Méry

Alors que j’allais en cour tranquillement, je passais devant le panneau d’affichage qui se trouve à l’entré des dortoirs. J’avais décidé d’aller aux toilettes des dortoirs pour être tranquille au chaud en attendant le début des cours. Je savais qu’il n’y avait pas grand monde ici. Je n’avais pas regardé celui-ci, par la flemme de voir les ragots qui ont été posté. Mon frère me manquait beaucoup, je pensais a voir trouvé du confort auprès d’Owen en me soulageant d’un poids qui pesait beaucoup sur mes douces épaules.

Alors que je poussais la porte, je voyais des jeunes comme moi qui y étaient. Je ne disais rien, elles partirent en parlant « hey t’as vue, c’est elle Meredith. La fille qui sait fais violer … ». Je me retournais vers elles avant de leurs adressé la parole.

-Comment ça ? Et c’est marqué ou ?

J’étais dans le dénie, je ne comprenais pas ce qu’il vient de ce passé. Moi qui pensait passer une bonne journée, puis après je me dis qu’il se peut qu’il connaisse mon secret quand j’en ai parlé avec Gabriel ou même Spencer. Ce n’était pas possible que ça soit Owen, il était avec moi à l’appartement. Et puis je ne pense pas non plus que ça soit Gabriel qu’il ma balancé il est aussi connu que moi et c’est que les médias sont friand de ça.

-Bah sur le panneau d’Affichage ! C’est S qui la marqué !

Je les regardais surprise de ce qu’elles venaient de me dire.

-Vous savez, c’est que des ragôts…

L’une d’elle, me coupa la parole pour me répondre quelque chose qui me fis mal voir très mal.

-Comme tes bleues ? Et puis tu as dis la même chose pour ton frère, et la tu vas nous dire que tu te prends des murs ou que tu te tabasses toute seule ? Personne ne te croit maintenant !

Je les regardais quitté les toilettes, je retourne vers les lavabos. Au dessus il y avait les miroirs, je les regarde avec les larmes au bord des yeux. Je ne savais pas quoi faire, c’était presque invraisemblable. J’avais envie d’en finir, trop de chose se sont accumulés, mon agression, l’agression de mon frère, maintenant mon secret dévoilé tout ça a cause d’une personne Michaël. Michaël était responsable de tout, c’est toujours a cause de la même chose sa drogue. Ah oui, moi aussi j’en avais profité, mais j’avais au point de ne pas pouvoir rembourser l’autre.

Je me rafraichis le visage, j’aurais voulus me réveiller maintenant. Ce n’est pas possible, je vais me réveiller. Aller réveille toi ! Tu peux pas dire que je ne t’avais pas prévenu ma poule ! Oui, t’as toujours raison, je suis bonne a rien …sauf a m’attiré que des problèmes.

Les larmes avaient finis par coulé sur mon visage, mon maquillage coulait. J’avais toujours sur moi des médicaments contre l’insomnie que le médecin m’avait prescrit. C’était les conditions adéquates de l’eau, des médocs… Tout était si parfait, mais avec de l’alcool sa aurait été mieux. Je n’allais pas partir cherché une bouteille, pour revenir ici en finir…

Avec la boite de médicaments dans la main, j’enlevais tous ceux qu’ils restaient dans la boite. Faut dire qu’il y en avait dix, je les avalais avec de l’eau.

[Accélération]

Au bout d’un moment, je me sentais partir doucement. J’étais déjà tombé sur le sol, les yeux grands ouvert. Tous étaient totalement bizarres, j’étais comme morte au niveau de tout mon corps. Aucune réaction, je n’arrivais plus bouger, mes membres sont totalement engourdis.

A ce moment la, je me dis que j’avais fais une erreur. Mon seul moyen pour essayer de me sauver aurait été que j’hurle mais je ne voulais pas non plus le faire. Mon rythme cardiaque baissait de dangereusement, ma tension aussi.

Le moment fatidique, tout venait de s’arrêter, mon dernier souffle, mon dernier battement de cœur tout complètement fini. Mes yeux étaient toujours ouverts, sans plus aucune réaction. Une personne passerait bien par là de toute façon. Mon corps complètement allongé sur le sol, mon sac de cours était ouvert, mes affaires éparpiller sur le sol dans ma chute.

Enfin ce foutu cours de maths est fini. Pendant toute l'heure, je n'ai pensé qu'à mon entrainement de gym qui m'attendait juste après. J'avais besoin de me défouler, surtout de m'entrainer au cheval d'arçon, et au lieu de ça je devais rester vissé à cette chaise pendant soixante longues minutes. Mais enfin, la sonnerie retentit, pour mon plus grand plaisir. Je traverse le couloir du bâtiment, attrapant au passage mes affaires de sport au casier, afin de rejoindre au plus vite le gymnase.

Au moment de passer devant les toilettes des filles, j'entends un bruit sourd et anormal. Intrigué, je me demande s'il faut que j'entre ou pas. Ça pourrait être grave. Ou alors, rien de bien important. J'hésite encore quelques instants, mais préfère ne pas avoir de remords, et ouvre finalement et discrètement la porte. Au pire, qu'est-ce que je risque ? Juste une ou deux pétasses qui couineront "Haan Damon Howard dans les toilettes des filles hanlalalaah !" Et puis je leur ferai un clin d’œil, et je me barrerai en mode beau gosse comme je sais si bien le faire.

J'entrouvre donc la porte et y passe discrètement ma tête.

- Y a quelqu'un ?

Je découvre alors le corps agonisant d'une brune, les yeux écarquillés, gisant sur le sol et peinant à respirer. Son sac à côté d'elle est ouvert, vomissant les affaires qu'il contient. J'entre donc précipitamment et me jette au sol sans réfléchir pour venir en aide à la fille. Je découvre finalement le visage que je craignais d'avoir reconnu : celui de Meredith. Merde.

- Merde, merde, merde, merde, merde, je ne cesse de répéter en chuchotant, pris de panique.

Je m'agenouille à ses côtés, et attrape son dos que je pose sur mes genoux et sa tête que je tiens entre mes mains. Je pose un doigt dans son cou : son rythme cardiaque est très lent. Les larmes me montent aux yeux. Merde.

- Merde, putain de merde, je chuchote à nouveau.

Je claque Meredith à plusieurs reprises pour tenter de la raisonner. De plus en plus fort, de plus en plus violemment, pour qu'elle reprenne des couleurs. C'est un cauchemar. Un putain de cauchemar. Par pitié, dites-le moi. Dites-moi que ce n'est qu'un cauchemar, je vous en supplie.

- A l'aide ! Putain venez m'aider !, je hurle si fort que je sens ma gorge brûler.

C'est certainement à cause de ce foutu panneau d'affichage. S est définitivement une sacrée connasse. Elle a dévoilé au grand jour l'énorme secret de la pauvre Meredith. Personne n'aurait du le savoir. Et encore moins vu les représailles. Merde.

- Fais pas ça, Meredith, j't'en supplie, dis quelque chose, je lui dis entre deux sanglots, espérant qu'elle m'entende.

Toujours dans un état second allongé sur le sol sans personne qui pourrait venir m’aider jusqu’au moment ou quelqu’un rentra dans les toilettes. Je n’arrivais pas à bouger, j’étais comme morte. Pourquoi j’ai fais ça, je ne comprenais plus rien. Mon corps tout entier était inerte, sans aucune vie, sans rien.

J’avais pue constaté, que la personne qui était rentré dans la pièce m’était assez familière. Je l’avais croisé à mon anniversaire, mais après plus rien. Il m’avait attiré ce soir la, et maintenant on se recroise dans un nouveau moment. Mais c’était encore plus bizarre comme deuxième rencontre.

Il chuchotait des mots qui m’était assez incompréhensible, mes yeux étaient eux aussi sans vie voir pire neutre sans aucun sentiments. Tu es vraiment égoïste, tu n’as pensé qu’à toi, ton frère il va dire quoi ? T’es amis ? Mes amis ? Je n’en ai pas vraiment malheureusement, alors que je meurs ou pas, ça ne changera rien du tout. ET puis, mon frère comprendra très bien le pourquoi de mon acte. C’est vrai qu’il y a d’autre moyen de le faire, mais c’est ma vie, elle a été ruinée donc je ne crains plus rien.

- Merde, merde, merde, merde, merde, Merde, putain de merde, A l'aide ! Putain venez m'aider ! Fais pas ça, Meredith, j't'en supplie, dis quelque chose

Tout mon corps, se trouvait engourdis. Mes yeux étaient encore ouvert, mais ils ne clignaient plus du tout. Mes pulsations, devenaient de plus en plus réduite déjà qu’elles n’étaient plus beaucoup élevées mais la presque plus rien.

Bien sur pour essayer de me faire réagir Damon, m’avait mis des grandes claques pour voir au moins une petite réaction. Toujours rien, mais quand je dis rien, il avait rien.

Il voulait que quelqu’un vienne l’aidé ou nous aidé mais j’espérais que personne ne vienne a son secours. Jusqu’au moment ou la porte s’ouvrit. Un surveillant rentra dedans, quand il a entendu des cris.

-Qu’est ce que vous faites ici M.Howard ? il se coupa quand il vue mon corps inerte sur le sol.-Qu’est ce qu’il sait passé ?

Il s’approche à son tour de moi, essayant de trouver un moyen pour me sauver. Mais moi je ne veux pas, respecter mon choix Merde ! J’ai envie d’en finir, j’y suis presque. Je ne veux plus être de se monde.

Un surveillant entre alors, me demandant ce que je fais ici. C'est vrai que lui, il a plus l'habitude de me voir draguer des filles en toute occasion plutôt que dans ce genre de situations, alors il a certainement du se dire que je suis entré dans les toilettes des filles pour m'en taper une. Mais même pas, pas cette fois en tous cas. Il se rend finalement compte de l'état de Meredith, que je tiens toujours à mes côtés.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demande-t-il, tout aussi choqué que moi.

Je le regarde quelques secondes de mes yeux embués écarquillés, n'en croyant pas mes oreilles. Une fille est en train d'agoniser, et le mec, au lieu de nous venir en aide, me demande ce qu'il s'est passé. Si je n'étais pas occupé à soutenir Meredith, je crois que je l'aurais baffé pour son manque de jugeote.

- Mais bordel, vous croyez pas qu'il y a plus important que de savoir ce qu'il s'est passé ?, je lui hurle en pleine face. Mais bougez, restez pas planté là, allez chercher de l'aide, appelez une ambulance, merde !

Le surveillant s'exécute. Je me retrouve à nouveau seul avec le top-model. Son rythme cardiaque baisse de plus en plus. Je la sens mourir dans mes bras. Putain de merde, j'espère que ce crétin va se dépêcher de ramener de l'aide.

- Fais quelque chose Meredith, reste pas comme ça, fais quelque chose bordel !, je gueule.

Je panique vraiment. Je n'ai pas envie de la voir mourir dans mes bras. Et pourtant, je sens qu'elle n'en a plus pour très longtemps. Après plusieurs claques, je la secoue pour tenter de la raisonner, en vain. Son teint est plus grisâtre que jamais. Elle est plus froide que quelques instants auparavant. Je retire alors précipitamment mon blouson, que j'enroule autour d'elle afin qu'elle se réchauffe un minimum.

Faut pas qu'elle claque putain. Faut pas qu'elle claque.

Je reste toujours la, sans vie. Je ne cherche pas non plus à faire un effort pour me battre et finir de profité de la vie mais les médias vont vite s’emparé de mon secret pour le mettre en gros titre : La fille Kunis violé par qui ? Mais, je ne veux pas leurs laissé ce plaisir, je préfère être mort que de me voir encore plus détruite.

Quelqu’un d’autre est rentré dans la pièce, un surveillant si j’ai bien compris et il s’est fais enguirlandé par Damon. Mais, je prends encore des claques par ce Damon, qui essaie de me réveiller, de me faire réagir, mais plus les secondes passèrent et moi je vais revenir. Le surveillant revient assez rapidement.

-Les secours vont pas tardé à venir !

Mais bientôt la fin, le temps qu’ils arrivent je ne vais plus être de se monde et temps mieux pour moi. Dommage pour certaine personne. Au pire tout le monde s’en fou de ma vie maintenant surtout que je suis complètement dévoilé. Ma vie a été mise a nue, donc j’ai bien le droit de faire ce que je veux.

[Accélération]

Tout en restant dans les bras de Damon, je rendis mon dernier souffle. Mes yeux sont toujours ouverts, je n’ai pas eu la force de les fermés surement a cause des narcotiques que j’ai pris.

Les secours arrivent presser pour essayer de me sauvé, surtout quand ils ont sue que c’était moi. Et oui, maintenant je vais parler de moi de la façon que je veux. De toute façon, je suis morte. J’ai été idiote, débile, au plus profond pour dire mon secret. Je ne sais pas, et ne serais jamais qui m’a balancé.

Les secours essayaient de me réanimé, mais rien à faire, on ne pouvait plus rien faire. J’avais croisé une lumière blanche, qui ma vraiment attiré. Il déclare ma mort.

-Décès à 10h50

Et oui, j’ai clamsé.

Le surveillant revient quelques instants plus tard, affirmant que les secours ne vont pas tarder à arriver. Il y a intérêt, parce que Meredith ne tiendra plus très longtemps comme ça. J'ai très peur pour elle. Pourtant, je ne la connais que très peu. Je sais qu'il a failli y avoir quelque chose entre elle et moi à sa soirée d'anniversaire l'hiver dernier, mais c'est tout. Pourtant, j'ai pensé à plusieurs reprises à la recontacter. Je me disais que ça pourrait être cool qu'on prenne le temps de faire connaissance, et plus si affinités. On ne peut pas le nier, c'est une très jolie fille. Et j'aurais vraiment été ravi d'apprendre à la connaitre. Mais dans d'autres circonstances que celles-ci.

Mais finalement, je ne l'ai pas fait. Et je ne sais pas si c'est une bonne chose, ou non. Dans un sens, on aurait pu devenir amis, ou autre, et j'aurais pu la soutenir si elle allait aussi mal qu'elle le montre aujourd'hui. Mais d'un autre côté, si on avait développé quelque relation que ce soit, l'avoir dans mes bras dans un tel état m'aurait totalement détruit, c'est certain.

Enfin, je n'en mène pas large pour le moment. Même sans vraiment la connaitre, je suis actuellement horrifié par le fait de la voir ainsi, agonisant à mes côtés. Attendant l'arrivée des secours, je la relève un peu plus pour l'envelopper de mes bras, afin de la réchauffer du mieux que je peux, et de m'assurer que ses lentes pulsassions ne s'arrêtent pas.

- Allez Meredith, résiste encore un peu s'il te plait, ils arrivent bientôt, je lui chuchote à l'oreille en caressant ses cheveux afin de la rassurer. Et de me rassurer au passage.

[...]

Les secours arrivent enfin. Mais c'est trop tard. Le cœur de Meredith s'est arrêté. Je ne retiens même plus les larmes, qui ne cessent de couler. Elles semblent être éternelles. Elles tombent seules, brûlant mes yeux, mes pommettes, puis mes joues à leur passage. Je serre Meredith un peu plus fort pour tenter de la réveiller, mais rien n'y fait. Elle est morte.

Les secours me la retirent et tentent de la réanimer, mais rien n'y fait. Elle est morte.

Elle est morte, putain.