.Bastien.

Moi un handicapé ? Bon un peut à cause de ma cheville. Mais sinon, je ne suis pas un handicapé à vie tout de même ! Une fois ma cheville rétablie, je lui montrerai qui est l'handicapé ici ! Mikel ne comprenais rien à notre discutions. En même temps, il avait un peut tout louper. Je rajoutai ironiquement :

- N'essaie pas de comprendre Mikel, je ne dois pas être le seul handicapé ici.

- Comment ça... Ah !

J'échangeai un regard complice avec Mikel, pensant qu'il pensait la même chose que moi.

.Bastien.

Alice venait de comprendre ce sous entendu et essayait de montrer qu'elle n'était pas contente en croisant ses bras, mais son sourire malicieux gâchait tout. Je compris alors qu'elle plaisantait et qu'elle le prenait avec humour. Je continuai alors, toujours ironiquement :

- Oui, d'une handicapé mentale, car physiquement, tu es parfaite !

Je lui souris avant de rajouter en la regardant :

- Non mais je rigole Alice ! Tu es parfaite en tout comme tu es !

.Bastien.

Ma cheville... Lorsque qu'elle se jeta dans mes bras, je du prendre appuie sur ma jambe blessée pour ne pas tomber et cela me fit de nouveau mal. Je ne dis rien et la serrai contre moi. Je sais, elle ne peut plus se passer de moi ! Non, je lol. Je jetai un regard à Mikel qui ne savait plus ou se mettre. Il me fit signe qu'il nous laisser tout les deux et s'éloigna. Je lui fit un petit signe de la main pour lui dire au revoir avant de regarder de nouveau Alice qui était toujours dans mes bras.

.Bastien.

C'était donc la fin de sa vengeance ? Et ba c'est réussis ! Ma cheville mettra plus de temps à guérir maintenant si elle sait de nouveau déplacer quelque peut. Mais normalement, il n'y a pas de raison, puisqu'elle était bien maintenue par la bande. Je lui répondis :

- Si, je vais mettre une semaine de plus pour guérir cette cheville, à cause de toi. Deux à trois semaines sans sport... Je vais déprimé moi ! Que vais-je faire pendant tout ce temps la ?

.Bastien.

Elle prend vraiment tout au sérieux, décidément. Bon, on va faire comme si j'avais vraiment était sérieux. Cueillir des pommes ? Quelle bonne idée ! Je souris avant de lui répondre :

- Oui pourquoi pas ! Ou tout simplement, passer plus de temps avec toi ! A non, c'est pas possible, je passe toutes mes journées avec toi déjà. Donc je ne vois pas comment passer encore plus de temps puisque tu prends déjà tout !

Je l'embrassai et lui souris tout en la regardant. C'était vraiment une fille exceptionnelle.

.Bastien.

Oui, je suis bien tombé sur une folle. Mais bon, je commence à la connaitre depuis le temps qu'on se fréquente. Elle me demanda ensuite si je ne lui avais pas trop fait mal à la cheville. Je regardai ma jambe avant de lui répondre :

- Ça peut aller, mais ne recommence plus un coup pareille la prochaine fois que j'ai la cheville tordue. Ça fait horriblement mal sur le coup.

Je regardai la jeune fille de nouveau et lui souris. Je lui avais dit cela amicalement.

.Bastien.

C'était le but... Sympa ma copine : elle aime me faire souffrir par vengeance. Heureusement que ce n'était pas une fracture et juste une entorse. Je regardai Alice et ne sut pas trop quoi dire ni trop quoi penser. Je sortis tout de même :

- C'était le but ? Merci beaucoup Alice. Je crois que je l'avais compris. La prochaine fois, je ferrais plus gaffe.

.Bastien.

Alice me demanda si je ne voulais pas aller reposer ma cheville. J'allais lui répondre que non lorsqu'elle commença a respirer fort et posa ses mains sur sa poitrine. Je ne savais pas trop quoi faire et lui demandai, inquiété :

- Ça va Alice ? Tu es toute pâle...

Je lui caressai la joue d'un doigt. Ça se voyait qu'elle n'allait vraiment pas bien. Je ne savais pas du tout ce qu'elle avait mais je n'aimai pas la voir souffrir.

.Bastien.

Ça peut pas la tuer ? Mais c'est grave tout de même ! Comment on pouvait être aussi... Bon, si elle dit que ce n'est pas la première fois qu'elle avait cela, ça va aller alors... Mais tout de même. Je regardai Alice et lui demandai si ça allait mieux maintenant. Elle était pâle et j'avais peur que ça finisse mal cette affaire. Quand je dis mal, je dis à l'hôpital. Puis je lui demandai :

- Tu veux rentrer te reposer ? Moi je m'en fiche un peut, mais je pense qu'il vaut mieux que t'aille t'allonger rapidement...

.Bastien.

Oui, vaudrait mieux qu'elle aille aux urgences car je ne la sentais pas en forme du tout. Je me levai sans m'appuyer sur ma cheville et pris mon sac. Je la pris ensuite par la hanche pour au cas ou elle se sentirait encore plus mal. Ma cheville passait bien après elle. Je marchai tout doucement à coter d'elle et prit la direction du lycée. En même temps, avec ma cheville, je ne pouvais pas aller bien vite. Je lui jetai souvent des regards, espérant qu'elle tienne jusqu'à ce qu'on arrive au lycée. Je l’emmènerai tout de suite chez l’infirmière pour qu'elle lui donne quelque chose.