.Axel.

Ma décision me faisait bien plus mal que je ne le pensais. Je pensais que j'arriverai à faire face à tout cela, mais visiblement, je m'étais trompé. Céleste était bien plus ancré en moi que je ne le pensais au début. Mais je voulais l'oublier par tout les moyens, c'était la meilleure des choses à faire je pense. Pour cela, le dessin allait surement m'aider à faire passer le temps. C'était bien le temps mon plus vieil ennemi. Il était partout et je n'arrivais jamais à l'oublier. "Tu verras, avec le temps, tu oublieras" ou encore "Il lui faudra du temps pour s'en remettre, mais il y arrivera". Toujours cette question de temps. Mais c'est quand que tout cela sera terminé ? Moi je voulais que ça se termine au plus vite ! Je n'en pouvais plus de ce passé qui me collait à la peau, de tous ses souvenirs qui refont surface, ect... Je voulais tout oublié mais je n'u arrivait pas. Et le temps n'y changeait rien.

Je montais dans ma chambre et fermai la porte derrière moi. Personne. Tant mieux, je ne voulais voir personne de toute manière. Je marchai jusque devant ma fenêtre et regardai dehors. Le vent faisait bouger les branches des arbres et le soleil éclairait le paysage d'une si jolie couleur que je ne serais la décrire. Il était qu'elle heure d'ailleurs ? 16 heures ? Je n'en savais trop rien. Mais c'est en regardant se paysage si tranquille que je donnais enfin court à toutes mes émotions. Je laissais mes larmes ruisselaient le long de mon visage. Tout était si compliqué dans ma vie, si dur. Je ne savais plus vers qui me tourner. Robyn ? Nolwenn ? Céleste ? La première m'avait beaucoup aidé mais ça s'arrêtait la. La deuxième était devenue ce que vous appelleriez mon amie et quant  à la troisième, je ne savais plus quoi penser d'elle. Tout se confondait, se bousculait dans ma tête. Je n'arrivai plus à définir mes sentiments envers les deux dernières. Amitié ? Amour ? Colère ? Je ne savais plus...

Une fois ma peine évacuée, je sentis comme un vide au fond de ma poitrine. Je séchais alors mes joues d'un coup de main et décidai de me mettre au travail. Je sortis alors tous mes carnets à dessin du tiroir de mon bureau, voulant revoir certaines choses. J'avais fait tellement de dessin depuis que j'étais tout petit que j'avais au moins 10 carnets remplis à ras-bord. Je m'assis sur mon lit et les ouvris un part un, feuilletant les pages que j'avais remplis par mes soins. Je m'arrêtais soudain sur un dessin de Céleste. Alors, sans savoir vraiment pourquoi, je le décrochais du carnet et posais le dessin par terre non loin de moi. Je me mis a faire cela avec tous les dessins de Céleste, puis ceux de Nolwenn dans tous les carnets que je posais alors aussi par terre autour de mon lit une fois tous les dessins qui m'intéressaient décrochés. Mon lit fut bientôt entouré entour d'une trentaine de dessin des deux jeunes femmes qui envahissaient toutes mes pensées. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela au juste, mais il fallait que quelque chose sorte. Une fois tous les carnets à dessin fait, je me mis alors à regarder autour de mon lit les différentes feuilles. J'en avais fait beaucoup de Céleste lorsqu'on c'est rencontré il y a quelques années. Mais il y en avait presque autant de Nolwenn.

Je me rendais enfin compte que c'était comme si j'avais besoin de mettre tous mes souvenirs sur papier car sur chacun des dessins, je revoyais les différents moments de ma vie que j'avais passé avec elles deux. Oh j'en avais tout un tas d'autres de dessin avec les souvenirs de ma vie, mais aujourd'hui, c'était les souvenirs avec ces deux filles la que je voulais revoir. Vous devez surement me prendre pour un fou. Vous avez sans doute raison. A vrai dire, la peine et la douleur ne me donne plus toute ma tête. Mais il fallait que je clarifie toutes mes pensées et si le seul moyen pour moi était de revoir tous ces dessins, alors je les regarderais tous.

Après de longues minutes et regarder chaque détail de chaque dessin, je pris une nouvelle feuille blanche et un crayon. Je sais pas si on pouvait parler d'obsession, mais il fallait que je dessine de nouveau. Je venais d'avoir une très bonne idée qui me permettrait d'arriver à me fixer entre les deux. Ce que j'allais dessiner n'était pas un souvenir, mais plutôt une sorte d'image sortie tout droit de mes rêves. Je commençais alors a faire quelques coups de crayons sur les côtés de la feuille. Puis petit a petit ces coups de crayon s'assemblèrent pour former un arbre. Ainsi peu a peu, je dessinais une forêt complètement enneigée avec une clairière elle aussi enneigée en son centre. Je m'appliquais soigneusement sur chaque détail de cette forêt que semblait de plus en plus réelle tant la finesse du coup de crayon était importante. Chaque petit détail était ainsi mis. Puis je passais au plus important, la figure du centre. C'était le plus délicat mais j'avais déjà le schéma bien précis en tête hormis un détail. Je commençais alors peu a peu a dessiner d'abord une silhouette puis le corps d'une jeune femme, portant une longue robe ornée de roses dont on aurait pus croire qu'elle sortait d'un magazine de robe de mariée. Elle était acroupis et tendait la main vers une fleur magnifique. J'en étais a la moitié des finitions du corps de la jeune femme lorsque j'entendis frapper a ma porte. Bizarre. Je relevai la tête et dit alors d'entrer a la personne avant de me rappeler de tout le bazar autour de mon lit.  

La porte s'ouvris et ce fut la belle Nolwenn qui entra, à mon grand étonnement. Je pensais que ça allait être un pion ou quelque chose de genre, mais non, c'était bel et bien Nolwenn. Elle était habillée simplement, avec une fine couche de maquillage très discret. Je commençais presque à m'affoler en la voyant. En plus avec tous les dessins d'elle tout autour de moi... Aussi préférais-je reporter mon attention sur mon dessin. Ou en étais-je ? Ah oui, la robe. Je me penchais de nouveau alors sur les détails, donnant du volume aux drapés avec les jeux d'ombres et de lumières. Du coin de l'oeil, je surveillai Nolwenn qui avançait dans la pièce vers moi. Elle s'arrêta pour regarder les dessins éparpillés sur le sol, tout en me lançant un petit salut auquel je répondis sans vraiment m'en rendre compte. Mais je me mis à rougir malgré moi, essayant alors de le cacher et portant toute mon attention sur le dessin.

Alors que je continuais de peaufiné les détails de la robe de la jeune fille accroupis dans la neige, je sentis une présence juste derrière moi. J'eus comme un petit temps de suspension avant de me remettre dans mon dessin. Nolwenn se trouvait juste dans mon dos et ne disait rien, respectant ma concentration pour ce dessin hors pair. J'y mettais presque mon âme dedans. Je voulais qu'il soit parfait, sublime. Je ne savais pas quel tête il aura à la fin, mais j'y mettais toute mon énergie. Mais ça allait être encore assez long pour terminer cette robe, je le savais. De plus, la présence de Nolwenn m’oppressait tout comme elle me calmait, aller savoir pourquoi. La sentir la me rappelait mes sentiments envers elle et Céleste, mais rappelait aussi toute la douceur que pouvait avoir certaines personnes avec les autres. Je risquais alors un regard vers elle.

Il ne dura qu'une ou deux secondes, le temps de rencontrer ses grands yeux noisettes ou toute une vie s'y reflétait. Je pouvais y lire toute l'admiration qu'elle me vouait en me regardant dessiner. Je fus comme parcourus d'un léger frisson qui me fit tout de suite retourner à mon dessin. Non, tout cela ne pouvait pas être possible après tout. Rencontrer et tomber amoureux d'une fille aussi gentille et aussi pure que Nolwenn, ce ne pouvait pas être possible. Il y avait surement quelque chose de cacher derrière. A tous les coups, elle allait m'abandonner par la suite comme l'avait fait Céleste.

Alors que je continuai les détails de mon dessin, je me rappelai que je devais surement avoir les yeux rouges après avoir pleurer comme je l'avais fait tout à l'heure. Je n'aurais jamais du regarder Nolwenn. Elle l'avait surement vu et elle allait me poser un tas de question la dessus. Pour a-t-il fallut que je sois aussi stupide ? Tout était si bien jusqu'à présent ! Bon calme toi Axel, ça ne sert à rien de commencer à s'énerver ou à culpabiliser. Dans le meilleur des cas, elle ne l'aura même pas vu, même si ça m'étonnerai. Et sinon elle te demandera pourquoi et tu trouveras bien une excuse à ce moment la. Ouai sauf que je n'aime pas lui mentir. Ba c'est pas comme si tu avais le choix. Ou alors tu lui avoue tout de suite ton amour pour elle ! Non ! Tu sais très bien que ce n'est pas possible. Jamais je ne pourrais lui dire. Lui écrire alors ! Non plus. Lui dessiner, je sais pas moi ! Et pourquoi je lui dirais que je l'aime d'abord ? Ba parce que c'est la vérité et que tu n'aime pas lui mentir. Oh tu me fatigue ! Je reportais toute mes pensées alors sur mon dessin que je voulais terminé avant ce soir. Il manquait plus grand chose pour que la robe soit finie. Après il ne me restera plus que le visage qui est le détail que je n'ai toujours pas régler.

- Axel ?! Ça ne va pas ??

Mxrde et voila, elle m'avait démasqué. Elle avait vu mes yeux rougis et compris que je n'allais pas vraiment bien. Maintenant, vu comment je la connais, elle allait s'inquiéter à mon sujet. Pourquoi avait-il fallut que je regarde son visage si parfait ? Je me crispais sur mon crayon. Il fallait que je trouve quelque chose et vite. Je réfléchissais à la vitesse d'un TGV, marquant une pose dans mon dessin. Mais je ne pouvais pas la regarder en face pour le lui dire... Non, je ne peux pas lui dire tout court. Tant pis, je vais encore mentir. Mais sans pour autant la regarder, fixant mon dessin, je lui dis simplement sur un ton neutre ou presque :

- Si ça va, tout va bien.

Bien sur que non, rien allait. Mais je ne voulais pas lui dire et qu'elle s'inquiète d'avantage, qu'elle rentre au plus au cœur de mes problèmes et qu'elle découvre toute la vérité à mon sujet. Non ceci est catégoriquement impossible. Jamais elle ne devra savoir que j'ai des sentiments pour elle, jamais. Je n'arrivai plus à faire confiance aux autres, alors tomber amoureux, ce n'est juste pas possible. Pourtant cette m’obsédait que ça en devenait presque contradictoire. Entre elle et Céleste, je ne savais plus ou donner de la tête. Non, Céleste c'est fini, il faut que je l'oublie. Mais Nolwenn ? Ah ! Pourquoi le monde est si dur avec moi ! Je sais plus quoi faire !

Je tremblais légèrement, étant complètement désemparé. Que pouvais-je bien lui dire ? Je n'en ai aucune idée. Elle n'allait surement pas gober ce que je venais de lui dire et me pousser à tout dire. Je la connaissais, vu comment elle devait être inquiète en ce moment... Je m'étais arrêté de dessiné et j'étais comme en bug sur ma feuille. A vrai dire, c'est comme si j'avais oublié ce que je devais faire sur ce dessin. Oui, la j'étais en total bug. Faudrait peut être me rebouter. Non je plaisante. Mais en ce moment, dans ma tête, ça donnait ça : Dis lui ! Non, je t'ai dis que non ! Et je t'ai dis de me laisser tranquille. Dis lui... Ta gueule. Alors laisse moi le contrôle. Va te faire voir !

Nolwenn

- Si ça va, tout va bien.

Menteur !! Je regardais le jeune homme qui c’était arrêté dans son dessin. Je tourne l tête et regarde ailleurs. Je n’étais pas stupide je savais bien que quelque chose n’allait pas. J’aurai aimé savoir juste pour pouvoir l’aider pour qu’il se sente bien. Et pourtant de me sentais inutile, je savais qu’il me mentais, je le voyais et le sentais. Non je suis pas devin mais pas stupide non plus. Le ton qu’il prenait et ses actions le trahissait plus qu’autre chose. Au bout d’un moment je ne pus m’empêcher de craquer.

- Arrête de menti Axel ! Tu as vu ton état ? Ta chambre est devenu un foutoir pas possible, quand à toi… tes yeux son rouge a croire que tu as pleurer durant des heures. J’aimerai seulement t’aider mais pour ça j’ai besoin que tu m’accorde ta confiance et que tu arrête de me rejeter. Je ne supporte pas te voir ainsi.

Je regardais vers le sol, je mettais énervé et je le regrettais. Je pensais ce que je disais, mais après ces paroles j’avais la crainte de perdre sa confiance plus qu’autre chose. Je ne mentirais pas en disant que je sentais mon coeur battre à cent à l’heure. Je ne voulais pas me le mettre à dos mais j’avais du mal a le comprendre parfois alors que je voulais l’aider.

Mais qu’est ce qu’il me prends ? Je n’arrive même pas à le regarder. J’avais honte de moi d’une certaine façon mais d’un autre côté je lui en voulait de ne rien me dire. Je n’aime vraiment qu’il soit dans cet état. Je voudrais tant l’aider mais à ce rythme ça risque pas. Certes je suis mal placé pour lui demander de me raconter ce qu’il ne va pas mais, je tiens à lui et je veux pas qu’il lui arrive du mal. Je ne savais vraiment plus que faire, je ne suis pas du genre à m’énerver et lorsque c’est le cas et bien… non c’est vraiment rare que ça m’arrive c’est tout ce qu’il y a à dire.

- Arrête de menti Axel ! Tu as vu ton état ? Ta chambre est devenu un foutoir pas possible, quand à toi… tes yeux son rouge a croire que tu as pleurer durant des heures. J’aimerai seulement t’aider mais pour ça j’ai besoin que tu m’accorde ta confiance et que tu arrête de me rejeter. Je ne supporte pas te voir ainsi.

Nolwenn venait soudain de s'emporter contre moi. Je serais alors mon crayon dans mes mains. J'avais envie de m'emporter à mon tour. Tous mes nerfs étaient tendus. Jamais je ne pensais qu'elle allait un jour hausser le ton contre moi. En même, tu l'avais plutôt bien chercher, non ? T'as gueule. Je croyais que j'allais péter de nouveau un câble, contre elle cette fois ci. La dernière fois c'était contre Céleste. Décidément, tu t'emporte contre les toutes filles que tu aime secrètement ! TA GUEULE ! Tu m'énerves toi aussi !

Je me levais d'un coup, lâchant mon crayon par terre. Mon dessin finit lui aussi sur le sol. Je me dirigeai vers la fenêtre et regardai dehors. Tous mes muscles étaient tendu. Je crois que si j'avais laissé parler mes émotions, j'aurais pu casser un mur. Mais je voulais pas m'emporter contre Nolwenn, il fallait que je me calme et tout de suite. Elle voulait m'aider, mais elle ne savait rien de moi. Personne ne peux m'aider, personne. Je frappais le mur à coté de la fenêtre puis baissai la tête avant de lui dire :

- Personne ne peut m'aider, personne, comprends ça. Et ma confiance je ne l'accorderais plus jamais à personne. Tu m'entends ? Plus jamais ! J'ai tellement... tellement...

Ma voix se brisa d'un coup et des larmes commencèrent à couler de nouveau sur mes joues. En moi, c'était la tempête entre tous les sentiments que je pouvais ressentir en ce moment. Mes genoux cédèrent soudain et je tombais à genoux sur le sol. Il y avait trop de poids sur mes fragiles épaules. Mon passé m'envahissait de nouveau. Tous ces gens qui me tournaient le dos... Mes parents qui n'étaient d'aucun secours... Me voyant tout seul au dessus d'une falaise à regarder la mer par un jour de grand vent... Tous ses souvenirs refirent surface.

Et le pire, c'est que Nolwenn me voyait dans cet état alors que je le cachait à tout le monde. J'en avais presque honte. Qu'allait-elle penser après ? Que je suis un homme faible ? Et bien j'en suis un, je suis désolé de vous décevoir si vous croyez que j'étais un dur à cuir. C'est juste ma carapace froide qui me donne parfois cet air la. Mais au fond, j'ai toujours eu un coeur et une âme sensible. Ce n'est pas de ma faute, c'est surement mon passé qui me les avait forgé ainsi. Je pris mon visage dans mes mains. Oui c'est rare de voir un homme pleurer, mais je suis comme ça. Et si ça vous plais pas, et bien laisser moi tranquille alors ! Bon arrête de pleurer, ça va bien trente secondes. J'ai dis que ci ça ne te plais pas, tu vas voir ailleurs et tu me laisse tranquille. Oui mais tout de même, comment veux tu séduire Nolwenn si tu te mets à pleurer tout le temps. Mais de quoi tu parles ? Oh tu me fatigue. Non ne dis rien ! Mais tu ne sais même pas ce que j'allais dire. Ouai mais j'ai pas envie de l'entendre.

Nolwenn


- Personne ne peut m'aider, personne, comprends ça. Et ma confiance je ne l'accorderais plus jamais à personne. Tu m'entends ? Plus jamais ! J'ai tellement... tellement…

Il se leva et enchaina quelques phrases, ce n’était pas très… même pas du tout agréable à entendre. Je lève la tête en même temps que le jeune homme se lève. Il s’énerva, après moi, il frappa le mur pour ensuite tomber à genoux et se cacher le visages. Je regarde doucement le jeune hommes. Je voulais me lever mais après ses paroles, je ne fis rien. Je pris alors un ton neutre mais d’une certaine manière, il était doux.

-Tu as tellement quoi ? Souffert ? Je veux bien le croire, tu as raison je ne comprends pas car tous simplement parce que je ne connais pratiquement rien de toi. Mais j’ai pus remarquer une chose, le problème ne viens pas seulement des autres. Il y certaines personnes en qui tu peux avoir confiance.

Non je ne parlais pas de moi, mais plutôt des personnes dont lui seul peut savoir si il peur leur accorder un peu de sa confiance. Oui le fameux problème dont je parlais étais comme un blocage envers les autres. Je suppose qu’il a beaucoup subi pour être devenu ainsi aujourd’hui. Je suis assez maligne et je comprends vite. Je regarde Axel d’un air plus tranquille.

Je me lève et m’approche tranquillement de lui. Je m’arrête à côté de lui, et m’accroupis entourant mes bras autour de mes jambes. Je regardais d’abord le sol avant de lever doucement les yeux vers lui. Mon but n’étais pas de le rabaisser ou de lui faire perdre sa propre confiance ou autre. En réalité je n’ai pas de but envers lui. Je me contentais de le regarder jusqu’à un moment ou je repris la parole d’un ton plus agréable et plus calme encore.

-Tu penses ce que tu veux mais je ne penses pas que tu ai un mauvais fond. Si tu as des larmes à verser, laisses les tomber alors. Qu’importe si ça peut te faire sentir mieux par la suite. N’essaye pas de tous garder pour toi, laisses les autres t’aider, les erreurs ne feront que te renforcer et te rendre meilleur.

-Tu as tellement quoi ? Souffert ? Je veux bien le croire, tu as raison je ne comprends pas car tous simplement parce que je ne connais pratiquement rien de toi. Mais j’ai pus remarquer une chose, le problème ne viens pas seulement des autres. Il y certaines personnes en qui tu peux avoir confiance.

Elle me dit ça d'une voix calme et assez douce. Je ne savais plus quoi penser d'elle. Elle voulait sans doute m'aider, mais devais-je m'ouvrir à elle ? Je l'avais déjà presque fait lors de nos dernières rencontres. Mais avais-je eus raison ? Bon arrête de te poser trente six milles question, ouvre toi un peu aux autres et arrête tout de suite de pleurer. Mais tu m'énerves à me dire quoi faire à la fin ! Voila maintenant je suis de nouveau énerver à cause de toi. Si seulement je pouvais mettre mon pain dans ta gueule, ça m'arrangerai. Sauf que tu peux pas. Ah ! Tais toi !

Je sentis alors la jeune femme tout près de moi. A travers mes doigts, je pus voir qu'elle c'était accroupis juste à coté de moi et qu'elle avait entourer ses délicates jambes de ses bras. De plus près, elle était aussi belle que le jour. La lumière de la fenêtre jouait dans ses cheveux et leur donnait milles teintes. Ses yeux noisettes devinrent encore plus clair et prenait une jolie couleur. Mais pourquoi la regardai-je ainsi ? Heureusement qu'elle ne pouvait pas voir mes yeux cachés par mes mains. Mais dit lui à la fin ! Non ! Oh tu me soûle ! C'est toi qui me soûle ! Nolwenn reprit alors d'un ton encore plus calme :

-Tu penses ce que tu veux mais je ne penses pas que tu ai un mauvais fond. Si tu as des larmes à verser, laisses les tomber alors. Qu’importe si ça peut te faire sentir mieux par la suite. N’essaye pas de tous garder pour toi, laisses les autres t’aider, les erreurs ne feront que te renforcer et te rendre meilleur.

Tout ce qu'elle me dit m'alla droit au cœur. J'avais envie de me rebeller contre elle, mais rien à faire, ma colère était complètement retombée. Mes larmes c'étaient arrêtées d'elles même. Je frottais mes yeux avant de retirer mes mains, pour être sûr qu'aucune larme n'y soit rester. Puis je me mis à regarder le sol, n'ayant pas la force de regarder Nolwenn. La plus belle femme du monde à tes yeux... Non mais n'importe quoi ! Si c'est pour lâcher de telles idioties, ferme la une bonne fois pour toute ! Mais il faut bien que je révèle au lecteur le vrai fond de ta pensée ! Oh tu me fatigue. Je pris un instant pour réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir lui répondre pendant que l'autre abrutit dans ma tête faisait encore des siennes. Je dis alors d'une voix calme :

- Le problème Nolwenn, c'est que toutes les personnes en qui j'avais placé ma confiance m'ont tourné définitivement le dos. Je n'ai plus personne dans la vie à qui me confier, peut être hormis... toi. Tout le monde m'a tourné le dos, me laissant me démerder tout seul alors que j'étais au plus bas. Je n'ai donc jamais sus refaire surface. Depuis je nage dans la confusion et la peur, me réfugiant dans mon art et espérant en vain un meilleur lendemain. Mais je me berce d'illusion. Je sais plus quoi faire... A ton avis, puis-je te faire confiance ? Ne me laisseras-tu jamais tombé comme les autres ?

Je regardai à présent la jeune fille dans les yeux. On pouvait y lire toutes mes incertitudes et mes doutes dans mon regard. J'avais peur, peur qu'elle me fuit et m'abandonner. Mais non, elle ne le fera pas puisqu'elle t'aime ! Mais comment tu peux savoir ça toi ? Parce que je suis conscience, tout simplement. Pff, n'importe quoi !

Nolwenn


- Le problème Nolwenn, c'est que toutes les personnes en qui j'avais placé ma confiance m'ont tourné définitivement le dos. Je n'ai plus personne dans la vie à qui me confier, peut être hormis... toi. Tout le monde m'a tourné le dos, me laissant me démerder tout seul alors que j'étais au plus bas. Je n'ai donc jamais sus refaire surface. Depuis je nage dans la confusion et la peur, me réfugiant dans mon art et espérant en vain un meilleur lendemain. Mais je me berce d'illusion. Je sais plus quoi faire... A ton avis, puis-je te faire confiance ? Ne me laisseras-tu jamais tombé comme les autres ?

Je l’écoutais sans rien dire d’autre, j’arrivai à comprendre exactement c qu’il disait mais je ne pouvais pas comprendre ce qu’il ressentais. Quelque chose de tel, ne m’ai jamais arrivé. On m’a toujours dit que j’étais une fille ouverte aux autres, pleine de vie, enfin je l’étais bien plus étant plus jeune, et surtout à l’écoute des autres. Donc je n’étais jamais vraiment seule, après c’est ce que l’on disait de moi. Je ne dirais jamais « Ah bah oui c’est forcément, je suis parfaite », non. Mais je n’ai jamais eu à subir ce qu’il a vécu.

Il me posa deux question : Pouvais t’il me faire confiance ? Et surtout, est ce que je le laisserai tombé, comme les autres l’ont fait auparavant ? Et bien la réponse me semble évidente. Je ne me vois pas vraiment lui répondre « Ben oui voyons, à quoi tu pensais ? ». Non et de plus je ne penserais pas un seul mot de tout ça. Comment lui faire comprendre sans que je lui donne réellement la réponse, j’ai l’impression de marcher en énigme avec lui mais je veux que ça vienne de lui, que ce ne soit pas les autres qui décide à sa place.

-Toi seul, peut savoir si tu peux me faire confiance ou non, je ne peux pas le décider à ta place. Et sache que non, je n’ai aucune raison de te laisser tomber ou autre. Et même si j’en avais, je ne le ferai pas.

Voilà, tout est dit. Je n’avais rien à ajouté de plus pour répondre à ses questions. Lui seul sait à qui, il peut accorder sa confiance. Personne d’autre ne doit le faire, seulement lui. Ce n’est pas facile je l’accorde mais pourtant il le faut si on veut se sentir mieux. Je ne veut pas qu’il fasse d’erreur et que ça lui retombe dessus. Quand je repense à tous ses dessins, il a trouver un moyens de s’enfermer sur lui même et on pourrait croire qu’il exprime se qu’il pense à travers ce qu’il dessine. enfin après je dis ç mais je ne sais pas vraiment en réalité. Je le regarde d’un air tendre et doux. Je ne voulais pas faire un geste ou une parole, dont je serai susceptible de regretter. C’est déjà suffisamment compliqué ainsi, Axel avait retiré ses mains de son visage et me regardait à présent.

- Toi seul, peut savoir si tu peux me faire confiance ou non, je ne peux pas le décider à ta place. Et sache que non, je n’ai aucune raison de te laisser tomber ou autre. Et même si j’en avais, je ne le ferai pas.

J'avais rebaissé de nouveau les yeux vers le sol, réfléchissant à tout cela. Comme elle l'a dit, elle ne te laisseras pas tomber mon pote ! Ça si c'est bien une preuve d'amour... Tu n'y connais vraiment rien à l'amour mon gas, elle peut très bien me considérer comme un simple ami et me dire qu'elle ne m'abandonnera pas pour autant tu sais. T'es casse pied et très têtu quand tu t'y mets ! C'est toi qui est soûlant oui ! Mais puisque je te dis que... Ferme la une bonne fois pour toute ! Non !! J'ai pas envie de me la fermer ! Si tu vas la boucler ! Non ! LA FERME ! D'accord... Enfin un peu de calme.

Je ne savais plus trop quoi penser. Indirectement, je sentais qu'elle me disait oui, que je pouvais placer ma confiance en elle, mais elle voulait sûrement que je le fasse de ma propre initiative, que ce ne soit pas quelqu'un qui me le dise. A vrai dire, je ne savais toujours pas si j'y arriverai à placer ma confiance en quelqu'un. J'étais très souvent à quelques doigts de la placer lorsqu'un souvenir me revenait et le bloquait. Je détestais mon passé, je détestais ma vie, je me détestais. J'étais inutile dans ce bas monde, impuissant face à la misère et rejeté de tous. Stop, je t'arrête tout de suite ! Inutile ? Peut être enfin ça dépend. Impuissant face à la misère ? Tout le monde l'est. Rejeté de tous ? Arrête de dire de telles conneries, regarde juste à coté de toi, il y a quelqu'un qui veut te faire une petite place dans son coeur. JE NE T'AVAIS PAS DIT DE TE LA BOUCLER ? Si...

Mes genoux supportant tout mon poids commençaient à me faire mal. Je bougeai alors quelque peut pour me retrouver assis par terre, le dos contre le mur. Je me retrouvai ainsi assis face à Nolwenn. Elle me regardait de ses grands yeux marrons clair si pur. Ils m'attiraient presque. Non, restons calme. Ne laissons pas une seule occasion à l'autre imbécile de prendre le contrôle comme la dernière fois et de faire des bêtises. Voila, c'est bien mieux. Mais je ne savais toujours pas quoi lui répondre de toute manière. Je rebaissai les yeux et répondis alors simplement d'une petite voix :

- Merci Nolwenn...

C'était vraiment pitoyable mais je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Mais ça me faisait presque honte de ne lui dire que cela alors que j'avais pleins de choses sur le coeur que j'aimerai tellement lui dire. A commencer par... NON ! Rends moi le contrôle espèce de... Je relevai les yeux vers la jeune femme et commençai à lui dire :

- Nolwenn, il y a une chose que j'aimerai te dire. Je...

DEGAGE ! Aller hop, avec un coup de pied au cul. Voila ! Reprise du contrôle terminer. Bon ça va, j'ai réussis à l'arrêter avant qu'il ne sorte une énorme connerie devant elle. Non mais je te jure celui la ! Je relâche un peu mon attention et voila qu'il prend le contrôle et qu'il se met à balancer des conneries à tout vas et viens. Je me mis tout de même à rougir très légèrement, un peu gêner et ne sachant pas comment me rattraper de la connerie de cette conscience insupportable. Si je la rechoppe elle... Je secouai alors légèrement la tête et baissant de nouveau le regard comme pour dire : Laisse tomber.

Nolwenn


Axel me remercia, mais de quoi donc ? Je n’ai rien dis de spécial, surtout que ça aidait pas trop tout de même. En y réfléchissant bien je l’avais laissé dans le vague tout simplement parce que moi-même je ne savais pas lui répondre. Il s’assit par terre, dos au mur. Quelle aventure ! J’étais toujours accroupie et si je ne change pas de position bientôt je vais finir par tomber, surtout avec mon habilité exemplaire ! Il faut dire que j’ai aussi un équilibre de fou. Bon ça suffit les bêtises.

- Nolwenn, il y a une chose que j'aimerai te dire. Je…

Je ? Tu quoi ?? je me demandais quel était la fin de cette phrase. Axel fit un signe de tête pour me dire d’oublier. Je ne compris pas vraiment, je pensais que la suite de sa phrase serai quelque chose sans grande importance. Mais je devais sans doute me tromper pour qu’il refuse de dire la suite ainsi. Commençant à perdre mon équilibre, je m’assois à côté de lui. Je savais pas trop que faire, et il faut dire que ce début de phrase me laissais perplexe. Pourtant il n’y a aucune raison de l’être mais bon. Bon aller pense à autre chose, sinon tu vas te bourrer e crâne et ça ne sers à rien !

Lorsqu’on y pense, les gens à Enamor sont vraiment particuliers. Enfin dans le sens ou on touche à toute sorte de caractère : On a du populaire, aux timides, passant par l’asocial et les droguées. En bref c’est une université un peu spécial, surtout avec S qui surveille. Mais on peu presque dire que tous cela fait le charme de ces lieux. Même si c’est très étrange, au moins chacun se trouve des potes, rare sont les gens seul à moins qu’ils ne le veuillent. Certaine personnes sont simple à qualifier, il suffit de regarder un peu leur mode de vie, quand à d’autre c’est difficile.

Moi qui voulais penser à autre chose, c’est chose faite. Je suis partie loin mine de rien ! Je pensais à Axel puis HOP me voila partit sur la population d’Enamor. Je regarde Axel avant de lever la tête afin de regarder la chambre. Enfin c’en était une avant qu’une tornade de dessins ne s’y installe. Cette petite pensée me fis légèrement sourire. Je dois quand même avouer que ses dessins sont troublant : Pourquoi suis-je sur certains et une fille d'Entamer sur les autres ? C'est bizarre mais ce n'est pas mas préoccupation actuelle.

Un blanc s'installa entre nous deux. La jeune fille c'était assise juste à coté de moi. Je lui jetais de temps à autre des petites coups d'oeil même si mon regard fixait la plus part du temps le sol devant moi. A vrai dire, je ne savais absolument pas quoi lui dire. Je n'arrêtais pas de penser à pleins de choses en même temps, tout ce mélangeait un peu. Soudain, les échos d'une fête refirent surface dans mon flot de pensée. Oh non, une fête. Je vais devoir à tous les coups trouver une cavalière... Oh oui ! Une fête ! Trop génial ! On pourra danser et s'éclater avec une fille trop sexy ! *raclement de gorge* Tu oublie un détail, ça sera sans moi l'ami. Tu plaisante j'espère ! On y va tout les deux histoire de se défouler un peu ! Non, les fêtes, très peu pour moi. T'es vraiment relou comme mec tu sais ? I know.

J'avais de nouveau besoin d'occuper mes mains. Je vis mon dessin en cours plus loin sur le sol. J'allais alors le chercher à quatre pattes, ainsi que le crayon et la planche support. Puis je me rassis à coté de Nolwenn et continuai à nouveau à dessiner. Ainsi, j'arrivai de nouveau à reporter mon attention sur quelque chose. Mais voir ainsi une jeune femme dans une si belle robe me rappela soudain la fête. Non pas ça ! Pourquoi me suis-je rappelé de cette fête de fin d'année qui se situe près d'un lac ! Je suis trop con parfois. Maintenant, déjà je ne vais que me rappeler de cela, et en plus l'autre abrutit va me harcelé pour que je me trouve quelqu'un et que j'y aille. Exactement ! D'ailleurs j'ai déjà trouvé ta partenaire ! Nolwenn ? Non mais tu es sérieux la ? Non mais j’hallucine ! Le mec il se croit tout permis, il croit qu'il peut aller à une fête comme cela avec une fille juste en claquant des doigts. Ba oui, bien sur que oui ! Franchement, tu me fais pitié... On est dans le monde réel je te rappelle ! Ah oui ? Ba je vais te le prouver qu'on peu tout faire, même dans le monde réel, et surtout aller à un bal avec la fille de son choix ! Non rends moi le contrôle imbécile... NON...

- Dis Nolwenn... Voila, ce que je voulais te dire tout à l'heure c'est que... J'aimerai que tu m'accompagne à la soirée de fin d'année, tu sais, celle près du lac la.

Lui dis-je tout en relevant la tête vers elle et en la regardant dans les yeux. Putain mais tu me soûle ! Voila dégage ! Non mais regarde ce que tu as fait pauvre idiot ! Tu viens de mettre ma vie complètement en l'air ! Juste pour avoir inviter une fille au bal ? Ba oui !! Non mais sérieux ! Depuis des jours tu te fais du mal à force de penser à elle, prends un peu les devant, engage toi un peu dans la vie ! Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire triple andouille ! J'ai pas envie de prendre les devant, je veux que tout reste pareil. Ah oui ? C'est pas toi qui n'arrête pas de me dire qu'il veut oublier son passé, hein ? Pff. Tu m'énerves, tu le sais que tu m'énerve ? Parfaitement ! Bon maintenant que j'y suis, SI elle me répond favorablement, je ne vais que pouvoir y aller à cette soirée. Oh sérieux, franchement du m'emmerde la ! T'es vraiment un boulet de première !

Nolwenn

Je vis du mouvement à côté de moi, je tourne la tête vers Axel qui allait chercher son matériel à dessin. Il se rassit contre le mur, et dessina, comme il le fait si bien. Je le regarde dessiner, sans dire un mot. Tous était silencieux, on entendait seulement le coup de crayon sur le papier. Le silence ne me dérangeais pas plus que ça. Axel brisa le silence en me demandant si je voulais aller à la soirée de fin d’année. J’étais très étonné par sa demande, surtout la façon dont il l’avait dite. Il l’avait demandé trop directement comparé à la façon dont il me parle habituellement. Cela est assez troublant c’est comme si il avait changé de personnalité d’un seul coup.

Ja dois avouer que ce changement de comportement m’avais beaucoup perturbé, si bien que j’en avais même oublier de lui répondre. Ou la, ça ne va plus reprends-toi Nolwenn, il va ce posé des questions sinon. Je secoue doucement ma tête pour chasser mes pensées qui me font douter de…. bah je ne sais même pas en réalité. Il n’est pas schizophrène je pense que je l’aurai déjà remarqué. C’est quoi déjà sa question, histoire que je me décide à lui répondre ? Ah oui si je veux l’accompagner à la soirée. Je lève les yeux vers lui.

-Eh bien oui, ça serai sympa !

Je me demande comment serai une soirée en compagnie de notre chère Axel ! Je pense sincèrement que ça va être sympa, a condition qu’il ne change pas de décision en cours de route. Cela me fais vraiment plaisir qu’il ait décidé d’aller à cette soirée avec moi. Enfin je veux dire il aurai très bien pus choisir n’importe qui d’autre, comme par exemple cette fille, sur ses dessins, je sais qu’elle est à Enamor et il aura bien put choisir d’y aller avec elle. Enfin bref tous ça pour dire que je suis contente d’y aller avec Axel, au moins ce n’est pas n’importe qui qui m’invite.

Je dois avouer que j’avais tout de même hésité à lui dire oui, pour la simple et bonne raison que si au final il décide de ne pas y aller, j’aurai l’air maligne à attendre toute seule. Mais bon je peux pas refuser non plus, je l’aime bien et puis si il me le propose c’est pour une bonne raison. J’aimerai bien savoir ce qui ce passe dans sa tête parfois, ça doit être intéressant.

- Eh bien oui, ça serai sympa !

Et voila il fallait qu'elle dise oui ! Oh je te déteste conscience ! Je te déteste ! Je sais mais c'est tout de même génial qu'elle ait dit oui ! On va passer une super bonne soirée ! Tu parles ! Je vais juste passer la pire soirée de ma vie oui ! Même si Nolwenn sera la, ça va être juste barbant de devoir danser au milieu de tout ce monde, surtout que je déteste danser. Franchement, tu n'es pas drôle du tout. Aller, mets y un peu d'enthousiasme ! Non ! Jamais ! L'idée d'aller à une soirée me dégoûte. La pauvre Nolwenn, ça lui faisait tellement plaisir d'y aller avec toi. Comment peux tu le savoir ? Quand je la regarde, je la vois plus surprise qu'excitée. Ouai, mais bon, tout de même ! Pff tu me soûle.

Je ne regardais plus Nolwenn, ayant repris mon dessin pour essayer d'oublier les bêtises de ma stupide conscience. J'avais terminé la robe et j'attaquais maintenant le visage de la jeune femme. Enfin, terminer... C'est un bien grand mot. J'avais fait le plus gros disons. Mais j'avais encore tout un gros tas de détailles à faire. C'est long de faire un dessin, et très fastidieux. Mais bon, j'en ai l'habitude. Et puis, j'ai remarqué que je dessinais plus vite que la normale. Mais ça m'arrivait parfois de jeter un dessin parce que je le trouvais trop mal fait et irrécupérable. Ça m'arrivait une fois sur trois. Mais bon, la plus part du temps, j'étais assez satisfait de mes œuvres. Après je dis pas que toutes sont parfaites, loin de la. C'est juste que j'ai énormément de pratique derrière moi et du coup, au fil de mes dessins, je vais plus vite.

J'étais mal à l'aise et je savais plus quoi dire à la jeune femme. J'avais juste totalement honte de moi, enfin plutôt de conscience. Du coup, je ne savais plus comment me rattraper. En même temps, si tu étais un peu plus ouvert, tu ne serais pas autant gêné que cela et tu serais quoi dire ! La ferme ! Je suis comme je suis et personne ne me changera, même pas toi ! Ca, c'est ce que tu crois. Mais tu verras, j'arriverais à te faire changer avec le temps ! Arrêtes de dire des bêtises, tu n'es qu'un gros boulet. C'est toi le boulet, tu n'es même pas capable de trouver quelque chose à dire ! Non mais écoutez le celui la, franchement tu me fais presque pitié. Non écrase toi ! Tu es juste trop nul. Non tais toi.

- Dis Nolwenn, tu en pense quoi ?

Lui demandai-je soudain en lui montrant mon dessin. Je jetais un coup d'oeil à la jeune femme avant de le reposer sur mon dessin encore inachevé. On voyait les quelques traits de constructions du visage mais le décors et la robe étaient bien avancés. Je savais pas encore quoi faire de ce dessin très spécial. Mais je pense qu'il va me falloir encore des heures pour le terminer. Combien ? Je ne peux pas le dire, mais beaucoup c'est sur. Je jetais un coup d'oeil à la pièce. Il y avait du bruit dans le couloir, des ricanements. Surement des personnes totalement débiles et folles comme conscience qui passaient par la. Hé ! Je ne te permets pas ! Je fais ce que je veux, tu aurais du le comprendre depuis longtemps imbécile !