Arriver d'un étudiant au passé sombre [libre]

.Axel.

Et voilà, je venais d'arriver dans ce fichu lycée. J'étais sur que mes parents adoptifs en avaient eu mare de mes fugues et m'avaient envoyer ici pour se débarrasser de moi, et non pour que je change de paysage. De toute façon, il me détestait autant que je les détestai et ma mère adoptive me répétait sans cesse que j'étais un fardeau pour eux plus qu'autre chose. Ah ce qu'elle pouvais m'énerver celle la ! Autant mon père adoptif, ça allait un peu près, du moins on était pas en conflit permanent, mais alors ma mère, c'était autre chose. Je traversai la cour. Il faisait nuit maintenant. À loin j'entendais de la musique venant d'un gymnase. Un fête ? Je déteste les fêtes. Enfin non, j'aimais bien les fêtes, mais plus maintenant.

Ma valise se coinça avec un caillou et me démonta le bras au passage. Super, comme si j'avais besoin de ça. Mais avance fichu valise ! Dans l'autre main je tenais une grande mallette dans laquelle se trouvait les peintures que j'avais voulus emporter et mon matériel de peinture et de dessin. Ma valise ne voulait plus avancer du tout. Mais pourquoi ça ne m'arrive qu'à moi ? Je posai la mallette sur un banc juste a coter puis regarda avec la lumière de mon portable ce qui coincer. Un petit caillou c'était glisser, empêchant la roue de tourner. C'était bien ma veine. Je balançai la valise par terre, énervé puis je m'assis sur le banc. Une emmxrde en plus ou en moins, qu'elle importance.

Je sortis mon paquet de cigarette, ressentent l'envie de me calmer et me détendre un peu. Surtout qu'avec l'avion, ça faisait des heures que je n'avais pas fumer. J'allumai donc ma clope en en tira une taffe. Ah ça calme un peu. J'ouvris alors la mallette et en tira le premier dessin. J'étais entrain de travailler dessus avant de partir et je ne l'avais pas tout a fait fini. Faudrait que je trouve le temps a un moment pour terminer ce petit chat écossais pencher au dessus d'un étang a la recherche de poissons.

Robyn.

J'avais fini de travailler à la salle de musique. Je n'avais pas vu le temps Passer, ainsi, maintenant, il fallait que je me me magne le train à me préparer pour aller au bal. Je devais trouver une chanson, LA ch anson. Mais pour le moment, rien n'avait fit tilt, comme on dit. Donc j'avais cherché et le temps avait filé sans m'attendre ! Il faisait sombre, mais pas encore assez pour que les lampadaires s'allument.

J'entends alors des bruits. Je ne sais pas vraiment ce que c'est..à mis je ne m'inquiète pas. Je tourne et j'aperçois une chose ouvre dans le noir. Une cigarette, c'est une cigarette. Je peux voir alors le visage d'un jeune homme. Déjà de loin, il m'a l'air pq vraiment aimable. Je m'approche tout de me Mme de lui.

- Bonsoir, tu as besoin d'aide ?

.Axel.

Il faut que je rajoute de l'ombre la, plus de lumière ici... J'examinai mon dessin pour savoir ce qui me restait a faire, même dans le noir faiblement éclairé par mon portable, tout en consument ma cigarette. Faudrait vraiment que j'arrête de fumer, mais au moins ça me calmait et me faisait oublier mes petits soucis. Soudain, une ombre vient vers moi et une voix féminine me demanda si j'avais besoin d'aide. Je vis alors dans la pénombre la silhouette d'une jeune femme juste devant moi. J'éteignais ma cigarette par terre et rangeai mon mégot dans ma boîte poubelle. J'avais toujours respecter la nature, surtout en Écosse, pour la laisser le plus sauvage car elle était trop belle pour être déranger et abîmer. Du coup j'avais pris l'habitude de jeter mes mégots.

Je regardai ensuite la jeune femme et lui répondis d'une voix froide :

- Non c'est bon, merci.

À ce moment là, un coup de vent fit s'envoler mon dessin pas terminer et il atterrit aux pieds de la jeune femme avant que je puisse le rattraper.

Robyn.

J'avais raison. Ce garçon était loin d'être agréable. Il aurait été à peine plus sympa si il avait parlé à un chien. En même temps, il est tard, il fait vraiment pas chaud et on dirait quil vient d'arriver donc bon. Donc il m'a répondue qu'il n'avait pas besoin d'aide. Mais j'y crois pas. Je m'apprêtais à prendre la parole lorsqu'une bourrasque emporte une feuille qui était posée à côté de lui. Cette feuille vient se poser à mes pieds. Je me penche et la ramasseà le temps d'attraper mon téléphone et j'eclaire la feuille. On peut voir un chat au dessus d'un étang en regardant l'eau, il semble chercher un poisson. C'est très réaliste. Les traits sont nets et précis. Un vrai travail d'artiste.

- Tu dessines bien... Tu prends des cours pour arriver à un tel niveau ?

Relevant les yeux vers le jeune homme, je lui tends sa feuille. Il m'a pas l'air sociable. En même temps, c'est dommage qu'il soit si peu aimable, parce qu'il est plutôt charmant physiquement. Il pourrait avoir du monde autour de lui.

.Axel.

Je laissais la jeune fille examiner mon dessin non achevé. Puis elle me le rendit, complimentant mon dessin avant de me demander gentiment si j'avais pris des cours. Je rangeai soigneusement la feuille dans la mallette. Bon fait un effort Axel, certes en ce moment, rien ne va dans ta vie et tu as envie de tout balancer en l'air et d'envoyer toute le monde balader, mais cette jeune femme n'avait rien demander et voulait juste t'aider et t'a même complimenter sur ton travail. Bon je vais faire un effort car mes dessins c'est toute ma vie et j'aime bien recevoir des compliments dessus. Je répondis un peu plus gentiment :

- Merci... Non je n'ai jamais pris de cours, ou très peut. Mes parents disaient que j'avais un don pour avoir un autre regard sur des choses insignifiantes et les rendre importantes et belles sur une toile. J'ai toujours aimé dessiner au calme dans les campagnes écossaises, la d'où je viens. Mes dessins sont toute ma vie.

Robyn.

A Ma question, le garçon se d'adoucir. On dirait qu'il est vraiment passionné par le dessin, bu sa réaction, et comment il m'a répondue. Quand on touche aux passions, généralement, ça change les gens. Et là, visiblement, j'ai touché la corde sensible. Dessin, musique, ou sport et j'en passe, on a tous une passion. Plus ou moins prononcée, certes, mais on en a une. Mes dessins sont toute Ma vie, dit il.

- Tu es très doué. Même en ayant pris quelques cours, je n'arrive certainement pas à ton niveau. Je suis Robyn, et tu es ?

Effectivement, moi aussi je dessine. Mais beaucoup moins que je joue de la musique ou que je chante. Moi je vis pour la musique. Je n'imagine pas la vie sans la musique, en ce qui me concerne.

.Axel.

La jeune fille me complimenta encore avant de souligner que même avec quelques cours, elle n'arriverait pas a ce niveau la. Je n'arrivai pas a lui sourire, car lui avoir parler rapidement de mes premiers parents me ramena dans ma mélancolie. Elle se présenta sous le nom de Robyn. Pas très fréquent, je me demandai d'où elle pouvait venir. Bon aller, réponds a sa question. Je lui répondis donc alors d'un voix pas très enjouée, plutôt avec un pointe de tristesse, en regardant mes mains :

- Axel, Axel McCaffey.

Robyn.

Ce garçon se nomme donc Axel. J'ai comme l'impression qu'il n'est pas très heureux. J'ai cru déceler une pointe de tristesse dans sa voix.cou alors je rêve. Mais ça m'étonnerait. Je suis presque sûre que quelque chose ne va pas. Même sans le connaître, je le sens. Et puis généralement, lorsqu'on est un peu agressif, c'est qu'il y a quelque chose qui va pas. C'est connu, non ?

Je m'assois que le banc, à côté de lui. C'est plus fort que moi, faut que je comprenne et que j'aide les gens même quand ça me regarde pas le moins du monde.

- Je sais que ça ne me regarde pas du tout mais... Tu es sûr que ça va, que tu n'as pas besoin d'aide ?

Il fallait que je lui demande, au risque de me faire rembarrer avec un 'c'est pas t'es affaires' agressif bien mérité.

[center].Axel.

La jeune fille s'assis alors a coter de moi. Elle avait surement deceler dans ma voix que j'étais mélancolique et pas très bien dans ma petite tête. Elle me demanda, si ce n'etais pas indiscret, ce qui n'allait pas. J'avais tres envie de l'envoyer balader car c'etait pas ses affaires et que je voulais pas lui coser de soucis avec les miens. Mais en lui jetant un rapide coup d'oeil, je vis qu'elle voulait vraiment m'aider. Au moins me permettre de me livrer un peu.

Je soupirai. Je savais pas si je pouvais vraiment lui dire. Ma vie, je crois qu'il n'y a pas plus pire. Au pire ca coute rien de dire que ma valise m'enerve.

[/i]- Besoin d'aide ? Je sais pas. Si tout mes problemes pouvaient s'en voler ca serait bien.[/i]

Robyn.

Contrairement à ce que je croyais, Axel ne me dit pas de me mêler de mes affaires, ou encore ne changea pas.de sujet. Ce garçon a un réel problème. Ça se voit, ça se sent. Et encore, il a plusieurs problèmes. Je cite : si tous mes problèmes pouvaient s'envoler ça serait bien. Voilà ce qu'il a dit. Il a donc plus d'un problème. Je souffle. Depuis que j'ai aidé Spencer, ça me paraît évident d'aider les gens. Ouais, sauf que tu ne connais pas Axel, ce qui est différent de Spencer. Pas faux.

En plus, il a l'air réellement affecté. Ça doit pas mal le turlupiner, tout ça.

- Tu devrais essayer d'en parler à quelqu'un dont tu es proche, parfois, les solutions sont juste devant nous. Mais nous sommes tellement aveuglés par ce qui ne va pas que nous ne les voyons pas. Il suffit d'un peu d'aide et tout s'éclaire.

Tu devrais faire psy ou un truc dans le genre Robyn. Change de métier, ça te plairait je suis sûre, d'aider les gens.

.Axel.

Essayer en parler a quelqu'un dont on est proche. Voilà bien le conseil le plus stupide que l'on met donner. J'en voulais soudain a la jeune fille. Une petite voix en moi me disait qu'elle ne voulait que m'aider mais ma part d'ombre en moi me dit de lui balancer à la figure méchamment des choses. Je dis alors a Robyn d'un voix dure :

- Ah oui ? Et a qui veux tu que j'en parle ? Je suis nouveau ici, j'ai plus d'amis, mes parents sont des cxns que je ne veux plus jamais revoir, et tout mes anciens amis me reproche... - ma voix s'étrangla - Bref. Tu ne me connais pas, ni moi ni ma vie alors tes conseils tu peux te les garder.

Je me levais furieux, fermais ma mallette a dessin, puis en portant ma valise, je partis plus loin a la recherche des dortoirs. Je pleurai, je ne sais même pas pourquoi, peut être parce que je revoyais les images de l'accident avec mon pote. Tout le monde m'en voulait d'avoir survécu et pas lui, mon ex la première. Enfin ils me reprochaient surtout de ne pas aller de l'avant et de rester cloîtrer chez moi. Mais ça avait été tellement horrible.

Je m'arretai au milieu de la cours, ma peine ayant pris le dessus sur ma colère. Mes valises me glissèrent des mains, ma mallette s'ouvrant en tombant et mes dessins se dispersairent. Des larmes ruisselèrent sur mes joues. Pourquoi lui et pas moi ? Pourquoi ?

Robyn.

Ou pas. Tu seras peut-être pas psychologue. Je ne suis pas psy, et j'ai jamais dit que je voulais le devenir. Je m'y suis mal prise, certes mais il a été dur. Mais j'en apprends un peu. Je ne ferai plus les mêmes erreurs. Donc il n'a plus d'amis, car ils lui reprochent quelque chose, ils trouvent ses parents cons... Je soupire, et avant que je n'aie pu dire quoi que ce soit, Axel se lève furieusement et s'éloigne, attrapant sa mallette et sa valise.

Le jeune homme s'arrête alors, lâchant ses affaires, ses dessinss'éparpillent, sa mallette s'étant ouverte. Je me lève et le rejoins rapidement, rattrapant un dessin qui s'était envolé plus loin. Je m'approche de lui, ramassant les autres feuilles.

Lorsque je me redresse, je remarque qu'Axel pleure. Il a l'air triste, tellement peiné à cause de tout ceux qui le rejettent, qui le laissent seul. Je souffle, c'est pas juste, c'est pas normal de laisser les gens dans leur peu ne et leurs problèmes. Non, faut pas. Je soupire en évitant de lui proposer un mouchoir, ou je ne sais quoi. On sait jamais, il pourrait se braquer.

- Certes, je ne te connais pas, mais te voir comme ça me fait de la peine. Non, je ne veux pas que tu penses que je t'aide parce que tu me fais pitié. Et je comprends ta réaction.

Je ramasse sa mallette et range les dessins d'Axel à l'intérieur, la posant ensuite près.de.sa valise. J'essuie rapidement une de ses larmes. Bah, saleté d'instinct qu'à besoin.de réconforter tous les gens qu'il.croise.

.Axel.

La jeune fille ramassa alors mes dessins et les rangea. Elle ne voulait vraiment que mon bien, rien d'autre. Elle ne paraît pas être une de ces filles qui se mêle de ce qui ne les regardent pas, mais plutôt d'une fille ouverte qui veut juste aider. Elle avait l'air sincère en tout cas.

Pourquoi est-ce que j'avais pleuré ? J'étais entrain de lui montrer toute ma faiblesse, chose que je déteste faire. J'avais toujours appris a rester fort et a encaisser les coups dur. Mais la il y en avait trop et je n'arrivai plus a compenser. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Elle essuya une de mes larmes et je la laissai faire, me sentant impuissant.

Et moi qui restait planter la. Aller bouge toi Axel, fait quelque chose ! Mais je restais planter la, comme dépasser. Une petite partie en moi me disait qu'il y avait une petite lumière qui apparaissait. Moi je voyais pourtant que du noir et du noir. Rien. Je ne savais pas si je pouvais me confier a elle, c'était encore trop douloureux. Je m'adoucis un peut pour autant avec elle dans ma voix :

- Excuse moi, en ce moment je suis complètement pousser a bout. Mais pourquoi tu es si gentille avec moi ? Car vu comment je t'ai parler, je ne mérite pas ta sympathie.

Robyn.

Il avait vraiment l'air triste, j'avais de. La peine pour lui. Il n'était donc pas ce jeune homme dur et agressif que j'avais cru voir au début. Non, il était plutôt sensible, il devait sûrement manquer de confiance en lui quelque part. Il avait une côte faible qu'il, on dirait, ne voulait pas qu'on découvre. C'est certainement pour cela qu'il se faisait passer pour ce garçon froid. Il s'était construit une carapace.

Je lui souris légèrement lorsqu'il s'excuse, m'expliquant que ces derniers temps, il était à bout, me demandant ensuite comment je pouvais être si gentille avec lui alors qu'il m'avait parlé méchamment tout à l'heure. Moi je dis que ce n'est pas de sa faute. Après tout je m incruste et je commence à lui poser des questions. Du Robyn tout craché, quoi. Merci conscience.

- Tout le monde a le droit à une seconde chance, tu crois pas ? Et puis, après tout, tu as eu raison de me rembarrer. J'arrivais et te posais certaines questions que tu n'avais peut-être pas envie qu'on te pose...

.Axel.

- Tout le monde a le droit à une seconde chance, tu crois pas ? Et puis, après tout, tu as eu raison de me rembarrer. J'arrivais et te posais certaines questions que tu n'avais peut-être pas envie qu'on te pose...

Non c'est sur que je déteste parler de ma vie, surtout vue tout ce qui c'est abattu sur moi, à croire que je porte une malédiction en moi. Après tout je viens d'écosse alors... La ba on croit en beaucoup de légende sur les fantômes et autres, alors pourquoi pas sur une malédiction d'une famille. Enfin bon, je pense que j'allais un peu trop loin la.

Quant à la question, tout ele monde à droit une seconde chance, personne ne m'en a donner une deuxième depuis beaucoup de temps. Enfin, en même temps, je n'essayai pas d'en obtenir une auprès des autres. Enfin je sais pas... Oui peut être.

- Une deuxième chance ? Tu crois vraiment que j'ai le droit à une deuxième chance ?- des larmes recommencèrent à couler sur mes joues - J'ai déjà eu ma deuxième chance contrairement à... à... à mes parents et à... Non, je n'ai pas le droit à une troisième chance puisque eux n'ont en eu qu'une. Tout le monde me considérait comme un chanceux d'être encore en vie... Mais moi je crois que c'est tout le contraire. Si je pouvais échanger ma place ce soir la...- Je séchai rapidement mes larmes d'un coup de main avant de me durcir - Et puis, en quoi ça te regarde ? Je sais même pas pourquoi je te parle de tout cela d'ailleurs. Laisse moi.

Robyn.

J'écoutais sans broncher son long monologue, ne le comprenant qu'à moitié. Axel disait qu'il avait déjà eu une deuxième chance, contrairement à ses parents et à je ne sais qui, puisqu'il n'a pas terminé sa phrase. Je ne comprends pas vraiment, mais peu importe. Il affirme qu'il n'avait pas le droit à une troisième chance, alors qu'eux n'en avaient eu qu'une. La plupart des gens le considérait chanceux d'être encore en vie et... Hein ? Ses parents et cette personne seraient-ils... Morts ? Mais il a parlé de ses parents, il n'y a pas dix minutes... Ou alors...

Il continuait, disant que s'il pouvait échanger sa place ce soir, il le ferait volontiers. Après cela, comme il avait continué de pleurer, il essuya rageusement ses larmes et durcit son ton, me demandant en quoi cela me regardait, qu'il ne savait même pas il me parlait de tout ça, terminant par un 'laisse-moi' bien sec.

Donc, ne parlons pas de sa famille, ne faisons aucun commentaire maintenant, sinon, ça va le mettre un peu plus en colère, et c'est loin d'être mon but, voyez-vous.

- Tu as raison, ça ne me regarde pas. Je voulais juste essayer de t'aider, vois-tu. Mais non, ça ne me regarde en rien, je l'avoue. Enfin, je ne vais pas insister, vu que tu as l'air d'avoir besoin d'être seul, et surtout, que je te foute la paix. Je me trompe ?

Glissant mes mains dans mes poches à la recherche d'un bout de papier - oui, j'en avais un, j'en suis sûre - que je finis par trouver dans la poche de mon jean, j'inscrit avec un crayon mon numéro de téléphone, le tendant à Axel.

- Tu en fais ce que tu veux, je ne t'oblige pas à l'utiliser. Mais si jamais tu as besoin d'aide, si tu te perds, enfin bref... Contacte-moi.

[center].Axel.

J'avais encore était injuste et dur avec Robyn. Mais c'est cette carapace que je me suis créé qui me rendait comme cela, dépressif et agressif. Je replongeai dans mes souvenirs a voix haute sans pouvoir me contrôler puis après je me rendais compte que je déballais ma vie sans intérêt a une personne et je m'emportais alors contre elle alors que c'est contre moi que j'en voulais. J'étais vraiment bizarre en ce moment, je n'arrivai pas a sortir de cette torpeur qui me prenait petit a petit tout et qui me gâchait la vie.

La jeune femme réagit calmement en me donnant un bout de papier avec son numéro. Je ne savais pas quoi faire. Le prendre et m'en aller, le refuser et me casser, ou a la limite demander pardon puis lui dévoiler certaines choses. Je suis sur que partager mes douleurs m'aiderai mais c'était bien trop dur. Et qui te dis qu'après elle n'ira pas raconter ma vie a je ne sais qui. Ce calme qu'elle dégageait me déstabilisa complètement.

J'étais bel et bien perdu. Que faire ? Elle avait étée si gentille avec moi et je l'ai envoyer balader deux fois. Ça ne me ressemble pas. Enfin ça ne me ressemblait pas. Avant j'étais bien plus amical que ça. Pourquoi la mort de mon pote me mettait dans un état pareil ? C'est absurde ! Complètement absurde ! Mais ce sont ces cauchemars, ces visions qui tournent en boucle dans ma tête de ce soir ou il est mort, sous mes yeux. Son souvenir me hante jusque dans mes rêves et je ne trouve pas la lumière pour m'en sortir.

Je me calmait tout d'un coup. Enfin de compte, j'étais assez lunatique : un coup je suis calme, soudain je m'énerve, puis je me recalme. Je suis vraiment bizarre et elle doit me prendre pour un fou. Je lui dis alors d'un voix un peu près calme :

- Excuse moi Robyn, je ne voulais pas. En ce moment, je sais pas trop ce qui m'arrive. Depuis tout a l'heure tu veux simplement m'aider, comme tu viens de le dire, et je t'envoye balader. Je m'en rends compte, c'est ça le pire. Je ne suis qu'un égoïste sans cœur, murmurai-je a moi même mais assez fort pour que Robyn puisse l'entendre, tu veux vraiment m'aider ? Car tout seul je crois bien que je n'arriverai jamais a me sortir de ce cauchemar sans fin, j'en suis conscient, mais je n'ai jamais trouver personne... oh et puis laisse tomber, je crois bien que tu as d'autres choses a faire que de t'occuper de mon triste sort sans intérêt.

Tout sortait au fil de mes pensées. Enfaite, je parlais en ce moment sans trop réfléchir. C'était plus instinctif qu'autre chose. Comme si quelqu'un parlait a ma place. Ce n'est plus moi qui parle mais mon subconscient voir quelqu'un d'autre. Faudrait que j'arrive a reprendre le contrôle de mes pensées mais j'y arrive pas. J'ai l'impression de ne plus me connaître. Et puis savoir ça... Pourquoi il a fallut que je sache ça ? Déjà que de savoir mes premiers parents morts, c'est déjà assez horrible, mais en plus...

Oh et puis temps pis ! Je lui dis tout. Au moins comme cela, quelqu'un d'autre sera au courant et l' sera deux a partager cela plutôt que moi tout seul. Car je n'en peux plus. Je suis maudis, c'esr tout. En gardant mon calme, je rajoutai alors :

- Tu veux que je te raconte une histoire ?

Robyn.

Axel s'excuse alors, m'expliquant qu'il ne sait pas trop ce qu lui arrive en ce moment, que depuis tout à l'heure, j'essaie de l'aider mais qu'il m'envoie balader à chaque fois. Et le pire, c'est qu'il s'en rend compte, dit-il. Il murmure alors qu'il n'est qu'un égoïste sans coeur, j'allais répliquer mais il continue, me demandant si je veux vraiment l'aider, car tout seul, il croit bien qu'il n'arrivera jamais à se sortir de ce cauchemar, dit-il. Rajoutant finalement que j'avais sûrement autre chose à faire que de m'occuper de son triste sort.

- Ne t'inquiètes pas pour moi.

Il me restait encore du temps avant de partir, pas très longtemps non plus, mais maintenant qu'il était décidé, je n'allais pas le rembarrer, c'est pas mon genre. Et je suis sûre que ça ne prendra pas toute la nuit, de toute façon. Le jeune homme me demande alors si je veux qu'il me raconte une histoire. Pour toute réponse, je hoche la tête, acceptant ainsi qu'il me raconte son histoire.

.Axel.

La jeune fille, a ma plus grande surprise, ne semblait pas relever mon saut d'humeur. Heureusement. J'aimai beaucoup sa patience et son calme chez elle. C'était un point qu'il fallait noter, c'est clair. Elle était si calme, si patiente avec moi qui suis un gros boulet de service. Bon, racontons lui notre histoire avant qu'elle ne s'impatiente de trop. Je ne voudrais pas abuser de sa gentillesse.

- Il était une fois, vivant dans une campagne écossaise, un jeune garçon qui adorait la peinture et le dessin. Ses parents, ma foi pas très riche, investissaient toute leurs économies restantes dans sa passion. Ce petit garçon était très heureux. Le jour ou il fêta ses douze ans, il reçut une lettre d'une personne inconnue lui racontant quelque chose d'atroce mais de capital. Puis quelques jours après avoir reçut cette mystérieuse lettre, ses parents, prient dans la tempête, moururent dans un accident. Il fut donc placé dans une famille d'accueil que le jeune garçon détesta. Ils possédaient une ferme et le garçon devait y travailler dès qu'il rentrait de l'école. Ses parents adoptifs détestaient qu'il peigne et lui interdire même de peindre.

Je marquai alors une pose, réfléchissant a mes phrases suivante et pour que Robyn puisse tout enregistrer. Puis je continuai avec la même voix calme et triste :

- Ne supportant pas cette interdiction, le jeune garçon s'acheter en cachette du matériel avec de l'argent qu'il gagnait en travaillant chez un ami à lui, et il s'éclipsait le soir dans la campagne avec son matériel pour peindre, jusqu'à même a faire le mur parfois. Il grandit dans cette atmosphère froide entre ses parents et lui et apprit très vite à se débrouiller tout seul. Il rentra alors au collège, puis au lycée. Il c'était vite fait de véritables amis avec lesquels il faisait les quatre sans coup. Et c'est vers ses seize ans que le drame survient. Alors qu'il sortait d'un bar avec un de ses potes, ma voix commençait alors à s'étrangler, un type armé d'un flingue leur demanda leur sous. N'en ayant plus, le type descendit alors le pote avant de tirer une balle dans la jambe de notre héros qui, après avoir vu son pote mort à ses pieds, c'était enfuit. C'est donc blesser qu'il rentra chez lui. Et quelques jours plus tard, il découvrit que sa copine le trompait et que tout ses amis lui en voulait pour la mort de son pote... C'est donc démoralisé qu'il sortit de l'hôpital et qu'il fut envoyer dans un lycée américain.

Je me tus totalement, revoyant tout ses souvenirs en boucle dans ma tête. Au moins, j'avais réussi à tout sortir, même si parler de mon pote m'avait fait presque flancher. Je rajoutai alors :

- Voila, tu connais mon histoire, car le garçon, c'est moi.

Robyn.

Le jeune homme commença alors à raconter son histoire, seulement, il parlait de lui à la troisième personne, sûrement pour le côté 'conte' de la chose. Toujours est-il que je écoutais sans l'interrompre. Ses parents sont donc morts, suite à cette lettre mystérieuse, qu'est-ce que ça pourrait erre ? Je ne sais pas. Au fut et à mesure, je sentais bien que l'atmosphère devenait de plus en plus lourde, il avait du mal à parler, sûrement trop ému. Je dois dire que ça m'attristait, il me faisait de la peine. Comment toutes ces choses peuvent s'abattre sur un seul être ? C'est injuste. De toute façon, la vie est une série d'injustices. Soit pour l'un, soit pour l'autre. C'est horrible. L'écoutant sans broncher, j'avais du mal à rester concentrée. J'avais presque envie de pleurer pour lui. Quelle horreur. Et il avait supporté cela seul ? Mais comment peut-on laisser un homme seul dans une situation pareille ? C'est horrible ! Et faut croire que les filles aussi sont des lâches en histoire de coeur. Ça me donne presque envie de baffes son ex, tiens. Et ses parents adoptifs, qui ne le laissaient pas vivre sa passion. Ça m'agace qu'on laisse les gens pourrir dans leur peine, ça m'hérisse les poils.

- Je... Je suis tellement désolée pour toi et je... Je trouve injuste que t'es amis t'aient laissé tomber, ça m'énerve et... Tu ne mérites pas tout ça Axel, c'est horrible...

J'en avais moi-même la gorge nouée, je savais à peine quoi dire, j'étais tellement triste pour lui, et tellement en colère contre les gens qui l'avaient repoussé...

.Axel.

Je vis que mon histoire faisait beaucoup d'effet à la jeune femme. Je m'étais confié à la bonne personne a vrai dire. Elle était vraiment désolée pour moi et énervée après mes amis, soulignant que je ne méritais pas cela. Dans sa voix, elle était vraiment sincère. Ca me rassurai un peu qu'elle compatisse autant. Je ne sais moi même pas comment j'ai fais pour tout porter sur mes épaules et de ne pas me jeter sous un train.

- Je t'avais dis que mon histoire n'étais pas super. Que mes amis m'aient laisser tombé ? Ba ils ont voulus m'aider au début, mais je m'étais tellement renfermer dans ma peine d'avoir perdu mon ami sans rien pouvoir faire, qu'ils ont commencé, je pense, à me trouver bizarre et agressif, et ils sont donc partit. Quand à est-ce que je le mérite ? Si le sort en a voulu ainsi, je n'y peux rien. Parfois, je pense que je subis une malédiction car, venant d'Ecosse, la ba, on croit à toute sorte de chose. Mais c'est totalement absurde. Quoi que... même ma naissance est injuste...

Mais ça je ne peux pas lui en parler, je n'en ai jamais parler à personne. Seul moi et mes premiers parents savent comment je suis né. Et je ne veux en parler à personne. Personne. C'est bien trop pénible de savoir ça. C'est pour cela que je ne veux pas en parler, pour l'oublier. Alors pourquoi je porte toujours cette enveloppe contre ma poitrine, dans mon blouson ? Bonne question... C'est peut être parce que c'est tout de même ma vie, même si pour l'instant, elle se constitue que d'une suite d'injustice aux quelles je ne peux faire face et que je dois accepter sans broncher. Sinon je serai déjà mort je pense. Accepter son sort et aller de l'avant, c'est toujours ce que je faisais, normalement. Mais la, c'était la goute d'eau qui fait déborder le vase que de tout perdre en une nuit.

En tout cas, lui en avoir parler me rendus un peut plus leger. Aller savoir pourquoi ? Moi même je ne le savais pas. Mais au moins je partageai le poids de ma lourde vie avec quelqu'un. Je serais ma main dans laquelle je tenais le numéro de Robyn. Oui, cette jeune fille pourra m'aider à accepter le deuil de mon pote, et à me reconstruir, j'en suis convaincu. J'espère seulement qu'elle ne m'abandonnera pas quand j'aurais le plus besoin d'elle. J'espérai vraiment revoir enfin la vie comme avant et plus broyer du noir. Mais ça va être très long je pense, à accepter totalement la réalité, surtout avec ces cauchemars et ces pensées qui me hantent tout les jours et toutes les nuits.

Robyn.

Axel m'expliqua que si ses amis l'avaient laissé tomber, c'est parce qu'il s'était renfermé sur lui même, qu'il était devenu étrange et agressif. Ce n'est pas une raison, c'est juste une excuse bidon. Si c'est vraiment un ami, on essaie de comprendre, on ne le laisse pas souffrir. C'est normal, après tout, qu'il eut été comme ça, après un accident pareil ! Et eux, ils le laissent dans sa souffrance. Non, non, et non, je n'étais absolument pas d'accord avec ça !

Il dit ensuite que si le sort en a voulu ainsi, de sa condition, il n'y peut rien. Là, ce n'est pas totalement faux, à vrai dire. Il avança que cela pouvait peut-être être une malédiction, mais ce fut absurde, il rajouta ensuite que même sa naissance était injuste. Hein ? Sa naissance ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre, mais passons, il ne voudra sûrement pas m'en parler, sinon il l'aurait fait en même temps que ce qu'il m'a raconté tout à l'heure. Revenons plutôt sur les amis.

- Tu sais, si on aime vraiment quelqu'un, on est capable de tout. Même s'il est renfermé et agressif lorsqu'on l'approche. Regarde, je ne te connaissais pas, et j'ai insisté un peu, et tu as réussi à te livrer. Tout est possible avec de la bonne volonté.

Je lui souris, essayant de détendre un peu l'atmosphère. Il est vrai que je ne l'avais pas vu sourire, depuis que j'étais avec lui. Mais vu ce qu'il a vécu, je trouve ça tout à fait compréhensible...

.Axel.

Robyn avait raison a propos de mes amis. C'est vrai qu'avec un peu de bonne volonté, on pouvait percer ma carapace. Mais je sais pas, je n'arrivai pas a en vouloir a mes anciens amis car je m'en voulais plus a moi même qu'à eux. J'aurais du faire quelque chose ce soir la au lieu de m'enfuir comme un lâche. C'est ça, je suis un lâche. Je n'arrive même pas a protéger mes amis. Mes parents adoptifs avaient raison, je suis trop faible. Faire que de l'art ne sert a rien.

Mais l'art, c'est tout ce que j'ai, je ne sais rien faire d'autre. Quel imbécile je fais tout de même. Bon, que faire a présent, je ne peux pas revenir sur le passé même si j'aimerai bien arriver a sauver mon ami de la mort. Pourquoi il a fallut que ça tombe sur moi ? Hein ? Des meurtres en Écosse, il n'y en a pas beaucoup par ans, et c'est tombé sur moi. J'avais commencé a me renfermer dans mes pensées mais je m'en rendus comte a temps. La jeune fille me souriais. Comment faisait-elle ?

- Oui, tu as peut être raison. Ce sont des lâches de m'abandonner. Mais enfaite, je pense qu'ils ne me rendent que la monnaie de leur pièce car j'ai moi même était un lâche et j'ai abandonné mon ami a une mort certaine. Je sais pas, je n'arrive pas a leur en vouloir. Je m'en veux tellement a moi que je peux pas leur en vouloir.

Robyn.

Le jeune homme dit que j'avais peut-être raison. Pour des choses comme ça, j'ai souvent raison, sans me vanter. Tu te vantes. Oh, c'est bon toi. Il continua, parlant de ses amis comme des lâches. Oui, là-dessus, on est d'accord, ce sont des lâches. Il se reprend, disant qu'ils lui rendent seulement la monnaie de sa pièce, car il a lui-même été lâche en abandonnant son ami à une mort certaine. C'est faux, son ami était déjà mort, il n'aurait pas pu le sauver, même en restant avec lui ! Il n'arrive pas à leur en vouloir, vu qu'il s'en veut tellement à lui même.

- Tu sais Axel, tu n'aurais pas pu le sauver, de toute manière. Je pense que tes amis ne se sont pas mis à ta place une seule seconde, c'est révoltant. Ils jugent, et si ça se trouve, ils n'auraient pas mieux fait. Si tu veux mon avis, ils devrait fermer leur grande bouche au lieu de te réprimander pour quelque chose qui n'est en aucun cas ta faute, même si tu penses aussi que ça l'est. Tu ne dois pas leur donner raison, tu dois croire en toi. Bien sûr, cela t’attriste, mais ne leur donne pas des raisons de te blâmer encore une fois.

.Axel.

Je ne savais plus quoi penser. J'avais si mal à la tête. Et je ressentais enfin la fraicheur du soir et le mordant de l'hiver. Moi qui était habité à vivre dans un pays froid et pluvieux, j'avais tout de même froid ici. J'étais replongé alors dans mes pensées.

Si j'aurais pus faire quelque chose. J'aurais dus faire quelque chose. J'aurais préféré que nos places soient interverties. Ca m'aurais alléger le coeur au moins. Quant à mes amis, je ne savais plus du tout quoi en penser. Dans le fond, elle avait raison, mais je ne voulais pas, je n'arrivai pas à croire qu'ils m'avaient abandonné. Pour moi tout était de ma faute, un point c'est tout. Pourtant ces paroles me faisaient beaucoup réfléchir. Mais je n'arrivai toujours pas a accepter sa mort. Celle de mes parents avaient était très dur à essuyer, mais celle la encore plus car j'avais été spectateur. J'avais entendu le coup de feu, sa poitrine se tacher de sang... Je revis alors la scène dans ma tête et le coup de feu me fit légèrement sursauter. Ca va m'arrivait assez souvent cela. Je chassai la scène de ma tête.

Que répondre maintenant à cette jeune femme. Accepter ce qu'elle venait de me dire ou continuer à croire l'inverse, que mes amis c'étaient écartés de moi à cause de mon renfermement et de ma dureté. Que croire, qui croire... C'est trop dur. Je broyais encore du noir, essayant de faire du tri dans mes pensées. Je vivais dans le mensonge depuis longtemps, et voila qu'on me disait enfin une vérité. Mais une vérité trop dur à accepter : mes amis m'ont jugé et abandonné avec que du mépris. Non, je ne pouvais l'accepter, c'était trop horrible de se dire cela. Ils préféraient mon pote à moi ? Non ce n'est pas possible... Non.

Depuis longtemps je ne croyais plus en moi, depuis la mort de mes parents. Je ne croyais qu'en mon talent, c'est tout. Ma naissance et une injustice, la mort de mes parents est une injustice, mes parents adoptifs sont injustes avec moi, la mort de mon meilleur ami est une injustice, mes amis qui m'abandonne est une injustice, ma petite amie qui me trompe au lieux de me soutenir est une injustice. Je vis dans un monde cruel et injuste. Pourquoi ai-je mérité cela ? Et cette nuit, je vais encore faire le même rêve. Ne m'en sortirai-je jamais de ce monde injuste ?

- Tu as raison, lui dis-je d'une petite voix, mais je n'arrive pas a accepter qu'ils m'aient abandonné. Pourtant au fond de moi, je sais que tu as raison. J'en peux plus Robyn, ma vie est une injustice en y réfléchissant. Pourquoi moi ? Qu'ai-je fais au ciel pour m'attirer toutes les foudres du ciel depuis ma naissance ? Je ne suis bon qu'à une chose, le dessin, mais ce don ne me sert à rien, juste à me donner une preuve que je vis. Plus d'une fois, j'ai voulus sauter du pont, et je ne l'ai pas fait, tu sais pourquoi ? Car je me disais que je raterais peut être quelque chose d'important, un tournant capital vers une vie meilleure. Mais je crois que ça n'arrivera peut être pas. Je suis emprisonné dans mes souvenirs et mon passé, il me hante nuit et jour. Je n'arrive pas à l'oublier. J'ai peint toute ma vie sur des toiles. Si tu veux, j'aurais pus t'illustrer toute ma vie lorsque je t'ai raconté mon histoire tout à l'heure. Toute ma vie est sur une toile, de mes meilleurs moments qui sont très rares, à tout mes cauchemars. Tout est la dedans. Je suis prisonniers de mon passé et je ne sais pas ou est la clé. Et ce coup de feu qui repasse en boucle dans ma tête. A chaque fois je me dis : bouge, intercepte la balle, et à chaque fois je reste statique, regardant la poitrine de mon meilleur ami se tacher de sang, de son sang. Et mes parents adoptifs... Ils peuvent bien aller crever en enfer eux, des larmes de rages avaient refaient surface, ils m'ont abandonné eux, aucun doute. Je leur étais inutile, bon a rien, un fardeau. Je le savais et je ne lisais dans leurs yeux que du mépris. Jamais je n'ai eu un mot gentil. Et le soir ou je suis rentré blessé, ils m'ont demandé ce que j'avais fait encore comme bêtises au lieux de s'inquiéter. Pour tout te dire, c'est mon voisin qui m'a emmener à l'hôpital. J'ai voulu fuguer plus d'une fois. Mais pour aller ou ? Du coup je subissais le joug de ma mère tout les jours, me disant qu'elle se calmera un jour. Mais rien. Limite ma dépression a été un cadeau du ciel car maintenant je suis tranquille ici. Mais je suis toujours prisonnier car elle pourrait me retirer de l'école à tout moment pour que je revienne travailler à la ferme. Je ne veux plus y retourner et recroiser son regard froid et dur, non plus jamais. Mais en quoi pourrais-tu m'aider ? Je n'en sais rien. En tout cas, depuis quelque temps, tu es la seule à m'avoir tendue la main et a me dire la vérité. Je t'en remercie Robyn.

» [RP Passé] Une annonce douloureuse [Cameron&Amy]
» Petit Footing [Libre]
» Rp Futur ; L'interrogatoire passe à la trappe. |Robyn, Spencer|
» guitar rocks ! * libre
» Territoire inconnu [libre]

Arriver d'un étudiant au passé sombre [libre]

Arriver d'un étudiant au passé sombre [libre]

Sujets similaires

Sujets similaires