Les cours avaient bel et bien repris, chers amis ! La rentrée à Enamor pour ma part s'était plutôt bien passée. Les gens avaient l'air calme, mais je vous épargne, bien évidemment les groupies et parfois les mots-cris. Enfin, ça, ça fait partit des aléas de la vie, Watson. C'est ainsi!

Mais bien que la routine de la vie avait reprit son cours, pour ma part, les petites sorties en ville n'étaient pas oubliées. Et comme en ce jour il faisait plutôt beau, surtout que nous sommes en automne, Jude, moi-même était bien de sortir, les lunettes de soleil aussi! Et pour cette semaine, les profs avaient été sympas et n'avaient rien donné à faire. Juste parfait pour se détendre le plus possible!

Habillée, coiffée, je fus donc parée pour mettre les pieds hors de ce dortoir, enfin de cette maison-dortoir. Je pris donc mes précieuses clées, et franchis le seuil de la porte, et quelques minutes après, je me retrouva hors d'Enamor. Je m'arrêta un instant et respirais l'air frais. Le soleil était magnifique et resplendissant, ce qui me donna une de ces pêches! La journée s'annonçait bien, de plus qu'aucun paparazzi ne montrait le bout de leur nez, bien que sûrement, ils étaient cachés, mais au moins, je ne voyais pas leur tronche.

C'est sans plus attendre que je pris ma voiture et que je décidais de rejoindre le centre ville de Montréal. Les boutiques, les starbucks, les boulangeries.. Ciel ! Je n'attends que ça. Il me tarde de faire le broum broum de la voiture, là.

C'est ce que je fis, chers amis. Me voilà en route pour le centre. Que du bonheur, j'ai envie de dire. Encore plus quand je trouva ce foutu parking et une place. Soit, nous sommes arrivés! Je sortie donc mon cul de la voiture, et pris mon sac à main. Un garde du corps m'avait donné rendez-vous près d'une certaine boulangerie, donc en premier lieu, je le rejoignis. Et une fois en sa présence, il me devait d'acheter quelques vêtements, mais aussi un bon cappuccino.

Capuccino, pour aller se mettre au calme, au parc. C'était des moments que j'appréciais énormément. Une fois un banc trouvé, je m'installais, seule. Oui, mon garde du corps était à quelques mètres, pour que je puisse respirer quand même.. Un magasine à la main, je dégustais mon starbuck, paisiblement.

Samedi, enfin. Les cours me fatiguaient plus qu'autre chose. Pourquoi avait-il fallut que mon père m'envoie ici ? Sérieux ? J'étais bien avec mes cours particulier à la maison. Mais la vie en avait voulut ainsi. Donc à présent, je devais me coltiner les cours collectifs et les longues assis sur une chaise à rien faire, attendant que quelqu'un se dévoue pour prendre la parole. Parfois je me disais qu'on avait comme même mieux à faire de notre journée que de rester planter la. Enfin bref, c'est comme cela et je devais l'accepter pour l'instant. De toute façon aujourd'hui on était samedi et j'avais prévu d'aller me promener en ville pour passer le temps.

Donc me voila, marchant dans les rues, habillé d'un tee-shirt noir et d'un jean bleu marine assez foncé, ainsi qu'une paire de converses noires aux pieds. J'avais aussi mis une paire de lunette de soleil Ree-Ban car il faisait vraiment beau pour un mois de Septembre. Pour tout vous dire je n'avais inviter personne avec moi, voulant passer un moment tranquille. Et si de toute manière je commence à m'ennuyer, je pouvais toujours rentrer à l'UE. Je m'arrêtais devant un starbuck réfléchissant si je voulais un café. Hum... Non, pas aujourd'hui. Je continuai donc ma promenade. Pour l'instant, personne en vue, génial. Ça promettait au moins une journée calme. Aller, direction le parc pour changer un peu de tous ses immeubles et ses boutiques.

"Je pénétrais dans le parc de la ville comme on pénètre" heu... Stop, c'est bon la, on arrête les scène cinématographique. Ce n'est qu'un parc, pas une église. ! Donc je vais pas pénétrer dans le parc de manière éblouie et émerveillé. Sérieux c'est pas vrai, les scénaristes pourraient arrêter d'écrire des choses aussi débile. Bon reprenons. Donc j'arrivais au parc et commençais à marcher dans une des grandes allées, les mains dans les poches. Je remarquais alors un peu plus loin, assis sur un banc, une jeune femme qui semblait avoir mon age. Plus je me rapprochais, plus son visage me disait quelque chose. Ah bon ? Mais si ! Je l'ai déjà vu... Oh mais c'était ou ?

Attends, j'ai pas entendu parler d'une actrice arrivée récemment à l'UE ? Concentre toi... Si ça me dit quelque chose. Ah mais voila ça me revient ! C'est l'actrice Lana Watson. Je l'ai déjà vu dans un de ses films. C'est bon, je suis pas un cinéphile, j'ai le droit d'oublier des trucs. C'est quoi un cinéphile ? Cherche la définition dans le dictionnaire, j'ai pas que ça à faire moi ! Donc Lana était nouvelle à l'UE et voici qu'elle se tenait assise seule sur un banc, lisant un magazine, un gobelet à la main. Vu que je ne savais pas quoi faire, autant l'aborder et taper un peu la discute. Je m'approchai alors et m'assis à coté de la jeune femme, tout en enlevant mes lunettes de soleil.

- Bonjour Lana, comment allez-vous ?

A peine ai-je terminé ma phrase que je vis un peu plus loin un colosse me fixer du regard. Quoi ? Il me voulait quoi celui la ? Sérieux si il vient m'emmerder je jure que... heu non peut être pas. Mais en tout cas, je ne dégagerais pas d'ici, soyez en certain. Mais qu'a-t-il à me prendre de haut comme cela ? Sait-il au moins qui je suis ? Je vais le remettre à sa place moi, tu vas voir. Mais laissons le venir, si ça se trouve c'est peut être eu... Ouai, fort possible. Donc Lana le calmera. Mais tout de même ça m’énerve les gens qui me regarde comme cela, j'ai juste envie de leur crier à la figure que je suis prince de Monaco et que d'un seul coup de fil je peux faire basculer sa vie. Tu en as le pouvoir ? Pas toujours mais chut, c'est un secret.

Les nouvelles modes sont plutôt pas mal et assez chics. J'aime bien, pour ma part. Oh, et ce bijoux! Bordel, ce vernis! Ok, je me calme. Je verrais pour peut-être les acheter prochainement, mais ça doit couter un pont, mais bon.. Je peux quand même quelque fois me permettre cela. J'en ai les moyens, autant profiter, j'ai envie de dire. En tout cas, la saison d'automne 2014 s'annonce assez bien, les habits me plaisent, c'est donc le principal!

Soudainement, je sentis une personne s'asseoir à mes côtés, mais c'est pas pour autant que je décrochais mes yeux de mon magasine. Surtout que c'était une échappatoire pour ne pas le regarder, ni rien, puisque je suis de nature timide à en crever. Mais bon, c'est mon caractère, c'est ainsi. Mais dans tout les cas..

Bonjour Lana, comment allez-vous ?

Tiens? Je relevais donc la tête, intriguée. Le visage ne m'était guère familier. Je fronçais un sourcil, confuse, mais ne refoula pas pour autant mon sourire amical. Le truc, c'est que je ne le connaissais pas. J'allais répondre.. Bonjour, euh? Enfin. Je me débrouillerais bien. C'est en bégueillant que je répondis à l'inconnu jeune homme.

Oh, heu bonjour.. Enfin, je vais bien! et vous? Je peux vous appeler Godzilla? Ca me perturbe trop de ne pas vous saluer avec un prénom par la suite. Je reprends. Bonjour Godzilla !

C'est un sourire forcé que je soulignais ma réponse. Ciel, mais qui répondrait une telle connerie? Je n'en crois pas mes yeux. Je suis tellement idiote, ohoh, Godzilla, mais comment allait-il le prendre ? Et pour qui me prendrait-il ? Une folle qui a de fameux problèmes de monologue. Bon dieu, en espérant que je ne le ferais pas fuir, ce n'était pas du tout, mais alors loin de là, mon intention. Je suis nulle pour les conversations. Je crois que c'est ma timidité qui me joue ce genre de tours. C'est absolument affreux et embarrassant.

- Oh, heu bonjour.. Enfin, je vais bien! et vous? Je peux vous appeler Godzilla? Ca me perturbe trop de ne pas vous saluer avec un prénom par la suite. Je reprends. Bonjour Godzilla !

Je la regardai de travers, comme si elle venait de me donner un coup de point dans les côtes. Quoi ? Comment m'avait-elle appelé ? Godzilla ? Non mais j’hallucine ! Je crois bien que j'étais une des célébrités les plus connues du monde, ayant fait le tour de tous les magazines féminins ou people et j'arrivais à trouver une fille qui lit ce genre de magazine mais qui ne me connait pas. A me demander si elle les lit vraiment en fait. Je m'en souviens encore de tous les photos shoot que j'avais fait sous la supervision de ma mère, à ma demande bien sur, ça m'avait bouffé pas mal d'heure. Mais au moins, j'avais été satisfait du résultat et si ça permettait à Monaco de plus se faire connaitre, j'en étais ravis.

Dois-je l'étriper ou laisser passer ? Choix difficile. Mais après tout l'oubli est humain. Peut être qu'en lui donnant mon nom, ça lui reviendra et qu'elle changera tout de suite d'attitude avec moi sinon on allait pas être très copain tous les deux si déjà elle me compare à cette... immonde créature hollywoodienne. Je la fixais pendant trente secondes de façon bizarre, en mode bug avant de fermer les yeux et de secouer légèrement la tête. Puis je posais ma main fermée sur la base de mon nez, au niveau de la ligne des yeux, mon pouce d'un coté du nez, les autres doigts de l'autre. Je soufflais un grand coup avant de retirer ma main puis de regarder la jeune femme d'un air désoler avant de lui dire :

- Non moi c'est Liam Julien Riwera, pas Godzilla. Et j'aimerais qu'on respecte mon nom parce que jusqu'à nouvelle ordre, je n'ai jamais ressemblé à cette créature.

Je ne lui avais pas dit mon statut, je voulais voir si maintenant qu'elle avait mon nom, elle se souviendrait qui j'étais, à condition qu'elle l'ait lut mais ça ne m'étonnerais guère. Je ne me souviens plus pour quels magazines j'avais posé ou été interviewer mais toute femme digne de se nom avait au moins lut un article sur moi, c'est pas possible autrement. A moins qu'elles habitent au fin fond de la campagne. Mais ça m'étonnerai que notre chère amie actrice habite au fin fond de la campagne, au milieu de nul part.

Je crois que là, je venais de faire une énorme erreur. J'aurais pu l'appeler provisoirement par Tomate, je sais pas. Godzilla, c'est vrai que c'est blessant. Merde, alors. Je ne me reconnais pas quand je suis timide, je suis juste une maladroite de merde, qui aurait bien sa place dans Awkard.

La tête de l'inconnu me fit tout dire, il ne comprenait rien à ce qui se passait. Ses yeux étaient restés paf, c'est comme si on l'avait mis en pause, que son cerveau avait cessé de marcher sous le choc. C'est dingue, comme je sais être maladroite et malpolie, et que j'ai la capacité de sortir des trucs absurdes. J'ai juste envie de m'auto-baffer, mais bon, le mal est fait comme on dit. Je finirais bien par m'excuser, quand ce pauvre garçon aura fini son état de choc. Par contre, il fit un geste avec sa main, ce qui me montra qu'il était désespéré. Désespéré de mon cas. Je te comprends, grand, je te comprends. Moi-même je me désespère, si tu savais. J'ai de la purée d'haricot à la place du cerveau quand je le veux.

Mais à mon soulagement, tout de même, le jeune homme répondit, d'un air plutôt désolé.

Non moi c'est Liam Julien Riwera, pas Godzilla. Et j'aimerais qu'on respecte mon nom parce que jusqu'à nouvelle ordre, je n'ai jamais ressemblé à cette créature.

Liam Julien Riwera. Merde alors. Le choc! C'était bel et bien le prince de Monaco! Mais oui, bordel de carotte pourrie. Non d'un origami, comment ai-je pu oublié cela? Quel forme de non-respect, j'ai commise, là. Je n'en reviens pas. Je comprends qu'il fut paf, il en avait eu des shootings dans ces fameux mag de mode. Bah oui, bien sûr. Me mordant la lèvre inférieur, je repris le sujet de conversation, embarrassée, mais un sourire aux lèvres, mais qui disait tout: J'étais vachement honteuse de moi.

Mais oui, Liam. Le prince de Monaco. Je suis horriblement désolée de vous avoir nommé de cette manière. Mais mon cerveau a décidé de me jouer de mauvais tours.. Je suis navrée, vraiment.

Je soupirais, dans un murmur, me désespérant moi-même de la situation. Mauvaises bases tout cela. J'espère que ça s'arrangera, vraiment.. Parce que là, c'est vraiment embarrassant. Je ne souhaite à personne de vivre ça.

- Mais oui, Liam. Le prince de Monaco. Je suis horriblement désolée de vous avoir nommé de cette manière. Mais mon cerveau a décidé de me jouer de mauvais tours.. Je suis navrée, vraiment.

Ah ça y est, elle a retrouver le fonctionnement de son cerveau ! Un grand bravo ! C'était pas bien compliqué tout de même. J'avais bien réussis à me souvenir de son nom alors que pourtant, je ne lis pas de magazine. Donc un peu de respect je vous pris, oh ! Et puis l'autre qui me dévisageait la ba, il voulait que je lui donne mon numéro ou quoi ? C'est bon, je vais pas la bouffer ta petite protéger. Quoi que j'ai bien faillit en entendant l'horreur qu'elle m'avait sortit mais maintenant tout était rentrer dans l'ordre, enfin j'espère. Mademoiselle Lana avait récupéré son cerveau et ses esprits, on pouvait à présent avoir une discussion, enfin j'espère. Je m'assis plus confortablement dans le banc et fis un petit geste de la main comme si je chassais une mouche juste pour souligner mes propos :

- Pas grave, on oublie. Ça peut arriver à n'importe qui d'avoir un trou de mémoire. Mais sur le coup, quand vous m'avez appelé Godzilla, j'ai cru pendant quelques secondes que vous vous foutiez de moi pour tout vous dire. Enfin, n'en parlons plus, vous voulez bien ?

Je regardai le parc, relativement calme pour un samedi. Il y avait quelques passants au loin mais tous ou presque avaient l'air de ignorer. Tan mieux ! Plus il y a de calme, mieux c'est. Surtout que deux célébrités cote cote ça attire deux fois plus de fans. Donc temps qu'ils se tiennent au loin, c'est bien. En plus on a la grosse brute de Lana pour nous protéger donc ça va. Enfin, j'avais appris à me protéger tout seul : j'avais appris quelques gestes d'auto-défense et de plus j'avais des arguments convaincants pour faire fuir les gens. Ce qu'elle avait sans doute pas.

- Mais dites moi, que faites-vous ici toute seule ? Enfin avec votre grosse brute de garde du corps - qui depuis tout à l'heure me fixe en plus.

Enfin, Liam me répondit, faisant un geste avec sa main, comme s'il chassait une mouche invisible.
Pas grave, on oublie. Ça peut arriver à n'importe qui d'avoir un trou de mémoire. Mais sur le coup, quand vous m'avez appelé Godzilla, j'ai cru pendant quelques secondes que vous vous foutiez de moi pour tout vous dire. Enfin, n'en parlons plus, vous voulez bien ?

Oh, ça je m'en doute que vous ayez cru cela, c'est tout à fait humain. Godzilla n'est pas la plus belle et sérieuse comparaison jamais entendue, je dois dire. Et quand le Prince dit que nous n'en parlons plus et qu'il demanda mon avis, je me devais d'hocher simplement la tête, pour exprimer un grand oui. C'était de trop embarrassant pour moi. Soit, Lana, reprend tes esprits et ton coté normal et sérieux. Après tout, t'es une adulte. Enfin donc! J'affichais mon plus beau sourire, par la suite, pour essayer de tout détendre et de repartir sur de bonnes bases.

Enfin, je tortillais mes doigts entre eux, un peu la boule au ventre. Je ne savais pas quoi dire, surtout après une telle gaffe. A vrai dire, j'avais envie de partir, mais ce serait idiot de ma part. Je serais que fuir. Mais, heureusement, Liam, qui fixait auparavant le parc calme et paisible, reprit la conversation, ce qui me stoppa au niveau de mes tortillements de doigts et de mon mal-être. Ouf.

Mais dites moi, que faites-vous ici toute seule ? Enfin avec votre grosse brute de garde du corps - qui depuis tout à l'heure me fixe en plus.

Oh, merde, ce garde du corps. C'est vrai il devait se poser des questions, mais si Liam est célèbre il devrait arrêter de le regarder avec son air de loup affamé. Mais à mon avis, c'est de la télépathie entre nos cerveaux, ils se sont dit qu'on oublierait tout les deux Liam à sa juste valeur. Ce que je faisais seule! Eh bien.

Voyez, j'adore me retrouver seule, des fois. Ca me permet de me détendre un maximum, ça me déconnecte entre autre du monde, de la vie que je vis. Oh, et pour mon garde du corps, ne vous inquiétez pas, il.. Comment dire, sa tête a toujours été celle d'un bouldog, il est agressif. Mais voilà. Mais je pourrais vous retournez la question, n'est-ce pas ?

Pas très sympa pour mon adorable garde du corps. Mais bon, si je dirais qu'en réalité c'est une crème, ce serait absurde et paradoxal aux yeux des autres.

- Voyez, j'adore me retrouver seule, des fois. Ça me permet de me détendre un maximum, ça me déconnecte entre autre du monde, de la vie que je vis. Oh, et pour mon garde du corps, ne vous inquiétez pas, il.. Comment dire, sa tête a toujours été celle d'un bulldog, il est agressif. Mais voilà. Mais je pourrais vous retournez la question, n'est-ce pas ?

Oui je vois, même si j'ai jamais vraiment aimé me déconnecter du monde, de ma vie car ma vie est juste parfaite. Pourquoi se déconnecter des autres quant on peut discuter avec qui on veut grâce à sa popularité, passer ainsi de bons moments et se faire de nouveaux amis, hein ? Moi je sais pas, c'est pour cela que je m'isole que très rarement, sauf quand quelque chose me turlupine, quand je dois réfléchir quoi. Mais sinon je ne vois pas l'utilité de se retrouver seul, non mais c'est vrai quoi ? Bien sur vous pourriez me demander alors pourquoi j'étais venu seul en ville ? Et bien tout simplement parce que... je n'avais trouvé personne pour m'accompagner et que... j'avais besoin de prendre l'air. Pas très convaincant n'est-ce pas ? Bon ok ! J'avais besoin de me retrouver seul pour réfléchir. Ça vous va ? Mais maintenant que j'ai rencontré quelqu'un avec qui discuter, et ba j'ai plus l'intention de rester seul dans mon coin, malgré la présence de son "bulldog".

Bon maintenant il allait falloir que je trouve quoi lui répondre. Car si je dis que c'était pour réfléchir à propos de ma situation avec mes parents, ça passait moyen. J'ai une réputation à tenir vous savez et ce genre d'argument, c'est pas très crédible. Bon trouvons autre chose. Pourquoi aurais-je besoin de me promener seul ? Hum... Je pourrais dire que j'avais un rendez vous avec quelqu'un... Non pas terrible. Un rendez vous chez le coiffeur ! Mieux, enfin... Mes cheveux ne semblaient pas tout juste sortir de chez le coiffeur. Donc nul. Après j'avais aussi l'idée que j'avais un rendez vous chez un tailleur en ville, à la demande de ma mère. Mais pourquoi j'irais chez un tailleur ? Ah c'est plus dur à trouver en fait. Ah non, j'ai trouvé !

- Ah oui, je vois. Oh moi ? Et bien tout simplement, je ne faisais que passer rendre visite à un ami à son appartement qui est en pleine révision pour des examens et qui avait besoin d'un peu d'aide en langues. Puis après en voyant se beau soleil, je me suis dis qu'une petite balade au parc ne me ferais pas de mal et c'est à ce moment la ou je suis tombé sur vous.

La façon dont je l'avais dit était très convainquant. J'avais passé beaucoup de temps à m'entraîner à mentir aux autres. Il n'y a qu'avec mes parents que ça ne marche pas. Mais tout ceux qui me connaisse pas très bien croient tout de suite en tout ce que je dis. Pourquoi avais-je du m’entraîner à mentir ? Voyons voir... Déjà pour faire pression sur les médias ou les paparazzis dans certains cas, et ensuite pour cacher des choses vides d'intérêt aux autres, comme c'est le cas en ce moment. Mais à la base, c'était vraiment comme moyen de défense. Je vous montrerais un jour comment je m'y prends avec les harceleurs. Vous verrez.

- Et sinon vous pensez rester assise ici toute la journée ou ça vous direz de vous promener un peu avec moi ?

Ah oui, je vois. Oh moi ? Et bien tout simplement, je ne faisais que passer rendre visite à un ami à son appartement qui est en pleine révision pour des examens et qui avait besoin d'un peu d'aide en langues. Puis après en voyant se beau soleil, je me suis dis qu'une petite balade au parc ne me ferais pas de mal et c'est à ce moment la ou je suis tombé sur vous.

Ah oui, bonnes explications, tout à fait crédible. C'est exactement ce que je ferais à la place du cher petit prince. Je lui souriais, hochant de la tête sagement, pour affirmer ses propos. Ce garçon avait l'air bien sympathique aux premiers abords, mais, je ne pouvais pas non plus m'emballer, je ne le connais que depuis maintenant dix minutes. Mais, il est très gentil, donc c'est une bonne chose. Alors bon, faut que mon gentil garde du corps arrête de jouer de la braise, couuuuuul men. Mais bon, je le comprends, c'est son métier. Mais, que dire maintenant ? Hummm.. Dire quoi.. Pas d'idées, là, comme ça.

Et sinon vous pensez rester assise ici toute la journée ou ça vous direz de vous promener un peu avec moi ?


Hum. Comme ça, Mr Riwera me propose une balade. Faut dire que les premières fois comme ça, t'hésites encore à accepter. C'est vrai ! On ne sait pas ses intentions. Mais à vrai dire, il m'inspirait bienveillance.. Et refuser serait un peu malpoli. Par contre, j'veux bien me balader, mais faudra que je rassure mon vieux garde' pour qu'il me lâche l'espace d'une balade. Boh, il suffira d'un regard et ce sera affaire classée! Bon, Judette, sors de tes pensées et réponds au prince blond, là. Sourire aux lèvres et voix des plus amicales, je répondis.

Et bien, non, et ce serait avec plaisir! J'espère juste que.. Y'aura pas des voleurs, voilà. j'allais, dire, j'espère juste que tu me violeras pas. M'enfin, c'est à force d'avoir une maman parano qu'on pense cela. Mais c'est vrai, hein, c'est réaliste.

Confuse un instant après ces pensées, je m'efforca de me lever et de ranger mes affaires pour un peu reprendre un esprit correct, et après cela, je fis un bond devant Liam, qui, lui était toujours sur le banc, et un grand sourire aux lèvres je l'interrogea.

J'suis ready, Riwera! On va où?

- Et bien, non, et ce serait avec plaisir! J'espère juste que.. Y'aura pas des voleurs, voilà.

Des voleurs ! Non mais ou va-t-elle chercher tout cela ? Comme si il peut y avoir des voleurs surtout avec le bulldog qu'elle se promène ? Et puis, pour ma part, je n'ai jamais fait de mal à une mouche donc si elle pense que je peux lui faire le moindre mal, c'est qu'elle est complètement parano. Bon ok, j'ai appris a très bien mentir, mais tout de même, je n'ai jamais fait le moindre mal à personne. De plus, je sais ce que c'est que de se faire harcelé ou agressé dans la rue, même si ça m'est pas souvent arrivé. Mais faut qu'elle arrête de s'inquiéter. Au pire j'ai pris personnellement des cours d'auto-défense, demande express de ma mère, donc je pourrais toujours épauler quelque peut son garde du corps, quoi que compter pas trop sur moi si le mec est armé.

- J'suis ready, Riwera! On va où?

Elle venait de ranger ses affaires et de se lever. A vrai dire, sa phrase m'avait quelque peut sortit de mes pensées. Je me levais à mon tour et regardai le parc autour de moi avant de reposer mes yeux sur la jeune femme. Aller ou ? Aucune idée ! Je voulais simplement me promener, voila tout. Je n'avais aucune destination bien précise en tête. Je lui dis alors tout simplement :

- Oh j'en sais rien. On verra bien où nos pieds nous mène. Aller en route.

Je remis mes lunettes de soleil et empruntais la grande allée en compagnie de Lana. Un rapide coup d'oeil derrière moi me permis de vérifier que Monsieur l'agent de sécurité nous suivait à une distance raisonnable. Comme Lana n'avait rien dit et me suivait, il avait dut se dire que j'étais une connaissance bienveillante. Donc zéro danger pour sa protégée. Après quelques minutes de marche dans le parc, on finit pas atteindre les grilles de sortie. Tout en marchant alors dans les rues de la ville, je demandai alors à la jeune femme :

- En ce moment, vous préparez un nouveau film ou pas ?

Se levant et observant d'abord le parc, Liam me dit ensuite, tout simplement :

Oh j'en sais rien. On verra bien où nos pieds nous mène. Aller en route.

Il remit ses lunettes solaires sur son nez, et à mon tour, je me mise en route, plutôt l'esprit joyeux. Ah! Bulldog. Je lui fis, en passant, un regard, il comprit et respecta une distance correcte entre Liam et moi, pour un peu plus d'intimité et de bien-être, puisque bon, je peux comprendre que mes connaissances/et ou amis se sentent plutôt agressés quand mon garde du corps est tout près. Mais, hop, bulldog s'est calmé! Les lunettes misent à leur tour aussi sur mon nez, j'observais les alentours. Le soleil brillait de mille feu sur Montréal, et tout le monde semblait heureux. Un vrai monde de licornes et bonbons!

En ce moment, vous préparez un nouveau film ou pas ?

Ah le prince vient de trouver un sujet à engager. Et cette fois-ci, sur ma carrière! Alors, et bien.. Un peu de répit pour Miss Dea, je dois dire. Allons, expliquons lui, et ce, toujours dans la bonne humeur!

Oooh, comme je viens de finir un tournage j'ai au moins 3 semaines de pause, vacances, enfin tu l'interprètes comme tu le souhaites. Mais, donc, dans environ 3 semaines, je débute un tournage, pour un film. Un film un peu d'ados, il s'appelle A life, simplement, ça te dis quelque chose?, lui demandais-je, tout en le regardant.

Merde, je l'ai tutoyé. Surtout que lui m'avait encore vouvoyé. Bah shhhit de caca crotte, j'me sens un peu malpolie, là. Bon, je combat ce rougissement d'embarrassement et je m'excuse, l'air timide.

Désolé de vous avoir tutoyé.. Voyez, c'est une hyper grande habitude, aha..Désolé!

- Oooh, comme je viens de finir un tournage j'ai au moins 3 semaines de pause, vacances, enfin tu l'interprètes comme tu le souhaites. Mais, donc, dans environ 3 semaines, je débute un tournage, pour un film. Un film un peu d'ados, il s'appelle A life, simplement, ça te dis quelque chose?

Des vacances, c'est toujours bon à prendre, surtout dans un métier aussi exigent et difficile. Oui, les acteurs n'ont pas toujours la vie facile et certains de leurs films poussent parfois leur capacité au maximum car même si ils ont des doublures pour certaines, c'est tout de même parfois à eux de devoir courir, se battre ou pleins d'autres choses. Je ne suis pas acteur et je n'ai jamais mis les pieds sur un plateau de tournage. Mais j'ai eu un ami acteur et il m'avait raconté pas mal de truc de son métier. Voila pourquoi je suis si bien renseigner. Mais j'ai envie de vous dire, le métier de souverain, c'est pire. Zéro vacance et ça pendant toute ta vie. Car même si on arrive à partir une semaine en voyage pour prendre un peu de vacances, les problèmes ne sont jamais loin et au moindre coup de fil urgent et on doit rentrer en vitesse. Je peux vous dire que ce n'est pas de tout repos.

Quant à son film, A life, je ne connaissais absolument pas. Etais-je sensé connaitre ? Je suis français et tout ne me parvient pas forcément. Après je n'étais pas très film pour ma part, plus livre. Bon après ça ne m'a pas empêcher de regarder des grands films tel que le Seigneur des Anneaux - après l'avoir lu bien évidemment - ou encore Avatar. Je m'y connaissais un tout petit peu comme même. Mais après c'est clair que tout ce que j'avais vu ne représentait qu'un pour cent des films qui existes en Europe et encore, je crois même plutôt 0.01%. Donc A life, non je n'en ai jamais entendu parler.

- Désolé de vous avoir tutoyé.. Voyez, c'est une hyper grande habitude, aha..Désolé!

Elle venait rapidement de me sortir de mes pensées en s'excusant de m'avoir tutoyer. Je secouais la tête en souriant. J'avais la manie de toujours vouvoyez tout le monde. Alors soit ils se sentaient eux aussi obligé de me vouvoyez, soit ils m'en faisaient la remarque. C'était très amusant en y pensant. Un défaut d'éducation. Enfin bref, ce n'est absolument pas grave du tout. Je lui répondis alors amicalement et avec un sourire :

- Oh ce n'est rien, c'est moi qui n'arrête pas de vouvoyez tout le monde. Ne vous sentez pas obliger de me vouvoyez parce que je vous vouvoie vous savez, vous pouvez très bien me tutoyer sans aucun problème. Sinon, non, je ne connais pas votre film, je n'en ai jamais entendu parler.

On continuait notre petite promenade à travers les rues tranquillement. La présence du garde du corps me rendait de plus en plus nerveux. J'avais pas trop l'habitude de me balader avec un bouclier humain avec moi, sachant parfaitement m'en sortir tout seul. A si seulement il pouvait disparaître ! Qu'on puisse discuter tranquillement sans que je me sente épié tout le temps. Ah mais tiens ! En voila une bonne idée ! Je me rapprochai alors de la jeune femme et lui chuchotai à l'oreille :

- Ca vous direz de vous débarrassez de votre garde du corps ? Car on pourrait très bien s'enfuir en courant en le laissant sur place dis-je en ajoutant un sourire espiègle une fois éloigné de la jeune femme.

C'est d'un ton amical et d'un sourire que Liam me répondit.
Oh ce n'est rien, c'est moi qui n'arrête pas de vouvoyez tout le monde. Ne vous sentez pas obliger de me vouvoyez parce que je vous vouvoie vous savez, vous pouvez très bien me tutoyer sans aucun problème. Sinon, non, je ne connais pas votre film, je n'en ai jamais entendu parler.

Ah, ouf, je vois, très bien! Et bien, je le tutoierais, ça c'est sûr. Tant qu'on peut le faire, bah qu'on le fasse! Je souriais au jeune homme, quelque peut détendue par ma "bêtise". Il était vraiment très sympathique, le Prince de Monaco. Franchement, j'crois pas qu'il va y avoir de viol ou je ne sais quoi encore. Humour.

Quant au film, Liam n'en avait jamais entendu parler. A vrai dire c'est normal, c'est à peine si les sites des avant-premières commencent à l'afficher. Il vient d'être découvert du monde intérieur de la cinématographie, donc bon, ma question était un peu beaucoup absurde. Soit, j'suis bête et pas sensée, donc, bon, il s'y fera bien le Liam.

Enfin, nous continuons notre balade, assez tranquillement. Bulldog tenait une distance plutôt abordable, ce qui me soulagea et me détendit, Liam devait donc pouvoir un peu plus respirer. Mais c'est bien qu'il cache bien sa nervosité..

En effet, Liam, se rapprochais de moi et me chuchotais à l'oreille :

Ca vous dirais de vous débarrassez de votre garde du corps ? Car on pourrait très bien s'enfuir en courant en le laissant sur place.

Dit-il, s'éloignant sur un sourire assez espiègle.
Alors comme ça, Liam est un délinquant, ahaha ! Je voulais bien tenter, après tout, on est encore jeune hein, et faire des conneries ça nous correspond. Mais bon, j'l'aimais bien, moi, bulldog! Mais bon, c'est pas bien grave. Enfin, si ça tombe la police nous cherchera, mais c'est pas grave.  Sa réaction m'avait quelque peut étonnée, mais cela m'amusait déjà. Alors, d'un sourire malicieux, je ne répondis même pas, et commença à m'embarquer dans une course folle, criant malicieusement :

Allez, le Prince, rattrape-moi !

C'est que j'imaginais déjà la tête de bulldog, dépourvu d'émotions et ébahi devant mes longues jambes qui commençaient à prendre de plus en plus de vitesse.

J'eus même pas besoin de la convaincre qu'elle partie déjà en courant, un sourire malicieux aux lèvres, en me lançant un "Allez, le Prince, rattrape-moi !". Je souris à mon tour et m'élançais sans demander mon reste aux trousses de la jeune femme. Ca faisait longtemps que je n'avais pas courus ainsi, à en peindre halène. Oh des footing, j'en avais fait, mais pas des courses. Je n'eus cependant pas beaucoup de mal à rattraper la jeune femme, j'étais plus endurant, plus musclé et plus rapide qu'elle. Je lui lançais un sourire malicieux à mon tour avant de jeter un coup d'oeil derrière moi. L'autre débile était à nos trousses. Je pris alors la main de la jeune femme sans crier garde et lui criais :

- Suis moi, par ici !

Je l'entraînais alors dans une petite ruelle sur la droite. Puis on tourna à la prochaine à gauche. On fit plusieurs manœuvre de ce genre en courant comme des dératés dans ses ruelles désertes - heureusement pour nous - si bien qu'on finit par sortir de la ville sans le vouloir ni le savoir. Soudain on arriva dans un champs, ou plutôt une clairière, à l'extérieur de la ville. Les dernières maisons étaient à une cinquantaine de mètre de la, à peine. Nous nous arrêtions enfin et je je posais mes mains sur mes genoux, penché vers l'avant, complètement haletant. Je regardais derrière moi. On l'avait semé. Je pris le temps de retrouver mon souffle avant d'échanger un regard tactique avec Lana et de lui dire :

- C'est bon, on l'a semé.

J'avais presque envie de m'effondrer dans l'herbe mais je n'en fis rien. Je regardais autour de moi, marchant légèrement. Je n'avais aucune idée d'ou est-ce qu'on pouvait être. Mais soudain quelque chose me revient à la mémoire. Cette sois disant S avaient des yeux partout et voyait nos moindres fait et geste. Foutaise ! Les fantômes ça n'existe pas. Et puis comment pourrait-elle être la ? Il n'y a personne ici, dans cette clairière. Et vu l'endroit dans lequel on était, je me demandai comment elle pourrait nous retrouver. Je me mis alors à sourire bêtement à cause de mes pensées farfelues. Puis je me tournais vers Lana, en effaçant mon sourire et lui demandai plutôt sérieusement :

- Désoler de changer de sujet comme cela, mais je viens de me rappeler d'un truc. Vous croyez vous en ces histoires de S et de fantôme ?