Reprise des cours! -Prudence [libre]

Prudence Laurence

J'étais assez contente de reprendre les cours. Etonnant pour certains, je l'avoue, mais au moins je m'ennuyais plus. Et puis, je découvrais de plus en plus les profs d'Enamor. Ils étaient, certains, sympa et d'autres plutôt froids. Après, chacuns à son caractère, et puis on est quand même à l'unif, ils sont pas tout doux. Ayant tout mon temps, je partis prendre mes affaires de cours tranquillement à mon casier, me faisant encore harceler de compliments. Ca me fait littéralement chier. Ton vocabulaire, Prude. Bôh, pas grave.

Une fois munie du nécessaire pour aller en Sciences, je marcha vers la salle et franchis le seuil de la porte pour aller m'installer en classe.

Robyn.

Après la soirée d'hier, riche en émotions, je suis un peu fatiguée. Même si j'ai passé la nuit dans les bras de Louis, donc, par conséquent, bien installée, au chaud, et que j'ai bien dormi. Je suis quand même un peu fatiguée.

Oui, car hier soir, lorsque je suis passée à la chambre, j'ai découvert une Spencer bien triste, parce qu'elle avait une relation avec Alex plutôt agréable, de ce que j'ai compris, et que ce lien a éclaté en milles morceaux car ce mec avait dit à une ancienne conquête qu'y avait rien entre lui et Spencer, si j'ai bien compris. Enfin bref.

J'ai pas croisé ce gars dans les couloirs. En même temps, vaut mieux peut-être pour lui, sinon je lui aurais fait un discours d'accusation. Je savais que je pourrais pas m'en empêcher, ce serait plus fort que moi.

Le temps d'attraper les cahiers, les livres, et me voilà dans les couloirs à la recherche de la salle de sciences, que je ne tarde pas à trouver. Je préfère de loin, de trèèèès loin les matières littéraires, les sciences je trouve ça ennuyant. Enfin bon, on s'en fiche, c'est ça ? Merci. Alors que j'entre dans la salle, j'aperçois Prudence plus loin, avec une troupe de midinettes qui trouvent drôle de la harceler pour voir son frère dans leurs bras. Je te jure.

- Eh, les pies, laissez-la un peu tranquille, pour une fois.

Les filles me lancent à regard à faire trembler les plus faibles, elles ont dû me reconnaître. Ben oui, quand Gabriel est arrivé, il s'est mis à côté de moi en cours. Evidemment, y en à qui ça plait pas. Que je leur 'pique leur âme soeur'. Tu parles.

- Je peux m'installer à côté de toi, ou tu attends quelqu'un ? je demande avec un sourire.

Les filles étaient parties à leur place, laissant Prudence tranquille. Non mais je te jure, toute une éducation à refaire, à ces pots de colle ! Robyn, Robyn...

Prudence Laurence.

Les harcèlements ne cessèrent, et ça commençait à m'énerver. Je me tut, mais au fond de moi je criais, j'étais en colère. J'voulais tant leur remettre les idées en place, mais, j'avais peur de m'en prendre plein dans la figure par la suite. Et je ne veux pas d'ennuis, par respect pour mon frère aussi. Vaut mieux répondre par le silence. Alors que je continuais à me taire et à laisser, faire, une jeune femme, ou plutôt Robyn arriva en cours. Je la connaissais de vue, car mon frère l'avait rencontré à notre premier jour d'école, je m'en souviens.

- Eh, les pies, laissez-la un peu tranquille, pour une fois.

Sa phrase me fit décrocher un sourire. Ca faisait du bien de savoir que quelque part dans cette unif', y'avait des gens normaux et sympas. Si on a l'occasion de se parler, je la remercierais. Mais, on l'aura, car Robyn me demanda s'il elle pouvait prendre place. D'un sourire, je lui répondis.

- Non, je n'attends personne. Tu peux venir!

Une nouvelle connaissance, ça ne me met que de bonne humeur. Pendant ce temps-là, la prof distribua.. une interro surprise. Géniale.

Robyn.

Prudence m'autorisa à m'installer à côté d'elle, me confirmant qu'elle n'attendait personne. Au moins, y aura pas d'abruties qui viendront l'embêter. Elle avait l'air un peu timide et renfermée, Prudence. En même temps, avec la célébrité de son frère, c'est compréhensible qu'elle se fasse discrète. Enfin qu'elle essaie, parce qu'avec tous les gens qui venaient l'enquiquiner...

- Merci.

Je réponds à son sourire, avant de m'asseoir sur la chaise à côté, tandis que la prof nous distribue une interrogation surprise. Je rêve. Lundi, de bon matin, je suis fatiguée, et elle nous donne une interro ? Je vais mourir. Elle sait pas que t'es fatiguée. Ouais, ouais, mais c'est lundi matin première heure, quand même.

Je souffle, regardant la feuille sans grande conviction, commençant à répondre à quelques questions en pestant intérieurement contre la prof.

Prudence Laurence.

J'accorda un dernier sourire à Robyn avant d'entièrement me plonger dans cette stupide interro. Elle avait fait fort la prof, quand même. On est lundi, première heure.. hum, vraiment pas crédible. Je pris mon stylo et lisais les questions avec attention, malgré les nombreux bruits qui résonnaient dans la classe, tels que les chuchotements, les feuilles qui se frottaient entre elles et les bics qui tapait à même le banc. C'était stressant, sincèrement. Mais j'essayais tant bien que mal de répondre aux questions, et étonnement je me débrouillais pas mal. C'était des questions simples mais espiègles, donc. Une fois que j'eus terminé de répondre à tout, je partis rendre ma feuille avec nonchalance. La prof me regardait d'une drôle de manière, genre : "wouuuah, c'est Prudence Laurence". Mais je fuis à son regard, ne voulant pas encore être abordée à propos de ma vie de "soeur de star mondiale". Bref, je retourna à mon banc et relisais mon cahier de Sciences pour un peu avoir d'avance pour le prochain cours.

Robyn.

Vive les sciences.
Je me fais rire moi-même, ma parole. J'inspire profondément et tente de me concentrer. Ah, mince, j'aurais dû sécher aujourd'hui aussi. Robyn ! S'il te plait, un peu de sérieux ! Ben c'est vrai, j'aurais fait la grasse matinée bien au chaud, toute blottie contre mon Lou'...

Non, oui, c'est vrai, faut pas penser à des choses pareilles. Sinon je vais jamais réussir à me concentrer, ni à faire quoi que ce soit, d'ailleurs. Je soupire, finissant de répondre aux questions que j'avais sautées quelques minutes avant.

Prudence avait déjà fini et était allée rendre sa feuille, la prof la regardait limite en adoration devant elle. Je crois que la prof aussi veut sortir avec son frère, héhé. Je souris, juste à la pensée que je viens d'avoir avant de me lever à mon tour, emportant ma feuille avec moi pour la poser sur le bureau et revenir à ma place initiale ; à côté de Prudence.

Prudence Laurence.

Quelques minutes après moi, Robyn eut également finit sa feuille. J'espère pour elle qu'elle n'avait pas eu trop de mal, parce que bon, elles étaient embêtantes ces questions, à mon goût. Bref, je regardais la classe, voyant Robyn revint du bureau de la classe. Je la regardais un bref instant et patientais dans le silence et l'ennui. Causer à Robyn était inimaginable pour moi, j'étais trop timide. Le reste du cours de Sciences se résuma donc à attendre que tout les élèves eurent finit leur interro.

Une fois que tout le monde eut finit leur interros, la prof nous ordonna -enfin- à sortir. Je rassemblais donc mes affaires et attendis Robyn dans la salle de Français.

Robyn.

Le temps était long, lorsqu'on avait fini. Je souffle, regardant mes ongles. Faut absolument que je trouve quelque chose. Mais quoi ? Là, j'en ai pas la moindre idée. Un truc original. Une chanson ? Mouais, c'est banal... Ou alors faut que je fasse toute une mise en scène. Avec une bonne chanson, une très bonne chanson.

La cloche hurle alors, la professeur nous laisse sortir, attrapant le peu d'affaires que j'avais sorti, je suis Prudence, la retrouvant dans la salle de français. Et, supposant que je peux encore, je m'assois à côté d'elle et sort mes affaires. Le professeur n'étant pas encore présent, je me tourne vers Prudence et lui décoche un sourire.

- Sinon, en oubliant toutes les filles qui te tournent autour pour ton frère, ça va ?

Prudence Laurence.

Robyn était donc arrivée en Français, se rasseyant à mes côtés. J'étais super contente qu'elle s'asseoit à nouveau près de moi, c'est idiot, anodin, mais quand tu connais pas beaucoup de monde c'est génialissime, tout simplement. La prof avait du retard. Bonne blague ! Après, on engueule les élèves de leur retard.. mais que pourrait-on dire aux profs? J'te jure, hein ! Calmos Prudence. Okay. Comme la prof n'était pas encore là, Robyn engagea la conversation.

- Sinon, en oubliant toutes les filles qui te tournent autour pour ton frère, ça va ?

Sa question me fit sourire. Je lui répondis donc avec plaisir.

- Oui, ça va bien. Et toi, ça va?

Robyn.

Je souris à la réponse de Prudence. ça devait être lourd, quand même, d'avoir toutes ces filles aux trousses, et leur seul but était de sortir avec son frère. Pitoyable, très honnêtement. Je trouve ça idiot, ça n'arrangera pas de relation avec son frère. Si il les aime pas, c'est pas le fait de rester avec sa soeur qui va faire qu'il les aimera plus. Quelle bande de cruchasses.

- Oui, un peu fatiguée, mais comme tous les lundis matins, non ?

Ouais, c'est ça, fais l'innocente. Ben quoi, c'est vrai, non ? Ouais, ouais, c'est ça...

Prudence Laurence.

- Oui, un peu fatiguée, mais comme tous les lundis matins, non ?

- Oui, je te le confirme. Je suis aussi un peu fatiguée..

J'avais une petite idée pour continuer la conversation, mais l'autre cruche de prof entra. Mon dieu, Prudence, ton langage! Désolé papa et maman, pfuu. Je soupirais et regardais la prof. Elle nous "ordonna" de prendre notre livre de Français à la page 58. Je m'"exécuta" et pris la page 58. On devait donc lire le texte et faire la traduction en Français sur une feuille. Facile, il était très facile ce texte. Je commença, alors.

Robyn.

- Oui, je te le confirme. Je suis aussi un peu fatiguée..

T'as vu, elle a confirmé ce que j'ai dit, arrête avec tes préjugés et tes sous-entendus, c'est fatiguant, à la fin, crotte alors ! Je souffle, ouvrant mon livre à la page demandée. Sortant une feuille et un stylo de nouveau, je lis le texte attentivement avant de commencer à traduire. Travail de débutant. C'est tellement simple que ça en devient embêtant. Je vous avais dit que j'aimais les matières littéraires. En plus, le français est une belle langue, je trouve.

Prudence Laurence.

J'avais donc enfin fini mon texte. C'était vraiment bête, sincèrement. Vive le premier trimestre, quand même! Mais le deuxième sera bien sûr plus dur, on n'est pas chez les bisounours, -malheureusement-
Bref. Pour être sûr qu'il n'y ait aucunes fautes à ce stupides texte - ça serait con -, je le relisais, 2 fois en tout. Ca fait intello.. ouai, mais bon. Une fois sûr de moi, je partis porter ma feuille. Ensuite, je reviens à mon banc et attendais la fin du cours, pour aller manger un bout.

Robyn.

Je souffle, finissant de traduire le texte. C'est trop simple. ça en devient presque frustrant. Je me lève porter ma feuille au professeur avant d'aller me rasseoir à ma place. Je me demande ce qu'a Spencer en ce moment. On a vraiment quetrès peu de cours en commun, et c'est bete. J'aurais bien voulu la voir, voir comment ça allait. Parce que hier, elle était pas dans son assiette, quand meme.

Je me demande si j'ai des cours avec Louis, aussi. Robyn c'est pas le moment de s'égarer. Oh, c'est une question, c'est tout. Et puis que tu le veuilles ou non, je me sens bien avec lui. Et je l'aime. Bécasse. Quiche. Idiote. Abrutie. Stupide. Imbécile. Tss. Ah, on a plus rien à dire ? Je souris, me moquant intérieurement de ma conscience.

En attendant, il faut que je lui trouves un cadeau de Noel, à mon Lou'. Je pensais à une chanson. Une jolie chanson. Faudrait que j'en parle à Spencer. Euh, non, peut-etre pas. C'est pas vraiment le moment, disons...

Prudence Laurence.

Robyn eut quelques minutes après moi, finit aussi sa feuille, qu'elle alla ensuite poter au bureau. Comme tout le monde avait finit, la prof nous avait donné feu vert pour sortir. Je rassembla donc mes affaires soigneusement, et les mise dans mon sac. Je sortie de la classe et échangea mes cahiers de cours pour les cours précédents. Ensuite, j'attendais, dans cette foule d'élèves immense, perdue. J'sais pas si Robyn voulait v'nir manger avec moi..

Robyn.

Je sors de mes pensées lorsque le professeur nous autorise à sortir, puisque nous avons tous fini, visiblement. Je range mes affaires, toujourss en me demandant quelle chanson je vais pouvoir trouver à chanter à Louis. C'est pas bien compliqué, en plus j'en ai une dans la tete mais... Je suis pas sure d'etre capable de la chanter, car ça monte très, très haut. Et je connais mes capacités, mais là faudrait que j'essaie.

Je sors de la classe, me dirigeant vers mon casier où je dépose mes affaires pour en prendre d'autres. Ce soir, je crois que je pourrais trouver le temps, ça devrait pas etre compliqué de la chanter, faut juste etre échauffée. Bien échauffée, certes, mais ça doit etre faisable, j'en suis certaine.

Je retrouve Prudence, un peu perdue entre tous ces élèves, il est vrai qu'ils sont sacrément nombreux, on peut pas le cacher. L'ayant ejointe, je lui souris.

- ça fait longtemps que j'ai pas vu ton frère, il est pris par un film ?

Prudence Laurence.

- ça fait longtemps que j'ai pas vu ton frère, il est pris par un film ?

demandais Robyn, le sourire aux lèvres. C'est engageant une marche vers le self que je commença à lui répondre ceci;

- Il a eut beaucoup de demandes pour des films, et donc il doit aller faire ses présentations et tout le tralala pour le lancement du film. Donc, oui il l'est. Mais il revient début janvier, je crois bien!

la question de Robyn était tout aussi naturel. C'était quand même une de ses connaissances, et ne pas voir une de ses connaissances pendant de longs jours peut inquiéter. Mais il me manquait beaucoup, mon frère, sincèrement.

Robyn.

Prudence me répond que son frère a été demandé dans plusieurs films, et que, par conséquent, il devait aller se présenter aux producteurs, surement pour voir si le role lui convenait ou non. C'est vrai que depuis quelque temps, je l'avais pas croisé. Et il est sympa, Gabriel quand meme, meme si Louis est jaloux. Mais justement, c'est mignon qu'il le soit. ça prouve qu'il tient à moi.

- Je vois ! J'espère qu'il trouvera un bon role ! ça doit pas etre facile pour toi tous les jours, Prudence, sans ton frère...

Elle était très attachée à son frère, donc forcément, quand il part, ça devait lui faire du chagrin. La pauvre. Moi, j'ai de la chance, enfin si c'en est une, je n'ai ni de frère, ni de soeur. J'ai déjà ma mère et mes grands-parents à quitter, et c'est bien assez, déjà, je trouve. J'ai failli pleurer comme une madeleine, quand je suis partie de la maison. Eh oui, je suis très attachée aux gens que j'aime. ça peut paraitre bete, mais bon.

Prudence.

J'écoutais donc attentivement la phrase de mon amie. Et effctivement, Gabriel me manqua énormément. J'avais vraiment hâte de le revoir, et j'espère qu'il aura tout les rôles. Mais j'en suis sur, c'est le meilleur après tout. Je souris par la suite à Robyn et ajouta :

- oui il me manque énormément.

Disais dans un petit soupire. Une fois devant dans la porte du sels, je franchis la porte et pris un plateau. Servie, j'attendais Robyn pour aller m'installer.

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