Aujourd’hui n’étant pas encore la rentrée des classes, j’avais décidé d’aller prendre l’air. Je suis encore actuellement dans ma chambre, j’étais rentré la veille des Etats-Unis. Mes vacances c’était très bien passé, j’ai été on va dire assez fidèle avec une fille, j’avais été à Los Angeles sur les plages de celle-ci. Une fille blonde que j’avais bien sur fait tourner en bourrique à quand même été ma petite amie pendant les deux mois. Par contre, je n’ai rien gardé d’elle, il ne fallait pas m’en demandé de trop non plus. Donc me voilà de retour à Enamor, heureusement je n’ai pas revu Bichon et surtout la chambre n’en peste plus du tout.

Habillé d’un simple tee-shirt blanc, un jeans, des baskets, mais voilà je reste assez classe. Je ferme la porte à clé, et dévale les escaliers des dortoirs. Je me dirige vers la sortie, et enfin j’attrape un taxi. Il me dépose vers le parc, il y a une petite forêt un l’intérieur. Je marche tranquillement, je prends l’air. Qu’est ce que c’est quand même bon d’être de retour ici. Il y a bien longtemps que je n’ai pas repris mon traitement, peut-être parce que mes crises sont de moins en moins fréquente, moins violente, je me sens vachement mieux dans ma tête. Est-ce cette fille qui me rend comme ça ? Non pas possible, si ça avait été le cas, j’aurai voulu gardé un petit quelque chose d’elle, comme son numéros, son… Arrête-toi, avec tes idées farfelus et puis tu passerais pour le gros … Oh c’est bon j’ai compris ce que tu voulais dire ! Je m’arrêterais là dans ce cas.

Marchant toujours dans la petite forêt, j’entends comme des craquements. Je continue l’air de rien, mais ce bruit devient de plus en plus fréquent et terrifiant. Courageux comme je suis, j’avance sans me soucié. Mais les cris qui accompagnent les bruits s’accélèrent, je me tiens la tête. Je me retourne, je commence à courir et à courir. J’ai l’impression qu’on me suit, qu’on me traque. Je cours et tombe sur le sol. Je commence à me débattre … bien sur il n’y a rien. J’ai l’impression de voir des personnes qui parle autours de moi. Je fais des menaces mais se n’est que du vent.

Je me relève et de nouveau entrain de courir, je cours jusqu’à rentré à l’UE. En arrivant devant les grilles, je vais dans les couloirs afin de récupérer ma boite de médicaments. Afin qu’on me voit pas dans cette états, je vais me réfugié dans une salle qui est ouverte. C’est celle de musique que j’ai choisis ou plutôt pris au hasard. Je la repousse sans la refermé, elle est juste entre ouverte. Mes mains tremblent, mon corps est aussi entrain de tremblé. Je suis complètement essoufflé de cette cavalcade, perdu, une fois la boite ouverte je commence à en prendre un puis un autre et encore… Je ne suis pas tranquille, je me tourne, me retourne plusieurs fois. J’ai l’impression qu’il y a du monde, qu’on me persécute.  Je suis en mode stresse, je me pose par terre dans un coin. Complètement recroquevillé sur moi-même, les jambes contrent mon torse, me tenant la tête.

-Je suis sur que c'est toi S!

Pourquoi elle ? Elle est dans tous les coups foireux, je suis sur que Bichon est son copain. C'est pas possible, ma chambre à été ruiné surtout que mes affaires. Owen, c'est Owen le responsable. Je ne sais même plus ce que je dis. Est Owen ? Ou S ? C'est un des deux qui me persécute...

Drew

Qui aurait cru qu’un parano complètement allumé sortit de nul part se ramènerai dans la salle de musique pour se foutre en position foetal dans un coin de la pièce ? Mais avant d’en arriver la on repars à zéro.

Mes vacances on été trop génial… Yahou !! Revenons à la réalité, pour moi les vacances et les périodes scolaires c’est la même chose à quelques chose prêt. Vacance = musique non-stop. Je ne tiens pas à changer mes bonnes habitudes donc on glandouille au lit, une petite douche, et hop guitare. Bon maintenant plus qu’à ce lever, ce qui n’est pas une masse à faire. J’ai trop la flemme de bouger mais je ne vais pas resté ici pour jouer, il y a trop de boucan. Ce que ça peut être chiant une fille à gueuler d’un bout à l’autre pour savoir qui à son rouge à lèvre préféré et qu’elle n’en à pas deux comme ça parmi sa collection de 150 bâton à pot de peinture.

Je décide donc de me bouger le cu…popotin. Après mettre préparé, je sors du dortoir ma guitare à la main, ce qu’elle peuvent être gavante, elles me donnent mal à la tête. Je me dirige directement vers la salle de musique généralement il n’y à pas grand monde, pour la simple et bonne raison que les gens préfère profiter du peut de vacances qu’il leur reste. Je ne vais pas m’en plaindre, au moins j’évite de les virer… gentille ment…Hum, ouais, gentille ment.

J’arrive dans la salle et comme je pensais, personne !! Alléluia ! ref je m’avance, poussant la porte derrière moi. J’ouvre les fenêtre, disons que ça sent un peu le renfermé. La porte s’entre-ouvre légèrement, je ne fis attention, après tout, je m’en fou. Je pose mes affaires et m’installe ou plutôt de pose ma guitare sur un pied. Je m’assois sur une table et me roule un petit joint bien tranquillou. Comme je disais, le bâtiment est désert enfin pour le moment donc j’ai le temps.

Ce bâtonnet magique me dura de longue minute de bonheur. Mais bon a présent je l’ai consommé jusqu’au bout, dommage. J’envoi le mégi dans une poubelle, les fenêtre sont toujours ouverte histoire de. Je prends ma guitare et commence à enchaîner chaque note pour formé une mélodie plutôt sympa. Je n’ai jamais appris le solfège, je ne joue que par tablature c’est plus simple et moins emmerdant. Mais comme je fais rarement des reprises…

La porte s’ouvrit brutalement, un jeune homme entra complètement paniqué. Alors quelqu’un entre dans la salle mais en plus c’est un mec complètement cinglé accro à ses médoc’, génial. Qui à eu l’idée de me foutre ça ?! Je le regarde d’un air indifférant, il est désespèrent. J’hausse les les épaules et me remets à jouer comme si de rien n’était. Qu’il soit là ou non je m’en fou tant qu’il ne me dérange pas.

Je n'avais même pas remarqué la présence de la demoiselle qui se trouve ici, jusqu'au moment ou le son de la guitare me sors de ma position. Oui, j'étais en position fœtal, c'est rare que mes crises soient aussi violente. Certaines ont été si violente que je me suis retrouvé à l'hôpital, mais voilà...C'est un problème qui me ronge de l'intérieur, c'est assez horrible mais surtout particulier. Je me sens à longueur de temps persécuté mais il y a des moments qui sont plus intenses. Je reviens sur cette fille qui est la.

Ma colère me rend agressif, je me lève. Elle me parle ou plutôt je crois qu'elle me parle. Elle se moque de moi, elle rigole, mais qu'est ce qu'elle rit. Son rire me fait mal aux oreilles, il est insupportable. Je mets mes mains sur mes oreilles pour me persuadé que c'est rien. ça va de moins en moins, mais le temps que mes médicaments fasse effets j'en ai encore pour au moins 3h. Oui c'est très long, pour me calmer il me faudrait un décontractant, de quoi me détendre... Mais seul les médecins ne peuvent mes les donnés. Voyant toujours cette fille qui se moque de moi, je décide d'enlever mes mains de mes oreilles.

-Ferme la !

Voilà ce que hurlais, pourtant elle ne parle pas, elle fait juste de la musique. Mais c'est ma paranoïa qui fait ça, malheureusement je ne la contrôle pas. Je sais que je suis malade, mais je suis jamais vraiment conscient quand je suis en pleine crise. Si je venais à tué quelqu'un pendant ma crise, je serais enfermé dans un asile et surtout reconnus comme non responsable de mes actes. Je perdrais tous mes droits par contre.

Je m'approche d'elle, balance le peu de chaise qui se trouve sur mon passage. J'arrive face à elle et la pousse violemment. Ma seule envie, la faire taire. J'en peux plus de ses moqueries, il faut que cela cesse. Je me recule avant d'hurlé de douleur, je me laisse tombé à genou. Porté mes mains à son cou serait surement possible, je serais capable de les posés dans quelques minutes ou même secondes. On peut voir qu'il y a un problème plus grave, mais je veux pas prendre mes médicaments correctement et surtout voir un vrai spécialiste. Vous voyez ma mère ? Je ne l'approche plus ! Pourquoi ? J'ai tout de même porté la main sur elle, devant mon père sans qu'il ne fasse quelque chose.

-T'es comme S ! Lâcher moi !

Mes paroles sont complètements folles, je ne sais même pas de quoi je parle. C'est une complice, elle doit être complice avec S. C'est de sa faute ! Dans ma tête tout le monde est coupable, ils sont tous complices avec cette ga*ce de S.

Drew

Il pète vraiment une durite celui là ! Je ne l’ai pas regarder une seule fois depuis qu’il était dans son coin, rien pas un coup d’oeil et c’est lui qui vient me faire chier à gueuler comme un attardé. Il s’avance dans la pièce en hurlant, je sentis sa présence plus proche de moi. Je m’arrête de jouer, je fixe le sol pendant ce temps avant de reprendre. L’inconnu débile, s’approcha d’avantage de moi, jusqu’à finalement établir un contact et me pousser. Il recula et ce mit à genou par terre.

Je m’arrête et pose ma guitare sur la table à côté. Je regarde alors le jeune homme, l’air indifférent et sans scrupule. La salle était si calme avant que cet énergumène ne vienne. Il est vraiment pitoyable à hurler de droite à gauche. Je ne laisse pas un brin de pitié dans mon regard, c’est un sentiment qui n’a pas sa place avec moi. Si tu t’es foutu dans la merde, c’est ton problème je ne compte pas m’inquiéter pour toi. Tout de même je releva une parole qui me laissais perplexe.

Je fronce les sourcils, toujours en fixant le débris. T'es comme S ! Lâcher moi ! Mais qui est S ? Oui bon je doit avoir l’air inculte dans cette université dans le sens ou je ne me renseigne sur rien à son propos. En effet rien ne m’intéresse, elle pourrait être en feu que j’en aurai rien à faire. Mais à ce train là je vais passer pour la fille la plus insensible qui existe. Néanmoins j’aimerai bien savoir qui est cette S pour qu’il me compare à cette lettre. J’ai pas envie de lui parler mais bon quand il le faut…

-Hum…C’est qui S ?

Ouais je sais ça fais niaise de demander ça alors qu’il pète une durite mais bon je m’en fou de ses problèmes, ils ne sont pas les miens. Et puis il blablate des conneries devant moi alors je me renseigne, c’est tout. Il est complètement timbré celui-là, c’est désespérant !! Il aurai du se bouffer la boite en plus de ses médoc’… . Je range ma guitare dans sa housse et la pose contre le mur avant de me rassoir à ma place, sur la table.

Je méprise l’espèce qui est si naïve et si stupide. Évidement je me compte dans le lot, je ne suis pas différente des autres même si il n’y a pas de « normalité ». Chaque personnes est différente et pourtant au fond on est tous les mêmes, tous aussi stupides, les uns que les autres.

J’ai l’impression que le monde va s’écroulé sous mes pieds, mais que tout le monde me veut du mal. Mes crises sont de plus en plus violentes, mais c’est dû à mon comportement. La prise de mon traitement est tellement rare que quand je suis en plein délire tout peut déraper à tout moment. Causer la mort de quelqu’un sans le vouloir est déjà arrivé à des personnes atteint de paranoïa et surtout que personne ne m’a encore diagnostiqué mes autres troubles qui se montre avec le temps comme la Schizophrénie. Allez voir un médecin ? Hors de question, il va encore me shooté de médoc afin que j’aille mieux et franchement je ne vois pas l’effet que sa peut faire. Et puis vue comment je suis borné, je préfère ma vie actuelle que d’être traité comme un fou et surtout de devenir un légume.

-Hum…C’est qui S ?

Mon cerveau me dit de ne pas lui faire confiance, que c’est une traite, qu’elle raconte la vie des autres sur leurs insu. Je ne comprends pas bien, j’entends des voix dans toute ma tête mais finis par remarqué qu’elle ne parle pas, qu’elle est juste assise à me regardé. Perdu, complètement perdu, je ne sais pas ce qui se passe quand je suis comme ça je ne comprends pas bien. Pour moi tout va très bien ou du moins je me sens mal mais je n’ai pas l’impression d’être malade.

Je suis presque à m’arracher les cheveux pour essayer de retrouvé un peu de lucidité mais impossible je n’ai plus aucun contrôle sur moi. Si cela continue comme ça, risque fort de faire du mal aussi bien à moi qu’aux autres malheureusement je n’y peux vraiment rien. Tombé par terre à genou complètement plongé dans la folie, on pourrait se croire dans l’exorciste. On pourrait croire que je suis possédé par un démon qui me cause cette stupide folie mais je ne crois pas à ce type d’absurdité. On pourrait voir que mes yeux sont brillants, oui ils pleurent presque mais pas de tristesse, mais de colère et de douleur. Mon crâne me fait vraiment mal, les voix s’accélèrent sans que je puisse comprendre ce qu’il m’arrive.

-Ferme là !

Mon comportement devient de plus en plus agressif, je me relève de sur le sol et frappe du poing une des tables. Beaucoup aurait pris la fuite en courant à vive allure mais faut croire qu’elle non. Elle me fait de la rebellions surement pas mais il se peut que sa soit elle S. Oui c’est Elle, elle veut me … Il faut la tué. Je m’approche d’elle, et étais plus grand et avec une certaine force grâce à la gymnastique, je la chope au courant. J’entoure son cou de mes mains abimé par les barres et les anneaux.

Mais cela ne dure par longtemps, car je desserre le tout avant de me reculé. Accroupis par terre, je finis par tombé complètement sur le sol. Mes yeux sont grand ouvert, je ne suis pas mort mais l’impression de ne plus contrôlé mon corps est la. Je tremble ou plutôt je convulse sur le sol. En général mes crises se terminent de cette sorte. C’est surtout à ses moments là qu’on peut vraiment croire au satanisme.

Drew

Cet inconnu est vraiment étrange, c’est l’imite si il est pas schizophrène. Je me demande ce qui ce passe dans sa tête à l’heure qu’il est, il est vraiment dans un état critique. Mais c’est pas pour autant que je vais m’apitoyer sur son sort, j’ai autre chose à faire. encore une fois il me demande de la fermer, il ne sait pas dire autre chose par hasard ? Toute personne censé, serai partit en courant et en hurlant. Mais personnellement je trouve le tableau tellement hilare que j’ai envie de connaitre la suite des choses. Je relève la tête et le vis approcher de moi, dangereusement. Il m’y ses mains autour de mon afin de presser, mais relâche son étreinte et recule. Il est faible. Je n’avais pas bouger d’un poil même lorsqu’il avait porté ses mains à mon cou. Je le regardai sans rien dire, un petit sourire narquois aux lèvres. Je pensais bien qu’il abandonnerai cette idée, mais qu’est ce qu’il va faire maintenant ? Je le regarde sans dire un mot non pas parce qu’il l’a demandé mais plutôt parce que je préfère voir ce qu’il fait avant de sortir un mot.

Je découvre peu à peu, ce jeune homme, donc récapitulons: il est fou, agressif, possédé, schizophrène et complètement malade… Pas mal, il fait fort. Je connaissais personne aussi bizarre jusqu’à présent, enfin connaitre, c’est un bien grand mot. Je me lève et me dirige vers la fenêtre, je la ferme, je sais pas si c’est l’air ambiant qui le rend ainsi mais c’est quand même drôle de le voir ainsi. Je le vis par terre et ce mettre à convulser… Purée il manquais plus que ça. Je le regarde blasée, je lève les yeux au ciel et m’approche de lui.

Je m’accroupie à côté de lui, bon et bien je fais quoi moi maintenant ? Je me lève et le regarde, faut pas croire que j’ai de la pitié pour lui et que je vais aller l’aider en hurlant de droite à gauche. Je lâche un long, long soupir qu’est ce que je vais faire de cet énergumène ? C’est pas possible pourquoi c’est sur moi qu’il fallait que ça tombe ? Bon aller, je prends mon portable et appel une ambulance, celle-ci pris son temps et finis par arrivée rapidement, perso j’avais simplement fichu une housse d’instrument sous la tête du mec, histoire qu’il se fasse pas mal ou je ne sais quoi. Je n’ai jamais fais les premiers secours qu’ils proposent au collège ou même au lycée. Il faut donc pas compter sur moi pour le mettre dans une certaine position qui pourrait l’aider à je ne sais pas quoi… Les médecins me posèrent des question du style : Vous le connaissez ? et d’autre question tout aussi stupides, donc évidement avec mon amabilité remarquable je leur réponds froidement « Non. »

Les ambulanciers me proposèrent de le suivre, j’ai une tête un suivre à mec bizarre qui à voulu m’étrangler ? Et puis je vois pas pourquoi je perdrai mon temps avec un abruti de première qui sait à peine dire autre chose que « Ferme-la », bref il est hors de question que je les suivent, de plus je n’ai rien à faire dans un hôpital. Je regarde d’un air neutre tous ces gens partir avec le jeune inconnu sur un brancard. Je soupir, pris ma guitare et quitte la salle.