je ne saurais dire exactement ce qui c'était passé, mais je devais la vie, encore une fois, à Matthieu. Je me sentais faible et minable tout d'un coup, juste pathétique, bonne à rien et sans importance.

- Tu n'as rien ?

Je secouai négativement la tête avant d'enchaîner avec un "merci". Je n'osai plus le regarder, me sentant pas à ma place. Il devait en avoir mare de me sauver sans cesse la vie. Il va falloir que je m'endurcisse un peu. Même beaucoup. Pendant toute ma vie, on m'a protéger, en me disant que ma vie est bien plus précieuse que je ne puisse le penser, car c'est moi, un jour, qui reprendra l'affaire de mon père, voir même... Non, je ne préférai pas y penser, c'était encore trop dur pour moi. Mais je savais que ce jour arriverait.

Avec tout se stresse, une larme monta à mes yeux, que je refoulai très vite, en reprenant sur moi. Il fallait pas que je me laisse abattre par tout cela, pas ma destiné. Il valait mieux que je profite de chaque moment qui m'était accordé. Je relevai mes yeux vers Matthieu et lui souris timidement avant de lui faire remarquer :

- C'est la deuxième fois que tu me sauve la vie aujourd'hui, encore merci. Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi...

Matthieu

Se qui venait de ce passait me révoltait au fond de moi, je me sentais mal de l'avoir embarqué la dedans. Je reprenais ma respiration qu'en a Elisabeth elle me remercia pour lui avoir sauvé la vie.

-Tu ne te serai pas retrouvé ici sans moi... Mais je suis rassuré que tu n'ai rien.

Je la regardais avant de laisser tomber mon regard vers le sol. Je lui fis un. Petit sourire avant de passer ma main dans mes cheveux. C'était assez éprouvant comme scène. Je regarde dans la direction d'où l'on venait. Personne, tant mieux il a pas l'air de nous avoir suivit.

-Aller vient c'est assez lugubre par ici, mieux vaut que l'on rejoigne le centre.

Je n'avais pas trop envié de trainer dans les environs surtout après ce qu'il venait de ce passer. On était en milieu de soirée et je suppose que ce gars devait être shooté en plus d'être psychopathe. Nous nous dirigions vers le centre de la ville, les rue devinrent tous de suite plus éclairé que s'en presque aveuglant en même temps on était dans le noir depuis un bon moment déjà. Je m'arrête sur le côté.

-Qu'es que tu veux faire maintenant ?

Je pensais par la es qu'elle veut rester en ville ou rentrer à Enamor ce que je trouverai purement normal après ce qui vient de ce passer.

.Elisabeth.

Il me fit sourire et je me détendis un peut par la même occasion. Je le sentais aussi mal à l'aise que moi devant cette situation. Il me dit alors de le suivre, ce que je fis sans un mot, trop gênée par tout ça. On arriva rapidement dans le centre ville. Pendant tout le chemin, je me demandai ce que dirait mon père si il apprenait ce qui c'était passé. Sûrement qu'il me rapatriera sans tarder pour assurer ma protection, en me disant que ma vie était bien trop précieuse pour être prise. Pour lui, j'étais l'un des joyaux de la couronne de sa majesté la Reine Elizabeth II. Et puis, à cause de mes origines, j'étais lié à un cruel destin que je devais gardé pour moi, ne dévoiler à personne.

Une fois dans le centre ville, Matthieu me demanda ce que je voulais faire à présent. A vrai dire, je boirais bien un truc pour me remettre de mes émotions. Je regardai autour de moi, encore sur mes gardes alors qu'ici, on ne risquait plus rien. Je le regardai et lui répondis :

- J'irai bien boire quelque chose si ça te dérange pas. Pas question de retourner au parc ce soir dans tout les cas. Sinon, si tu en as marre de me supporter, on peut toujours retourner au lycée, c'est comme tu préfère...

Matthieu

La jeune fille me répondit qu'elle voulait bien aller boire un verre. A vrai dire je n'avais pas envié de rentrer maintenant, pas après ça et puis j'étais en très bonne compagnie.

-Ça me va, je connais un bar plutôt sympa.

Eh oui je pensai a mon bar préférer, il n'était pas loin, nous traversions la rue et hop nous y sommes. C'était petit mais convivial, les cocktails avaient des noms bizarre comme "Canard WC" ou bien "Petit Poney". La clientèle était des jeunes de notre âge voire plus jeune. Le salue le serveur qui était un ami, nous installions a une table, on pouvait jouer a des jeux de société ou bien ne rien faire. La musique qui passait etait la radio , "Radio Meuh, tu en veux, tu en as". En bref ce bar a tous pour plaire.

[PS: Ce bar existe vraiment]

.Elisabeth.

Je le suivis alors jusque dans un bar, et il faut avoué, je fus plutôt surprise par le décors. Mais où m'avait-il emmené boire un verre ? Je dois avoué que je ne connaissais pas du tout ce type de bar pour jeune. Pourtant mon père m'emmener souvent boire un verre avec lui lorsqu'il était à la maison; J'en avais vu des bars en tout genre, mais je dois avoué que je n'avais jamais vu quelque chose comme cela.

Je suivais Matthieu jusqu'à une table, regardant les gens autour de moi. Je me méfiai à présent de tout. Calmos Elisabeth, tu es en sécurité maintenant. On commenda un verre. Mais il y avait tellement de choix dans le cocktail sans alcool que j'en avais le tournis. Je ne savais même pas quoi choisir. Je pris finalement un cocktail avec que des fruits exotiques. Me demandez pas ce qu'il y a dedans, je ne sais même plus moi même. Il a juste un nom très bizarre.

Je regardai autour de moi, encore perturber par tout à l'heure. Je savais que j'allais devoir dire la vérité à mon père lorsque je l'aurais au téléphone. Je ne savais pas mentir, surtout à lui. Mais j'avais tellement peur des conséquences, qu'il me dise de rentrer immédiatement, et que si je refusai, il vienne me chercher de force. Je secouai légèrement la tête pour me sortir de mes pensées. Je regardai rapidement Matthieu et lui souris avant de m'intéressai aux défauts de la table. Je pense qu'on pouvait lire sur mon visage que j'étais préoccupée, mais j'osai pas me livrer. Pas encore en tout cas.

Matthieu

Nous prenions notre commande bon je sais que ce bar était un peu spécial mais franchement il était cool. L'unique serveur du bar vint prendre notre commende je pris un canard WC et Elisabeth donna aussi son choix. Elle ne semblai pas très bien, en même temps je comprends après ce qu'il est arrivé, je dois avouer que moi même je n'étais pas au top de ma forme. Je ne savais pas trop que lui dire. Je regarde donc la décor, elle changeai assez régulièrement aujourd'hui c'était des poster du style des années 70', 80'.

Je rendis un sourire a Elisabeth qui semblai a présent très occupé avec la table. Le serveur nous emmena nos boissons, le miens était en dégradé, du blanc au bleu passant par du turquoise, j'avais pris un cocktail alcoolisé mais ce n'était pas bien fort cela restait dans le raisonnable. Je tournais doucement le bâton en plastique bleu qui sert normalement à mélanger le cocktail.

J'étais troublé c'était la même scène qu'il y a plusieurs années a la différence que c'est Elisabeth qui a reçu les menaces. J'avais une main sur le bâton et l'autre en dessous la table que je posa discrètement sur ma cicatrice. Je trouva cela bizarre tout de même, je finis par ramener ma main sur la table et je posa mon regard sur la jeune fille en face de moi.

-Ça va aller ?

.Elisabeth.

Matthieu avait dût remarquer distraction car il me ramena à la réalité en posant une simple question pour savoir si j'allais bien. J'avais été tellement perdue dans mes pensées que je n'avais même pas remarqué que j'avais mon verre. Je le regarda et lui souris et lui répondis alors :

- Oui ça va, je pensai juste à un truc...

Je remuai alors mon verre, n'étant pas encore totalement décidé. Devais-je lui dire ce dont pour quoi je m'inquiétais ? Ou devais-je garder cela pour moi ? Et si jamais il me posait des questions qui allait jusqu'à dévoiler mon identité ? Non je ne pouvais pas me permettre. Mais j'avais tellement besoin de me confier en ce moment, c'en devenais juste horrible. Bon aller, je me lance, au pire je broderai après.

- Je pensai que si je dis à mon père ce qu'il vient de se passer ce soir, il me ramènera de gré ou de force en Angleterre pour me mettre soit disant en sécurité. Et puis si je ne lui dis pas, il s'en apercevras tôt ou tard car je suis une mauvaise menteuse et mon père arrive toujours à savoir quand est-ce que je ne vais pas bien. Donc je ne sais pas trop quoi faire... Et j'aime pas mentir à mon père, il a fait tellement de chose pour moi qu'il ne mérite pas que je lui cache des choses, surtout de cet ordre la...

Matthieu

Elisabeth me disait qu'elle allait bien mais ce dont elle pensait en disait long sur sa situation. Faut avouer je suis perspicace... Non sérieusement c'est vrai que la elle n'était pas dans une situation simple. Parce qu'en plus dans tout les cas il découvrirait ce qui c'est passé, oui en effet la ce n'est pas simple. Je réfléchissait a comment elle pourrait gérer ça, je l'appréciai et pour avouer j'avais pas envie qu'elle rentre elle est gentille et toute mignonne enfin bref même pour elle c'est pas top. Je bus une gorgée de mon cocktail tout en réfléchissant.

-Et si tu lui dis la vérité mais que tu vas bien, il ne pourrait pas te laisser rester ici ?

Je connaissais pas grand chose de son père juste ce qu'elle m'a raconté et il a l'air d'être un bon père qui se préoccupe de sa fille. C'est vrai que ce qui c'est passé n'était pas rien mais bon si c'est la volonté de sa fille...enfin après je ne connais pas grand chose d'eux et ils doivent avoir leur raison.

-Et si tu ne l'appelle pas il saura rien, bon je sais c'est pas top de faire ça mais bon.

A vrai dire je ne savais pas trop que lui dire pour l'aider.

.Elisabeth.

C'est vrai que de ne rien dire à mon père serait plus simple, et de ne pas lui téléphoner aussi, mais le problème c'est qu'il m'appelle assez souvent, si ce n'est pas pour dire tout les soirs pratiquement. J'ai l'impression d'être un joyau à ses yeux. Parfois il est même un peut trop collant. Mais il faut avoué que je le comprends : n'étant jamais la, il a besoin de se rassurer que ça fille va bien un peut chaque soir. C'était pour lui une manière de ne pas passer à coté de la vie de sa fille, enfin je pense.

- Si je lui dis la vérité, et même que si je rajoute que je vais bien et même que j'ai un ami qui me protège, il me fera, a tout les coups, rapatrier tout de même. Il tient tellement à moi, c'est un truc de dingue. Parfois j'étouffe avec lui. Heureusement que je ne le vois pas souvent parce que sinon, je serais morte asfixié.

Je souris à ma remarque. C'est vrai quoi, comme il n'est pas souvent à la maison, hormis ses appels tous les soirs, je suis plutôt tranquille. Et maintenant que j'étais au Canada, c'était encore plus peinard. Mais la vraie raison de pourquoi il tient temps à moi s'explique par mes origines, que je ne peux pas dévoilés. D'après mon père, j'aurais une grande destiné, aussi ma vie était bien trop précieuse. Pour moi, ma vie valait autant que celle des autres et je voulais mener une existence normale.

- Le seul problème, c'est qu'il m'appelle tous les soirs pratiquement. Ah je ne sais vraiment pas quoi faire, car ça serait dommage de quitter un tel endroit, surtout après avoir fait ta connaissance et celle de d'autres personnes.

Ajoutai-je pour me rattraper un peu. Oula ! J'ai l'impression que tu commence à mordre toi ! Oui et bien ? C'est un garçon très bien et il m'a plusieurs fois sauvé la vie. Je ne vois pas où est le problème. Je bus une gorgé de ma boisson distraitement. Puis je relevai mes yeux vers Matthieu, lui souriant timidement.

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