Amy Street est mon ancien nom, c’est aussi mon ancienne vie maintenant c’est Amy Avery. Comme je vais dire, c’était le bon vieux temps, vous vous rendez compte je suis à présent marié à 28 ans. Si vous pensez à Cameron Swan s'est raté, nous ne sommes plus ensemble depuis un bon moment. Mon mari est français, et il se nomme Joe Avery. J’ai aussi quitté le Canada après une dispute avec Alice et Luna qui est une traite pour moi. Je vis dans une grande ville Française, au nom de Paris.

Heureuse ? On ne peut pas dire cela, ce qui me rend heureuse c’est surement mon travail. Je suis entraineuse d’une équipe de Cheerleaders qui est dans une grande école et surtout nous avons une des meilleures équipes de Basket. Mais pour le reste rien ne va dans ma vie, je suis mal dans ma peau, j’ai mal partout. Personne ne le sait même pas mon entourage, je garde un sourire, il est certes faux mais je souris. Le sourire ça fait plaisir aux gens, et ne se soucis pas vraiment du reste.

Mon époux me bat tous les jours, à chaque fois que je le contredis, c’est un alcoolique et son passe-temps est de se défouler sur moi. Partir ? Non, j’ai nulle part ou aller, je n’ai pas d’argent car il contrôle tout sur ma vie, je l’aime mais mon amour pour lui commence à s’envoler.

On se connaît depuis l’Université Enamor, on sait rencontrer quand j’ai dû revenir en Europe pour subir des soins. Nous avions gardé contact parce que c’était le seul qui a été là pour moi quand j’étais le bas. Et quand on a rompu avec Cameron, j’ai saisi l’opportunité de travaillé ici. J’ai rencontré Joe par hasard et on est sortie ensemble puis il y a eu le mariage. Ça fait 2 ans qu’on est marié, pourtant tout allait vraiment très bien entre nous deux à ce moment-là. Mais ça vite dérapait. Impossible de me mettre en petite tenu, de mettre un maillot de bain, de peur qu’on puisse voir mes bleus et surtout je sors couvert de la tête aux pieds. Je ne suis plus jolie.

Entre-temps j’ai changé, je porte toujours la même longueur de cheveux avec une frange. Je suis plus maigre qu’avant pourtant j’avais une bonne corpulence. Je ne fais plus trop attention à moi, car j’ai peur qu’il continue de me frapper. C’est un homme tellement jaloux, qu’il m’oblige à marcher le regard pointé vers le sol. Je ne peux plus rien faire sans que je sois surveillé pour tout.

J’ai peur de lui, un jour il a utilisé tellement de force que je me suis retrouvé avec une fracture de l’arcade. Il me menace de mort si je viens à dire ce qu’il me fait. En parler en quelqu’un met alors très difficile et puis je l’aime. Un enfant ? Même pas question d’en parlé même si je veux en avoir un mais pas avec lui. Il est persuadé que je suis fertile c’est ce que j’ai dit ça pour qu'il ne maltraite pas notre enfant.

Alors aujourd’hui, je suis en congé nous sommes actuellement en jour férié et vu que Monsieur lui travaille dans une boulangerie je suis seul à l’appartement. J’en ai profité pour m’éclipser pour prendre l’air et surtout penser à autre chose qu’à lui. Je veux retrouver Alice, car c’est la seule avec qui je peux en parlé et peut-être Cameron… Oublie l'Amy, vous êtes plus ensemble, puis vous vous êtes plus parlé depuis longtemps maintenant. Passe à autre chose. Tu as raison. Je marche vers le parc et m’assieds sur un banc, il y a plein de joggeur aujourd’hui plus que d’habitude.

Ca faisait des années que j'avais quitté l'UE pour me lancer dans ma carrière de nageur. J'aurais très pus faire aussi skieur mais une mauvaise chute lors d'un entraînement m'a vite fait arrêter. Mais je skiais toujours malgré tout pour le plaisir ! Mais plus pour de la compétition, même si j'avais un bon niveau malgré tout. Mais non, j'avais tout de même préféré la natation dans laquelle j'excellais de plus en plus. En ce moment, je tournais en compétition international à seulement 29 ans. Je faisais principalement du crawl et du papillon, les deux nages dans lesquelles j'ai toujours excellé.

Enfin bon. Malgré le fait que j'avais commencé une carrière de compétiteur international, coté vie sentimental, rien allait. Après la rupture avec Amy, je m'étais sentis assez mal. J'avais réussis à remonter malgré tout la pente et à retrouver une certaine joie de vivre. J'étais alors sortit de nouveau avec des filles de mon club de natation. Mais ce n'était rien part rapport à ce que j'avais ressentit auprès d'Amy. Elle me manquait plus que je ne le pensais. Mais je ne la contactai pas pendant toutes ces années. Allez savoir pourquoi. Peut être parce que maintenant elle avait sa propre vie, j'avais la mienne, et c'était mieux ainsi.

Lorsque j'eus 25 ans, en me rendant à une soirée, j'eus l'immense bonheur de revoir mon amie d'enfance qui était devenue actrice. Elle était radieuse comme toujours. Je ne savais pas trop ce qu'elle faisait la, et vice versa, mais la revoir fit en moi renaître des sentiments effacés. Cette fille, je l'avais aimé aussi fort que Amy. Jamais elle n'était partit totalement de ma tête. On avait beau dire ce qu'on voulait, il y avait certaines choses qu'on ne pouvait pas oublier. On passa alors toute la soirée à discuter ensemble autour d'un verre, avec quelques amis à elle. Mais je n'avais d'yeux que pour elle de toute manière.

On se revit quelques jours plus tard, chez elle, à l'abri des regards indiscrets. Elle était toujours aussi belle, épanouie et pleine de vie. Son métier l'avait vraiment changé et rendue heureuse. Tant mieux moi je dis. On discuta longuement de nos vies respectives, un verre d'alcool à la main. Je lui parlais du fait que j'allais bientôt commencer les compétitions internationales mais que pour l'instant mon entraîneur me laisser en national, me jugeant pas encore tout à fait apte pour aller gagner en international. Elle, elle me parla de ses tournages. Elle avait d'ailleurs tourné une fois avec le fameux Gabriel Laurence que je connaissais fort bien puisqu'il était à l'UE avec moi.

Vers la fin de l'après midi, après avoir passé une excellente journée tous les deux, j'allais pour partir lorsqu'elle m'embrassa. Pas juste un petit baisé comme cela, un vrai, un qui vous donne envie d'en ravoir un autre. Je laissai alors mon sac tombé sur le sol, l'attrapai par la taille et l'embrassai de nouveau avec passion. Elle m'avait tellement, mais tellement manqué. Et elle aussi d'ailleurs, je lui avais visiblement manqué. On avait dut se quitter pour des raisons personnelles même si l'un comme l'autre, on en avait pas très envie. Et de se revoir la comme cela, c'était presque un signe de dieu. On monta alors dans sa chambre et... non je ne vous raconte pas la suite, je crois que vous allez le deviner par vous même.

Mais d'un accord commun, le lendemain, on décida que rien ne c'était passé entre nous. C'était très agréable de s'être revue, mais, voulant me protéger de son monde, on préféra dire qu'il ne c'était absolument rien passé entre nous. Cela me donna un petit coup au moral de nouveau, mais je la comprenais. Si les rôles étaient inversé, j'en aurais fait de même. Je tenais à elle comme elle tenait à moi, et mutuellement, on ne voulait pas exposer l'autre à un danger qu'il ne connaissait pas. Et c'est donc le cœur lourd que je dus la quitter une seconde fois et retourner à ma vie de sportif.

Je réussis à tourner la page une deuxième fois. Je retrouvai une petite amie nageuse et continuai de suivre un entraînement très poussé. Chaque soir je rentrai chez moi, dans mon petit appartement à Vancouver, fatigué et courbaturé de partout. Et souvent, je passais directement au lit. Parfois, je trouvais la force de me faire à manger. Ou sinon, si ma petite amie était à la maison, c'était elle qui me faisait à manger. Je ne pouvais pas vivre tout seul, j'avais besoin sans cesse de chaleur humaine. C'est pourquoi, dès qu'une fille me quittait, j'en cherchais une autre. J'étais comme cela. Il fallait pas chercher à comprendre pourquoi je ne cherchais pas une situation stable. Peut être parce que je ne trouvais pas le grand amour. Aller savoir. En tout cas, toutes les filles avec qui je sortais ne me convenait pas. Et puis j'avais encore toute la vie devant moi avant de me marier.

Les années passèrent ainsi. J'étais enfin passé en catégorie international et brillait tout autant dans les petites épreuves. Je commençais presque à me faire un nom. Mais ma situation amoureuse devenait de plus en plus chaotique au fil des années. Alors niveau moral, même si j'avais des résultats en compétition, il n'était pas top top. Alors je me mettais à beaucoup voyagé, d'une pour mes compétitions et de deux pour essayer de me changer les idées. Je parlais français, anglais, espagnol, italien et allemand sans trop de difficulté. Donc pour voyagé, ça devenait facile finalement. Mais je restais tout de même de nationalité Canadienne et ne changea pas de lieu de résidence. J'aimais bien trop mon club de natation pour cela.

Je repensais alors à mes rêves, surtout celui de devenir mannequin. Je crois bien que c'était fichu maintenant que j'étais partit dans la natation. C'est pas que je n'ai pas un beau corps, mais c'est plutôt que je n'ai absolument pas le temps pour m'y intéresser plus que ça. J'étais bien assez pris par les entraînements et les compétitions comme ça. Donc essayer de rentrer dans le monde du show-business, pas le temps. Peut être pour plus tard, lorsque je ne pourrais plus nager. Ou si un jour on me fait une offre, pourquoi pas.

J'avais enfin 29 ans. Je tournais depuis deux ans en international et beaucoup de fans de sport connaissait mon nom.Cameron Swan, le canadien, il fait le 200 mètres dimanche au meeting International de Nice Golden Lanes ? ou encore J'ai vu la jeune recrue de l'équipe canadienne au dernier championnat, tu sais, Cameron Swan, une vrai bombe sous l'eau. Mon nom était sur toutes les lèvres des passionnés. Je faisais assez souvent d'ailleurs des conférences de presse après mes compétitions, ou des choses du genre. Cameron Swan, le phénomène de l'année en natation.

Cette fois ci, j'avais pris l'avion pour un Meeting sur Paris. C'était la troisième fois que je venais à la capital de la France pour une compétition. Arrivé à l'aéroport Charles de Gaule avec tous mes potes nageurs qui font eux aussi partit de l'équipe de natation canadienne, on prit le taxi jusqu'à l'hôtel. On y déposa alors les bagages. J'envoyai un message à ma petite amie actuelle, Christina, pour la prévenir que j'étais bien arrivé. Puis je décidai d'aller courir un peu. L'avion, c'est fatiguant, certes, mais j'avais besoin de bouger. Je mis alors mon jogging, prévient les autres et sortit courir.

Je courais dans rues de Paris qui m'étaient totalement inconnues. Je ne savais même pas ou j'allais. Je vis alors un parc sur ma gauche et me dis que c'était toujours mieux pour aller courir. Je me dirigeai alors vers celui ci et me mis alors, dans une allure assez soutenue, à faire le tour du parc en courant. Il était très joli, avec ces grandes allées pleines de verdure. Je slalomais entre les joggeurs qui n'avançait pas. Qu'est-ce que ça pouvait m'énerver les gens qui n'avance pas ! Bon en même temps, je dois être dans une meilleure forme physique qu'eux, il faut donc leur pardonner leur lenteur. Soudain, je relevais la tête et vis une silhouette familière. Je m'arrêtais alors d'un coup.

J'avais du rêver, ce ne pouvais pas être elle. A tous les coups, c'était mon imagination qui me jouait des tours. Même si je ne savais pas ce qu'il était advenue d'elle, ce n'était pas possible que ce soir elle assise sur ce banc, ça aurait été bien trop beau. Pourtant, hormis la longueur des cheveux et la corpulence, elle ressemblait beaucoup à la fille que j'ai connu il y a des années et dont je suis tombé vraiment amoureux. Mais non, ce n'était qu'un mirage, ça ne pouvait pas être elle. Mais je restais malgré tout planté presque au milieu du chemin, parmi la foule qui se mouvait autour de moi, à la regarder.

Mon regard est vide, la seule expression sur mon visage montre pleine de tristesse en moi. Je regarde le sol sans rien dire, je n’ose pas la relevé de peur que si Joe me voit qu’il me frappe. Une personne m’interpelle en criant mon nom. En même temps c’est une « amie ». Pourquoi entre guillemet ? Surement parce qu’elle n’est pas vraiment une amie pour moi, elle ne se soucis que de son postérieur et ne se préoccupe pas des autres.

-Amy ! Alors Joe n’est pas avec toi ?

Lui répondre, mais dans tous les cas elle va surement dire à Joe qu’elle ma vue au parc toute seule. En même temps je suis toujours accompagné par lui quand il s’agit de sortir. Je ne peux même pas vivre normalement comme une personne normale.

-Non, il est au travail…

Ma façon de lui répondre veut tout dire, c'est-à-dire : je ne veux pas être déranger. A un moment donné, je relève la tête et regarde autour de moi. Il y a plein de joggeur, je ne remarque même pas la présence de Cameron. Mon visage est fatigué.

-Excuse moi Marina, mais je vais rentré pour me reposé.

-Fallait le dire plus tôt que tu voulais pas me parler !

Elle s’en va en colère. Je me lève doucement et continue de regarder le sol tout en marchant. Un joggeur me rentra dedans, il était tellement presser que quand il se relève, il me lança des jurons. Par terre, je reste par terre comme une grosse m*rde, j’hésite à me relever. Ce  n’est pas simple tous les jours de vivre ici, les gens vous vous par terre mais ne se préoccupe pas de vous. Ils continuent leurs petites affaires.

En me redressant des larmes coulent sur mon visage, j’ai mal, mal par tout. Surement a cause de ce Joe qui me frappe. Il ne faut pas qu’il sache que je suis venu ici, mais je suppose que c’est raté. Elle est surement entrain de se plaindre comme quoi je l’ai envoyé un peu sur les roses.

L’amour fou, n’existe plus avec lui c’est lui qui détruit les femmes. On dit que certaine femmes n’ont pas de cœur, mais aller savoir qui est le fautif. Je regrette amèrement de ne plus être avec Cameron, d’être partie, d’avoir abandonné mon ancienne vie qui n’était pas horrible.

Quand je me redresse, je relève la tête pour essayer de voir si je peux me relever. Au loin j’aperçus un visage qui mets commun, mais je n’arrive pas à savoir d’où… Réfléchit, allez plus vite. Après quelque seconde de réflexion, je me souviens que c’est Cameron. Je rebaisse la tête afin qu’on ne voit pas mon visage.

Les critiques des autres font de plus en plus mal même si j'en ai pris l'habitude.

-Regarde moi cette clocharde ! L'approche pas, elle est surement malade...

Voilà ce que vient de dire une mère à sa fille qui était venu vers moi. Et les gens sont les premiers a vouloir qu'on les aide, mais c'est pas les premiers à fournir une aide quand on en a besoin. A part regarder leurs nombrils qui est pour eux le centre du monde, ils ne savent rien faire d'autre.

Je vis une jeune femme approcher de la fille que je prenais pour Amy. Elles discutèrent un bref instant avant que "Amy", comme je vais la surnommé pour l'instant n'était pas sur de qui c'était pour l'instant, ne se lève du banc et ne commence à marcher dans ma direction, le visage rivé au sol. Elle ne m'avais sans aucun doute pas vu. Devais-je m’éclipser plus loin, la laisser tranquille ? Pourtant le corps tout entier de cette jeune femme semblait crier à l'aide, sans que je ne puisse savoir pourquoi. Elle était maigre, le teint terne, les yeux cernés et semblait souffrir le martyre. Je fis un pas dans sa direction lorsque je la vis bousculer un coureur et tomber sur le sol. Le coureur ne s'excusa même pas et repartit aussitôt.

"Amy" était rester sur le sol. Elle se redressa péniblement et avec difficulté et je pus voir des larmes sur son visage. Elle me faisait vraiment pitié. Elle regarda alors autour d'elle et nos yeux se croisèrent. En voyant ces yeux que j'avais temps de fois regarder, je sus que c'était elle. Toute mon âme me le criait. Je détournais le regard, rougissant presque. Non, c'était bien trop beau pour être vrai. Soudain j'entendus une femme tout proche de moi qui prenait grand soin d'écarter sa fille d'Amy en lui disant :

- Regarde moi cette clocharde ! L'approche pas, elle est surement malade...

Cela me mis presque en colère. Je serrais légèrement les points puis me calmais assez rapidement. Je ne savais même pas comment l'abordais. Ah si je sais, je vais faire genre l'homme souciant qui aide son prochain, et aussi genre que je ne la connaissais pas. Je n'étais même pas sur qu'elle m'ait reconnu. Bon bouge toi Cameron, arrête de rester planter la comme un poteau ! Je vis qu'elle avait rebaissé la tête. Je me dirigeai enfin vers elle et une fois à un mètre d'elle, je lui demandai gentiment :

- Mademoiselle ? Est-ce que ça va ?

J'avais avancé légèrement ma main droite mais je n'osais pas la toucher, de peur qu'elle tombe en miette dès le moindre contact. De près, je pouvais voir qu'elle était vraiment mal en point et qu'elle ne tenait pas du tout debout. Contrairement à moi qui était en pleine forme et bien musclé de partout, elle, elle était toute frêle, tenait à peine debout et sa jolie silhouette à l'époque du lycée avait complètement fondue. Je me demandai bien ce qu'elle avait pus subir pendant toutes ces années pour finir comme cela. Ça me révoltait presque. Malgré le fait que je sois toujours fatigué en rentrant le soir, je m'en occupai toujours du mieux que je pouvais de ma petite amie. Mais la, ça se voyait que son mec, si elle en avait un, ne faisait même pas attention à elle. Si un jour je le rencontrai, je le tabasserai bien car Amy est une personne exceptionnelle.

Un homme ou plutôt Cameron, je l’ai reconnu grâce à sa chaleur humaine, son doux parfum, c’est bien lui. Je ne veux pas qu’il me voit dans cette état, je suis y regardable, moche, je ressemble plus à un déchet qu’à la fille qu’il a connu. Mon regard fixe toujours le sol, il va surement me reconnaitre à moi voix sauf s’il ma oublié. Il se peut qu’il met oublié, ça fait maintenant un moment qu’on ne sait pas revu, qu’on n’a plus donné de nouvelle l’un de l’autre.

- Mademoiselle ? Est-ce que ça va ?

C’est bien lui, c’est bien ça voix. J’aperçus une main, la sienne. J’accepte tout de même son aide par politesse, malgré que j’aime Joe, Cameron restera le premier garçon que j’ai aimé, je ne pourrais pas l’oublier. Pourquoi ? Je ne pourrais pas vous dire. Grâce à son aide, je réussis à me mettre debout, bien sur mes deux jambes qui sont fines et maigres tout comme le reste de mon corps.

-Oui, ça va. Et Merci

Impossible de le regarder dans les yeux, de le regarder simplement, j’ai honte de moi, je suis négliger pas parce que je le veux mais c’est que je ne le peux pas. Si Joe me voyait, j’aurais le droit à une bonne raclé comme il en a l’habitude. Et je suppose que quand je vais rentrer, c’est ce que j’aurais le droit. De l’aide, je ne peux pas en demandé, il faut que je reste forte, mais je sais que s’il continue comme ça je pourrais mourir sous ses coups. Mais je suis sur qu’au fond de lui il m’aime…je l’espère. Amy s’il t’aime vraiment pourquoi il lève alors ma main sur toi ? Explique-moi ?

Alors je pris mon courage à demain et finis par relever la tête. Je pose alors mon regard sur Cameron. Qu’est ce que je vais pouvoir dire ? Comment va-t-il réagir en me voyant vraiment ? Quoi faire ? Aide moi enfin.

-…Merci Cameron…

Enfin j’ai pris mon courage, avant je mettais un peu de maquillage c'est-à-dire une légère pointe de fond teint, un peu de mascara et dé fois un peu de rouge-à-lèvre. En suite je faisais attention à mon style vestimentaire, à mon visage, à mon poids du moins à ne pas être maigre. Et la c’est tout le contraire, trop maigre, des vêtements trop grand, un visage terne, plus rien n’est de bien chez moi. C’est un sacré changement, et pas dans le bon sens.

-J’aurais préféré que tu ne me vois jamais comme ça…

Par contre faudrait pas qu’il apprenne se qu’on me fait subir et puis j’ai oublié qu’on peut voir mon alliance. J’aurais bien aimé la cacher mais surement trop tard.

- Oui, ça va. Et merci

Bon, si elle n'avait rien de casser, c'était l'essentiel. Elle s'aida de ma main tendue vers elle pour se mettre correctement d'aplomb. Mais elle refusait de lever la tête pour le moment vers moi. Pourquoi ? Pourquoi me cachait-elle ses jolis yeux que j'avais si souvent regarder ? Car aucun doute, c'était bien la Amy de Enamor, la seule et l'unique. Même si physiquement elle avait changer, sa voix était restée en tout point identique. Oh ma Amy, que t'est-il arrivé pendant tout ce temps ? Je la regardai sans rien dire, le visage inquiet tout de même. Elle paraissait si fragile ma Amy qu'elle pourrait à tout moment tomber sur le sol en un claquement de doigt.

Soudain elle releva enfin son visage. La fatigue et l'âge l'avait complètement changé. Premièrement, elle ne portait plus de maquillage ce qui l'avait quelque peu vieillit même on pouvait reconnaître clairement ses traits fins et délicats que j'avais observé à mainte reprise. Des cernes immenses couraient sous ses yeux, à croire qu'elle ne dormait pas la nuit. Elle me faisait tellement pitié de la voir ainsi. Elle qui avait été si belle autrefois, on ne dirait plus qu'une ombre.

- …Merci Cameron… J’aurais préféré que tu ne me vois jamais comme ça…

Oh ma Amy... Le fait qu'elle m'ait reconnu m'avait tout remuer. Des sentiments refoulés refaisaient surface si bien que je dus luter pour les refouler plus loin. Je tremblais presque. Je ne savais pas du tout comment réagir face à elle. J'avais tellement envie de la prendre dans mes bras pour la protéger à tout jamais de ce monde cruel dans lequel elle c'était enfermée jusqu'à présent. Mais comment allait-elle réagir ? Pas sur qu'elle ait encore des sentiments. Surtout qu'elle portait une alliance. Tu sais ce que ça signifie mon grand sportif ? Oui qu'elle est mariée. Mais mariée à un homme qui ne la rend pas heureuse manifestement car sinon elle serait beaucoup belle qu'elle ne l'ait la.

Enfin à mes yeux elle restait toujours la même, celle que j'avais connue, pleine de vie. Cela me mettait presque en fureur de la voir ainsi. Mais ce n'était pas le sentiment qui me dominait en ce moment la. C'était plutôt celui de la confusion et de l'hésitation qui m'envahissait. Je ne savais pas comment réagir pour tout vous dire. Mais je finis par lui dire :

- Oh Amy... Peut importe à quoi tu ressemble, pour moi tu resteras toujours la même. Tu m'as tellement...

Impossible de finir. Ma voix c'était brisée. Au début je pensais mettre manquer mais tout se bousculait dans ma tête. Cette retrouvaille après si longtemps de séparation était tellement soudain que je ne savais plus quoi penser. Et Christina ? Tu l'as oublié ? Complètement, c'est une fille comme toute les autres. Alors que Amy... Oh elle c'était le rayon de soleil qui avait pendant un moment éclairé mes journées. Donc la revoir comme cela, je sais pas mais ça me faisait tellement bizarre. Surtout qu'elle semblait tellement mal. Cela me faisait tellement mal au coeur de voir Amy comme cela.

- Oh Amy... Peut importe à quoi tu ressemble, pour moi tu resteras toujours la même. Tu m'as tellement...

Sauf que je ne suis plus vraiment la même, je suis dans un sale état, je suis plus pareil. Mon assurance ? J’ai en plus depuis bien longtemps, déjà  qu’avant, j’en avais pas beaucoup et la plus rien. Chaque jour, j’espère que c’est la dernière fois qu’il lève la main sur moi, mais à chaque fois je me trompe. Pourquoi fait-il cela ? Allez savoir il ne donne pas d’explication, et quand je lui pose cette question, je me risque à ce qu’il me frappe de nouveau. Il se montre de plus en plus violent, et je ne peux rien y faire c’est bien cela le problème.

Il ne faut pas que je reste une seconde de plus, car Joe risque de débarqué d’une seconde à l’autre et s’il vient je suis mal. Moi qu’il aurait aimé faire des études d’avocats, maintenant je suis réduite à entrainé une équipe de Cheerleaders même si elles sont agréables, je n’aime pas ce métier. Mais Joe ne veut pas que je croise un homme par hasard, il est très jaloux, possessif et c’est ce qui le rend violent. Il a peur que je le trompe, mais je ne suis pas comme ça… quoique je sois capable de le faire, avec une personne qui ne s’en prendra pas à moi.

Puis j’entends mon portable vibré, je regarde Cameron avant de le sortir. On peut voir qu’il y a de marqué un nom : Joe Avery. Je me crispe, mon visage blanchit, de la peur s’installe en moi. Répondre ou ne pas répondre ? Si je réponds il va entendre les bruits autours de moi, et si je ne réponds pas, il va s’imaginé plein de chose. Je finis par décrocher. Je réponds, il hurlait derrière le téléphone. Je n’avais plus de larmes mais elles sont à présent revenues. Je sais ce qu’il va se passé se soir. Je ne veux pas rentrer chez moi, j’ai tellement peur. Après à voir raccroché, je regarde Cameron.

- Je dois …absolument rentré… on m'attend...

Moi voix est tremblante, montre beaucoup de peur. Je commence à partir la tête basse trainant les pieds sur le sol, soupirant. Je regarde légèrement mon alliance, j’ai envie de l’enlevé et de la balancer. Recommencé ma vie ailleurs serait tellement plus simple. Partir ? Oui, mais comment ? Je n’ai pas d’argent, il contrôle ma vie, il contrôle tout. Il suit mes moindres faits et gestes.

Je pourrais fuir, mais avec qui ? Je n’ai personne qui pourrait m’emmener loin de lui et surtout me protégé. Tu oublies Cameron ! Non, je l’oublie pas mais nous ne sommes pas vue depuis bien longtemps, nous avons chacun une vie, moi je suis marié même si au plus profond de moi des sentiments pour cette homme son toujours présent. Je n’ai jamais plus l’oublié, j’ai eu des durs moments après notre rupture. Il est surement la pour une compétition de natation, nous ne vivons plus dans le même monde. Je sais qu’il continue la natation, les informations ont dis son nom la dernière fois, et puis moi je suis quoi ? Plus rien.