Prudence.

Je soupirais dans le vide, un peu flagada de la situation. Soudain, un jeune homme s'approcha avec assurance de nous deux, et lança à Jack une phrase horrible, pleine de moquerie. Je ne pouvais pas saqquer cela! Comment peut-on dire des choses pareilles! Je me leva d'un coup, mais j'essayais tout de même de garder mon calme. Je disais au jeune homme :

- Tu veux bien le laisser tranquille s'il te plaît? Il a besoin de repos.

le garçon répliqua;

- Oh mais qui vois-je! La soeur de Gabriel Laurence! Non sérieux! Une belle meuf bien foutue et canon. On cause pas comme ça ma belle!

Jack.

Je le regardais, je me levais et portais un coup dans l'abdomen du jeune homme. Celui répliquait par de nombreux coup, on ne pouvait pas ce saquer.

-Surtout une meuf canon comme toi qui ose trainer avec ce genre de type, elle a mieux a faire quand même. Et toi Jack ne t'avise même plus a m'approcher sinon je te fais la peau !

Je restais contre le mur, même si les coups me faisait mal je préférais ne pas montrer la douleur et faire comme ci tout allait très bien. Je regardais Prudence.

Prudence.

Tout avait fini en bagarre, je restais figée comme une cruche là devant. Je porta un regard paniquée à Jack, mais l'autre jeune homme m'interpella. Sa phrase me vexa.

- Je traîne avec qui je veux, ok ? Que je suis "canon" ou pas! Et tu cesses de t'en prendre à Jack, il ne t'a rien fait

Je me retourna vers mon ami.

- Jack, ça va?

Jack.

-Ouais ça va j'ai l'habitude maintenant...

J'avais cru que en venant ici tout serais différent mais en réalité c'est pire. Je savais même pas comment je pouvais endurer tout ses problèmes qui me torture. Je la regardais, elle était inquiète sur mon état. Il faut vraiment que je prenne mon traitement contre la dépression. Il y a que ça qui pourrait me sortir de tout ça sauf si je vais passé un séjour a l'hôpital pour me sortir de ça. Si j'y vais bah retourne en Suisse même si je verrais mes parents adoptifs.

Prudence.

L'habitude.. c'est injuste qu'il endure tout cela, injuste! Je regardais le jeune homme qui l'avais frappé, lui il rigolait, et tandis sa main vers moi.

- Tu rêves. Tout ce que tu vas récolter c'est un rendez-vous chez le directeur.

le garçon répliqua;

- Ouuh, Prudence Laurence en rebelle! C'est bien beau ça.

Il fit un clin d'oeil avant de s'éterniser dans les couloirs.

Jack.

-Tu devrais t'en aller si tu veux pas avoir d'ennuis a cause de moi...

Je ne voulais pas qu'elle prenne a cause de moi surtout qu'il y a pas mal de brute qui aime s'acharner contre moi dans cette University. J'avais peur pour elle surtout qu'elle n'avait rien demander et voilà que l'autre risque de s'en prendre a elle a cause de mes conneries. J'étais stupide d'être venue dans les couloir, j'aurais du resté dans ma chambre.

Prudence.

Je me croirais dans un film, ici. C'est bon, on s'en prendra pas à moi, après tout jsuis la soeur de Gabriel Laurence, tout le monde me veut pour faire sa connaissance, jsuis utile alors pourquoi me détruire? J'existe bien que pour ça! Je soupirais, un peu énervée. Je disais à Jack, un peu plus calme :

- Mais non, je n'aurais pas d'ennuis. Mais après si tu veux aller te reposer, fin être seul, je veux bien partir.

Jack.

-A quoi bon être la sachant que je pourris le temps des autres et surtout je pourris pratiquement tout ce qui m'approche.

Ne la regarde même pas, préfère regardé le sol. Je voulais pas lui faire de mal mais j'en étais complètement incapable. Mes paroles étaient blessantes, mes gestes sont blessant, j'étais blessant, je m'en rendais malade. J'étais près a me tué pour en finir au moins je ferais plaisir a beaucoup de monde.

Prudence.

- C'est toi qui te fais des idées, Jack. Et puis on s'en fous de ce que peuvent penser les autres, non?

Je le regardais et souriais, même si mon sourire ne servait à rien dans tout ça. Ce garçon n'est pas prêt à sourire, croyez-moi. Je soupirais tristement.

- Je ne te laisserais pas comme ça, Jack.

Jack.

-Je me fais pas d'idée c'est réelle sinon je serais pas brutalisé comme ça, puis j'en connais déjà qui seraient content de me voir entre quatre planche de bois..

Dans mes yeux et même dans ma voix j'avais de la haine. Il fallait que je sorte toute cette haine qui me pourrit l'existence. J'en voulais a ma mère de nous avoir abandonné mon frère et moi, et surtout a cette famille adoptif qui est plus détestable.

Prudence.

Il était désespérant. Bon, je vais essayer autrement. D'un ton sérieux et sur de moi (pour une fois), je commença à lui déballer cela :

- Tu vas encore longtemps te laisser faire par ces abrutis? Parce que tu dois leur faire plaisir en mourrant? Ces gens ne valent aucune intention de la part de personne! Alors ressaisis-toi un peu!

Jack.

-Franchement je préfère crever pour retrouver mes parents, au moins avec eux je serais heureux. Et puis j'en ai marre de ce monde de merde, je me pourris si je veux. Qu'est ce qui te dis que quand tu seras partis je serais peut-être déjà mort...

Je parlais sur un ton assez agressif, j'étais tout de même bizarre. Je pouvais être calme et deux secondes après me mettre en colère et inversement... Je la regardais, je lui voulais pas de mal, je me voulais du mal a moi même.

Prudence.

C'était donc ses parents, les personnes chères à ses yeux mises en évidence. Je fus choquée, mais je devais tenir le file. Jack me faisait peur, me stressais. Je me devais d'être obligée de rester avec lui, car il disait qu'il pourrait être mort..

- Tes parents seraient malheureux s'ils apprendraient ta mort.

Jack.

-Mes parents adoptifs non eux ils attendent que je finisse par tout claquer. J'ai pris des coups a cause d'eux et j'ai pas peur d'en finir. Mes parents j'aimerais pouvoir les retrouver mais malheureusement c'est impossible vue qu'ils sont mort. Et puis vue tout ce que j'ai subi personne ne peut le comprendre.

Je restais debout, mon regard se portait droit devant. Je savais qu'elle avait peur a cause de mes réactions, mais c'est pas pour autant que je changeais.

Prudence.

J'étais à bout, je ne savais plus que dire ni que faire. Je crois que j'ai tout dis, après c'est à lui de voir. Je ne sais pas faire plus, je ne suis qu'une jeune fille parmis tant d'autres. Je n'ai nulle les capacités d'une psycologue, je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression d'avoir une mort sur la consience. C'est égoïste, égoïste que je suis, mais non. Je regardais Jack, impassible.