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 Me voici, Damon Cole Howard, trente ans.

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Ezra O. Feuerbach
Such an idiot.
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Ezra O. Feuerbach

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Me voici, Damon Cole Howard, trente ans. Vide
MessageSujet: Me voici, Damon Cole Howard, trente ans.   Me voici, Damon Cole Howard, trente ans. EmptyMar 12 Aoû - 1:48



Me voici, Damon Cole Howard, trente ans. 1407801148-los-vladimirovich-fall-winter-2013-cole-mohr-0008


Me voici à nouveau dans l'hélico. J'adore ces engins, ils sont terriblement pratiques. Il suffit de trouver un espace relativement large et plat pour les poser, et ils peuvent t'amener où tu veux en un rien de temps. Là, par exemple, je quitte le championnat du monde de gymnastique artistique masculine de Chicago, nouvelle médaille d'or en poche, pour retourner dans mon loft à New York. J'y serais bien allé en avion ou en jet, mais ç'aurait été trop chiant pour un parcours que j'ai l'habitude de faire. De plus, je ne peux plus vraiment me permettre de prendre l'avion, je serais épié par ces paparazzi à la con et les groupies qui me courraient après. Quant au jet, c'est trop clinquant ; je garde tout de même la tête sur les épaules et les pieds sur Terre.

Me voici, Damon Cole Howard, trente ans. Champion de gymnastique, fraichement médaillé olympique, propriétaire d'un club de strip-tease renommé, multimillionnaire accompli, et personnalité sulfureuse, habituée à la presse à scandales pour ses frasques en tout genre. Mes entraineurs se sont demandés à maintes reprises, s'il ne serait pas préférable de m'abandonner et me laisser aller à ma très chère vie de débauche. Mais ils oublient rapidement cette idée une fois qu'ils se rappellent mon talent hors norme et mon compte en banque démesuré. Ils savent très bien qu'ils auraient plus à perdre que moi, s'ils allaient voir ailleurs. Et puis, qu'on se l'avoue : ils m'adorent.

Il est 20h passées. L'hélico me dépose sur le toit de mon loft. Je suis alors accueilli par ma manager, Lyn Segoe, qui est arrivée un peu plus tôt par un engin similaire au mien. Je descend à peine dans la résidence, qu'elle m'assaille de rendez-vous, d'affaires à gérer, et de nouvelles me concernant dans la presse people. Je l'écoute vaguement, plus intéressé par la bouteille de whisky qui me tend les bras, posée sur le comptoir du bar, que par ce qu'elle déblatère. Je m'en sers un verre, accompagné de glaçons, et m'écrase sur le canapé en cuir. Bordel, ce que ça détend. Lyn balance toute sa paperasse sur la table basse en verre. La connaissant, elle veut sûrement que je lise tout ça. "Tu veux pas t'assoir deux minutes au lieu de me faire chier ?", je lui demande. Elle s'exécute, s'asseyant sur le fauteuil en face de moi en soupirant. "Non mais jette un œil, au moins, c'est important."

A mon tour je soupire. Mais en voyant l'air suppliant que prend la rousse, je me résigne à regarder brièvement ce qui l'intéresse tant. Parmi les titres sur lesquels je suis affiché : "Damon Howard en charmante compagnie à Mykonos", "Damon Howard fête sa victoire comme il se doit dans un bar de Chicago", et un dossier "Damon Howard, médaille d'or de la débauche ?". Bof, rien de transcendant. J'ai aussi quelques factures dont Lyn se chargera, et une lettre de mon ami Eric Mudd, quo-gérant du NY City Garnet Club, qui s'en occupe lorsque je suis en déplacement - c'est à dire souvent. Apparemment, il a récemment embauché un nouveau danseur qu'il veut à tout prix me montrer.

Eric a de très bons goûts, je ne doute pas un seul instant de ce qu'il me raconte. Il m'avait par exemple parlé quelques années auparavant d'une danseuse qui avait complètement changé l'ambiance du club par son talent, et qui avait attiré une clientèle de plus en plus fidèle. Je ne raconte pas quelle a été ma surprise quand j'ai découvert que cette danseuse n'était autre que ma chère amie avec qui j'ai vécu mes plus belles années à l'université. Je parle évidemment de Santana Lopez, alias ma Diabla. Et c'est vrai qu'elle se débrouille merveilleusement bien ; le club fonctionnait déjà pas mal avant son arrivée, mais depuis, il est bondé presque tous les soirs, même en semaine. Donc si Eric me vante les talents de ce nouveau danseur, c'est qu'il doit être plutôt bon, lui aussi. Puisque je suis à New York en ce moment, je vais y faire un tour ce soir, depuis le temps que je dois y passer. Ça ne me fera pas de mal, et je veux absolument voir qui est ce petit nouveau ; ce serait bête de l'embaucher sans lui faire de bizutage, héhé.

"Ma Lynnie, ça te dit de m'accompagner au Garnet ce soir ? Faut que je prenne des nouvelles", je demande à la rouquine alors qu'elle accueille les commandes passées auprès du traiteur chinois. Elle jette nonchalamment les boites sur la table en marbre de la salle à manger et me dévisage, les sourcils haussés. "J'ai pas franchement le choix, si ? Je compte même plus mes heures sup." Elle s'assoit et commence à mâchouiller quelques légumes préparés. Pour ma part, je n'ai pas très faim. Je me lève de mon canapé et m'approche de sa chaise. Elle n'a visiblement pas compris que je ne fais pas ça pour l'assommer de travail, c'est seulement amical. Je lui détends les épaules en lui faisant un bref massage, et soupire. "C'est pas professionnel, Lyn. Je t'invite, c'est juste une soirée tranquille, donc tu te détends, tu profites du spectacle, et tu arrêtes de penser boulot. Ça marche ? En plus Eric a embauché un sacré canon apparemment, faudrait pas rater ça, hein ?" Elle se retourne vers moi et force un sourire, avant d'accepter. Eh beh, compliqué de la convaincre, hein.

C'est vers minuit que nous rejoignons le NY City Garnet Club. Lyn est plus resplendissante que jamais. Elle a abandonné le tailleur strict pour adopter une robe noire toute simple mais terriblement efficace. Puisque l'on passe énormément de temps ensemble pour bosser, je lui ai offert une chambre et un dressing dans chacune de mes résidences. Dressing que j'alimente régulièrement, histoire de payer ses fameuses heures sup qui la font tant râler. La robe de ce soir, par exemple, c'est moi qui la lui ai payée. Il en est de même pour les talons à semelles rouges qu'elle chausse fièrement. Elle a beau avoir un sacré caractère, je l'aime bien, j'aime son travail, et j'aime lui montrer que je suis plus que satisfait de tout ce qu'elle fait pour moi. Quant à moi, je fais également dans la simplicité : smoking gris, chemise blanche, rien de bien compliqué. On prend la Porsche pour se rendre au club. C'est le juste milieu entre une voiture banale et une limousine : montrer que l'on est riche et puissant, sans en faire des caisses pour autant. J'en ai plusieurs, mais la bleu nuit reste sans conteste ma préférée.

Beaucoup de monde se presse à l'entrée du club. J'adore ça. La reconnaissance, le succès, la popularité de l'établissement. Il n'y a rien de plus beau, mis à part l'établissement en lui-même ; sans compter ses résidents et résidentes.

Nous passons devant tout le monde. Que je sache, je reste le propriétaire, je n'ai pas à faire la queue. A l'intérieur, rien n'a vraiment changé : velours écarlate, sièges en cuir, lustres baroques, bar en acajou, bref, un décor chic et terriblement classe. Sur le podium, certains danseurs et danseuses ont déjà commencé leur show, dans une ambiance plus burlesque que vulgaire. J'ai toujours détesté le vulgaire, c'est moche, ça ne m'attire pas du tout. Cependant, je reste encore en retrait et ne regarde pas trop leur prestation. J'en attends une plus intéressante et impressionnante, qui vient un peu plus tard dans la soirée.

En attendant, je décide de passer par les bureaux pour saluer Eric. Toujours accompagné de ma rouquine préférée, je vais à sa rencontre. Il est appuyé à son siège de quo-gérant, sirotant une coupe de champagne, et briefant un blondinet fichtrement séduisant. "Monsieur Mudd, comment ça va, depuis le temps ?", je demande en lui offrant une accolade. "Très bien, Chef Howard. Voici notre nouvelle recrue, Travis !" répond Eric en indiquant le blondinet. Je lui souris largement, ravi de découvrir ce nouveau talent. J'espère simplement qu'il en vaut vraiment la peine. Mais connaissant Eric, Travis n'est pas là par hasard, il a sûrement déjà fait ses preuves. Enfin, on verra bien tout à l'heure, puisque le nouveau a l'honneur de passer en même temps que ma Diabla. Il a intérêt à être parfait.

Enfin, le moment est venu pour Travis et Santana de danser. Ils sont accompagnés d'une belle brune, Kim, pour une représentation de pole dance. Je me faufile jusqu'au sofa qui m'est réservé, en compagnie de Lyn, Eric et un nouveau verre de whisky. Tous les trois, nous formons un trio de choc. Un peu comme le Dashlie, me dira-t-on! Mais non, c'est vraiment différent. Celui-ci est toujours pour le moins ambigu, plus encore que le Dashlie. En effet, avant qu'Eric ne devienne mon associé, il était en quelque sorte mon sex-friend. Un habitué du club depuis ses début, à l'époque où je pouvais y venir plus régulièrement que maintenant, et qui ne cessait de me faire du rentre-dedans jusqu'à ce que je cède. Et finalement, on a ralenti notre jeu petit à petit, au fur et à mesure que je devais me déplacer pour mes concours, et on est devenus excellents amis. Quant à Lyn, elle n'a pas encore cédé à mes avances, alors que je sais pertinemment qu'elle en a envie, ça se voit. Seulement, elle est trop focalisée sur son boulot, elle ne se permet pas assez de choses. Mais je sais qu'un jour elle arrêtera de résister, j'en suis persuadé.

La prestation est époustouflante. Travis et Kim sont au top, mais malgré leurs efforts, ne parviennent pas à dépasser la performance de Santana. Elle est fabuleuse, les spectateurs n'ont d'yeux que pour elle. C'est vraiment impressionnant.

Dès la fin de la musique, alors que les lumières faiblissent et que les danseurs s'éclipsent, je me précipite en coulisse pour les féliciter, tous autant qu'ils sont, laissant en plan la manager et le clubber. J'en profite pour serrer bien fort dans mes bras ma préférée de tous. Je suis tellement ravi et fier de la revoir depuis mes quelques mois d'absence. "Mes chers danseurs et danseuses, merci pour tout. Vous êtes géniaux. Vous avez construit la renommée du NY City Garnet Club. Je vous en suis à tous très reconnaissants. A ceux qui sont déjà passés, toutes mes félicitations. Plus particulièrement à notre petit nouveau Travis, à qui je souhaite un succès fulgurant - je compte sur vous autres pour l'accueillir comme il se doit, hein ! Et à ceux qui vont faire leur entrée un peu plus tard dans la soirée, merde à vous, je sais que vous allez faire monter la température comme vous savez si bien le faire. Merci encore, et bon courage pour la suite !"

Sur ces mots je repars en salle. Entre temps, beaucoup de monde est arrivé. Ils sont certainement venus pour voir Miss Lopez en action, et ils ont bien eu raison. C'est actuellement l'entracte. Alors que je retourne à ma place initiale aux côtés de mes deux amis, j'entends que le ton hausse près du bar. C'est alors que mon cœur rate un battement. Comme trois ans en arrière, quand j'ai découvert que la meilleure danseuse de mon club était mon amie de toujours, Santana Lopez. Là, c'est Charlie Desting. Le Charlot. Le Colgate. Le premier mec qui aura su me perturber d'un simple baiser. Monsieur Desting, à quelques pas de moi. Qui s'engueule avec un homme plus âgé que lui. Je m'approche et engage la conversation avec mon vieil ami. J'en reviens toujours pas.

Cette conversation dure un bon bout de temps. Charlie vient apparemment de se faire virer par le vieux avec qui il s'est engueulé, manifestement son patron. Enfin, son ex patron, pour le coup. Qu'à cela ne tienne : sans vraiment réfléchir, j'embauche Charlie dans mon club. Eric prend part à la conversation, suivi par Lyn, et d'un commun accord, nous lui laissons une chance de se faire une place dans l'impitoyable monde de la nuit. Nous prenons un gros risque, Charlie est débutant, et aucun de nous ne savons ce qu'il vaut vraiment. Mais le jeu en vaut la chandelle. Je lui paie les cours de danse, un hébergement, et lui offre un salaire de base nettement suffisant pour sa condition. Je ne peux pas l'héberger chez moi ou le payer autant que le meilleur de mes danseurs, on m'accuserait de favoritisme et c'est exactement ce que je souhaite par dessus tout éviter. Bien que je crève d'envie de lui sauter dessus, je ne peux pas me le permettre. C'est bien ça le problème, quand on est PDG. On doit toujours savoir faire la part des choses entre vie professionnelle et vie privée. Enfin, ça, je ne le fais que pour la bonne entente au sein de la troupe, pour éviter les conflits qui nuiraient à la réputation du Garnet. Si ça ne tenait qu'à moi, je jetterais au diable cette histoire de "part des choses".

Le show se termine plus tard dans la nuit. Lyn et moi rentrons au loft après avoir embrassé tous nos, enfin surtout mes, amis. "Alors Lynnie, t'en as pensé quoi ? Avoue que ces nouvelles recrues sont géniales", je lance en croquant une pomme tout en m'affalant sur le lit de la rousse, veste jetée au sol et chemise déboutonnée de moitié. Fait trop chaud, et ce n'est pas ce qui va la choquer, elle m'a déjà vu bien pire que ça. Pieds nus, elle vient s'assoir au coin du matelas, visiblement exténuée par cette longue journée.

- Pour tout t'avouer, j'ai un peu peur que Charlie nuise à la réputation du club.
- Il me fera jamais ça. J'suis sûr qu'il fera tout pour être un excellent danseur, je me fais pas de souci à ce sujet. Et s'il est trop mauvais, je l'embauche en tant que barman.
- T'as pas l'impression de faire du favoritisme ?
- J'aide un ami en galère, je vois pas le problème. J'aurais très bien pu l'embaucher en tant qu'homme de ménage, si ça pouvait l'aider. Je vois pas le mal. Fais moi confiance, je sais ce que je fais.

Elle soupire. Elle n'est pas convaincue. Elle n'aime pas quand ce n'est pas elle qui gère la situation, mais il faut qu'elle s'y fasse. Je ne suis pas destiné à être un toutou qui suivra seulement les conseils qu'elle me donnera. Si je me plante, tant pis pour moi. Je lui souris afin qu'elle retrouve le sien, et ça fonctionne.

Allez savoir pourquoi, cette nuit là elle a accepté que je m'endorme à ses côtés. Cependant, trop surpris et ravi qu'elle cède enfin à un léger rapprochement, je n'ai rien tenté de plus. Une simple nuit amicale et enfantine, dans les bras l'un de l'autre, sans chercher à aller plus loin. Ça aussi, ça fait du bien de temps en temps.

Me voici, Damon Cole Howard, trente ans. Champion de gymnastique, propriétaire multimillionnaire de l'un des meilleurs clubs de strip-tease de la ville, homme accompli ayant atteint ses rêves de gosse.

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Me voici, Damon Cole Howard, trente ans.

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