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 Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]

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MessageSujet: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyLun 21 Avr - 1:09

Les mains dans les poches, le casque sur les oreilles, Romy progressait à pas lents dans les rues de la ville. Les sons environnants ne parvenaient pas à franchir la barrière de musique qui résonnait dans ses oreilles. Un couple qui se dispute, une voiture qui klaxonne, les éclats de rire d'un groupe d'amis. Enfermé dans sa bulle, il n'entendait rien de toute cette vie qui s'agitait à seulement quelques mètres de lui. Il n'en avait qu'une délicieuse image et cela lui était amplement suffisant. Les lumières des réverbères empêchaient cette nuit sans lune d'être totalement noire. Malgré la fraîcheur de la soirée, le jeune adulte n'avait pris aucune précaution particulière pour avoir chaud et n'avait ajouté à sa tenue ordinaire qu'une simple veste sombre. En fait, l'air était plutôt doux et on s'y habituait aisément, il ne regrettait donc pas son choix. Il avait également attaché ses cheveux, détail suffisamment rare pour mériter d'être souligné. Son visage ainsi dégagé semblait plus viril, lui donnait un air plus masculin et le vieillissait légèrement. Il ralentit devant une vitrine et observa son reflet dans la vitre avant de passer son chemin, d'un air désintéressé, sans doute blasé par le reflet qu'elle lui renvoyait. Sur son épaule reposait la hanse d'un sac qu'il portait en bandoulière. Ce dernier, vieux et abîmé, était assez imposant et semblait plutôt chargé. Et pour cause, il contenait divers objets qui s’avéreraient très utiles en temps voulu, si néanmoins la demoiselle avec qui il avait rendez-vous acceptait de tenter l'expérience.

Elizabeth, alias Effy. Il ne connaissait d'elle que son prénom. Rien de plus, rien de moins. Il avait passé une heure à ses côtés. Ou plus exactement une heure moins six minutes. Pas assez pour faire connaissance donc, tout juste de quoi avoir un aperçu de son caractère. Pourtant, en si peu de temps, elle avait réussi à l'intriguer au point qu'il avait souhaité la revoir, dans un autre cadre que celui des cours. Et même s'il ne s'en rendait pas encore tout à fait compte, il avait hâte de la revoir. Il sortit son portable et jeta un regard à l'heure qu'il était. 20 h 55. Il n'était donc pas en retard. Au contraire, il avait cinq minutes d'avance, ce qui en soi était une prouesse. Il repéra le bar dans lequel il était convenu qu'ils se retrouveraient et, après un moment d'hésitation, il décida de s'installer à une table située à l'extérieur. Rien d'illogique dans son choix au fond, il ne faisait pas un froid polaire, l'alcool réchauffait les cœurs et, surtout, il avait vraiment besoin de pouvoir fumer tranquillement, sans prise de tête. Il posa son sac à ses pieds, sortit son paquet de cigarettes sur la table et en glissa une entre ses lèvres avant de l'allumer en balayant le lieu du regard. Il ne sortait pas beaucoup en ville, il préférait les endroits plus isolés, mais il fallait avouer que cette petite place, coincée entre d'étroites rues, n'était pas vilaine. Beaucoup de jeunes déambulaient çà et là. Beaucoup de pouffiasses à talons, d'ailleurs. Il esquissa un sourire lorsque l'une d'entre elles manqua de tomber. Ces demoiselles adressaient en général des regards hautains aux personnes de son style, alors qu'elles ne savaient même pas marcher correctement. Il avait déjà essayé les talons, ce n'était pas si compliqué.

C'est alors que son regard fut attiré par une silhouette qui se détachait des autres, ne serait-ce que par ses cheveux courts d'un blond platine remarquable. Il sourit, fit glisser son casque le long de son crâne pour l'avoir simplement autour du cou et, cigarette entre l'index et le majeur, désigna d'un vague geste de la main la place libre qui se trouvait en face de lui. Il leva ses yeux aux pupilles dilatées à cause de la pénombre vers la jeune femme qui arrivait vers lui et sourit, soufflant la fumée de côté, histoire qu'elle ne se la prenne pas dans la figure, ce qui serait plus qu'impoli. « Elizabeth n'est pas en retard... C'est exceptionnel, non ? » Il la taquinait d'une voix douce, le regard rieur. Il appuya son dos au dossier de sa chaise et reprit, tapotant doucement la clope au-dessus du cendrier qui se trouvait sur la table. « Tu as de la chance, ce n'est pas ce soir que tu vas mourir d'hypothermie. Enfin, j'ai quand même pris de quoi te réchauffer, au cas où. » Il fixa les cendres avant de relever les yeux vers elle. Elle lui semblait plus fraîche que lorsqu'il l'avait vu en début d'après-midi en cours et elle n'en était que plus belle. Il avait vraiment hâte de voir ce qu'elle allait donner en mannequin.


Dernière édition par Romy Pozzo le Lun 21 Avr - 11:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyLun 21 Avr - 2:43


Je m'étais mis en route, ayant trouvé le débardeur demandé par le jeune blond que j'avais rencontré précédemment dans la journée. Je l'avais mis sur moi et l'avait recouvert d'une sorte de veste d'été de couleur kaki. J'avais alors rabaissé la capuche sur la moitié de ma tête et avait mis un short. Ces short en jean que j'affectionnai tant. J'avais pris quelques affaires, comme mes clefs, mon tabac, mes feuilles OCB que j'avais acheté la veille et d'autres choses assez inutiles mais souvent indispensables. Je n'avais pas pris soin de ramener quelque chose de plus chaud à me mettre sur le dos. Romy m'avait promis de s'en charger.
J'enfilai alors mes Timberlands, et me mis en route pour rejoindre celui que je surnommais Pozzo.

Il faisait doux, et le débardeur blanc qui m'arrivai au niveau des hanches et chutais sur mes cotes. Laissant apparent mon soutien-gorge noir. J'attrapais alors mon téléphone et envoyait un message à mon "ami". Soulignant qu'il ne devait pas arrivé en retard. J'accelerai alors le pas. J'aurai perdu toute crédibilité si je n'étais pas arrivé à l'heure. Je glissai une cigarette entre mes lèvres et l'allumai pour la route. Je tirai dessus en voyant défiler les enseignes et les magasins déjà fermé. Je croisai aussi certains groupes d'amis, et des couples se tenant gentiment la main. Je restai de marbre à tout ça. Etre avec quelqu'un était bien la dernière chose qui m'interessais.
Je checkai l'heure de mon téléphone, 20h57, il me restai trois minutes.
Je croisai alors un groupe de filles perchées sur leur escarpins qui me dévisageait. Je leur lançais alors un regard froid et relevant un sourcil. Qu'est-ce qu'elles voulaient ces bouffonnes ? Je regardai à nouveau devant moi et cherchai du regard le bar du rendez-vous. Un homme que j'aurai pu reconnaitre parmi mille était assis à la terrasse d'un de ces bars. C'était une charmante place dans le centre ville. Je lançais alors mon mégot au sol, ne prenant pas la peine de l'écraser du pied. Et m'approchai du blond aux dreads. Je lui lançait mon plus beau sourire, qui se trouvait être sincère, et retirait ma capuche de sur ma tête.

- « Elizabeth n'est pas en retard... C'est exceptionnel, non ? »

J'aimais sa façon de me taquiner et lui souriait d'avantage, comme pour me moquer de moi même. Il avait pu me cerner en même temps une heure. Et c'était plutôt cool. L'image que je donnais était donc la bonne. Je plongeai alors mon regard dans le sien, et lui répondait :

- Effectivement, c'est assez rare..

Je gardais toujours mon même ton, froid. Mais cette fois-ci, ma voix se voulait légèrement plus rieuse. Il enchaina rapidement :

- « Tu as de la chance, ce n'est pas ce soir que tu vas mourir d'hypothermie. Enfin, j'ai quand pris de quoi te réchauffer, au cas où. »

La température avait beau être douce, le léger vent sur mes jambes découvertes m'avait fait frémir en chemin. Le frisson parcourait tout mon corps et était visible jusqu'à sur mon cou. Mais ce n'était pas pour autant que j'allais me ravisé. L'idée que Romy avait derrière la tête m'interessais beaucoup et j'avais hâte de découvrir ce qu'il avait à me proposer.
Je pris la peine de m'installer devant lui avant de répondre.

- Tu tiens tes promesses, tu dois pas être si méchant que ça..

Je lui adressai alors un sourire, toujours le même. Eclatant. Je souriais de toute mes dents. J'étais, effectivement, plus réveillée que cette après midi en cours. Mes joues rosées en témoignaient. Je sortis alors mon paquet de clope et en pinçait une entre mes lèvres avant de l'allumer et de tirer dessus tranquillement. Bien décidée à continuer ce jeu de regard qui s'était installé dans l'après midi.
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MessageSujet: Re: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyLun 21 Avr - 13:08

Le jeune homme avait visé juste. Il faut dire que depuis qu'il était là, dans cette université, aujourd'hui marquait sa première rencontre avec cette charmante demoiselle, ce qui était bien le signe d'un certain absentéisme. De plus, d'après l'aisance et l'air je-m'en-foutiste avec lequel elle était entrée dans la salle de classe, cet après-midi, il ne pouvait pas se tromper. Elle avait l'habitude d'emmerder le monde et le vivait très bien. Et elle avait bien raison. Il esquissa donc un sourire, tira une dernière latte et écrasa le mégot dans le cendrier, avant d'appuyer ses avant-bras sur la table pour se rapprocher. Il la dévisageait, un sourcil arqué et, à sa remarque, ne put se retenir de rire discrètement. Bien sûr qu'il tenait ses promesses ! Il n'avait pas énormément de qualités, mais s'il était bien une chose qu'on ne pouvait lui reprocher, c'était sans aucun doute sa capacité à respecter ses engagements. Peut-être la jeune femme avait-elle l'habitude de côtoyer des gamins machos et sournois, mais il ne faisait pas partie de ceux-là. Au contraire, s'il y avait bien une chose dont il pouvait se vanter, c'est d'être -ou du moins d'avoir essayé de rester- un mec bien, durant une majeure partie de sa vie. Il s'appuyait sur la table, le buste légèrement penché en avant et dévisageait Elizabeth, avec cette irrésistible envie d'apprendre à la connaître, de savoir lire en elle comme dans un livre ouvert. Il en était loin pourtant, aussi esquissa-t-il un nouveau sourire en coin, son regard faisant un va-et-vient entre ses deux iris clairs.

« Méchant ? C'est vraiment l'image que l'on a de moi ? Ou tu avais peur de te faire kidnapper, peut-être ? » Son sourire s'élargit. Dans l'absolu, non, Romy Pozzo n'avait jamais été un « méchant garçon ». En cours, il était plutôt doué. Cela était sans doute dû à sa capacité à suivre deux événements en même temps, comme il avait pu en faire la démonstration dans l'après-midi. Plus jeune, c'était un enfant tout à fait charmant, qui souriait aux inconnus et aimait sa mère et ses grands-parents. Non, vraiment, son histoire était construite d'une manière telle qu'il ne pouvait se considérer comme mauvais et ce malgré son petit écart de conduite, qu'il ne regrettait absolument pas. Il chassa ces pensées de son esprit, porta son attention vers le bar et capta le regard d'un serveur, avant de lui faire un petit signe pour qu'il vienne prendre leur commande. Il rétablit par la suite son regard sur le visage ovale de sa camarade de classe et reprit. « Je tiens toujours mes promesses, jeune femme, surtout quand elles sont aussi simples à respecter que celle que je t'ai faite. » Il sourit une nouvelle fois, alors que le serveur arrivait à la hauteur de leur table. Levant le regard vers lui, il demanda un Red Sun et attendit que la demoiselle commande et que le serveur s'éloigne pour reprendre leur conversation où ils l'avaient laissé. « Et visiblement, j'ai bien fait. » Il avait en effet remarqué que la jeune femme frissonnait, cependant, elle connaissait certainement ses limites et avait dû s'habiller ainsi en tout état de conscience. Aussi, se contenta-t-il d'ajouter un discret « Belles jambes. » avant de décider de passer à autre chose.

Les néons et lumières du bar faisaient briller le trottoir humide de cette petite place bien placée. De l'autre côté du lieu, le même schéma se répétait, encore et encore, comme si tous les propriétaires avaient passé un accord pour s'implanter au même endroit. D'ailleurs, les adolescents aussi semblaient s'être fait passer le mot, puisque, où que Romy pose son regard, il reconnaissait un visage qu'il avait sans doute déjà croisé à l'université. Un groupe de marginaux passa non loin et l'un deux fit un signe au jeune homme qui sourit pour toute réponse, avant de reporter toute son attention sur son invité du moment, la belle Effy. Il aimait la manière dont cette dernière lui souriait et, bien qu'il ignorât si elle était sincère ou non, cette soirée promettait d'être des plus plaisantes. Il lui présenta les paumes de ses mains et lui demanda d'une voix presque enjouée, bien qu'un peu rauque. « Je peux voir tes mains ? » Il avait remarqué quelques tatouages qui rappelaient vaguement les dessins qu'un enfant se serait amusé à faire au crayon indélébile sur une peau si claire, qu'elle rappelait une feuille de papier, mais avant tout, il voulait observer la qualité de sa peau, bien qu'il ne doutât pas un seul instant qu'elle était parfaitement adaptée à ce qu'il souhaitait réaliser. Il aimait énormément ce style de tatouage et, bien que les siens soient plus travaillés, il espérait un jour pouvoir en réaliser de semblables. Puis, comme s'il se souvenait d'un détail relativement important, il ajouta. « Tu ne fais pas d'allergie particulière au moins ? À la peinture, par exemple... » Il avait prononcé cela en détachant chaque syllabe avec un soin particulier, comme s'il retardait la fin de sa phrase volontairement. Ses yeux étaient plongés dans ceux de sa voisine d'art appliqué.
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MessageSujet: Re: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyLun 21 Avr - 14:20

Il écrasait son mégot dans le cendrier et se penchait vers moi, le sourire aux lèvres. Il acceptai mon invitation à nos jeux de regard et plongea directement le sien, au couleur turquoise du à la faible luminosité que nous offrait la soirée, dans le mien. Je sentais qu'il essayais de s'introduire en moi, son regard jonglant entre mes deux yeux. Non, je ne le permettait pas. Je brisai alors le sorte de lien qui nous unissant par le regard, en détournant le mien une seconde. C'était regrettable, j'aimais sa façon d'essayer de me connaitre, mais cette "intrusion" en moi me forçait encore une fois à prendre du recul.

- « Méchant ? C'est vraiment l'image que l'on a de moi ? Ou tu avais peur de te faire kidnapper, peut-être ? »

J'esquissai alors un sourire en coin, re-plongeant doucement mon regard dans le sien. Il souriait, et c'était très agréable à voir. Non, ce n'était pas l'image qu'il donnait de lui. Il ressemblait plus à un lion un peu perdu dans ce monde. Un joli lion qui s'était, ce soir, attaché les cheveux, dégageant ainsi son visage, le rendant encore plus séduisant. Je sentai d'ailleurs mon regard glisser doucement sur les traits fins de son visage alors qu'il attendait une réponse. Mes pupilles allèrent à nouveau se planter dans les siennes et je répondit, d'un ton amusé :

- Kidnapper par toi ? Mhh.. C'est une charmante proposition..

Je riais doucement à ma propre note de sarcasme. Pas que ça soit vraiment drôle. C'était juste pour faire passer pour foutage-de-gueule, quelque chose qui s'avérait vrai. J'aurai bien aimé me faire kidnapper par lui. Même si cela relevait du cliché des plus complet. J'imaginais déjà les titres "Une ex-camé enlevée par un marginal." Certains peu ouverts auraient dit que ce n'était qu'un couple en fuite de la société, des gens bizarres ne cherchant qu'à disparaitre du à leur erreurs passées. D'autres baveraient sur le jeune homme que j'avais devant moi en disant "Il était si charmant, pourquoi donc à t-il gaché sa vie en enlevant une salope qui ne méritait que ça ?" Je souriais alors à mes propres pensées et décidait d'en sortir. Je me rendais alors compte que je fixai la table depuis un court moment, mais mon interlocuteur avait l'air, lui aussi dans ses pensées. Il releva alors le regard comme moi, et appelait le serveur. Il me souffla une nouvelle phrase :

- « Je tiens toujours mes promesses, jeune femme, surtout quand elles sont aussi simples à respecter que celle que je t'ai faite. »

Je lui répondait d'un simple sourire. J'aimais assez sa façon de me parler, il me donnait de l'importance et j'adorait ça. Le serveur arrivait alors et mon "camarade" commanda un Red Sun. Pour ma part, c'était un Mojito. C'était simple et bon. Je n'avais pas envie de certains alcools ou cocktails farfelu que l'on pouvait souvent trouver dans les bars. Et le Mojito me semblait être le parfait équilibre entre le basique et la classe. Ce n'était qu'une boisson, mais dans le choix que chacun faisait, on pouvait déceler une once de personnalité. Romy avait donc commandé un cocktail simple mais qui n'était pas des plus connu. Il semblait alors raffiné et devait connaitre pas mal de mélange. Du moins, c'est ce qu'on pouvais penser. A moins qu'il n'ait simplement découvert ce cocktail une fois et le prenais en continu. Le serveur tourna alors les talons et se dirigeai vers le bar pour chercher la commande. Le jeune homme se ré-adressa à moi :

- « Et visiblement, j'ai bien fait. »

Je n'arrivai pas à savoir s'il avait dis ça d'un air moqueur, ou tout simplement par constatation. Il avait regardais parcouru mon corps du regard et avait ajouté un :

- « Belles jambes. »

Deux mots qu'il décida de souffler, comme s'il n'avait pas pu s'empêcher de les dires, et qu'il avait essayé d'étouffer. Je souriais alors à sa remarque. Voilà encore un nouveau compliment sur mon physique qui me plaisait tout particulièrement. Je continuais alors à fixer le jeune homme de mes yeux bleus, alors que son regard parcourait le lieu et semblait s'arrêter sur quelques personnes. Puis enfin, je le vis sourire à quelqu'un. Je détournais alors aussi le regard, suivant la trajectoire du sien. C'était un groupe de personne du même style que lui. Surement des amis, ou des connaissances.
En pensant à cela, je me disai que je ne connaissais pas grand monde à Montréal. Les années de centre et mes années lycée ne m'avait pas laissé vraiment de temps à consacrer à quelqu'un d'autre. Il fallait que je me reconstruise moi-même. Et il y avait peu de place pour quelqu'un d'autre en ces moments là. Je n'avais donc plus de contact avec certains de mes amis de lycée. Il avait juste su que je m'étais fait viré du bahut, et très peu étaient les personnes qui avaient voulu prendre des nouvelles. Au centre, je discutai parfois avec des gens, mais certains sortait et d'autres rentraient chaque mois, si bien qu'on n'arrivait pas à s'attacher vraiment. J'étais en fin de compte assez seule, mais je ne m'en plaignais pas. J'avais appris à grandir comme ça, laissant comme seul souvenir à mes anciens camarade la Effy au cheveux courts remballant chaque personnes qui ne lui revenait pas.

- « Je peux voir tes mains ? »

Il me sortait alors encore de mes pensées et j'acquiescai, un peu déboussolé par mes pensées et tendait mes mains vers le charmant jeune homme. Qui les pris doucement et s'amusai à comtempler les quelques petits tatouages dessiné sur mes doigts. Je souriais, encore. Il avait beau être tatouer de partout, Romy s'intéressait aux miens qui semblaient ridicules au yeux de tous en les comparant aux siens. Il ajouta alors :

- « Tu ne fais pas d'allergie particulière au moins ? À la peinture, par exemple... »


Il attendait une réponse, car il était vrai que j'étais restée muette un certains temps. Son regard était à nouveau plongé dans le miens et je semblait d'attaque à le défier. Je lui souriait alors et repondit :

- « Je ne suis allergique qu'aux sous vêtements moches.. »

Je souriais alors d'avantage, lui laissant sous entendre que ce que je portai n'étais pas si mal que ça. Je me questionnai sur ce qu'il avait prévu de faire ce soir. Et j'appréciais le lancer sur un sujet glissant comme celui-ci, que pourtant, je pratiquais à la perfection.



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MessageSujet: Re: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyLun 21 Avr - 16:52

Il aimait cette manière, qu'elle avait, de détourner le regard. Lorsqu'elle agissait ainsi, elle n'avait en aucun cas l'air gêné, bien au contraire, elle semblait totalement maîtresse de la situation. C'était son choix, de briser ce contact visuel et elle le lui imposait, en véritable reine. La comparaison lui sembla d'ailleurs parfaite : la reine Elizabeth, aussi froide que dangereuse. Il continuait néanmoins de la regarder, malgré ses tentatives de lui échapper. Au fond, ils se complétaient à la perfection. Elle, si glaciale, un véritable diamant brut, à côté du jeune marginal, dont les paroles dégageaient tant de chaleur. C'était peut-être pour ça qu'elle l'intriguait. Il aurait souhaité voir au-delà de ce masque d'indifférence qu'elle semblait tant affectionner, mais n'y parvenait pas, ce qui ne faisait qu'intensifier l'intérêt croissant qu'il lui portait. Cependant, elle n'était pas que distance, elle faisait également preuve d'une grande douceur, ne serait-ce que dans sa manière de reporter son attention sur sa petite personne. Elle prenait son temps, le laissait languir et cela ne lui déplaisait pas. Au final, il la connaissait depuis moins d'une journée et pourtant, ils avaient rapidement accroché l'un à l'autre. Un coup de foudre amical ? Quelque chose de ce genre, certainement. Du moins, c'est ainsi qu'il vivait la situation. À sa remarque, il se retint de sourire davantage encore. Pourquoi pas, après tout, un jour, tout laisser tomber, foutre le camp avec, à ses côtés, dans une voiture volée, la demoiselle aux cheveux décolorés. La vie de hors-la-loi devait véritablement être passionnante au fond. D'un autre côté, cela n'arrangerait rien à son casier et encore moins à son avenir, déjà partiellement incertain. Il se contenta donc de sourire paisiblement, amusé par sa remarque.

Lorsqu'elle lui tendit ses mains, il les saisit délicatement, avec le plus de douceur possible et les observa attentivement, sous toutes les coutures, de la paume au dos. Il se permit même de remonter légèrement les manches kaki de sa veste pour observer ses poignets et le début de ses avant-bras. Sa peau était lisse, les pores n'étaient pas dilatés, et surtout, elle ne portait aucune marque d'imperfection, comme d'importantes blessures ou cicatrices, qui auraient pu l'empêcher de faire ce qu'il souhaitait. C'était un bon point. Les tatouages quant à eux n'étaient pas un problème, le rendu serait sûrement très beau. Il les lui reposa avec lenteur sur la table, leur rendant ainsi leur liberté et releva le visage vers son mannequin. À sa remarque, il la dévisagea un instant sérieusement, avant de se mettre à rire. Deux temps bien distincts, sans doute celui d'une rapide réflexion. Devait-il lui faire le plaisir de rentrer dans son jeu ? Après tout, elle était ainsi la demoiselle, et il n'avait certainement pas l'intention de lui demander de changer, son caractère s'accordait trop bien à son physique. Le terrain glissant sur lequel elle s'aventurait n'était pas exactement celui qu'il était habitué à pratiquer. Cependant, il esquissa un sourire en coin, croisa les bras et appuya son dos contre le dossier de sa chaise Son attitude défensive était contre-balancée par son regard rieur. Ses pupilles brillaient, illuminant son visage serein et il s'entendit répondre, d'un ton détaché. « Noirs, j'imagine ? Tu auras l'occasion de me montrer ça tout à l'heure, puisque tu risques de vraiment finir nue, ou presque. » Bon, pour la couleur, il avait triché, elle se voyait à travers le débardeur blanc qu'elle portait. Cependant, la fin de sa phrase était voilée de mystère et le petit sourire qu'il lui adressa n'arrangeait en rien la situation.

C'est à ce moment que le serveur revint vers eux. Il déposa un premier verre devant la demoiselle, puis servit le jeune homme qui lui adressa un sourire pour le remercier. Il s'éloigna ensuite vers une autre table sans leur accorder davantage d'attention. Romy fit glisser son verre vers lui avant de saisir la paille entre ses doigts et commencer à jouer avec distraitement, le regard levé vers l'étudiante. « Si tu veux goûter, ne te gêne pas. » Il but une gorgée puis reposa son verre au centre de la table, lui laissant ainsi la possibilité d'essayer ce curieux cocktail qu'il avait découvert il y a quelques années déjà. Celui de Montréal avait cependant un goût différent. Plus sucré sans doute. Après un court silence durant lequel il sembla chercher ses mots, il engagea la conversation. Il voulait vraiment faire sa connaissance. « Alors, Effy. Je ne sais que trois choses sur toi : tu fumes, tu es souvent en retard, quand tu n'es pas absente, et tu es allergique aux sous-vêtements moches. » Tout en parlant, il jouait avec son écarteur, tout en gardant son menton appuyé au ceux de sa main. « Tu me diras, c'est déjà pas mal. » C'est vrai, combien de personnes n'avaient aperçu de la demoiselle que son caractère surprenant ? Elle ne l'avait pas encore envoyé chier, c'était déjà ça. Il espérerait que cela durerait encore longtemps, cette situation lui convenait. « Mais... » Il sourit et sa voix se fit plus engageante. « Dis-moi Elizabeth, qui es-tu ? » Il plongea son regard dans le sien, attendant qu'elle lui réponde. L'intérêt qu'il lui portait se lisait sur son visage.
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MessageSujet: Re: Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy]   Le tabac est un poison ? Tant pis [Effy & Romy] EmptyDim 11 Mai - 22:17

Il se contenta de me sourire, après ma vague allusion à un possible kidnapping. Sourire que je me surpris à lui répondre. Romy attrapa alors mes mains, dans la plus grande des douceurs. Les examinant sous tous les angles possibles et inimaginables. En temps normal, son intéressement et sa façon de m'occulter m'aurais repoussé et j'aurai alors rapidement retiré mes mains. Mais nous étions dans un moment spécial. Un moment où un jeune blond marginal se sentait soudainement intéressé par moi et mes mains après seulement une petite heure de cours. Où il m'avait étonné par son attention continu sur deux sujets pourtant très différents. De l'un, le cours, expliqué par une sorte de femme ressemblant plus à une autruche, et de l'autre, une blonde décoloré à l'allure "je m'en foutiste". Il me sortait alors de mes pensées en reposant mes mains sur la table. Romy me laissait décidément perplexe, jamais on ne s'était intéressé à ma petite personne comme ça. Sans réelles intentions malsaines. Non Romy s'interessait à moi par curiosité, il cherchait à me connaitre et cela me déstabilisait. Pour preuve, je me contentais de le taquiner, je n'avais ni été méchante, et n'avait pas remballé sa proposition.

A ma remarque, Pozzo semblait devenir, l'espace d'un temps très sérieux. Etais-je allé trop loin ? Au fond, c'était vrai. L'idée de porter un parachute en guise de bas me donner des frissons. Je ne trouvais rien de plus classe qu'un ensemble. Je veillai d'ailleurs a accordé chaque jour mes dessous, c'était un principe. "On ne sais jamais", c'était la phrase que je me répétait en m'habillant le matin, alors que j'étais posté devant ma penderie. Débordante d'un attirail affriolant de sous-vêtements sexy. Je souriais à mes pensées, et me rappelai mon dernier achat. Finalement Romy riait, et ça me rassurait.
Il se renforçait dans son siège en croisant les bras, ne me quittant toujours pas du regard. Regard dans lequel j'étais plongé. Etait-ce moi à présent qui avait du mal à lire en lui ? Je n'avais aucune idée de ce à quoi il avait pu pensé, et pourquoi avait-il eu ses deux réactions distinctes. Ou peut-être psychotais-je juste. Il avait surement du mal entendre à première écoute. Ou quelque chose du genre.

Romy avait ce sourire en coin que j'appréciais tout particulièrement. Malgré sa mise en retrait dans son siège. Et c'était sur le même ton que le blond me répondit :

- « Noirs, j'imagine ? Tu auras l'occasion de me montrer ça tout à l'heure, puisque tu risques de vraiment finir nue, ou presque. »

Et ce fut à mon tour d'être déstabilisé. Pas par sa déduction, ou plutôt sens de l'observation. Je savais très bien que mes dessous se devinait sous mon débardeur blanc, mis pour "l'occasion". Mais c'était plutôt sa dernière phrase qui m'intriguait. L'idée de finir nue devant le beau tatoué me plaisait fortement. Mais Romy avait l'air d'avoir une tout autre idée en tête. Du moins, pas celle que j'espérais moi. Je mis un certain temps à trouver une réponse potable, n'affichant qu'un sourire, presque félin, pour le faire patienter. Le serveur revint alors, m'arrachant de ma courte reflexion. Il déposait devant nous les rafraîchissements. Romy jouait avec sa paille, et attendait, comme un vrai gentleman que je commence mon verre pour s'affairer sur le sien ensuite. C'était ma mère qui m'avait expliqué tous ces principes du jeune homme classe. A vrai dire, étant petite, quand je pensais au futur jeune gentleman qui m'aurait invité à boire un verre, j'imaginai déjà un brun en smoking, avec le noeud papillon si irrésistible. Mais j'avais un face de moi quelqu'un de probablement mieux. Non le costard n'était pas là, ni même le brun des cheveux, et encore moins le noeud papillon. Mais je préférais de loin la personne que j'avais devant moi, par rapport à mon "cliché utopique". J'arretai alors de le faire languir, et attrapais mon mojito, duquel je bus vite une gorgée. Il était horrible, on aurait dit une macération de citron et de menthe, sans sucre, sans glace et sans alcool. Je le reposai alors sur la table, sans affiché, ne serais-ce par une simple mimique, mon dégout. Peut-être le remarqua-t-il quand même et était-ce encore une marque de politesse, ou d'amitié. Si l'amitié fonctionnait encore avec moi.
Mais le jeune blond poussa légèrement son verre vers moi, me proposant de le gouter. J'acquiesçait, et attrapai la paille entre mes lèvres avec délicatesse, tout en continuant de le fixer de mes yeux bleus. Je bu une gorgée. Le Red Sun était sucré, et était bien meilleur que mon mojito, surement trop cher pour ce qu'il valait. Je repoussais alors le verre vers Romy, et répondit enfin à sa première question.

- Tu as bonne vue, je te félicite Pozzo.. Nue ? C'est interéssant.. Mais qu'attends-tu de moi réellement ?

A vrai dire, je ne savais pas s'il se lançait sur le même terrain que moi, ou s'amusait simplement à y mettre un pied pour le contourner. Peut-être entrait-il seulement dans mon jeu, tout en me faisant des sous-entendus qui n'étaient pas ceux que j'espérais. Romy me posait alors une autre question beaucoup plus déstabilisante. Il avait décidément le don pour l'être. Il jouait avec son écarteur tout en continuant à me fixer de ses grands yeux verts. L'allusion qu'il fit de ma fausse phobie, me fit décrocher un sourire. Mais sa phrase suivante me le faisait perdre. J'avais beau avoir mon regard plongé dans le sien, je me sentais fixé le vague. Je ne savais pas vraiment qui j'étais. Pour me résumé à moi-même : J'étais une ancienne camée, c'était coupé les cheveux pour paraitre plus salope, et j'enchainais les coups d'un soirs. J'étais une bisexuelle, refoulé par son père avocat, et qui avait coupé les ponts avec sa mère lorsque celle ci était retournée au Brésil après le divorce, lors que ma cure. J'étais une fille qui s'efforçait de paraitre plus dure et plus méchante que ce je n'étais vraiment.  Voilà ce que j'étais. Que décrire à Romy. Il était dans mes habitudes d'être franche et direct. Mais je ne pouvais pas lui balancer ça en pleine face. Le jeune blond me fixait toujours. Il venait de fissurer ma carapace, et je restai sans voix à sa question. Je faisais alors défiler le déroulement de ma journée, à la recherche d'une quelconque information sur moi qui puisse passée outre ma vie passée. Je me rappelai alors le bruit de mes bombes s'entrechoquant dans mon sac. Ma vision se fit alors plus nette, et je n'avais pas quittée Pozzo du regard. Je le souriai alors, pour ne pas montrer l'état dans lequel sa question m'avait mise. J'attrapai mon verre, bu une seconde gorgée de cette boisson plus infecte qu'autre chose et lui répondit :

- Je graff aussi, ça en fait quatre !  




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