J'avais fait des recherches pendant toute la soirée, après ce premier jour de rentrée, pour découvrir pourquoi il y avait ces fameuses galeries. A vrai dire, j'avais trouvé et noté dans mon journal tout ce que j'avais trouvé sur l'école. Et il y avait vraiment beaucoup d'informations intéressante, comme la mort de cette jeune fille, ou la disparition de ce garçon. Tout me semblait tout de même très bizarre. Cette école était fondée sur un lieux maudit d'après ce que je comprenais, et il s'y passait des choses pour le moins étranges. Intéressant. Ça me rappelle l'Ecosse. Bon aller, ça suffit pour aujourd'hui, demain il y a école. Je devrais peut être en parler à Nolwenn de tout cela. Je m'endormis alors tranquillement, étant bien loin de me douter de ce qui allait m'arriver.

Le lendemain matin, je sentais que tous mes muscles me faisait mal. Je ne savais même pas pourquoi. Je sentis alors un sol froid et dur, rien a voir avec mon bon lit. Mais où étais-je ? Je me redressai lentement. Il faisait très sombre et je n'y voyais rien. Bien sûr, je n'avais pas mon téléphone. Ah si ! Dans ma poche ! Mais que fait-il la ? D'habitude je m'endors pas avec... Étrange ? Quoi que hier, j'étais tellement fatigué que j'ai pus le laisser dans la poche de mon jogging avant de m'endormir.

Mais à quoi pourrait-il me servir ? Il était tellement nul que je pouvais pas m'en servir comme d'une lampe torche, l’écran étant trop petit. Ça me faisait juste une mini lumière qui éclairais sur du vide noir. Le vide. Je détestais cette sensation de vide. Bien sûr, je n'avais pas de réseau ici. Mais comment suis-je atterris la ? Je suis pas somnambule à ce que je sache. Et il faisait froid et humide ici. Comment aurais-je bien pus descendre la dedans. Je ne savais même pas ou j'étais. Je commençais vraiment à m'inquiéter. Et si ma vie s'arrêtait la, maintenant, dans cette caverne ou je ne sais quoi, par hypothermie. Personne ne retrouvera mon corps et je serais alors oublié. Non, tout de même, ma vie n'avait pas trop d'importance, mais je voulais pas finir comme cela.

J'ai froid. Je ne sais même pas ou je suis. Mon seul réconfort est ce téléphone complètement inutile et sans réseau. Que faire ? Essayer de chercher une sortie à tâtons au risque de se perdre et de ne plus jamais retrouver son chemin, ou attendre ici que quelqu'un me retrouve... ou attendre simplement la mort.

J'étais comme piégé. Mais pour quelle raison ? Qui m'avait enfermé ici ? Pourquoi ? Je n'ai jamais rien fait de mal dans ma vie, je n'ai fais aucun mal à personne. Pourquoi a-t-il fallut que ça tombe sur moi ? Mais au moins, ce vide et se silence me permettait de réfléchir en silence sur ma vie, pour savoir si oui ou non je méritai ce qu'il m'arrive et cette mort lente et douloureuse que je savais indéniablement car personne ne me cherchera. Ou si quelqu'un me cherche, personne ne me trouvera. Je ne sais moi même pas ou je suis.

J'étais un bâtard, né en Ecosse d'une mère frêle et lâche et d'un salop de père. Déjà, je n'aurais jamais du naître. Ensuite, traumatisé et lâche, ma mère m'a abandonné à la seule famille qui m'a aimé dans toute ma vie. Mais hélas, le destin à choisis de les tuer lorsque j'ai reçus la lettre de ma vrai mère, comme pour me dire : "maintenant que tu sais que tu es un bâtard, tu n'as plus le droit d'avoir de l'amour de quelqu'un. Tu n'aurais jamais dût naître, et tu mérite tout simplement la mort." Est-ce que je la mérite vraiment cette mort ?

Ensuite, le société ne laissant pas les enfants tout seul, je fus recueillit par une famille infâme avec moi. Je sais même pas si on peut appelé cela une famille. Se servir de moi comme un objet, est-ce vraiment des parents ? Ensuite, la mort de mon meilleur ami et le délaissement de la part des autres, comme pour me rappeler que je suis une homme mort et sans intérêts, un bâtard.

Et en arrivant ici, une petite lumière est apparue : ma soeur. Elle m'aimait déjà alors qu'on ne se connaissait pas. Mais elle m'avait cherché et me considérait déjà comme son frère. Et Nolwenn, avec qui j'ai retrouvé enfin un peut de confiance dans autrui, sans oublié Robyn aussi. Et alors que je commençais tout juste à toucher à un bonheur, le destin s'acharne sur moi, m'enfermant ici, me coupant de tout cela, et me laissant mourir seul avec mes remords, toujours pour me rappeler que je suis une erreur de la nature.

Est-ce que je mérite vraiment tout ce qu'il m'arrive ? Est-ce que c'est vraiment la fin aujourd'hui ? Dois-je mourir la maintenant, seul et reculé de tout le monde ? Je n'en sais trop rien. Je sentais que maintenant que je saignais de nouveau de la joue, ma blessure c'étant rouverte. Je sentais les larmes me monter aux yeux. J'étais, je suis et je serais toujours seul, et rien ne pourra changer cela. Je suis né rejeté, je mourrais rejeté aussi. Il faut croire que le ciel ne m'aime pas, que je suis son souffre douleur, et que si chaque homme reçoit une part de malheur, j'en ai eu plus que ma part.