Oui bon je sais, je suis encore en retard ! Vous allez me dire, ça ne change pas à d'habitude. Et bien si a vrai dire, car j'étais arrivé pendant les vacances et que je ne connaissais pas encore le bahut, et donc j'avais mit du temps pour trouver la salle... Non enfaîte, non, ça ne change pas à d'habitude. Reprenons depuis le début.

C'était le jour de la rentrée après le vacances de Noël. A vrai dire, j'avais vraiment la flemme d'aller en cours, si bien que j'avais prit mon temps pour me préparer, ainsi que faire mon sac. Enfin... Il n'y avait pratiquement rien dans mon sac : une trousse, un bloc note, une pochette, un carnet à dessin et c'est tout. Pas de livres, rien. Déjà, rien que pour faire tout cela, ça ne me mit pas vraiment en avance, mais en sortant des dortoirs, j'étais pas encore en retard.

Puis vint le moment ou je dus chercher la salle. La cloche venait tout juste de retentir lorsque j'avais franchit la porte des dortoirs. C'est bon, j'avais encore le temps, à condition de trouver rapidement la salle de cours, chose à laquelle je ne pus arriver. C'était un vrai labyrinthe cette université. Je cherchai une certaine salle, et bien sûr, elle n'était pas la ou je pensais. Je fis plusieurs fois le tour des couloirs avant de tomber enfin sur la salle. Autant dire que j'avais 15 minutes de retard le temps de parcourir tout l'établissement.

Je frappai à la porte. J'entendis alors le brouhaha qu'il y avait de l'autre coter s'arrêter et la prof vint m'ouvrir. Elle me regarda avec des yeux furieux. Je lui expliquai alors que j'étais nouveau dans la classe et que j'avais cherché la salle pensant un quart d'heure. Elle me laissa finalement rentrer dans la salle, en me demandant mon nom au passage.

- Axel McCaffey, lui répondais-je au passage, avant d'aller vers le fond de la salle car j'avais repéré une place de libre à coté d'une jeune fille qui me disait vaguement quelque chose.

Je m'assis sans un mot à coté de la jeune fille. Elle me disait tout de même vaguement quelque chose. Oh et puis, pas grave. Je sortis alors mon carnet à dessin ainsi que mon bloc de feuille. Comme j'avais pas trop envie de suivre le cours et de noter des choses, j'ouvris mon carnet à dessin et regardai mon dernier dessin pas encore tout à fait finit. Cela représentai un cromlechs druidique écossait. J'aimais beaucoup les légendes de mon pays et je les dessinais très souvent. Celui que je dessinais était encore en bon état et on voyait nettement le cercle qu'il formait avec ses grands blocs de pierre dressé en cercle, et quelques uns reposant au sommet.

Je ne faisais déjà plus attention au cours, m'absorbant plutôt dans mon dessin. J'en avais même oublié ma voisine. Je relevai juste de temps en temps la tête pour voir ou en était la prof. Mais a vrai dire, son cours n'était vraiment pas passionnant du tout. Je me redressai finalement sur ma chaise, m'étirant un peu, tout en analysant mon dessin. Oue, c'était pas trop mal. J'avais encore du travail mais ça progressait. Soudain, ma voisine prit la parole, me faisant rappeler sa présence :

-Salut, je m'appelle Nolwenn. Tu dessine vraiment bien !

Je tournai ma tête vers elle et la regarda. Nolwenn, ce prénom me dit quelque chose. Mais la flemme de chercher. Je posai mon crayon. Elle aussi avait l'air de s'ennuyer pendant ce cours affreux. Ah ! C'était de l'histoire ? Je venais d'entendre "Seconde guerre mondiale" c'est pour cela. Bon bref, on s'en fou du cours, surtout si c'était de l'histoire car celle de l'Ecosse est beaucoup plus intéressante que celle du Canada à mon avis.

- Axel, et merci.

C'était bref et sans trop d'émotion comme réponse, mais cela suffisait amplement. Je regardai de nouveau mon dessin. Je me rappelai plus très bien de la photo, mais de mémoire, c'était plus sombre au pied d'un des rochets. Oh et puis non, je vais d'abord renforcer le ciel. La plus part de mes dessins dans ce carnet étaient en noir et blanc, fait uniquement au crayon à papier pendant les cours. Sinon je faisais avec de la couleur lorsque j'étais chez moi ou en cours de dessin.

Comme toujours, ma froideur la fit se taire. A vrai dire, je n'étais pas très fort pour parler à présent, trop envahi par le doute, la rancune, l'amertume et la douleur. Je sais que ce n'est pas comme cela que j'allais me faire des amis mais après tout, je m'en fichai totalement. Tout ce que je voulais, c'est avoir enfin la paix de la part de mes parents adoptifs déjà, mais aussi des autres. Qu'ils me laissent tranquilles, c'était trop demandé ? En plus maintenant j'avais apprit que j'avais une demi-soeur, ma vie n'en était pas plus joyeuse.

Enfin mxrde, Axel ! Fait un effort bon sang ! Tu vas pas rester cloisonné toute ta vie dans ta prison de verre juste parce qu'une bande d'abrutit t'a laissé tombé ! Prends ta vie un peut en main, mets une croix sur ce qu'il c'est passé et va de l'avant ! Moi ? Aller de l'avant ? Oh, non, jamais de la vie. Je préfère rester dans l'ombre. C'était plus sûr. Mais tu veux pas prendre le goût du risque une fois dans ta vie ? Je l'ai déjà pris tellement de fois, et à chaque fois à ça a échoué, que je n'ose même plus en prendre. Tu es désespérant, tu le sais ? Oui je sais.

Je fis enfin taire la petite voix dans ma tête. Dans le fond, elle avait raison. Je jetais un coup d'oeil à Nolwenn. Bon aller, pour une fois, je veux bien m'ouvrir, mais un tout petit peu alors. Après tout, elle est peut être digne de confiance et sympa. Non, il vaut mieux rester sur ses gardes tout de même et être près à rabaissé la carapace au cas ou. Je regardai ce qu'elle dessinait. Une sorte d'enchaînement... Je n'y comprenais rien du tout. Peut être de la gym... Je jetai un coup d'oeil à la prof avant de demander tout bas à Nolwenn :

- Tu fais de la... gym ?

Au moins, je ne m'étais pas trompé, c'était bien de la gym ce que j'avais vu tout à l'heure, ses petits gribouillis indéchiffrable. Ça aurait put être aussi une chorégraphie de "pom pom gilrs". Mais je ne la vois pas trop faire ce genre de sport. Alors qu'elle avait tout à fait le physique pour faire de la gym par contre. Enfin, après je n'y connais rien personnellement, car c'est pas trop mon truc, le sport, même si j'allais souvent courir dans la campagne tout de même.

Quand au faite si je dessinais depuis longtemps... On peut dire cela oui. Je dessine depuis tout petit, c'est une passion et un don pour moi. Je ne pourrais imaginer ma vie sans l'art en tout cas. Je jetai un coup d'oeil à la prof. Elle nous regardait. On avait peut être parler un poil fort, quoi que. Après tout, je m'en fiche totalement, elle peut bien me mettre 2 heures de colles, ça sera deux heures à dessiner ou je ne sais quoi de toute façon. Une fois qu'elle eut détourné son attention de nous, je répondis, toujours en chuchotant, à ma voisine :

- Oui, depuis tout petit en faite. J'ai toujours aimé cela, et mes parents disaient que j'avais un don.

-Je dois avouer que tu es doué !

Je lui souris un peu, pour la remercier en gros. Puis je retournai à mon dessin, cherchant un sujet de discutions. Je jetai des coups d'oeil à la prof, mais elle continuait toujours dans son délire, comme tous les profs. Enfin bref, je soupirais tout bas, me concentrant de nouveau sur mon dessin. Je trouvais enfin un sujet sur lequel je pourrais discuter avec Nolwenn.

- Et sinon, tu veux faire....

- AXEL MCCAFFEY !!

hurla la prof à travers toute la classe. Je relevai mon nez et la regarda, d'un air interrogateur, presque insolent. Je sentais la prof fulminer sur place en me voyant aussi désinvolté par la situation. Elle me regarda avec ses petits yeux noirs, essayant de chercher la faille en moi qui me fera détourner le regard. Mais je la regardai fixement dans les yeux et soutenait son regard.

- Arrêtez immédiatement de me regarder - ce que je fis - Qu'êtes vous entrain de faire actuellement ?

- Ba je suis votre cours madame, il est tellement intéressant.

Tout le monde rit, sauf moi et Nolwenn.

- Comment osez vous me dire cela ? Je sais très bien que vous bavardiez avec votre voisine et que vous dessinez je ne sais quoi. Déjà que vous arriviez avec 15 minutes de retard. C'est INADMISSIBLE jeune homme !

- A bon ?

La pour le coup, je l'avais vraiment sortie de ses gongs. J'aurais mieux fait de me taire tout de même.

- DEHORS !!! ALLER VOIR LE PROVISEUR !! ET VOUS AUSSI MADEMOISELLE PERRON !

Je jetais un coup d'oeil à ma voisine. Ça doit être elle, la demoiselle Perron, vu la tête qu'elle fait. Sérieux, moi je m'en fichai totalement. Je lui murmurai un "désoler" avant de ranger mes affaires et de sortir tranquillement, sous le regard des autres élèves admiratifs pour avoir tenu tête à la prof, et le regard furieux de cette dernière. Une fois dans le couloir, j'attendis Nolwenn, comme on devait aller chez le dirlo et que je ne savais pas où été son bureau.

Je savais que Nolwenn m'en voulait, ça se voyait et ça s'entendait. Mais que voulez vous, tout le monde m'en veut de toute façon. Je sais pas ce que j'ai fait à Dieu pour qu'il me déteste autant, mais tout le monde m'en veut un jour ou l'autre. Pauvre de moi. Je crois que je pourrais écrire un bouquin sur ma vie s'intitulant : "L'homme le plus rejeter de la terre". Il n'y avait pas d'autres titres.

Je marchai dans le couloir, en silence, jusqu'au bureau du directeur, en suivant Nolwenn. Je n'osai plus rien lui dire, m'étant de nouveau refermer sur moi même, vu la froideur avec laquelle elle m'avait parler. J'avais revêtue ma carapace de solitaire. Je regardai les couloirs, gris, ternes, tristes. Aucun autre adjectif ne pourrais mieux les décrire. On arriva enfin au bureau du directeur.

La secrétaire nous dit alors que Mr le Directeur était actuellement occupé et qu'il fallait donc patienter. Ces quoi ces cxnneries ? Enfin, au moins, on perdait encore plus de cours. Je m'assis sur un des sièges dans la salle d'attente. Je ne savais pas trop quoi faire, j'avais prit mes dessins avec moi, mais dessiner comme cela, sans table, c'était plutôt compliquer. Je jetais un coup d'oeil à Nolwenn. Elle m'en voudra indéfiniment je pense. Alors autant ne pas percer la coquille. Alors j'attendis en silence, regardant la salle d'accueil, elle aussi faite dans une simplicité totale, dénudé de charme et de réconfort.

Bon et bien, nous y voila, on est enfin devant Mr le Directeur de l'université ! Cool. Je glissai un regard à Nolwenn. Finalement elle ne m'en voulait pas autant que je le pensais, ce qui me rassurai. Car déjà avoir la prof et le directeur à dos, c'est une chose, mais si aussi je me retrouve avec une fille aussi sympa qu'elle à dos, je démissionne tout de suite. Tout de même, je me demandai ce que je foutais encore sur cette Terre.

- Et bien... C'est pour quoi ?

J'échangeai un coup d'oeil avec Nolwenn. Vu que c'était moi qui nous avait foutu la dedans, c'est à moi de nous en sortir. Je pris donc la parole :

- C'est que... En faite... Notre prof d'histoire, comment dire... n'a pas trop apprécié notre méthode de travail.

- Je vois. Et quelle est-elle cette méthode ?

- Une méthode de travail collectif.

Je pense que le directeur savait parfaitement que je me foutais un peu de lui. Mais il semblait rentrer dans mon jeu. Je pense qu'il doit tellement s'ennuyer dans son bureau qu'un peu de distraction ne doit pas lui faire du mal.

- Donc en gros, vous parliez tout les deux pendant le cours.

- Voila, exactement, mais on échangeait des informations en relation avec le cours, bien entendu.

- Je vois. Mais qu'est-ce que vous faites ici alors ? Des élèves qui discutent on ne les envoie jamais ici.

- Et bien, c'est que la prof est fatiguée je pense, en ce moment, et que donc du coup elle doit un peut exagérée.

- Non, je pense surtout que vous lui avez répondu alors qu'elle vous demandez de vous taire. Bon aller, ça va pour cette fois, vous n'aurez que 2h de colle chacun. Mais finit le travail collectif, je me suis bien fait entendre ?

- Oui monsieur, au revoir monsieur.

Je me levai de ma chaise et sortis du bureau du directeur avec Nolwenn. Ouf, on avait eu chaud, ça aurait put être pire. Il avait vu très clair dans mon jeu, il savait ce qu'il c'était passé car ça doit pas être la première fois que la prof d'histoire fait un coup pareil. 2 heures de colle, ce n'était pas grand chose. Je regardai Nolwenn avant de commencer à avancer dans le couloir.

- On fait quoi maintenant ? On retourne voir la dame en rose ou on sèche la fin du cours ?

J'étais presque à sourire pleinement de mes bêtises. J'étais vraiment très fort parfois, pour me sortir de situation délicate, à condition que la personne en face soit réceptive. Je regardai Nolwenn. Elle souriait pleinement. En gros, j'avais bien réussit mon petit numéro. Et ouai ! Axel est de retour !.. ou presque.

Faut pas exagéré, ça va 5 minutes à rigoler, mais maintenant on revient à la réalité. Mais enfin, Axel ! Pour une fois que tu retrouvai un peut de joie de vivre ! Nan ! J'aime plus rire. Ça fait trop mal. Ça me fait penser à mon pote, à mon enfance, à mes lâches amis. On marchait dans les couloirs. J'essayai de ne pas me renfermer trop rapidement, Nolwenn pourrait le prendre mal, alors qu'elle m'a fait ses excuses tout à l'heure.

Si je voulais retourner avec "l'autre mouton" comme elle l'appelait ? Certainement pas ! Autant profiter du privilège d'être renvoyé de cours ! C'est plus fun que de revoir l'autre bonne femme et son histoire de mxrde. En plus, j'avais en horreur sa tenue vestimentaire. Elle était juste habillé horriblement mal. Elle pourrait se pointer comme cela le jour Halloween, ça serait pareil.

- Moi non plus ! Autant sécher la fin du cours, ça m'arrange. Surtout que elle est ses horribles habit rose... Beurk. Par contre, j'ai beaucoup aimé la façon dont je l'ai énervé. "C'est inadmissible !", dis-je en l'imitant - "ah bon ?"

Je souris vraiment. C'est vrai que tout de même, ça m'avait beaucoup amusé ce petit numéro. J'aimais bien embêter les profs quand j'étais encore en Ecosse, c'était un passe temps comme un autre. Enfin, c'était du passé tout cela, et même si je continue maintenant, c'était pas tout à fait comme avant. Avant, on avait une vrai complexité pour faire monter les profs en pression. On établissait des plans pendant la récré et on les appliquait en cours. C'était très amusant. Quelle bande de délinquant qu'on était !

Ah oui ! Le coup du travail collectif ! N'empêche, où est-ce que j'allais chercher tout ça tout de même ? Peut être de ma vie passée. On disait tellement de cxnneries à la longue, que c'est devenu naturel à force. Je jetai un coup d'oeil à Nolwenn. Elle me rappelait vaguement mon ancienne petite amie, physiquement. Oui je parle bien de celle qui m'a trompé pendant que j'étais en plein désespoir !

Pourquoi Nolwenn me faisait penser à elle ? Ça je l'ignore totalement. Mais elle me faisait tout de même penser à elle. Ce qui me replongea alors dans ma mélancolie. Je détestai être comme cela, triste, malheureux, en vouloir à la terre entière. Mais je ne pouvais lutter contre tous ses sentiments en même temps, c'était beaucoup trop dur. Ce fut la voix de Nolwenn qui me sortie de mes pensées lorsqu'elle me demanda :

- Tu veux faire quoi maintenant ? Au faite tu sais quand c'est les colle ??

Que faire ? C'était bien la question que je me posais. Je ne savais absolument pas quoi faire. Peut être aller se planquer dans le parc, ça pourrait être une bonne idée. Mais il valait mieux ne pas trop traîner dans les couloirs, on ne sait jamais. Il se pourrait qu'un surveillant ou un prof passe par la et on est grillé. Enfin, je pourrais toujours dire qu'on revient de chez le directeur et qu'on retourne en cours.

- Pour les colles, c'est le mercredi après midi je crois. Quant à ce qu'on pourrait faire maintenant, le mieux serait d'aller se cacher dans le parc avant de se faire griller par un adulte.

Pour une fois, on est d'accord, on décampe d'ici. On traversait alors tout les couloirs en faisant attention à ne croiser personne. Ouf, jusqu'à la porte, on avait croiser aucun adulte, c'est déjà ça. On pouvait sentir le mordant du froid en étant rien que devant la porte. C'est inquiétant. Qu'elle température faisait-il dehors ? Et bien on va le savoir tout de suite !

On sortit alors dehors. Punaise, il fait froid ! Je fermai alors la fermeture éclaire de mon blouson. Au moins, le vent n'y rentrera plus. On se dirigea alors vers le parc. Décidément, il n'y avait vraiment personne ici. C'était limite effrayant. On se sentait seules, pommés au milieu du Groenland presque ! Que que j'y suis jamais allé, donc je ne sais pas comment c'est exactement, le Groenland.

Alors qu'on marchait dans le parc sans dire un mot, chacun un peut dans ses souvenirs et ses pensées, Nolwenn sortir soudainement de mon champs de vision et j'entendis quelque chose tomber. Je m'arrêtai et la vis par terre, ayant à tous les coups, glissé sur une plaque de verglas. Je souris faiblement, voyant bien qu'elle n'avait rien de cassé. Puis je l'aidai à se relever avant de lui demandai :

- Ça va ? Rien de cassé ?

Tu l'as dit toi même qu'elle n'avait rien de cassé ! Et la politesse, tu connais ? Apparemment non ! Je lui demande juste si elle va bien et qu'elle ne c'est pas fait mal, imbécile ! Oh non mais, je vous jure, on dirait que les consciences deviennent de plus en plus débiles en ce moment. Ça doit être le froid. Mais en tout cas, en ce moment la mienne disait vraiment n'importe quoi. Bon hé, ça va Axel, on a comprit. Et ba arrête de sortir des cxnneries alors !

Tu vois ! Je te l'avais bien dit que ça ne servait à rien de lui poser la question. Tu l'ouvre encore une fois mais je te démonte sur place ! Ah oui ? Et comment tu vas faire ? Oh ! Tu m’énerves ! C'est vrai que je ne pouvais pas le démonter sur place puis qu'il était dans ma tête. Mais je pouvais toujours l'ignorer. Méchant ! Bon sinon, ou en étais-je ? Ah oui, avec la chute de Nolwenn. Vu qu'elle allait bien, on reprit notre chemin.

Je lui lançais un regard. Mais cette dernière semblait m'éviter. Sûrement parce qu'elle avait trop honte d'être tombé. Sérieux, je m'en fichai éperdument. Je souris. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Aujourd'hui, je ne faisais que de sourire. Peut être parce que je retrouvai mon ancienne vie joyeuse en cette journée. C'est vrai qu'avant, je rigolai bien avec mes potes. Mais ça c'était avant l'accident.

Je n'étais plus de nature très bavarde en ce moment. Avant je sortais tout le temps une bêtise, maintenant... C'était plus compliqué quoi. Toute mon ancienne vie était floue dans ma tête, et parfois, elle envahissait par bribe mon esprit. Mais bon, ne gâchons pas cette magnifique journée qui commence si bien en si bonne compagnie par quelques pensées moroses. Je regardai de nouveau la jeune fille et lui demandai :

- Ça t'es déjà arrivée de sécher un cours ?

Ah donc comme cela elle avait déjà sécher ? Elle me rappelait vraiment mes anciennes amies. Je me sentais tiraillé entre la joie d'avoir mit la prof dans un état pas possible et de m'en être sortit avec seulement 2 heures de colles, et la mélancolie des jours passés. Je ne voulais pas que Nolwenn voit cette partie de moi, ce passé enfouit qui ressort tout le temps. Non, je ne voulais pas qu'elle le voit.

J'aimais pas montrer cette partie la de moi, même si c'était celle qui ressortait le plus car elle m'avait marqué à vie, cette partie cruelle de mon histoire. Je ne pourrais jamais m'en défaire. Elle faisait partie intégrante de moi et me hantait comme un fantôme jour et nuit. Bon, pour la question est-ce que j'en suis à ma première fois, voici ma réponse :

- Oui pleins de fois. Avec mes potes en Ecosse, on montait des plans pour énerver les profs, on se faisait virer, puis on séchait après le passage chez le directeur. Et si on n'allait pas chez le directeur mais en permanence plutôt pour des faits mineurs, et bien on séchait la perm. D'ailleurs, à la fin, on s'arrangeait toujours pour ne pas à devoir aller chez le directeur parce qu'il commençait à trop nous connaître à notre goût.

Ah ! Mes chers amis ! En passant par la, j'ai vu votre petit manège avec la prof d'histoire et le directeur. Très beau tour ! J'ai bien rit ! Aussi, pour vous récompensez, je vais vous dévoilez un secret que renferme cette école. Mais avec moi, tout à un prix ! Vous devrez d'abord répondre à une de mes énigmes.

A vos pieds, apparaît alors une pierre avec un triskel d'un coté, et de l'autre, un texte, qui dit :

Un carrosse s'engage dans une ruelle étroite et sombre. Aucune torche, aucune lueur aux fenêtres et pas de lune dans le ciel. Un homme habillé tout de noir traverse alors le passage devant l'attelage. Aussitôt, le cocher arrête ses chevaux et le laisse passer. Comment a-t-il pu le voir ?