.Elisabeth.

Pourquoi étais-je assise sur ce banc à ce moment la ? Je ne peux pas vous le dire. Mais voila, il a fallut que ça m'arrive tout de même. Ah ! La vie, elle nous réserve parfois bien des surprises ! Enfin.

Je venais de sortir des dortoirs. Quelques heures plus tôt, j'avais eu mon entraînement de piscine et j'avais mal partout. J'étais passée prendre une douche rapidement avant de descendre dehors prendre l'air. Avec moi, j'avais prit mes écouteurs et un livre.

Je m'étais donc assise sur un banc, à l'ombre des arbres. J'avais branché mes écouteurs et écoutai de la musique, tout en lisant mon livre tranquillement. J'étais plongée dans ma lecture, quand je sentis la présence de deux personnes en face de moi. Je relevai la tête et les regardai : il s'agissait de deux garçons, grand, bien bâtit, l'un aux cheveux blonds et l'autre aux cheveux bruns.

Je ne savais pas du tout ce qu'ils me voulaient. Je refermai mon livre et enlevé un écouteur, attendant de savoir ce qu'ils voulaient de moi. Le blond me regardait avec un regard que je détestai : comme si pour lui, j'étais une proie qu'il devait conquérir. L'autre en revanche, ça se voyait qu'il était venu pour son copain et c'est tout, il n'en avait rien à faire de moi. Le blond prit la parole :

- Bonjour Elisabeth !

Je fus surprise. D'où il connaissait mon nom ? Je le regardai quelque peut de travers et lui demandai :

- Comment connais-tu mon prénom ?

- Je connais tout les prénoms des jolies jeunes filles du lycée. Moi c'est Steven, et mon copain la, c'est Tony. J'aimerai te poser une question. As-tu un copain dans ta vie ?

Ses questions allaient beaucoup trop loin, j'en étais outré et rouge de confusion. Je ne pouvais pas leur répondre, en plus, ça sentait le coup louche à plein nez. Je pris mes affaires et me levai du banc. Steven me prit alors fermement le poignet pour m'arrêter.

- Lâche moi !

Je me débattis alors pour qu'il me lâche, mais il resserra sa prise sur moi, son copain rigolant à coté. Je n'aimais pas du tout cela, mais alors pas du tout.

- Tu es à moi Elisabeth !

- Non ! Laisse moi ! criai-je.

.Elisabeth.

Soudain un jeune homme surgit par derrière mes deux assaillants si on peut dire ainsi. Il fit lâcher prise au blond. Celui ci lui envoya alors un coup de point mais le rata, à cause d'une jolie esquive de mon sauveur si on peut dire ainsi. Mais le blond réussit tout de même à lui mettre un coup de point dans le ventre et je me retiens alors de lui en coller une. Mais il ne me laissa pas vraiment le choix en partant tout de suite après avec son pote, disant que mon sauveur n'en valait même pas la peine et m'ayant déjà oublié. Temps mieux après tout.

Je frottai mon poignet la ou le blond m'avait attrapé. J'avais une marque rouge, mais rien de grave. En revanche, mon "sauveur" avait l'air d'avoir tout de même mal au niveau du ventre. Il me demandai si ça allait et je lui répondis alors :

- Oui merci. Heureusement que vous êtes arrivé, je ne sais pas si j'aurais réussis à leur tenir tête à tout les deux. Je fais certes de la natation, mais je sais pas vraiment me battre. En tout cas, encore merci.

Je regardai le jeune homme : c'était un garçon très charmant, les yeux noisette, les cheveux brun foncé, un regard rêveur à faire tourner les tête et un physique parfait. Je me demandai quel sport il pouvait bien pratiquer. Allons, voyons, ressaisis toi un peu ! Tu ne le connais même pas ! Oui je sais. Enfin, depuis que le cousin de Bastien était partit, je ne savais même plus où j'en étais. Et voila qu'un ange tombe du ciel ? Non c'est bien trop beau ! Arrête de te faire des films toi, sinon ça va pas aller. Je remis une de mes mèches de cheveux en place, car avec le vent, elle me barrait le visage.

- Au faite, moi c'est Elisabeth Clark.

Voila que ma timidité s'en va ! Ah non en faite. J'avais posé mon regard sur mon poignet blesser, plus par gêne de regarder un si beau garçon que parce que j'avais mal. Mais il était tout de même vraiment rouge à cause des frottements. J'espérai que ça disparaisse assez rapidement tout de même.

.Elisabeth.

Il me demanda si on pouvait se tutoyer et je lui répondis qu'il n'y avait aucun soucis. J'avais toujours appris à vouvoyer les gens que je ne connaissais pas étant jeune. En même temps, comme je viens d'une famille démocratique, c'est normale. Enfin. Le jeune homme, nommé Matthieu alors, me dit qu'il n'aurait pas pus rester sans rien faire face à cela, ce qui me fit sourire. Il était vraiment gentil en tout cas.

En voyant que je regardai mon poignet, il me demanda si je voulais passer à l'infirmerie, en pensant que j'avais mal. Je relevai la tête et lui souris avant de lui répondre :

- Non pas la peine, ça va passer et ça ne me fait plus si mal que cela. C'est plus pour toi qu'il faudrait s'inquiéter, c'est toi qui a reçus le coup.

Je n'aimai pas trop que les gens se blesse à cause de moi, pour me protéger. Mon père avait voulu que j'ai un garde du corps personnel mais j'avais très vite refuser, ne voulant absolument pas qu'on donne sa vie pour moi, car je ne valais pas plus qu'un autre homme.

Je relevai la tête et regardai le jeune homme. Pourquoi, dès que je le regardai, j'avais envie de me trouver a des kilomètres de la ? C'était une sensation très étrange. Non, ressaisis toi ma petite Elisabeth, ce n'est rien du tout ! C'est un jeune homme comme tout les autres que tu connais même pas. Pourtant ses yeux m'évoquaient tellement d'agréables souvenirs que c'en était assez étrange. Mais je n'avais jamais vu ce gas la avant, c'était la première fois que je le croisais. Pourquoi me faisait-il penser à tout cela ?

.Elisabeth.

Tout de même, il n'y est pas aller de main morte l'autre idiot. Si je le revois, je le coule dans la piscine, il va voir ce que c'est de s'en prendre à une Clark ! Enfin tout à l'heure, tu ne faisais pas la maline. Oui mais ils étaient deux contre moi toute seule. Donc voila. Voyant que je n'avais pas beaucoup de répondant, Matthieu me posa alors une question :

-Au faite, tu m'as dis que tu fais de la natation, en dehors de l'université ou avec le groupe ici ?

Cela me soulageai un peu qu'il relance la conversation car à vrai dire, j'étais assez intimidée. Je ne savais même pas pourquoi en plus. Peut être parce qu'il était plus grand... Non, ça n'avait rien a voir avec cela, c'était encore autre chose, plus profond. Je savais déjà la réponse que j'allais lui donner et répondis a sa question immédiatement :

- J'ai commencé la natation toute petite, vers 6 ans, chez moi, à Londres. J'ai concourus au niveau national pendant quelques années et maintenant, ouai, je m'entraîne ici, avec le groupe.

Je regardai le jeune homme, essayant de deviner quel sport il pourrait bien faire dans ce lycée. Car un gas comme lui faisait obligatoirement un sport, sinon c'est pas possible d'avoir un tel physique. Baseball ? Non je ne pense pas, et puis le Baseball me faisait trop penser à Connor. Basketball ? Fort possible. Natation ? Je l'aurais vu à coup sur au moins une fois dans le bassin. Football ? A la limite pourquoi pas... Enfin, le plus simple était de lui demander :

- Et toi, tu fais un sport dans le lycée ?

.Elisabeth.

Donc il faisait bien du basket. Je savais pas pourquoi mais avant même qu'il ne dise sa réponse, je savais ce qu'il allait dire. Par élimination, j'avais trouvé ce qu'il faisait. Enfin c'était plus de l'intuition que de la logique mais bon. Et puis arrête de te jeter des fleurs, ça te vas pas du tout. Merci ! Je tacherais de m'en souvenir !

Matthieu me posa alors une question sur mes goûts musicaux. Oui, d'accord, on a carrément changer de sujet. Et pourquoi la musique ? Ah, oui, qu'elle imbécile, parce que je tiens des écouteurs en main. Non mais parfois je suis la reine des boulets et ne voit pas plus loin que le bout de mon nez. Enfin, qu'est-ce que je peux dire sur mes goûts musicaux ? Pas grand chose. J'écoute principalement les musiques qui ont cartonné ou qui cartonne, bref, ce que tout le monde écoute, et que ce soit français ou anglais. J'ai même une petite préférence pour quelques chanteurs.

- Oh, heu... J'écoute essentiellement de la pop je dirais, mais principalement les gros tubes. Après sinon il y a quelques chanteurs que j'aime bien genre Michael Jackson, Adèle, Gregory Lemarchal et quelques comédies musicales françaises. Mais j'écoute de tout quoi, sauf du rap, du rock ou des trucs qui font que de hurler dans les oreilles. Et toi ?

Je faisais que de retourner ses questions, déjà par simple politesse, et parce que aussi, je ne savais pas trop quoi dire. J'étais assez intimidé, mais je pense que je l'ai suffisamment dit. Oh et puis j'en ai marre de ces cheveux qui me barrent tout le temps la figure ! Je décidai alors de les rassembler en une queue de cheval, laissant quelques mèches libres pour encadrer mon visage. Je nouai mes cheveux avec un élastique qui se trouvait à mon poignet. Voila qui est mieux !


Soudain, alors que je m'y attendais absolument pas, je sentis mes mollets heurter quelque chose de dur : le blanc. Involontairement, on c'était rapproché petit à petit du banc. Je fus alors soudainement déséquilibré. Mon livre et mon téléphone tombèrent sur le sol, pendant que moi je me sentis basculé vers l'arrière, et avoir des talons ne m'aida pas à restitué mon équilibre, au contraire. Je me raccrochai alors comme je pus à Matthieu sans le vouloir, pour me rééquilibré, mais je crois que bien que j'allais tout de même finir par terre, et lui aussi...

.Elisabeth.

Ce qui devait arriver, arriva. A cause de mon poids, je n'avais fait que d'entraîner Matthieu dans ma chute. Il y eut un gros cafouillis avant que je me retrouve par terre, un peut sur lui. Je sentis la honte monter en moi. Mais elle s'exprima alors sous la forme d'un rire. J'avais toujours été maladroite, et je crois que je le resterai à vie. Je m'écartai pour laisser de la place à Matthieu. Non mais sérieux ! Non mais, je suis la plus grande des maladroites du monde, c'est juste pas possible ! Je m'assis alors, toujours par terre et prit ma tête dans mes mains et me mis à rire. Je riais de ma bêtise et de ma situation. Je venais de me retrouver dans une situation très embarrassante et donc, je riais : narmol ! Si vous ne le saviez pas encore Elisabeth Clark est la plus grande des maladroites.

Je réussis à calmer mon rire et regardai alors Matthieu. Le pauvre, il m'avait défendu tout à l'heure contre ces abrutis et voila qu'il me sert d'airbag, non mais sérieux, qu'est-ce que je vaux ? Rien du tout. Je regardai sous le banc et vis mon livre ouvert dont les pages se tournaient avec le vent et mon téléphone, je ne le voyais plus à cause de la neige.

La neige ! Je suis assise en plein dans la neige ! Oh mon dieu ! Non mais je suis bien la reine des pas doué moi ! En tout cas, Matthieu était couvert de neige, par ma faute. Je lui demandai alors, un peut inquiète dans ma voix, mais toujours assise par terre, ayant tellement la flemme de me relever, en plus, maintenant, je ne pourrais pas aller plus bas :

- Ca va Matthieu, je ne t'ai pas fait mal ? Je suis vraiment désolée, j'ai oublié de te prévenir que je suis doté d'une maladresse surpuissante, terminai-je avec une pointe d'humour.

Bon c'est pas tout, mais il faut que je retrouve ce fichu téléphone. Je ramassai le livre qui se trouvait juste à coté de moi et le mis sur le banc. Puis je commençais à chercher autour de moi où pouvait bien être mon téléphone.

- Oh non, mon téléphone... Il est tombé dans la neige. La batterie va geler à coup sûr ! Punaise, il est ou ?

Il devait à coup sûr me prendre pour une folle ou je ne sais quoi. En tout cas, j'en avais encore le sourire de mes bêtises. Je cherchai le téléphone autour de moi. A tout les coups, il se trouvait de l'autre coté du banc, mais comme j'arrivai pas à me relever, fatiguée par la journée que je venais de passer, il faudrait que je fasse un effort pour aller vérifier si il ne se trouve pas de l'autre coté.

.Elisabeth.

Au moins mon rire était contagieux. Enfin, il vaut mieux rire de ça que d'en pleurer. Je répondis par la négative lorsqu'il me demanda si je m'étais fait mal. En faite, j'avais tout de même mal derrière les mollets, ou je m'étais prit la tranche du banc, mais ça passerait et ce n'était pas très grave. J'étais pas en sucre comme on dit !

Par contre, mon portable avait disparu. Matthieu avait regardé derrière le banc et n'avait rien trouvé. Où pouvait-il être ? Ne voulant pas me geler les fesses outre mesure, je me levais à mon tour. J'enlevai rapidement la neige que j'avais sur moi avant de chercher à mon tour mon téléphone. En plus, la coque était blanche ! Super pour le retrouver dans cette neige blanche ! Petit Iphone 5, ou es-tu ?

J'avais beau chercher moi aussi, je ne le retrouvai pas. C'est promis, la prochaine fois, je mets une coque noire. En plus, chercher en talons dans la neige, c'est pas super. Il va falloir aussi que je pense à changer de chaussure, même si ma mère me dit souvent que les talons, c'est plus féminin et aussi signe de grandeur. Enfin, c'est ma mère qui dit cela. L'idée de l'appeler n'était pas si mal que cela, si mon portable n'était pas sur vibreur. La, il y a de grande chance que la neige absorbe les vibrations.

- Non pas la peine, il est sur vibreur, et je ne me souviens jamais de mon numéro alors. Non mais il est forcément quelque part...

Par chance, je le repérai sous le banc. Pourquoi était-il la ? Bonne question. Mais dans trois secondes mon pote, tu seras dans ma poche, je te le garantit. Je me mis alors à 4 pattes dans la neige à coté du banc et tendis une main vers mon téléphone, me prenant au passage en voulant l'atteindre, le banc dans la tête. J'ai l'air vraiment maline comme cela. Je réussis enfin à l'avoir et me redressai.

- Trouver !

Je frottai ma tête là ou elle avait cogner le banc. Ça faisait mal ! Et j'aurais sûrement une bosse ce soir ! Je regardai mon téléphone et le rangeai dans ma poche. Voila, comme cela il ne me causera plus d'ennui. Je regardai ensuite Matthieu. Il devait me prendre pour une belle andouille tout de même. Mais je lui souris malgré tout, et fit comme si rien ne c'était passé, malgré le fait qu'on soit tremper tout les deux et que j'ai le début d'une bosse sur la tête.

Alors je ne me rendus compte que maintenant de l'état de mon livre. Plusieurs pages étaient mouillées, certaines pliées, et d'autres encore ou l'eau avait fait baver l'encre. Et bien sûr, j'avais perdu mon marque page.

- Oh non, mon livre. Ma mère va me tuer en le voyant ainsi !

.Elisabeth.

Matthieu trouva alors un bout de tissus dans lequel il mit de la neige. Il posa alors le tissus sur ma bosse. C'est sûr que ça permettra de dégonfler. Quant à mon livre... Temps pis, je me le rachèterai une autre fois. Et puis, il n'était pas aussi intéressant que le beau jeune homme avec qui je rigolais en ce moment. Elisabeth ! Oh ça va... J'ai droit de le trouver mignon, comme d'autres garçons de ce lycée.

- Oh... Merci. Oh ne t'inquiète pas pour mon livre. Je le rachèterai incognito et ma mère n'y vera que du feu.

Je pressai le tissus froid contre ma bosse. En tout cas, apparemment, il me trouvait jolie. Comme pas mal de mec dans ce lycée on dirait. Faut dire que je mettais que des vêtements qui me mettait en valeur, mais on va dire que ça ne faisait pas tout. Bon, j'arrête de me lancer encore des fleurs. Je sentis comme une présence non loin. C'était très gênant. Je décidai alors de l'ignorer, ne voyant personne. Pourtant je me sentais espionnée. Je m'assis sur le banc et dis alors à Matthieu :

- Je vais arrêter de nous attirer des ennuis, ça commence à bien faire de patauger dans la neige. En plus, maintenant, je suis frigorifiée, pas toi ?

.Elisabeth.

Se changer ? Bonne idée, avant que j'attrape un rhume. Mais d'ici jusqu'au dortoir, il pouvait y avoir des plaques de verglas, et bonjour les dégas. Déjà que j'avais froid, si en plus je me cassais quelque chose en tombant, je pense que je démissionne tout de suite. Mais il avait raison, je n'avais pas envie de finir avec une pneumonie dans le pire des cas. Ma mère et surtout mon père ne seraient pas très content d'apprendre que j'étais à l'hôpital parce que j'étais tombé dans la neige avec un jeune homme. Il pourrait même croire d'autres choses. Ah ! Ma vie était bien compliqué. A cause de ma situation que je ne révélai à personne, je ne pouvais pas me permettre de faire n'importe quoi. Bon la, il y avait en théorie personne et puis, tout le monde à le droit de s'amuser de temps en temps, mais il ne faudrait pas que je répète cela à la longue.

- Oui, tu as raison, ça serai plus raisonnable d'aller se changer avant qu'on attrape froid.

Je lui souris avant de me lever. Je pris mon livre et resserrai mon manteau contre moi pour essayer de trouver un peut de chaleur. Je me dirigeai ensuite vers les dortoirs, marchant à coté de lui, le livre sous mon bras, mon autre main tenant toujours la glace contre mon front endoloris.Je faisais attention à chaque pas, de peur de tomber à la renverse. Et croyez moi, c'est pas facile tout le temps de marcher avec des talons.

On atteignit finalement les dortoirs sans casse. Je m'arrêtai alors en face de Matthieu, devant les portes. Je lui tendis alors son tissus dans lequel la neige commençait à fondre. Je lui souris timidement et lui dis alors :

- Bon et bien, merci pour tout Matthieu. Et encore désoler pour tout à l'heure.

.Elisabeth.

Ne t'inquiète pas se n'est rien et puis je me suis bien amusé ! Ça te dirais d'aller en ville après que l'on se soient changer ?

Sortir ? En ville ? Avec un garçon ? Heu... oui, heu... non., enfin je veux dire... heu... Elisabeth, calme toi, reprends tes esprits, tout va bien ! Tu vois, il ne t'a même pas encore embrassé donc il n'y a pas de raisons de s'inquiéter. Bon réfléchis tranquillement. J'ai rien prévu ce soir, et sortir en ville pourrait me faire du bien, en effet.

Mais par contre, comment je vais m'habiller ? Oh cool, c'est bon, relaxe, tu t'habille normalement et assez chaud et ça va le faire. Ok, je peux faire cela. Donc je réponds oui pour sa demande ? Oh je sais même pas si j'ai envie de sortir ce soir... Mais si, aller. Je te fais confiance, hein ?

- Heu ouai, pourquoi pas, faut juste que je prévois une tenue sèche, plus chaude et sans talons et je pense qu'il n'y aura pas trop de casse cette fois ci.

Terminai-je avec humour et un sourire en plus. Bon ba en faite, c'était pas si compliqué que d'accepter. Mais le plus dur reste à venir, je le crains. Je levai timidement les yeux vers lui et lui souris une dernière fois.

- A tout à l'heure alors !

Je poussai alors la porte de mon dortoir et pénétrai à l'intérieur après un dernier regard à Matthieu. Au moins il faisait chaud ici. Enfin, il fallait que je dépêche un peu, je dois donc sortir ce soir. Je montai alors rapidement les marches et atteignis ma chambre.