♣ Votre caractère :::
Esfir  est une jeune fille infatigable, elle restera toujours sur le qui-vive en quête d'un éventuel danger. Selon elle, on n'est jamais plus en sécurité que lorsqu'on l'assure soi-même. Ce qui peut également expliquer pourquoi elle ne se confie pas ou vraiment très peu, elle a toujours eu du mal à faire confiance aux gens.

En effet, on lui a appris dès sa plus tendre enfance que rien n'est tout noir ou tout blanc, tout est gris. Les gens peuvent vous tromper en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et bien souvent, son père lui disait que c'était les personnes en qui elle avait le plus confiance qui menaçait le plus de la trahir.

D'ailleurs, cette méfiance peut également expliquer son pessimisme et sa paranoïa. Selon elle, la nature humaine n'a rien de bon à offrir, ou tout du moins l'homme n'arrivera jamais à s'améliorer de lui-même. Après tout, Hobbes ne disait-il pas : "L'homme est un loup pour l'homme" ? Il est donc facile de penser que l'homme ne fait que se nuire à lui-même. Apollinaryia en a déjà eu pas mal d'exemples dans sa vie et cela lui suffit amplement, elle n'a eu que de rares exemples qui ont démenti sa théorie : elle la considère donc juste.

Aussi, toute la vie d’Effy est paramétrée, calculée à la seconde près. La personne qui tente de la faire changer de son plan de départ a intérêt à courir vite. Esfir ne supporte pas le désordre, elle aime quand tout est ordonné, précis. La jeune femme ne suivra jamais un plan bancal, elle préférera s'obstiner dans ses théories toutes faites et qui représentent des situations parfaites. Pourquoi est-elle tellement préoccupée par la perfection ? Elle considère que si personne ne peut être parfait, des théories peuvent l'être et être appliquées dans la réalité. Impossible ? Vous n'avez pas encore croisé sa route si vous pensez cela.

Elle est rapidement devenue une manipulatrice hors-pair. En effet, la jeune femme se montrera douce et fragile comme si tout et n’importe quoi pouvait la briser en mille morceaux. Ce n'est que quand sa proie est amadoué, qu'il la croit trop faible pour répliquer qu'elle se montrera tel qu'elle est vraiment : une femme forte et combattante. Apollinaryia sait repérer rapidement le point faible de quelqu'un et l'utiliser à son avantage, c'est une calculatrice de choix et une stratège hors norme.

Malgré son côté calculatrice, Effy  reste une personne très froide et distante. C'est en quelque sorte sa manière à elle de ne pas s'attacher aux gens.

Malgré tous ses défauts, Apo  est une personne très curieuse. Sa soif de savoir est infinie, selon elle on en sait jamais trop. C’est également une femme fidèle envers les personnes qu’elle aime. Esfir s'est souvent demandée comment elle réagirait si elle devait protéger quelqu’un qu’elle aimait, la seule réponse qu'elle ait trouvé est : « Je me jetterai sous un bus s'il le fallait pour sauver cette personne, je sauverai sa vie au prix de la mienne. ». C'est héroïque certes, mais c'est avant tout complètement stupide. Effy est prête à tout pour sauver les gens qu'elle aime, c'est-à-dire uniquement sa famille étant donné qu'elle ne veut plus s'attacher à personne d'autre.

En tant que pom pom girl, Apollinaryia se doit d'avoir une bonne forme physique et elle l'a. C'est une jeune femme extrêmement sportive qui pratique les mêmes exercices de musculation qu'un homme et ne recule jamais devant la difficulté. D'ailleurs elle la recherche, la difficulté, elle considère que ce n'est qu'en se surpassant physiquement qu'elle parviendra à surmonter ses craintes et ses peurs.

Même si elle peut se montrer méchante, Effy ne fait que se protéger des autres et au fond elle est plutôt gentille si l'on creuse sous sa carapace.

♣ Votre histoire :::
Esfir est née dans une famille très aisée de princes russes.  On peut parler de famille plutôt nombreuse étant donné qu’elle a deux sœurs et deux frères. L’aîné a 8 ans de plus qu’Effy, sa grande sœur a 4 ans de plus que la jeune fille, son plus petit frère a 9 ans de moins qu’elle et sa dernière sœur a 3 ans de moins qu’Esfir. Bien sûr, dans une famille aussi grande, tout le monde ne peut pas s’entendre avec tout le monde, au grand dam de leurs parents. Ainsi Esfir ne supporte pas sa petite sœur, Jekaterina, qu’elle trouve trop pimbêche. L’aîné ne supporte pas la grande sœur d’Apo qui coure après tout les garçons mais a toujours peur pour Effy qui, plus jeune, se comportait comme un vrai garçon manqué et cette dernière adore son petit frère qu’elle trouve adorable. Les parents de cette grande famille sont connus pour sa mère dans la littérature et pour son père dans le domaine militaire. Toute la petite famille vivait plus ou moins dans le bonheur d’être réuni et heureux de vivre dans cette joyeuse communauté.

Esfir demanda rapidement à ses parents si elle pouvait aller étudier ailleurs. Du haut de ses 10 ans, la pression médiatique avait déjà tendance à l’énerver. Son père accepta sans broncher mais sa mère fit beaucoup plus de manière, ayant plus de difficultés à se séparer de l’un de ses enfants. C’est ainsi que son grand frère l’emmena avec lui en Angleterre, lui afin de poursuivre des études de lettres à Cambridge et elle pour pouvoir espérer vivre une vie normale. Apollinaryia fut surprise, mais ravie, de constater qu’en Grande-Bretagne personne ne la reconnaissait, elle n’était qu’une inconnue parmi tant d’autres. L’enfant put enfin profiter d’une enfance des plus banales. Elle allait jouer au parc avec d’autres enfants et montra rapidement des dispositions pour le cheerleading. Son frère l’encouragea à continuer dans ce sport où elle était naturellement douée.
Esfir  eut d’abord quelques difficultés à l’école, ne parlant pas très bien anglais, mais grâce à son frère, elle put rapidement inverser la tendance et devint une élève sérieuse et appliquée, montrant beaucoup de curiosité et d’envie d’apprendre.


Esfir n’avait vraiment pas à se plaindre de sa situation. Pourtant, même si elle adorait son pays natal, elle ressentait le besoin de devoir s’en éloigner encore plus. Dès son entrée en première année de lycée, on lui avait parlé de cette université très réputée à Montréal. Et après quelques recherches, Effy comprit qu’elle devait absolument s’inscrire là-bas, loin de la Russie et pourtant un pays qui lui rappellerait ses origines. Dès lors, elle travailla dur pour réussir à aller là-bas.
Aujourd’hui, malgré des années avec pratiquement aucune vie sociale, Esfir entre à Enamor, prête à tout pour réussir et rester incognito, mais à quel prix ?