Alex.


Tu sais, Alejandro, les rideaux, de la fenêtre, t'aurais pu les tirer. D'un, tu peux arrêter de m'appeler Alejandro, et de deux, les rideaux sont même pas opaques, la lumière aurait réussi à filtrer quand même. Donc, honnêtement à part atténuer un peu la lumière, ça aurait rien fait, ça nous aurait réveillés tout pareil. Donc inutile.

Je sentais le regard de Spencer sur moi, alors que je me frottais les yeux, voulant essayer de me réveiller. Oui, essayer, car c'est pas dit que je réussisse, héhé. C'est seulement quand je lui adressai la parole que son regard remonta vers mes yeux. Je ferai pas de remarque, je veux pas la mettre mal à l'aise. Surtout que, la dernière fois que j'ai fait une remarque du style, elle avait été un peu gênée, si je me souviens bien.

Elle me répond qu'elle a bien dormi, ce qui me fait sourire. Je n'ai donc rien loupé. Non, j'aurais pas pu dire 'Oh, moi j'ai super bien dormi !' si elle m'avait dit qu'elle aurait été mieux seule, dans son lit. Non, ça l'aurait vraiment pas fait. Mais vu que c'est pas le cas... Enfin bref. Elle me retourne donc la question, à laquelle je vais donc pouvoir répondre sincèrement.

- Lui aussi. Mais il a trouvé la nuit un peu trop courte à son goût...

Je suis prêt à me redresser, pour être à la hauteur de Spencer, appuyée depuis quelques minutes sur son coude, et donc, elle me surplombe bien, lorsque je sens son doigt sur mon ventre, redessinant mes muscles. Mon sourire s'élargit alors que son manège m'arrache un frisson. Enfin pas qu'un. Je la laisse faire, la regardant, attendant de voir jusqu'à où elle va remonter.

Alex.


Le doigt de Spencer remonte jusqu'à mes épaules, finissant par une pichnette sur mon pauvre petit nez qui n'a rien demandé. Elle se redresse alors en se mordant la lèvre inférieure, s'asseyant en tailleur sur le matelas pour pouvoir s'adosser au mur derrière elle.

« Je pars demain, je rentre chez moi pour les fêtes... », annonce-t-elle. Bon, aller, une semaine c'est rien, on a bien réussi la semaine dernière sans la voir. Mais elle était fâchée, un peu. Là, elle est toute à moi. Mais après je la reverrai. Et de toute façon, je dois rentrer aussi. Pour passer Noël avec mes grands parents. Mes parents seront là, mais ils n'existent pas. Et lui aussi, il sera là. J'ai du mal à m'y faire. Sacrément du mal. C'est pour ça que j'en parle pas. Et vaut mieux, après tout. Je sais pas comment les gens le prendrait. "Frère indigne ! Ce n'est pas parce qu'il est comme ça que tu dois le cacher ! Tu te rends comptes, non ?" Je pense que ça ressemblerait sûrement à ça...

- Moi aussi, je pars... Vaut mieux prendre un peu l'air, de toute façon, Noël à Enamor ç'aurait pas été vraiment un cadeau, seul. Alors autant aller taper causette aux parents, non ?

Tu te motives, là ? Ouais. J'ai vraiment pas envie de les voir. Qu'est-ce qu'ils vont m'offrir, cette année, avec tous les zéros de leur compte en banque ? Un séjour dans les Caraïbes, dans un hôtel prestigieux, avec le forfait tout compris, pendant qu'ils m'accompagneront ? Ou alors, une croisière sur je ne sais quel paquebot de luxe ? Non, franchement, c'est pas pour moi. Avoir des parents plein aux as, c'est vraiment pas le paradis, malgré ce qu'on raconte.

- Mais on se retrouvera vite.

Tu te rassures, là ? Oui. Dis, tu vas me poser une question du genre à chaque phrase que je dis ? Tss. Je me redresse à mon tour, sur mon coude, tendant l'autre main pour caresser la joue de Spencer avec un sourire.

Alex.


Je finis par me redresser entièrement, m'appuyant seulement sur ma main, qui se trouve encore à plat sur le matelas, pour être à hauteur de Spencer, qui vient tout juste de soupirer, faisant remarquer que ça risque tout de même d'être long, quelques jours.

- T'en fais pas, tu t'occuperas et t'y penseras plus !

Je me penche vers elle pour l'embrasser, continuant de caresser sa joue de mon pouce. Ce sera peut-être long, comme ça, surtout en compagnie de mes pseudo-parents et de lui. Mes grands-parents sont la seule réelle famille que j'ai. J'ai passé les trois quarts de mon enfance chez eux. Mais j'aime pas beaucoup parler de ça. Parce qu'à chaque fois, j'ai peur d'en dire trop et d'arriver à son sujet sans vraiment y faire attention. Et là, tout s’effondrerait. Enfin, on s'en fiche un peu, non ? Là n'est pas le problème.

- Et tu sais, j'ai inventé un truc, ça s'appelle le téléphone. C'est vraiment génial, tu peux communiquer avec les gens que t'aime même en étant loin d'eux. Avoue que je suis génial, aussi, hein.

Je lui souris. C'était nul, mais tout ça, ça amenait pas beaucoup de trucs amusants sur le tapis. Et puis, oui, c'est bien le téléphone. Ouais, c'est bien. Sauf qu'elle sera pas en face de moi, je pourrais pas la prendre dans mes bras, ni l'embrasser, la toucher, sentir son parfum. En gros, je n'entendrai que sa voix. Et c'est peut-être le plus frustrant, dans toute cette histoire. Si près et tellement loin en même temps... En plus, bien loin. Elle sera aux Etats-Unis, je serai en Espagne. L'Atlantique à traverser pour être ensemble. Une semaine et on sera de nouveau réunis. Bordel que c'est long. Dit comme ça, ça peut paraître rien, une semaine. Seulement sept jours, 168 heures et 10 080 minutes. J'ai pas compté, je l'ai déjà lu et je m'en souviens, huhu.

Alex.


Spencer sourit, frissonnant lorsque je caresse sa joue. Après le coup du téléphone, elle lâche un rire, avant de me dire qu'elle n'irait justement pas jusqu'à dire que je suis génial, mais que mon idée était ingénieuse. Quand j'y pense, ils doivent s'en ramasser, du fric, avec tous les téléphones qu'ils vendent. J'adopte un air boudeur à sa réponse.

- Eh ! Comment ose-tu, Miss Anastasia ?

Je m'assois face à elle, posant mes mains sur ses genoux nus. Elle s'est un peu rafraîchie, pas de grand chose, mais je suis toujours plus chaud qu'elle. Je crois que le pays du soleil qui coule dans mes veines aide un peu à cette température corporelle élevée pour un matin d'hiver alors que je suis encore à moitié nu, huhu.

- Par curiosité, sans vouloir essayer, tu crains les chatouilles, Spencer ?

'Sans vouloir essayer' tu te fous de ma gueule, là ? C'est pour l'encourager à me répondre, parce que, bien sûr que oui, j'essaierai de la chatouiller, sinon à quoi ça sert ? De toute façon, si elle ne me répond pas ou que je vois que ce qu'elle me dit n'est pas vraiment la vérité, je la chatouillerai quand même. On voit mieux par nous même, après tout. Je vois même pas pourquoi je lui demande, en fait, parce que quelle que soit sa réponse, je le ferai. Donc, autant le faire maintenant, non ?

Joignant le geste à la pensée, mes mains quittent ses genoux pour venir chatouiller ses côtes.

Alex.


Spencer commença à répondre à ma question - si elle craignait les chatouilles - mais n'eut pas le temps de répondre que mes doigts chatouillaient ses côtes. Elle se mit alors à se tortiller dans tous les sens, certainement pour essayer de m'échapper. Mais personne ne m'échappe, haha ! Ouais, bien sûr Sanchez.  Oh, je plaisante, tu le sais. En attendant,elle nn'arrivait pas à m'éviter. Enfin à éviter mes doigts.

Elle me supplia d'arrêter, mais je n'en fis rien, continuant d'agiter mes doigts sur son ventre. Elle riait presque à en pleurer, c'est pour dire ! Elle finit par basculer sur le côté, elle m'entraîna donc avec elle, me confirmant que j'étais génial mais que je le serais encore plus si je la lâchais, enfin si j'arrêtais mon horrible torture.. Ah, elle a tout de même avoué héhé.

Je me rattrape de peu pour ne pas l'écraser, posant mes mains de chaque côté de sa tête, appuyant sur mes bras, contraint, donc, d'arrêter l'horrible supplice que je faisais subir à Spencer. Je lui souris, ayant eu ce que je voulais : elle a dit que j'étais génial, et puis j'ai bien la réponse à ma question, elle craint effectivement les chatouilles. Ou alors elle simule bien, huhu. D'un doigt, j'écarte une mèche venue barrer son front.

- Je crois que j'ai pas bien entendu, tu disais ?

Alex, t'es vraiment pas possible, elle te l'a dit ! Elle riait à moitié, ça compte pas ! Je veux l'entendre distinctement. Sinon je recommence. Avec une seule main mais je recommencerai, huhu.

Alex.


Après que j'aie fini de la chatouiller, Spencer semblait essoufflée. En même temps, essayer de m'échapper en riant jusqu'à presque en pleurer, ça doit être sportif, huhu, surtout à la sortie de dessous la couette. Pourtant, que je lui demandais de répéter, elle n'était pas visiblement décidée à le faire, la bourrique.

« Je disais que je ne voyais pas en quoi ça pouvait t'être utile de savoir ça. Mais tu ne m'as pas laissée finir, aussi. », dit-elle, un air innocent sur le visage. Oh ? Mais elle veut vraiment que je lui fasse vivre le martyre. Les chatouilles c'pas vraiment martyriser quelqu'un, Alex. Non, peut-être, mais c'est une torture douce, disons. Mais là, en fait, ça risque de pas être très pratique, dans cette position-ci. Avec une main, elle me l'attrapera vite pour que j'arrête. Donc c'est même pas la peine d'essayer. Mais je veux bien essayer la technique suprême : la tuer à coup de câlins, de caresses et de baisers. Alex.

Spencer lève les bras, les passant ensuite autour de mon cou, pour laisser après laisser glisser ses mains tout doucement sur mon torse, m'arrachant encore une fois un frisson, pour changer. Elle commence alors à me chatouiller, en seule réaction, mes muscles se contractent. Non, je crains pas les chatouilles, mais même en ne les craignant pas, ça guilite un peu huhu, donc forcément, je réagis. Enfin, pas vraiment, mais voilà.

- T'es mal tombée, Spencer, je lui fais remarquer avec un sourire.

Alex.


Spencer semble déçue que son horrible torture n'ait aucun effet sur moi. Moi, j'en suis fier, de pas craindre les chatouilles. Au moins, on risque pas de faire du chantage avec, c'est pas plus mal. Bien qu'en menaçant de faire des chatouilles, la monnaie d'échange doit pas être très rentable, c'est déjà ça héhé.

Elle lâche un 'c'est pas juste' digne d'une enfant tout en croisant les bras. J'étais prêt à lui lâcher le 'Oh, Spencer, tu peux pas me bouder.' quand, viuop, la demoiselle 'en détresse' attrape l'un des deux oreillers posés à côté d'elle, qu'elle finit par me balancer à la tête. Ne m'y attendant pas, surpris, je bascule sur le côté. Oh, Princesse Anastasia veut jouer à ça ? C'est risqué, elle va sûrement pas gagner, je suis plus fort. Genre. Tu vas l'arracher et la chatouiller ? Mh, non

- Tu veux jouer à ça, Spencer ?

Attrapant l'autre oreiller, j'en fais de même, avant que mes mains rejoignent de nouveau son ventre pour la chatouiller une deuxième fois. Non mais oh ! Si elle croit que m'attaquer va rester impuni, elle se trompe héhé.

Alex.


La brune éclate de rire, cependant, comparé à la dernière fois, elle a réussi à attraper mes poignets. Un d'abord, et, évidemment, l'autre était tout de suite plus facile à attraper. Elle plaque mes mains de chaque côté de moi et se redresse, au-dessus de moi. Elle lance alors un "Qui c'est qui gagne, finalement ?" tout joyeux.

Je grogne, faisant mine d'être vexé. Ouais, d'accord, ça a un peu blessé mon moi intérieur, qu'elle gagne. J'aime pas perdre, encore moins contre une fille, en fait. Remarque, c'est quand même compréhensible huhu. Mais je la coincerai quand elle s'y attendra le moins, tu vas voir, et hop, la victoire sera à moi. Faut juste que je trouve l'idée et l'occasion.

- Ouais, bon, d'accord, t'as gagné Princesse.

Je réussi à me redresser un peu pour lui voler un baiser, retombant ensuite sur le matelas avec un sourire. Rappelle-moi, cette année, Alex, tu as bien eu 19 ans ? Oui, quelle question ! Ah. Non mais parce que là, à ce moment-ci, on dirait vraiment un gamin. Des gamins, en fait. Oh, on a quand même le droit de s'amuser un peu, non ? On fait rien de mal, quand même. Rabat-joie.

J'ai bien ma vengeance, mais je ne veux pas que Spencer panique à nouveau. Oui parce que la tuer à coup de baisers et de caresses, je sais pas comment elle a vraiment réagir. J'ai pas envie qu'elle saute sur ses pieds et qu'elle recommence à hurler, pour la voir ensuite s'effondrer et que je ne puisse pas la prendre dans mes bras immédiatement pour la réconforter. Donc non, on va trouver peut-être autre chose.

Alex.


Spencer me relâche, bâillant et s'étirant ensuite. Là, elle va pas tarder à dire qu'elle doit partir, si vous voulez mon avis. Fuh. Une semaine. Allez, c'est pas terrible, on se motive. Et puis, oui, y a le téléphone. Je la verrai pas forcément mais je pourrais lui parler. Par contre, les piques par téléphone, j'ai jamais essayé, huhu. Mais avec Spencer, on est capable de tout, je pense. Enfin presque tout.

La jolie brune finit par se lever, debout sur le lit pour m'enjamber afin de reposer les pieds sur le sol. Dressée, comme ça, elle regarde la chambre. Sûrement à la recherche de sa robe et de ses chaussures. Je me redresse, la regardant. On peut pas avancer le temps ? Très très vite ? Comme ça, vioup, passées les fêtes de Noël, les retrouvailles familiales si détestées, les cadeaux dont on se fout... Ouais, ce serait vraiment bien, ça. Encore faudrait-il qu'il y ait un fou pour l'inventer, cette foutue machine à voyager dans le temps.

"Je devrais y aller... Et tu sais quoi ?", commence-t-elle avant de venir s'asseoir au bord du lit, après avoir probablement repéré ses affaire, "Je n'ai pas du tout envie d'y aller."

Je m'avance, pour pouvoir m'asseoir derrière elle. Ramenant toute sa chevelure sur un côté, je passe ensuite mes mains sur son ventre, pour venir la serrer contre moi. Je soupire, l'embrassant dans le cou, puis sur la nuque avant de poser mon menton sur son épaule.

- Je sais que tu dois y aller. Mais tu sais quoi ? J'ai vraiment pas envie que tu sortes de cette chambre...

Alex.


Spencer soupire avant de passer ses mains sur les miennes, j'attrape alors ses doigts entre les miens, les serrant. Elle tourne légèrement la tête pour m'embrasser sur la joue. Hu, elle va se piquer les lèvres, la jolie Spencer. Ouais, je me suis pas rasé depuis quatre jours. Parce que, d'un, j'ai la flemme, et de deux... De deux je trouve que ça me va bien. En toute modestie, bien entendu huhu.

La jolie brune se défait de mes bras, se relevant. Non, me quitte pas, Spencer. J'ai pas envie, mais alors vraiment pas envie. Au pire, on s'enferme dans cette chambre et on bouge plus, on passe les vacances ensemble, sans voir personne, on sera tranquilles, on sera tous les deux. Je trouve que c'est un bon plan. Non, toi t'iras en cure de désintox, Alex. T'en as grand besoin, je te jure. N'importe quoi.

Spencer se retourne, me faisant maintenant face. Et bien sûr, je ne peux m'empêcher de la regarder, encore, de haut en bas. Tsuh. Je suis fort pour pas lui sauter dessus huhu. Trêve de plaisanteries, je sais que c'est pas possible. Et c'est justement pour ça qu'après cet incident, j'ai rien tenté de plus.

« Tu m'en voudrais si je garde ton t-shirt ? », elle demande avec un sourire. Ofh, non, j'en ai une quantité, de fringues, dans cette armoire, elle peut le prendre. En plus, il lui va dix fois mieux qu'à moi, avouons-le, quand même. Dans le style 'je pique les fringues de mon copain', ça lui va à ravir. Je lui souris à mon tour.

- Bien sûr que non, garde-le. J'te le donne avec grand plaisir.

Je sais. Je vais la kidnapper et l'embarquer dans ma valise huhu. Alex, tu sais bien que c'est impossible, avec Lui. Tu sais quelle pourrait être sa réaction, à Spencer. Elle trouverait ça honteux, que tu le laisses à cause de son état, que tu le caches à cause de ça. Donc non, Alex, ça doit rester secret, même pour Spencer. Tu ne veux pas qu'elle te largue, quand même ? Non. Mais j'en rêve, de la prendre avec moi. Au moins on serait pas séparés.

Alex.


Je souris à Spencer qui me remercie de lui laisser ce tee-shirt. Je me lève, la regardant prendre ses affaires, toujours pas convaincu de la laisser partir, même si je sais pertinemment qu'il le faut. Faut qu'elle s'en aille sans se retourner, au moins je ne l'a garderais,pas dans mes bras trop longtemps. Faut pas que je la touche encore, sinon ce sera pire. Mon dieu, c'est pas possible... Courage, une semaine, on l'a dit, c'est pas monstrueux. Aller, on se motive.

Elle finit par reposer ses chaussures et sa jolie robe, me regardant et demandant avec un air timide si elle pouvait avoir un câlin. Oui, oui, bien sûr que oui, j'en rêve. Alex, tu devrais pas la prendre dans tes bras, tu l'as dit toi-même, tu vas plus pouvoir la lâcher après. Si, je ferai un effort. Une dernière fois seulement... Avant d'être séparés pendant une semaine. Ça passera vite. Je l'espère.

M'avançant vers elle, je passe mes bras autour d'elle pour l'y enfermer. Reste avec moi, Spencer... Je soupire, la serrant contre moi, déposant un baiser dans son cou avant de poser mon front contre le sien.

- Tu réagirais comment si je te kidnappais et t'enfermais dans cette chambre, que je te garderais avec moi jusqu'à la fin des vacances ? Tu pourrais toujours dire à tes parents qu'un prince amoureux de leur fille n'a pas pu contrôler sa folie, mais qu'il ne lui a pas fait de mal., je plaisante - ou pas - en souriant avant d'ajouter en la regardant dans les yeux et en l'embrassant après cette déclaration, Je t'aime Spencer, je t'aime.