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 EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.

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Ava D. Rivers
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Ava D. Rivers

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EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. Vide
MessageSujet: EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.   EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. EmptyDim 24 Aoû - 15:35





JOUR 1.

- Je continue à penser que tu n'aurais peut-être pas dû faire ça.

Je lève les yeux de ma crème glacée, les posant sur Hally. Elle parle bien évidemment de la couverture de GQ. Du célèbre GQ. Pour lequel j'ai posé moitié nue, et qui va m'apporter encore plus de popularité en temps que modèle. Ce qui veut dire qu'on pourra me reconnaître encore plus facilement n'importe où, comme au Canada, par exemple. Sauf que bon, j'suis pas encore Beyoncé, donc devrait pas y avoir trop trop de soucis, je pense.

- Mais pourquoi ? C'est une occasion en or, Hally.
- Pour qui ?


Je soupire, laissant ma cuillère tomber dans le pot de glace, j'appuie mon dos contre le dossier de la chaise, croisant les bras, je détourne le regard sur les passants. La vie ici c'est une vie calme, paisible. C'est les îles, tout est tellement vivant, mais tellement posé. C'est ça que j'aime le plus ici. C'est naturel. Adieu le superficiel des grandes villes, des nanas trop maquillées, des mecs trop musclés, trop bronzés, non ici c'est complètement naturel, sans artifice. Ça change de Los Angeles. Et ça fait du bien.

- Pour Pearl.
- Donc ça nuit à Robyn.
- Cinq photographes de plus à la sortie du restaurant, c'est pas ce qui va me nuire.
- T'as pensé au Canada ?
- C'est une édition américaine, y a pas ça au Québec.
- C'est risqué, Rob.
- Je sais, mais je devais le faire. C'est pas crédible, sinon.

Elle sait que j'ai raison, alors elle hausse simplement les épaules. On s'est arrêtées chez un glacier pour attendre Alec, qui ne devrait pas trop tarder. Il avait un photoshoot hier soir, à Miami, donc il n'a pas pu partir avec nous pour Trinité-et-Tobago. Il a pris l'avion ce matin, et il devait nous rejoindre cette après-midi. On a décidé de prendre des vacances sur l'île natale de ma famille. J'ai proposé l'idée, ils ont tout de suite accepté. Faut dire qu'on a tous besoin de vacances. Avec Alec, on enchaîne les sessions – sans compter que moi, j'ai encore les cours – et Hally n'arrête pas en temps que coiffeuse/maquilleuse sur les shoots. Et on voulait un peu sortir des Etats-Unis, sans pour autant partir à l'autre bout du monde, donc bon.

- Alec va pas tarder, j'ai reçu un mess-

Une grosse voiture noire s'arrête juste devant nous, un grand brun typé brésilien en sort, une pile de jenesaistropquoi à la main. La pile de jenesaistropquoi s'écrase sur notre table, suivie des mains du garçon. Ces jenesaistropquoi sont une dizaine de magazines GQ, où je suis sur la couverture.

- Robyn Delovres, t'es nue sur cette couverture !
- Bonjour Alec, je souffle.
- Ouais, salut, mal poli, continue Hally.
- Salut, salut. Robyn.
- Elle te plaît pas ?

Il se redresse, et tire une chaise pour venir s'installer à la même table que nous. J'lui ai coupé la chique, quand même, je suis contente. Enfin ça va pas durer, Hally risque d'ouvrir la bouche dans très peu de temps, j'le vois rien qu'à ses yeux bleus qui me fixent d'un air « Je suis pas la seule à te le dire, tu vois, mais là tu l'as piégé, j'te félicite. »

- Tu veux une glace, Alec ? Demande la brune.
- Non ça ira, décline-t-il.
- T'as pas répondu.
- Tu sais très bien ce que j'en pense.
- Que j'suis à moitié découverte.
- Joue pas à ça.
- Je joue à rien.
- Tu veux que j'avoue.
- Ah bon ? Que t'avoues quoi ?
- Que t'es carrément magnifique sur cette couverture.

Je souris, Alec soupire, tandis qu'Hally lève les yeux au ciel. J'adore ça. Il se fait toujours avoir, et pourtant ça arrive plutôt souvent. J'vais finir par croire qu'il aime que je gagne. Nous finissons par nous lever, laissant de l'argent sur la table pour payer ce qu'on a commandé, et nous grimpons tous les trois dans la voiture qui était restée garée le temps qu'on finisse de discuter. Alec ne supporte pas les taxis, donc il a toujours un chauffeur, et on en profite.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la villa que nous avons louée pour les deux semaines, histoire que notre Brésilien puisse s'installer tranquillement. Pendant ce temps, Hally décide de se cramer au soleil, tandis que j'ai attrapé ma guitare pour jouer un peu. Ça fait longtemps que j'ai pas eu le temps de chanter, et ça me manque vraiment beaucoup. C'est comme une bouffée d'oxygène, ouais, c'est indescriptible. Moi ça m'apaise, ça me repose, ça me détend. Je relève mes cheveux en chignon pour être tranquille et m'installe sur un bain de soleil, en tailleur, encore et toujours, pour poser correctement ma guitare sur mes genoux. Je commence à gratter quelques accords.

- Here comes the sun, du du du du, here comes the sun, and i say, it's all right.
Little darling, it's been a long cold lonely winter,
Little darling, it feels like years since it's been here,

Here comes the sun, du du du du, here comes the sun, and i say, it's all right,
Little d-


Je sens soudain quelque chose couler le long de ma nuque. De l'eau. Elle est gelée putain. Je sursaute, faisant déraper l'un de mes doigts sur une corde. Fausse note. Je pose ma guitare à côté de moi et me retourne rapidement, me remettant sur mes deux pieds. Alec, j'vais te niquer, j'te jure. Je le pousse vers le bord de la piscine.

- Alec bordel, t'as quel âge, putain !
- Deux grossièretés en une phrase, Rob, tu t'améliores pas là.

Je le pousse encore, mais il résiste, le moustique. J'ai pas spécialement de force dans les bras, et ça joue en ma défaveur. Je m'appuie contre son torse, pour essayer de le dégager, comme ça j'aurai plus de force. Bingo, il recule, recule encore, mais finit par m'attraper et me soulever.

- Alec, tu me lâches, tout de suite, je le répéterai pas deux fois, je le menace, me débattant comme je peux. Hally, s'il te plait ! HALLY, je hurle en le voyant s'avancer au bord du bassin.
- Débrouille-toi, Rob, me répond calmement celle-ci, ne se redressant même pas.

Ok d'accord. Ça c'est une vraie amie, vous voyez, elle vous laisse dans votre merde jusqu'au cou, elle en a totalement rien à foutre. Vous pourriez être en train de crever sans eau au soleil qu'elle vous donnerait même pas à boire. Où va le monde, mais où va le monde, je vous le demande. Tout part à vau l'eau, c'est inadmissible.

- Alec, tu me lâches, je te jure que je te-

Plouf.

Alec Winter est un homme mort.

Je sors la tête de l'eau. Parfait. Parfait. Ah j'ai horreur de ça. Je pose mes mains sur la margelle et me hisse à la force de mes bras sur la terre ferme. Je me mets debout lorsqu'un second plouf se fait entendre. Je tourne la tête et aperçois alors ma meilleure amie sous l'eau.

- HAHA, la traîtrise ne paie jamais, je m'exclame en essayant de rester sérieuse.

Hally refait surface et sort à son tour de la piscine, tandis que je retire mon short et mon débardeur qui me collent à la peau, me retrouvant ainsi en maillot. Je jette un regard à Hally, elle me sourit. On a la même idée. Alec ricane en nous voyant trempées. Ofh, ris, ris, bientôt tu t'étoufferas avec l'eau de la piscine, petit.

- N'y pensez même pas, fait-il, un peu moins stupide qu'on l'aurait cru.
- Bon, ok, ok, on abandonne, soupire Hally en retournant s'allonger au soleil.

Je m'approche de lui pour le prendre dans mes bras, me collant contre lui pour le mouiller aussi.

- Alec, je t'aaaime.
- Dégage Delovres, dégage ! T'es en train de me tremper là !
- Mais nooon, je te fais un câlin, je réplique en le regardant avec des grands yeux en souriant.

Je finis par le lâcher, allant me poser aux pieds d'Hally pour avoir un peu de soleil aussi. J'essore mes boucles brunes, laissant goutter l'eau sur les dalles de la terrasse.

- Vous voulez manger quoi ce soir ?
- J'veux manger italien, répond Alec.
- Ça va pas bien dans ta tête toi ? Réplique Hally.
- Ben quoi ?
- On est au soleil, sur une île magnifique, avec de la bouffe traditionnelle super bonne, et toi tu veux manger italien ? Mais t'as fumé quoi, Alec ?
- J'ai pas mangé italien depuis un mois.
- Mais même.
- Bon, vous arrêtez ?
- Rob, il veut manger italien.
- Ouais, je sais, j'étais là, hem.

Je me lève, allant récupérer mes fringues et rentrant à l'intérieur pour pouvoir me sécher correctement et enfiler une longue robe bleue et blanche, laissant Alec et Hally se disputer autant qu'ils le veulent. Pour de la bouffe. C'est dingue ça. Ahlala. On les refera pas, hein, faut s'habituer. J'en profite pour répondre à un message de ma mère, me demandant si tout va bien, et si Alec est bien arrivé. On peut rien lui cacher, ma parole. Lorsque je sors de ma chambre, je tombe nez à nez avec Hally, qui s’apprête à rentrer dans la sienne.

- Alors ?
- Il se prépare, on sort manger au resto qu'on a vu hier soir.
- Le pauvre hu.
- Il est soumis, c'est pas sa faute, dit-elle avec un sourire en entrant dans la pièce.


//


Alec s'avance vers le comptoir pour régler notre dîner, tandis qu'Hally et moi sortons. Il a tenu à nous inviter, alors on a pas insisté. La fierté masculine, vous voyez, on la changera jamais, alors bon. Nous attendons patiemment devant le restaurant que nous venons de quitter. Le Brésilien ne tarde pas à nous rejoindre.

- On va voir le coucher de soleil sur la plage ? Je propose.
- Oh oui !
- Venez mesdames, je vous emmène, dit alors Alec en passant ses bras autour de nos tailles pour nous entraîner sur le chemin de la plage.

Nous le suivons avec un sourire, regardant déjà l'horizon. Ici, les couchers de soleils sont vraiment sublimes, sérieusement. Ce sont les plus beaux que je n'ai jamais vus. Quand j'étais petite et qu'on habitait sur l'île, je me souviens qu'on allait les voir presque tous les jours. C'est un spectacle dont on ne se lasse jamais. On en a jamais assez, même quand ça devient habituel, jamais.

Arrivés sur la plage, on quitte rapidement nos chaussures, parce que, avouons-le, y a rien de plus chiant que le sable dans les pompes. C'est sûrement c'qu'il y a de plus chiant à la plage, quand on retire les touristes. Mais là, justement, on dit fuck le sable. Hally s'installe en première, calant sa tête sur son sac pour ne pas salir ses cheveux, puis je m'allonge à mon tour, posant ma tête sur son ventre, Alec venant terminer notre tetris humain en appuyant sa tête sur moi. Qu'est-ce qu'on est bien là, n'empêche. Y a personne, on entend seulement le bruit des vagues, il fait juste bon, y a presque pas de vent, et le ciel se transforme déjà. Non, vraiment, j'suis sûre que le Paradis ressemble de très près à ça.

- Rob ?
- Mmh ?
- Pourquoi t'as fait cette couverture ?
- Alec...
- Je veux savoir.
- T'as déjà vu un aveugle refuser de voir ? Si je refusais ce shoot,  Pearl serait tombée aux oubliettes.
- T'aurais pu porter un haut.
- Dis celui qui voulait la voir poser nue lors de leur première rencontre, ajoute Hally en ricanant.
- Ouais bon ça va, j'étais jeune et con.
- C'est vrai que t'es vieux maintenant.
- Vieux et con, je rectifie.
- Delovres, ma tête est posée sur ton ventre.
- Je sais.
- Genre attends, j'suis sûre que tu rêves de pousser ses bras, comme la moitié des mecs du pays.
- La coupe courte te va bien, Rob.
- Merci.
- Wooh, Wint, comment t'as évité ma remarque !
- Tes stupidités je n'y fais même plus attention, ma très chère Hally.
- Sympa.
- Arrêtez, regardez le ciel.
- C'est super beau, j'ai jamais vu ça.
- Dire que t'as vu ça pendant la moitié de ton enfance, ça me troue.
- Tu vas finir par fuir, Alec.
- J'te donnerai un peu d'huile d'intelligence.
- Bon vos gueules, merde.
- T'es grossière, Rob.
- Alec.
- Il est chiant.
- Toi aussi Hally, je réplique.
- Ouuuuuh, comment tu t'es faite tacler !
- Ouuuuuh, comment tu vas te faire castrer !
- Vous me désespérez, je soupire.
- On plaisante pas avec ces choses là, Hal.

Je réussis à atteindre leurs bouches, sur lesquelles je plaque mes mains pour avoir le silence. Bordel ça fait du bien. S'ils partent comme ça on est pas prêts d'arriver, c'est moi qui vous le dis, je les connais comme si je les avais faits. Le ciel a pris des teintes roses/orangées, c'est sublime. Le fond tire un peu sur le violet. Mais ce qu'il y a de plus beau, c'est très certainement le reflet du coucher de soleil sur l'eau. On a tous fait, enfants, ce genre de dessin. Enfin, tout du moins pour ma part. Là c'est comme si le dessin prenait vie, et c'est juste magique. Si les gens prenaient conscience de ça, y aurait moins de conneries faites dans le monde, j'suis sûre. Mais bon, ne rêvons pas trop.

- Je commence à avoir frais, fait Hally.
- J'vais appeler Alfred pour qu'il vienne nous chercher, continue Alec en se relevant. Je le suis, bientôt imitée par mon amie.
- Son chauffeur s'appelle réellement Alfred ? Je demande tout en secouant ma robe pour déloger les grains de sable encore amitieux.
- Faut croire.
- Il est déjà en route, annonce le brun.

Nous nous dirigeons alors vers la sortie, tout en gardant un œil sur le ciel, et le soleil qui se fait de moins en moins présent beaucoup plus rapidement.


Dernière édition par Indiana P. Sherwood le Mer 27 Aoû - 13:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.   EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. EmptyDim 24 Aoû - 15:39




JOUR 2.

Ma main sort de sous la couette et tâte ma table de nuit à la recherche de mon téléphone, qu'elle trouve rapidement. Je parviens à l'attraper et à le poser sur le matelas, à côté de ma tête, ouvrant lentement les yeux, je regarde l'heure. Putain, il est onze heures. J'ai dormi comme un bébé. Je me lève, prenant mon portable pour sortir de ma chambre et traîner des pieds jusqu'au salon, encore endormie. Je vais me poser sur le canapé en tailleur, Hally et Alec déjà assis, visiblement mieux réveillés que moi. Ok, j'ai fait la marmotte là.

- Salut la Belle au bois dormant ! Me fait Hally en détournant les yeux de la télé.
- Mmrnh, je réponds en me frottant les yeux.
- C'est quoi cette langue ?
- Ta gueule Alec.
- Ah ouais, là je comprends mieux.
- Mais qu'est-ce t'es con, mon pauvre, soupire la brune en se levant pour passer dans la cuisine.

J'ai l'impression d'être à la maison et qu'Hally c'est ma maman hu. Le matin, souvent, quand je me lève tard ou quoi, ma mère me prépare mon thé. Avec le bon nombre de sucres, la bonne dose de lait. Hally ne devrait pas se tromper. Elle a vécu quelques semaines à la maison, quand elle se cherchait un appart à L.A. et c'est une lève-tôt, comme ma mère, donc elle avait le temps de l'observer. Hally, j'te bénis.

- T'as bien dormi ?
- Fous-moi la paix, Alec, j'viens de me lever, s'il te plait, je grogne de ma petite voix.
- Okokok, j'essayais simplement d'être sympa, tant pis, tant pis.
- Te vexe pas, j'aime juste pas parler l'matin.
- Ouais ouais.
- Aleeeec.
- J'veux un câlin avec les bras, pour te faire pardonner.

Je souffle, et l'attrape dans mes bras pour le serrer contre moi. Résultat j'ai plus envie de me redresser. Mais faut que je me réveille sinon j'vais me rendormir avant d'avoir pu dire ouf. Hally-la-sauveuse décide alors de sortir de la cuisine, ma tasse à la main, pour la poser sur la table basse devant moi. Je finis par me détacher du torse chaud d'Alec pour attraper mon thé et interroger ma meilleure amie du regard.

- Deux sucres, et juste ce qu'il faut de lait, répond-elle à ma question muette.

Je souris et porte la tasse à mes lèvres, soufflant pour faire refroidir un peu la boisson, quoique le lait aide beaucoup. C'est ça l'avantage, on se brûle pas le gosier, même dès la première gorgée. Parce que y a rien de plus chiant que de s'ébouillanter le matin, on va pas se le cacher, ça pourrit déjà le reste de la journée.

- On fait quoi aujourd'hui ? Demande Hally.
- Je sais pas, vous voulez faire quoi ?

Je hausse les épaules pour toute réponse, regardant mes deux bruns par dessus la tasse.

- J'ai vu que demain y a un grand marché.
- Ouais mais bon, ça c'est demain.
- C'est ce que je viens de dire, Alec.
- Donc on fait quoi cette aprem ?
- J'ai envie de bronzer.
- Tu nous fais chier. T'es anglaise d'origines, tu bronzeras pas plus que la dame blanche.
- Facile à dire, quand on est déjà bronzé comme un cake trop cuit !
- T'as d'autres comparaisons comme ça ? J'suis Brésilien, j'y peux rien.
- J'suis brésilien, j'y peux rien, l'imite Hally.
- Temps mort, je dis en agitant le set de table blanc.

Dès le matin ça a le don de m'épuiser. Ils s'arrêtent jamais, ils sont toujours en train de se bouffer le nez. Ça en deviendrait vraiment lourd. Mais bon, c'est ce qu'on appelle l'amour vache. Et puis je sais qu'ils s'aiment quand même. Mais bon. C'est chiant à la longue. Je pose un instant ma tasse sur la table, me laissant tomber dans le fond du canapé.

- J'crois qu'à quelques kilomètres d'ici on peut faire de la plongée, ça vous dit ou pas ?
- C'est pas conseillé de nager après manger, avertit la brune.
- Si on y va vers quatre heures, on aura fini de manger depuis belle lurette.
- Bon bah moi ça me dit, Alec ?
- J'ai toujours rêvé de faire ça !
- Eh ben c'est bon, vous voyez, y avait pas besoin de s'étriper verbalement. Donc maintenant vous soufflez, et tout va bien se passer. Vous voulez manger quoi ?
- Italien.

Je me tourne vers Hally, qui s'apprête encore à engueuler le pauvre Alec. J'crois qu'il a vraiment envie de manger italien. Sauf que bon, par ici, les resto italiens ça court pas les rues, donc je vois très mal comment on pourrait manger italien.

- Y a pas vraiment de resto italiens, ici, Alec.
- J'aurais dû embarquer Gorgio Baldi avec moi.
- Le seul truc d'un peu italien qu'y a là c'est des pizzas, donc bon, si tu veux on peut toujours commander des pizzas.
- Je t'aime Rob.
- C'est ton estomac qui parle là ?
- Enfant gâté, souffle mon amie en se levant pour débarrasser la table.

J'ignore sa remarque, buvant ma dernière gorgée de thé pour me lever et l'aider à tout rapporter dans  la cuisine. Nous nous dispersons ensuite dans la maison, Hally va prendre une douche, Alec a décidé de commander les pizzas et j'suis partie dans ma chambre pour passer un coup de fil à ma mère, pour lui dire que tout va bien – mais que les deux zozos se disputent encore – et pour lui demander si elle savait pas où on pourrait trouver un restaurant italien. Comme ça le Brésilien nous fera plus chier. Et ça apaisera peut-être un peu Hally. J'sais pas ce qu'elle a mais elle est sur les nerfs, c'est enquiquinant. J'pense que ça vient du fait qu'elle a pas eu de nouvelles de Kris depuis qu'on est arrivées toutes les deux. Ça j'en étais presque sûre mais bon. Faudra qu'on discute de ça.

Donc, pour le restaurant italien, il y en aurait un a une demi-heure de route d'ici, dans la ville d'à côté. Je regarderai sur Internet tout à l'heure, voir exactement où il se situe. Et tout sera ok. En attendant, j'vais aller me décrasser à mon tour. Laissant tomber les vêtements qui me servent de pyjama, je passe dans la salle de bains pour aller me laver.


//


- Rob, je peux entrer ?

Je vois la tête d'Hally passer dans ma chambre, tandis que je finis d'attacher le dos du haut de mon maillot, étant déjà sortie de la douche depuis quelques minutes. Je souris à mon amie, l'autorisant à entrer. Elle referme la porte derrière elle, venant s'asseoir sur mon lit.

- Ton maillot est sympa.
- Ouais, merci, j'l'aime bien aussi !
- Dis Rob, commence-t-elle après un instant de silence, tu penses quoi de Kris ?

Quand on parle du loup, on en voit la queue. Personnellement, je n'ai jamais apprécié ce gars. Un peu trop sûr de lui. Ah oui, certes, les gens qui sont sûrs de rien sont lourds, mais alors ceux qui sont trop sûrs d'eux sont encore plus chiants. Il se la raconte, il joue les beaux-parleurs, le mec romantique mais en fait, c'est un connard de base. Depuis le temps qu'elle le fréquente, elle devrait s'en être rendue compte, pourtant, vu les sales coups qu'il lui a fait, mais bon. L'amour rend aveugle, il paraît. Alors on l'excuse, ça lui arrive tellement peu souvent, de trouver quelqu'un intéressant, alors on accepte tout. Enfin pas tout quand même. Ce joueur de foot est simplement le plus gros abruti qu'j'ai jamais vu. Et pourtant on en côtoie, des abrutis, dans notre métier, mais alors lui. C'est un cas.

- C'est pas un gars en qui tu peux avoir confiance, Hally, regarde dans quel état il te met. Ce mec c'est une blague à lui tout seul, c'est le plus bel incapable que j'ai jamais vu. Il te prend pour une conne depuis le début, mais t'es tellement aveuglée qu'tu le vois pas. Et pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de te montrer que ce mec c'est un con. On s'est même engueulées, une fois, à cause de ça. Il te manipule, sérieusement.
- Mais j'l'aime.
- Tu l'aimes, ah ouais, ça ouais, tu l'aimes. Mais ouvre les yeux, c'est un connard. Combien de fois il t'a fait le coup du « Je t'aime t'es la seule », hein ? Un peu trop de fois, à chaque fois qu'il faisait une connerie. Il pourrait recevoir l'Award du meilleur menteur, Hally ! Et à chaque fois tu l'applaudis et tu retournes avec.
- T'as peut-être raison.
- J'ai raison, Hal, je te priverais pas de quelqu'un qui te rend le sourire quand t'es dans tes mauvais jours, sinon. Mais tout ce qu'il fait pue le faux. Alors certes tu souris, mais c'est parce qu'il joue. Mais pourquoi tu me poses cette question maintenant au juste ?

Alec toque juste à ce moment, entrant juste après. Je me tourne vers lui, passant mon haut, les mains sur les hanches.

- Eh bah bravo, imagine, si j'avais pas été fringuée, hein ?
- Il en aurait profité, tu penses.
- Tout de suite.
- N'empêche, t'as pas attendu son autorisation.
- Recommencez paas.
- Donc vous êtes prêtes ?
- Je finis de m'habiller et c'est bon pour moi, Hally ?

Cette dernière hoche la tête, j'enfile rapidement mon short et glisse mes pieds dans mes tongs. Nous sortons tous les trois de ma chambre et nous passons tous dans le salon, les pizzas sont posées sur le bar, qui sépare la cuisine du salon. Nous nous asseyons tous les trois, je m'installe côté cuisine tandis qu'Alec et Hal sont côté salon.

- J'ai demandé à Alfred de nous a emmené une voiture, pour qu'on puisse se déplacer tranquille, dit alors Alec.
- Mais qui c'est cet Alfred ?
- Mon chauffeur, enfin c'était celui de mon père. Il m'a moitié élevé aussi.
- Ah, c'est ce Alfreeed.
- Ouep.
- Il est super sympa en fait, constate Hally.
- Ouais, comme ça  il prend des vacances.
- C'est gentil de ta part !
- Ofh, c'est pas grand chose.

Je hausse les épaules, et descend du tabouret pour aller chercher l'ordinateur portable, histoire de voir où se situe exactement ce site. Et comme ça je regarderai pour le resto en même temps. Faut que je mette Hally au courant, d'ailleurs, pas qu'elle râle encore, ce serait dommage de faire tomber à l'eau la surprise d'Alec. Je reviens m'asseoir en face d'eux, commençant déjà à taper sur le clavier.

- Ah ouais, en fait c'est pas si loin que ça, je remarque en attrapant mon verre. Une petite dizaine de minutes en voiture.
- J'suis trop impatiente ! Y aura plein de poissons colorés tout ça, j'ai jamais vu ça !
- C'est sublime, vraiment. Y en a qui vont jusqu'à te caresser les pieds, ils sont pas du tout farouches, c'est excellent.
- Y aura peut-être des requins, dit tout à coup le Brésilien.
- Quoi ? S'exclame alors Hally, le regardant avec de grands yeux, tandis que je souris. Il en rate pas une, c'est dingue.
- Ouais, et ils viendront te bouffer, fait Alec en commençant à chatouiller la brune.


//


Je remets le pied sur la terre ferme, suivie d'Alec, Hally étant descendue du bateau la première. Nous remercions les moniteurs et nous avançons vers la Jeep. Alec se met au volant, je m'installe à côté, et Hally se met à l'arrière. Elle a horreur d'aller à l'avant, suite à un accident de voiture il y a quelques années, et depuis c'est comme un blocage, elle se met toujours à l'arrière. Même quand on est seulement deux. Du coup, elle conduit rarement, elle préfère prendre le taxi. Nous finissons par arriver à la maison. Nous partons chacun dans notre chambre histoire de nous laver et nous changer, vu que je leur ai dit que je les emmenais voir une « surprise ».

J'enfile une petite robe noire, me maquillant juste un peu. Soyons présentable tout de même. Au moment où je passe dans ma chambre pour attraper mes chaussures, je repense à la discussion qu'on a eu avec Hally juste avant de manger. Elle a toujours pas répondu à ma question, en fait. Bof, ça doit pas être très important, elle me l'aurait dit sinon. « Kris est mort. ». Non, c'pas une grosse nouvelle. Ouais bon ok, j'arrête avec ce pauvre mec, il ne mérite même pas notre attention. Il est pitoyable. Lorsque je sors de la pièce, mes chaussures à la main, toujours en tongs – ouais, c'pas pratique de conduire avec des talons ufh – j'aperçois mon ami déjà dans le salon.

- C'est quoi cet endroit ?
- Un resto italien, depuis le temps qu'Alec veut manger italien, après il nous foutra la paix.
- J'espère, sinon je lui ébouille la tête contre le mur le plus proche.
- Zen, mais tu dis rien, hein.
- T'inquiète, me dit-elle en me lançant un clin d'œil complice.

Je souris à Hally, tandis qu'Alec sort enfin de sa chambre. Et on dit que les filles sont les plus longues. C'est un préjugé atrocement faux. Quand on se prépare à aller à une cérémonie, ok, mais sinon, dans la vie quotidienne, les mecs mettent un temps sans fin dans la salle de bains. Ou alors c'est juste Alec qui fait honte à son clan.

- Alors, où on va ? Demande-t-il en s'emparant des clés de la Jeep.
- Tatata. C'est moi qui conduis, je dis en les lui piquant.
- Hein ?
- Mets ta fierté de côté, Apollon, sinon t'auras pas de dessert, réplique Hally.
- Mais où on va ?
- Assomme-le une fois dans la voiture, comme ça on aura la paix durant le voyage.

Nous sortons de la villa et grimpons dans la voiture. Je balance mon sac et mes chaussures à côté d'Hally avant de démarrer. J'ai activé le GPS sur mon téléphone, histoire de pas me paumer, ce serait con. Surtout qu'Alec va se plaindre qu'il a faim. Pire qu'un drôle, ce mec, c'est ouf. Et pis il est mannequin tout ça mais il bouffe comme un ogre, et il bouffe un tas de cochonneries, mais pourtant il prend pas un gramme. Enfin, remarquez, à côté de ça il fait beaucoup de sport. Faut l'entretenir, son corps de rêve, n'empêche. Moi aussi ça m'arrive de faire un peu de gym. Mais c'est horriblement chiant. J'préfère nager, monter à cheval, ou faire du vélo. Ça, ça a un réel intérêt. Non, j'suis pas spécialement sportive, loin de là.

- Et dis-moi, Rob, Jean ?
- Jean ?
- Qui c'est Jean ? continue Hally.
- Il s'appelle Jean, ton copain, non ?
- Ah non, c'est Louis. C'était Louis.
- C'était ? Reprend Alec.
- Oui.
- Pourquoi ?
- Commère.
- Non je m'informe de la situation actuelle de mon amie, c'est différent.
- Parce que j'ai grandi, j'ai évolué, et que j'en suis plus amoureuse. Et j'veux pas faire la conne, à rester avec lui alors que je ne l'aime plus comme avant, tu vois ? Je remets correctement mes lunettes de soleil, passant la cinquième lorsque je sors de la ville. J'ai pas eu envie qu'il souffre si il se rendait compte que je lui mentais. J'suis honnête. J'suis pas une salope, c'est tout.
- Ouais, je vois.
- C'est mieux, il a sûrement moins souffert.
- Mmh.
- Rob, ralentis, si y avait un radar tu te serais faite flasher là. T'es à 120. Tu conduis plus vite que moi, t'es dingue.
- Ouais ouais, t'inquiète paupiette, c'est juste que la Petite sent qu'elle va pouvoir se reposer dans un petit quart d'heure, je fais en enlevant mon pied de l'accélérateur.
- La petite ? Demande alors Hally.
- Ouais, la voiture, je l'appelle la petite.
- Tu vas bien dans ta tête ? Plaisante-t-elle.
- Ah parfaitement bien, merci merci.

J'crois qu'ils sentent que je suis tendue depuis qu'on a abordé le sujet de Louis. C'est encore récent, et je m'en veux. Pourtant j'dois pas m'en vouloir, c'est pas ma faute. J'ai juste changé, et ça ne correspondait plus à la nouvelle moi. Mais je peux pas m'en empêcher. Nous arrivons devant le restaurant, et j'entends l'estomac d'Alec hurler de joie de là où je suis. Rien que le sourire de gamin qu'il affiche veut tout dire. La bouffe c'est une partie de sa vie, c'est dingue. Ne jamais se mettre entre une assiette et Alec, ça peut vraiment faire mal.


//


Hally tourne sa cuillère dans son café, restant silencieuse depuis quelques minutes alors qu'Alec et moi discutons de choses et d'autres. Chose étrange car Alec ne fait que de lui lancer des pics subtils qu'elle ne semble même pas entendre. J'crois que Kris est réellement mort en fait. Bon. J'accompagnerai Hally mais je mettrai une robe jaune.

- Kris m'a demandée en mariage.

Paf, la bombe est lâchée. La clope d'Alec tombe sur la terrasse, je m'étouffe avec ma salive, le temps s'arrête, j'crois que même les gens de la table à dix mètres de nous ont arrêté de manger, les oiseaux se sont stoppés dans le ciel, les grillons ont arrêté leur bruit de fin d'été, et je pense que la Terre s'est arrêtée de tourner pendant une demie seconde.

- Tu peux répéter ? Réussit à articuler le Brésilien après avoir récupéré sa cigarette, tandis que j'essaie tant bien que mal de reprendre mon souffle.
- Kris, il m'a demandé de l'épouser.
- C'est une blague pas vrai ? Tu sais qu'on est pas le premier avril, Hally ?
- C'est sérieux, Robyn.
- Non mais attends..., je commence.
- Mais Kris c'est un enculé, il t'a trompée une dizaine de fois, Hal !
- Attends, Alec. T'as répondu quoi ?
- Qu'il fallait que je réfléchisse.
- Dieu merci, je soupire, soulagée, levant les yeux vers le ciel.
- Je sais pas quoi répondre.
- Non ! Crie-t-on en même temps, le brun et moi. J'crois que les gens à côté se sont retournés pour nous regarder un instant.
- Mais je l'aime.
- Mais t'as 20 ans, et c'est un connard ! Tu vas pas te marier à 20 ans, à un mec qui t'a trompée, trahie, salie, et qui revient pleurer à tes pieds comme une mauviette. Hally, réfléchis une seconde, c'est complètement irréaliste !
- Tu te maries à ce con, j'suis obligé de lui défoncer  la gueule une cinquantaine de fois pour pas l'insulter de sale enfoiré, d'ordure, et de salopard à chaque fois que je le croiserai.
- Alec !
- Quoi ? Ce mec c'est un, tsuh, y a même pas de mot pour le qualifier, grogne-t-il avant de tirer sur sa cigarette pour se calmer.
- Réfléchis Hally, qu'est-ce qui te plaît chez ce gars ? Ok, il est bien foutu, tout ça, mais c'est un moins que rien, il mérite même pas qu'une Alyssalope lui-
- Robyn, la suite, hem, me coupe Alec.
- Désolée. Mais sérieusement, Hally, il ne te mérite pas. T'es une fille en or, t'es éblouissante, t'as tout ce que tu veux pour toi, t'es exceptionnelle ! Lui c'est une sous-merde, un incapable qui va te bouffer le fric que tu gagnes en allant se payer des nanas pour plus de distraction mais « Je t'aime t'es la seule », surtout, hein.
- Elle a raison Hally.
- Faut que je réfléchisse.
- Hally...
- M'en voulez pas.

Nous soupirons, Alec écrasant sa cigarette dans le cendrier au centre de la table, nous finissons par nous lever pour quitter le restaurant sans un mot. Arrivés à la maison, Hally s'est endormie dans la voiture. Le brun décide de la porter jusqu'à sa chambre pour ne pas la réveiller. Quand j'vous disais qu'ils ne se détestaient pas tant que ça. Amour vache, je l'avais dit. En attendant, je retire mes talons et enfile un grand sweat, beaucoup plus confortable qu'une robe courte. Par la même occasion, je me démaquille et attache mes cheveux pour ne pas être gênée si jamais y a un coup de vent. Je sors ensuite pieds nus sur la terrasse, rejoignant Alec, assis dans l'herbe.

- Elle peut pas faire ça.
- Elle ne le fera pas, j'en suis sûre.

Je tire sur mon sweat pour qu'il me couvre correctement quand je m'assiérai dans la pelouse. On sent qu'y a un peu de rosée, déjà. Il va faire bien chaud, demain, à mon avis.

- Mais si elle le fait.
- Alec.
- Mais imagine.

Je souffle, le laissant poser sa tête sur mes jambes lorsqu'il s'allonge. Je suis persuadée qu'Hally enverra Kris balader. Elle est juste fatiguée en ce moment, alors elle se pose plein de questions mais elle finira par ouvrir les yeux. Et bien avant que ce truc lui mette la bague au doigt.

- Faut qu'elle réfléchisse à ce qu'on lui a dit, c'est pour ça qu'elle a besoin de temps, mais elle ne dira pas oui.
- Qu'est-ce que t'en sais ?
- Mais tu vas pas arrêter ? Je dis en lui pinçant le nez avec un sourire.
- J'te propose un truc, Rob, il retire ma main, la laissant retomber sur son épaule.
- Ouais ?
- On empoisonne Kris et on fait penser à un suicide.
- T'es con, mon pauvre Alec.
- J'ai pas envie qu'elle se marie avec un enfoiré, excuse-moi.
- Moi non plus, mais elle ne le fera pas.
- On sait pas.
- Tu me fais chier, Wint.
- Je sais, fait-il, visiblement fier de lui.
- Alors arrête.
- Non, j'aime bien.
- Abruti, je souffle en rabattant ma capuche sur la ma tête, me laissant tomber en arrière.
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MessageSujet: Re: EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.   EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. EmptyLun 25 Aoû - 13:27




JOUR 3.

- Debouuuuuuuuut !

Je me redresse plus vite que la lumière lorsque je sens l'eau glacée m'atterrir dessus. Je suis trempée. Il est tôt, je suis trempée. Je suis glacée. Que la personne qui a fait ça court. J'vais lui casser la gueule et mes crocodiles auront à manger ce soir. Non, j'ai pas vraiment de crocos, c'est juste une menace comme ça.

- Putain mais ça va pas Hal ?

Minute papillon. Je me frotte les yeux et regarde autour de moi. Ok. Je suis dans le jardin. J'ai dû m'endormir hier soir. Et Alec aussi, visiblement, sinon il ne serait pas là. Bon hormis le fait que je me sois faite réveillée par un seau d'eau glacée, j'ai plutôt bien dormi. Ça faisait un bail que j'avais pas dormi à la belle étoile, dis donc.

- Non mais on va être en retard au marché là, vous êtes mignons.
- Il est quelle heure ? Je demande en me levant, cachant mes yeux avec ma main, la luminosité me gênant.
- Il est huit heures.
- Muhuhu.
- Faut savoir ce qu'on veut, dans la vie, les cocos.
- J'veux dormir, personnellement, coupe Alec, visiblement grognon.
- Fallait pas te coucher tard.
- Va te faire, Hal, sérieux.
- Je t'aime aussi.
- J'espère que ton marché il sera cool, sinon je te casse les deux jambes.

Je les laisse se disputer, avançant vers la terrasse en traînant les pieds, écartant comme je peux mon sweat trempé de ma peau, il colle, c'est juste affreux, seigneur, j'ai juste horreur de ça.


//


- Robyn, regarde cette robe ! Elle t'irait super bien, fait Hally en pointant la fameuse robe du doigt.
- Oh non, ça y est, c'est parti... soupire Alec.

C'est vrai, le pauvre, quand Hally commence à voir des fringues, elle en finit jamais. Et Alec, les fringues, c'est pas franchement sa tasse de thé. Il se fiche presque totalement de ce qu'il porte – oui, presque, faut pas déconner non plus – et heureusement qu'il a une styliste, sinon il aurait déjà perdu tous ses contrats. J'suis sûre que s'il pouvait se balader à oilp ça le gênerait pas. Pour lui, les vêtements, c'est juste histoire de se couvrir. Alors bon. Donc, la robe. Une robe noire, longue, toute bête, toute simple, mais la coupe est jolie. Et puis y a qu'un seul modèle, étant donné que c'est la femme qui la vend qui l'a faite. Mieux que Chanel, les gars.

- Avoue Alec, elle lui irait bien.
- Sûrement, ouais.
- Robyn, elle te plaît ?
- Ouais, elle est sympa.
- Trop d'entrain, tant pis, faut que je l'achète, je veux te voir dedans.
- T'aurais dû dire que tu la trouvais affreuse, chuchote Alec alors qu'elle s'avance pour parler à la dame.
- Elle l'aurait achetée quand même, juste pour me voir dedans, tu la connais.
- Elle finira par se ruiner.
- Ne crois pas qu'elle ne sait pas gérer son fric, c'est la meilleure banquière que j'ai jamais vue.
- Coiffeuse, maquilleuse, banquière, styliste, elle a d'autres talents, comme ça ?
- Si tu savais, Wint, je suis multi-talents, coupe alors la principale intéressée en revenant vers nous, une autre poche à la main, qu'elle refile immédiatement à Alec, qui en porte déjà cinq ou six. Tiens.
- J'suis pas ton âne, Dorsay.
- Non, mais tu en es un quand même.
- Fais gaffe, j'vais t'arracher les yeux.

Et zioup, c'est reparti. Je mets les mains dans les poches de mon jean, recommençant à marcher sans les attendre. Ils finiront bien par s'arrêter un jour ou l'autre.


//


- J'en étais sûre. Elle te va super bien, Robyn. Tourne, m'ordonne-t-elle en mimant le geste de l'index.
- Merci beauc-
- Regarde le cul que ça lui fait, me coupe Hally. Alec.
- Hun ? Fait-il en se retournant. Ok, ben allez y, matez mes fesses j'vous dirai rien, surtout, hein.
- De profil, Rob, continue-t-elle. Alec, l'appelle-t-elle encore une fois.
- Ouais, c'est vrai.
- Vous gênez pas, hein, j'suis pas là.
- Ta silhouette est bien mise en valeur, Robyn.
- Ça je crois que je l'ai compris, hem.
- Aller dégage la bonnasse, avant qu'y ait une bande de coqs qui se ramène, dit-elle en me poussant vers ma chambre.

Je les entends encore murmurer dans mon dos, et je sais très bien qu'ils sont encore en train de parler de mon derrière. C'est dingue ça. Je le couvre avec mes mains jusqu'à arriver dans ma chambre, histoire qu'ils arrêtent de me mater, parce que bon. Ça finirait par me gêner. Une fois changée, lorsque je reviens dans le salon, je vois Hally au téléphone, avec mon téléphone. Ok. Ça devait être ma mère, sinon elle ne se serait pas permise de décrocher. Du moins je l'espère. On sait jamais qui ça peut être, donc bon.

- … Oui, oui, d'accord, je lui dirai. ... Très bien. … Vous aussi ! … Oui, à bientôt ! Finit-elle en raccrochant.
- C'était ma mère ?
- Yep, devine quoi !
- Quoi ?
- Ta mère t'a trouvé une robe pour le red carpet de la cérémonie dans un mois, y a quelqu'un qui vient te la faire essayer dans deux jours, ici ! Il paraît qu'elle est sublime.
- Alors ça c'est géant ! J'suis trop impatiente de la voir.
- Encore des fringues.
- Arrête de râler, Alec, tu fais que ça. Bon, sur ce, je vais bronzer.
- Tu bronzeras pas, Hal.
- Si.
- Beh non.
- J'te dis que si.

Ils en ont jamais fini, apparemment. Je soupire et monte le son de la télé, me laissant tomber dans le canapé, pour ne pas les entendre se chamailler.
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MessageSujet: Re: EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.   EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. EmptyDim 28 Sep - 12:18




JOUR 4.

- Rob, Rob, réveille-toi, dit-on en me secouant l'épaule.

J'ouvre difficilement les yeux et me retourne pour faire face à la personne qui m'a réveillée. Encore heureux, hier soir je ne me suis pas couchée trop tard, sinon je serais crevée. Entre le réveil à l'eau glacée de hier et le réveil plutôt matinal, je pense, d'aujourd'hui, j'aurais pété un câble si je m'étais pas couchée tôt. J'ai besoin de mes dix heures de sommeil quand je suis en vacances, zut.

- Hally ? Je parviens à dire avec ma petite voix du matin. Qu'est-ce tu fous là ? Il est quelle heure ?
- Il est neuf heures, j'ai besoin de toi, faut que tu me conduises en ville.
- Putain Hally, il est neuf heures, t'es chiée, ça pouvait pas attendre ?
- Non, sinon Alec aurait été réveillé.
- Et t'aurais pas pu lui demander à lui ? Je grogne en enfonçant ma tête dans mon oreiller.
- J'me vois mal aller chez le coiffeur avec Alec.
- Tu veux aller chez le coiffeur ? A neuf heures du mat ? Mais t'as fumé quoi ?
- Rob, s'il te plaît, j'ai préparé ton thé.

Je soupire et me redresse, me frottant les yeux avant de sortir de mon lit, suivant Hally dans le salon, mettant mes lunettes de soleil pour ne pas être aveuglée par la lumière du jour. J'attrape ma tasse sans un mot, me laissant tomber sur le canapé, encore dans la brume.

- J't'ai même emmené des fringues.
- Ouais ouais.
- Excuse, Robyn.
- T'inquiète, pourquoi tu veux aller chez le coiffeur, au juste ?
- Pour changer totalement de coupe, j'ai dit non à Kris.
- Alors ça c'est une bonne nouvelle, je fais en lui souriant.

Elle hausse les épaules. Je pose ma tasse alors qu'elle m'apporte mes vêtements. Je souffle. J'ai tellement la flemme de bouger mon cul. Mais bon, Hally a pris la bonne décision, je me dois de l'accompagner. C'est mon boulot d'amie. Moi j'dis qu'on devrait pas embaucher avant dix heures. Sinon c'est moitié de l'esclavage, surtout pendant les vacances. J'me change rapidement alors qu'Hally est allée chercher les clés de la voiture. Je me lève, rattrape mon thé, et me dirige vers la sortie, les lunettes toujours vissées sur le nez.

Je coupe le contact et descend de l'auto, suivie d'Hally, nous rentrons dans le salon. Y a pas un pauvre pèlerin. Tu m'étonnes, à 9h30, qui viendrait se faire coiffer dès l'ouverture du salon ? Le petit bonhomme frisé a d'ailleurs l'air étonné. Il est pas d'ici, lui, ça se voit. Enfin bon.

- Bonjour mesdames.

Je m'écrase dans un fauteuil après l'avoir saluer en retour, Hally lui expose sa demande, mais j'écoute à peine, somnolant déjà. Je referme correctement ma veste sur moi, voulant garder le maximum de chaleur. Ça se fait pas trop mais merde. Pour une fois, j'vais transgresser un peu les règles.

- Rob ?

J'ouvre les yeux, regardant Hally au travers des verres fumés.

- Mmh ?
- Tu sais quelle couleur j'vais faire ?
- Châtain ?
- Nop.
- Roux, blond ?
- Non plus.
- Carotte, rouge, blanc ? Elle secoue la tête. Beh merde. Gris ?
- Toujours pas.
- Rose ? Violet ? Jaune canari ? Vert ? Orange fluo ?
- Bleu.
- Hein ?
- Bleu, j'vais me faire teindre en bleu, m'annonce-t-elle alors que le petit homme vient s'installer près d'elle et commence à lui bidouiller les cheveux.
- Bleu, mais bleu bleu ?
- Non non, bleu rose.
- Mais tu sais que bleu c'est bleu Hally ?
- Évidemment.
- Tu vas vraiment faire tes cheveux tous bleus ? Genre. Attends. Bleus comme Demi Lovato ?
- Ouaaaip.
- T'es ouf.
- Ouais, et je trouve ça cool. Un carré bleu, j'en avais trop envie.
- Et si ça te va pas ?
- Eh been...
- On va te prendre pour un schtroumpf.
- Tu t'es teinte en rouge j't'ai pas dit que t'avais une tête de poivron.
- Non, de piment. Mais j'suis impatiente de voir ce que ça va donner.
- Moi aussi, tu sais pas comment.
- Alec va s'arracher les cheveux, je ricane.
- Y a des chances.
- Le pauvre hu.

Je remonte mes lunettes sur le haut de ma tête, regardant le coiffeur faire. Après une bonne petite heure de décoloration et de recoloration, enfin j'sais pas ce qu'il a fait exactement mais il a laissé posé plusieurs produits sur les cheveux d'Hally. Il les coiffe enfin, commençant à couper. Putain, ses cheveux qui lui arrivaient au bas des omoplates ont été coupés de moitié. Ça fait trop bizarre. Il coupe, coupe, coupe et recoupe. Je suis ses mouvements dans les moindres détails, jusqu'à ce que mon téléphone vibre.

- C'est Alec, il me demande où on est.
- Dis-lui qu'on est sorties faire des courses, dit-elle assez haut pour couvrir le bruit du sèche-cheveux.

Le temps de répondre et lorsque je lève les yeux, je vois la nouvelle tête d'Hally. Ses cheveux lui arrivent maintenant au-dessus des épaules, et ils sont entièrement bleus. Mais genre bleus bleus. Et franchement, ça lui va hyper bien. Et ça fait pas plus bizarre que ça, je trouve, en fait. On dirait qu'elle a été bleue toute sa vie. Enfin j'veux dire, que ça fait naturel chez elle.

- Ça te va super bien, Hally, t'es sublime !

Je m'avance pour toucher ses cheveux. Ouais, j'ai l'impression qu'ils sont pas réels, c'est bizarre hu. Quand on va rentrer à L.A., on risque d'en parler dans les journaux, c'est moi qui vous le dit. « Hal Dorsay troque son brun et ses cheveux longs pour un joli carré bleu ». J'le vois de là. Encore heureux, on aura pas la rumeur du mariage sur le dos. On va pouvoir être un minimum tranquilles. Et Hally aussi, par la même occasion. Quoique, sa rupture avec Kris va faire baver les gens, là faut pas se leurrer.

- Merci, dit-elle en s'en allant régler le coiffeur.

On grimpe dans la voiture pour retourner à la maison. Une fois arrivée, je passe devant pour m'assurer qu'Alec est pas en plein milieu du salon. Non, il est dans la cuisine en train de laver son bol. Y a un lave-vaisselle, Alec, mais c'est pas grave. N'empêche, c'est un homme et il fait la vaisselle. J'vais me marier avec lui juste pour qu'il fasse la vaisselle huhu.

- Coucou Alec !
- Hello Wint !

Il se retourne, et sa mâchoire se décroche. Vous voyez les cartoons, là. Si on était dedans, la mâchoire d'Alec serait descendue jusqu'à ses pieds, et encore, elle aurait creusé le sol pour arriver au centre de la Terre. Voire même de l'autre côté. Hally éclate de rire, fière de l'effet qu'elle fait, et moi je fais comme si de rien était, attrapant une banane dans la corbeille de fruit.

- Hally. Tes cheveux.
- Ça te plaît ?
- Ça te va hyper bien, ouais !
- Merciiii.
- Quand j'y pense, ça ira super bien avec la robe que t'as choisie pour le prochain tapis rouge.
- Mais carrément.
- Et pourquoi t'as tout coupé ? Demande Alec en passant sa main dans les cheveux de l'ancienne brune.
- J'ai refusé la proposition de Kris.
- Je t'aime Hal, dit le Brésilien en la prenant dans ses bras.
- Trop d'amour.
- Bouffe ta banane, toi. Elle te va bien, fait-il avec un sourire bizarre.
- Ta gueule Alec.

Je lui balance une pomme, qu'il rattrape habilement. Ouais bon ça va, crâne pas toi là bas. Il croque dedans avec son air d'Alec là, me lançant un clin d’œil. Je lève les yeux au ciel, poussant un gros soupir.

- T'as autant de charme qu'une palourde à marée basse, mon pauvre.
- Sympa. Tu t'es vue ?
- J'crois qu'elle s'est vue, ouais.
- Va foutre ton nez dans tes cheveux Hal.
- T'es méchant.
- Je sais, et j'aime ça.
- Connard. N'empêche j'suis sûre que tu tombes sous son charme avant elle.
- J'en doute.
- Laisse-moi rire, Wint, tu bavais la première fois que tu l'as vue. Limite tu sais fallait sincer pour pas glisser. J'suis sûre que tu-
- Hal, stop.
- HAHA, tu avoues.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Vos gueules, au pire.
- T'es grossière, Rob.

Je hausse les épaules, me désapant pour aller me poser au soleil sur la terrasse, histoire de me détendre. Hally tire la langue à Alec comme une gamine.

- J'ai gagné, jubile-t-elle.
- La ferme, Hal.
- Tu vois j'ai gagné.
- Ta gueule.
- Fermez-la, je leur ordonne depuis l’extérieur.

Je laisse tomber mes bras sur mes yeux pour ne pas être éblouie par le soleil. Il m'avait manqué, lui. Brave soleil. A Enamor y a pas, ça, le soleil. Enfin si, mais pas beaucoup quoi. C'est pas le même soleil qu'ici, c'est certain. Et j'suis habituée au beau temps, donc c'est vrai que j'suis contente d'être ici. Et puis c'est mes origines, donc ouais, j'suis vraiment heureuse.

- Roooooob.
- Quoi ?
- J'peux m'écraser sur toooi ?
- Si tu veux m'écraser, pourqu- HALLY DEGAGE CONNASSE.

Je me redresse brusquement et la vire. Elle est trempée la connasse. J'ai horreur de ça, qu'on me mouille contre mon gré. Hu. Non mais c'est vrai, zut, quand on est tranquille et tout et qu'y a quelqu'un qui vient vous tremper, c'est chiant, non hu ?

- Vous êtes chiants, à me mouiller tout le temps, muh.

Je regroupe mes jambes contre moi, remettant correctement mes lunettes sur mon nez, je prends mon air boudeur, fronçant le nez comme une gamine de 5 ans.

- Tu vas être ridée, Robyn, si tu continues.
- Mais arrête, je dis en cachant ma tête dans mes genoux.
- Aleeeeeeeeeec, y a Rob qui bouuuuude, crie Hally en m'ébouriffant.
- Tu boudes Rob ? Je garde le silence, virant les mains d'Hally.
- Ouais elle boude pasque j'me suis écrasée sur elle en étant toute mouillée.
- La vilaine.
- Vous êtes toujours méchants avec moi.
- Oooh, ma Rooob.
- J'veux qu'tu me portes comme une princesse jusque dans la cuisine.
- Oh l'autre là.
- Vous êtes chiantes quand vous vous y mettez, grogne-t-il en passant un bras sous mes genoux.
- T'es un soumis Alec, fait Hally en croisant les bras alors qu'il me soulève.
- Laisse tomber, j'suis une princesse moi, je réplique en lui tirant la langue.
- Princesse des enquiquineuses, ouais, continue-t-elle en rentrant à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres.   EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, JE VOUS PRESENTE : les vacances de Rob Delovres. EmptyDim 28 Sep - 12:20


Extrait J5 -

- Robyn ? Appelle doucement Hally.
- Nettoyez ça, j'vais prendre une douche, je murmure, furieuse.
- C'est déjà fait, Rob, plaisante Alec.
- Ferme-la Alec, ne serait-ce qu'une fois dans ta pauvre vie, j'te jure, si tu pouvais te taire ça ferait du bien à tout le monde, t'es lourd.

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