Nika, Nika tu es si prévisible, si énervant, si… Tu comptes tout me reprocher, me faire chier ? Au pire tu t’occupes de tes oignons, et tu me laisse fumé et boire tranquillement. Voilà plusieurs jours que je suis affiché sur ce fichu panneau d’affichage…mais cela ne me dérange pas vraiment, vue que j’aime être remarqué par n’importe quel moyen. J’avais pris une gifle de la par de cette meuf mais, je m’en fou.

J’avais fais la rencontre d’une fille Indiana et franchement elle me plait vachement dans sa façon d’agir va falloir qu’on se revoit tous les deux. Je ne connais pas beaucoup de monde ici, et je m’en fiche totalement. Je suis assis par terre, avec ma bouteille de vodka dans les mains et mon joins dans l’autre. Je ne fais pas les choses à moitié.

Enfin, tranquille, personne pour venir m’emmerder au plus profond. Normalement je suis le premier à aller vers les autres pour me moquer d’eux. Je bue une nouvelle gorgé, si vous pensez que j’utilise un verre c’est que vous me connaissez mal. Je préfère boire comme ça, directement à la bouteille et sentir la bouteille me fais plaisir.

Et puis le joins, c’est tout simplement pour me détendre. Je ne suis pas stresser mais il me fait complètement oublier tous les problèmes que j’ai connus avec mes parents. Vous vous demandez pourquoi je parle de ça maintenant ? C’est que je me fais chier avec cette c*nne de S qui me harcèle de message. Surement pour essayer de me faire peur, mais c’est raté. Je suis assez insensible a ce qu’on peut me dire, je reste impassible au message de celle-ci.

Le coin que j’avais choisis était le coin adoré des fumeurs, des alcolos, c’est bien je suis dans les deux. Et puis, si je pouvais boire en compagnie d’une personne comme moi, ça serait agréable.

J'avais trouvé cet endroit il y a une semaine de là. On m'avait indiqué que c'était un bon endroit pour venir y fumer quelques joints, ou se prendre une cuite. C'est vrai que l'endroit était assez discret, sans vraiment être si secret que ça. Tout ceux qui fumaient ou buvaient se devait de le connaitre. C'était leur.. ou plutôt nôtre, lieu de tranquillité. Sans pourtant être un havre de paix; je préférais largement un endroit que seul moi aurait la connaissance, de façon à ce que je puisse être vraiment sûre d'être tranquille et seule. J'aimais fumer seule, ça me permettait de relativiser sur ma situation, sur les événements de la journée. Et cela me permettais aussi de préserver l'image que j'aimais me donner. Je n'aimais pas me donner en spectacle dans ces états, même si l'habitude avait fait que mon visage était et resterait surement celui d'une toxico. En effet, j'avais des cernes bleues dû aux nombreux pétards que je m'étais déjà allumé, et mes yeux, qui ne marquait pas d'habitude, semblait très petits et assez rouges. Combien avais-je pu en fumer aujourd'hui ? Je ne savais même plus.

Je les avais fumé sur le rebord de la fenêtre de ma chambre d'internat. Je ne savais même pas avec qui je partageais cette piaule. Et je m'en foutais. Tant qu'elle ne venait me faire chier, ça m'allait. Peut-être qu'elle serait gentille, ou peut-être pas. Mais peu importe, je sais jouer sur les deux tableaux. Il y a un bien une citation qui peut m'aller : "Je suis capable du meilleur comme du pire, mais c'est dans le pire que je suis le meilleur." Je jugeais pas important de sympathiser avec des personnes si elle ne m'était d'aucune utilité, ou même si je ne devais faire que parler pour parler. Je préférais envoyé chier tout le monde. Comme d'habitude.

Comme je le disais, je n'aimais pas venir ici. Devenir amie avec des junkies, pourquoi pas ? Mais seulement s'ils m'étaient d'un intérêt. Maintenant, je n'avais pas envie de faire connaissance. Mais il était évident qu'il me fallait de nouvelles feuilles, j'avais utiliser la dernière pour un royal qui m'avait assez déchiré la gorge. Mais j'en avais pris l'habitude.

Je m'étais donc assuré de poser une paire de Chanel sur mon nez, afin qu'on ne puisse pas voir la couleur automne de mes yeux. J'avais pris mes clefs, et ce qu'il me restait de matos et j'étais sortie.

Il faisait encore doux, il y avait un léger vent et le soleil caressait encore mes jambes nues, simplement habillé d'un short en jean. Mon Eastpack accroché à une de mes épaules, elles aussi découverte. Je n'avais pas vraiment fait attention à la manière dont j'étais habillée. De toute façon, je ne comptais pas m'éterniser dans le coin.

Voilà que j'y arrivai. Putain.. Ca sentai la gerbe à des kilomètres. Je passais alors devant quelques têtes qui m'étaient inconnues, mais rien ne m'inspirait à aller leur parlait. Ils nageaient déjà dans leur vomi. Je m'aventurai un peu loin. Déterminée à pouvoir choper quelques feuilles à rouler.

Je vis alors un jeune homme assez charmant, une bouteille d'Eristoff à la main, un joint dans l'autre. J'espérait secrètement pouvoir l'avoir dans mon lit, un jour. De toute façon, ils étaient peu à me résister.
"On verra bien" pensais-je. Je m'avançais donc vers lui, lunettes toujours autant fixées sur le nez. Et mes cheveux blancs fraichement décolorés flottait légèrement en raison du vent. Je me raclai doucement la gorge et lui demanda de la manière la plus détachée du monde :

- T'aurai pas une feuille slim à me dépanner ?

Je préfère largement l’alcool qu’à la fumette, en même temps si je suis devenu ce que je suis c’est la faute de mes parents. Vous ne connaissez pas mon histoire ? Mes parents gros radins avec moi et avec ma sœur tout le contraire. Vous devez comprendre que j’ai une rage contre eux et surtout après ma sœur. De la jalousie ? Oui, je suis jaloux d’elle car elle a tout eu et moi rien. En même temps, ils m’ont foutu dans des endroits de m*rde, ou tout crains. Mais bon, comme ils ont toujours l’habitude de dire aux gens : « On la pourtant éduqué dans les règles, mais c’est qu’un sale gosse. On aurait jamais du le gâté comme on la fait !! » Malheureusement, j’ai rien eu quand j’étais petit, mais a part ça tout va bien chez eux.

Pense a autre chose ? A quoi par exemple, je veux savoir. Aux filles, aux coups d’un soir… Ouais, bah la fille aussi parfaite que moi, ne dois pas vraiment exister. Si, mais tu es trop exigent aussi ! Non, je ne suis pas exigent comme tu le dis, mais normal. Par contre, elle n’a pas le droit d’être plus belle que moi. De toute façon c’est impossible.

J’ouvre les yeux quelques instants, j’observe le paysage et remarque des thons marchent avec leurs escarpins que des gros c*l. Moi qui pense que les thons, se trouve que dans les poissonneries, je me suis vraiment trompé. Puis au bout d’un moment, j’entends un bruit de chaussures s’approché de mon coin. Je ne regarde pas qui c’était, et puis de toute façon ça peut-être qu’un alcolo ou un drogué…

Je me suis trompé, c’était une demoiselle qui paraissait bizarre. Elle portait des lunettes surement pour que l’on ne remarque pas ses yeux. Elle a un style assez particulier, je me suis dis qu’elle doit apprécier les coins de ce type.

- T'aurai pas une feuille slim à me dépanner ?

Elle a les cheveux blancs, ce look a l’air de lui plaire, mais à moi aussi. Je n’ai pas vraiment l’envie de lui répondre, mais je vais faire un effort. Par contre, j’ai toujours mon ton que j’utilise tout le temps. Celui qui est désagréable.

-Ouais…mais j’ai quoi en échange ?

T’es vraiment grave mon coco. Je prends dans ma poche ce qu’elle ma demandée et lui tend.

-C’est bon, je demande rien !

C’est juste histoire de causé un peu.

- «Ouais...mais j'ai quoi en échange ?»

J'arquais un sourcil. Qu'est ce qui pouvait bien intéresser ce jeune homme à part l'alcool, la fumette et en bref, oublier ses soucis ? Je n'eut, malgré reflexion, pas le temps de trouver quoi que ce soit à lui répondre, car l'homme aux cheveux de jais se répondit à lui même.

- «C'est bon, je demande rien!»

Il avait un ton désagréable, mais je m'en contre fichait. Je demandais juste une feuille qui puisse me sauver, pas une conversation de philosophe. Même si l'herbe aidait pas mal à la réflexion.
Je vis alors sa main passer dans sa poche, et en ressortir un paquet d'OCB slim. Qu'il me tendit par la suite. Je n'avais toujours pas répondu à ce garçon à l'air peu fréquentable, mais qui était extrêmement charmant. J'attrapais ce qu'il me tendais et lâchait d'un air tout aussi désagréable que lui un :

- Merci.

S'il voulait être mauvais, j'allais l'être aussi. J'étais sans doute bien meilleure joueuse que lui. J'ouvris le paquet mais marqua une pause avant de me servir. Je relevais la tête, entendant des éclats de rire rauques et abominables. Je vis alors deux filles apparemment aussi laides que les personnes que j'avais pu croisé en entrant dans cet endroit. Elles se dandinaient sur leurs talons. J'affichais une grimace de dégout qui se voyait clairement malgré les verres teintés qui caché mon état d'éclatée. Elles s'éloignaient en riant, parlant surement de sujet très peu intéressant.

Elles disparurent de mon champs de vision, ce qui ne me permis de les voir qu'une courte minute, mais assez pour m'en lasser. Des poufs comme ça, ça courrait sur le campus. Peut-être m'y habituerais-je. Je rabaissa alors la tête pour m'emparer de quelques feuilles avant de refermer le paquet et de le lancer au jeune homme, qui, j'espérais, avait assez de réflexe pour l'avoir attraper au vol.

Je fis alors basculer mon sac, ce qui permis à ceux qui se trouvaient près de moi -ou de nous..- d'entendre le bruit des bombes de peintures qui se trouvaient toujours en duo dans mon sac à dos lui même rempli de tags et signature en tout genre. Je les gardait toujours sur moi, je n'aimais pas être sans ses outils lorsqu'une idée de graffiti me traversai l'esprit.

J'y rangeais alors ce que je venais de prendre en prenant soin d'en garder une en main. Et posait alors mon sac, fermé, entre mes jambes, calé en ma paire de Vans haute décolorée et usée que j'affectionnait toujours autant. Je sorti alors ma consommation de ma poche. De toute façon, ça n'allait surement pas déranger le bel homme que j'avais en face de moi. La vodka l'avait déjà bien attaqué et s'il se sentait gêné, je me ferai un malin plaisirs de lui faire encore plus chier.

Je roulais de façon habile mon cher et tendre pétard, que j'affectionnais comme un animal de compagnie. Léchant le collant avec sensualité, comme je le faisais couramment. Je le portais alors à ma bouche, sortant mon briquet de ma poche, et l'allumant d'un coup, tirant de longues bouffées dessus avant de me réinteresser à mon interlocuteur. Je le fixai, cherchant quelque chose à dire. Pas que je veuille forcément discuter, mais juste pour faire passer le temps. De toute façon, c'est tout ce qu'il y avait à faire dans cette université. Passer le temps.

- Et donc, tu discutes avec ta bouteille ?

Ce fut tout ce que je dis, gardant le même ton que lui.

- Merci.

Je ne m’occupais pas vraiment de mon interlocutrice à qui j’avais passé des feuilles slim. Je ne la regardais pas, mais plutôt ma bouteille était beaucoup plus intéressante. Je buvais encore une autre gorgé, je n’étais pas fais, et comptais pas être torché. Elle me renvoyait  mon paquet de feuille, que je rattrapais facilement pour le ranger de nouveau dans ma poche.

Il y avait pas grand monde, heureusement et puis surtout il ne faudrait pas que l’on soit pris la main dans le sac par l’administration. Je ne la regardais vraiment pas, elle venait de s’assoir sur le sol avec son sac. Quand elle s’asseyait sur le sol, on pouvait entendre un bruit de métal frapper le sol. Je pensais à des bombonnes de peinture, et puis quand on voyait son sac remplis de graffitis (comme mon chat).

Je me retournais délicatement vers elle sans aucun mot, elle tenait dans sa main une bombe avant de sortir sa consommation. Je venais de finir mon joins, mais pas ma bouteille. En réalité, si je venais à la finir je serais surement fais donc, non je la finirais pas. Si je finissais la bouteille c’est que j’aurai autre chose à faire, de très intéressant.

Elle avait une façon très particulière de rouler son joins, avec volupté. Je ne savais pas pourquoi, mais je trouvais ça agréable à regardé. Elle laissait échapper de la fumer de son pétard avant posé son regard sur moi. Je regardais de nouveau ma bouteille mais ce n’est pas pour autant que je bus une nouvelle gorgée. Je ne savais pas ce que j’attendais vraiment, peut-être le déluge…

- Et donc, tu discutes avec ta bouteille ?

Elle avait gardé le même ton, et surtout elle avait décidé de me faire comprendre que j’étais très c*n dans ma façon de parlé surtout quand je ne connais pas. J’avais surtout l’envie de pas perdre mon temps à lui répondre, mais bon faudrais bien qu’un jour je parle.

-Ouais, je discute avec !

J’avais toujours le même ton, j’avais encore décidé d’être désagréable. J’aimais penser qu’à moi. Et puis, vue comment je suis parfait personne ne pourrait me résister. Je me disais qu’il faudrait que je me trouve un compagnon de lit, pour rendre mon séjour plus agréable.

En même temps que je tirai des lattes sur mon joint, je m'amusai à appuyer sur le cap de ma bombe, d'où sortais une jolie couleur bleue en fumée. Fumée qui, se déposait sur le sol et le recouvrai de peinture. Je m'amusais seulement à tester la pression qui sortait encore de ma Montana 94. Pendant ce temps là, mon sauveur se descendait sa bouteille tranquillement. Je n'aimais plus l'alcool, je crois que je m'étais pris trop de cuites et de black-out. Rien que de le voir se l'enfiler si rapidement me donnait la gerbe. A vrai dire, mon sang devait déjà être tellement alcoolisé que je n'avais pas besoin de boire plus pour que je me sente bien.  

Je me rendais alors compte que j'étais en train de fixer le jeune homme que j'avais en face de moi. Mon regard parcourait son visage fin, aux traits pourtant durs et bien dessiné. Il n'y avait rien à dire. Cet homme était un beau-gosse, et il le savait. Son narcissisme se voyait tellement, probablement comme le fait que j'avais les yeux rouges à souhait.

Il mis un temps avant de me répondre, était-ce le mélange alcool/joint que je connaissais si bien qui lui montais déjà à la tête. Petit joueur, s'il était out avec seulement cela, c'était un petit joueur. S'affichais alors un léger sourire moqueur. Il me répondit alors, sur un ton toujours aussi plat et fade que précédemment. Cela ne me dérangeait pas plus que ça. Je n'avais pas envie de parler avec quelqu'un qui fréquentait ces lieu.

- Ouais, je discute avec !

Ni plus, ni moins, il avait repris le même verbe. Se forçait-il à me parler comme ça ? Je l'embêtais surement. Mais cela m'allais, je n'étais pas ici pour être gentille, encore moins pour être naïve. Je continuai alors son jeu débile de "on s'en bat" . Je ne connaissais ni son prénom, ni sa tête. Je ne l'avais même jamais vu sur le campus. En même temps, le peu de fois où je me rendais dans les lieux fréquentés n'était simplement par besoin administratif ou quelque chose dans le genre. Je riai intérieurement de cette situation totalement fausse. A vrai dire, on ne voulait pas se parler, j'étais juste venu chercher quelque chose, et ma manie de saouler tout le monde m'avait fait rester. Je comptais bien garder cette conversation peu intéressante, simplement pour le forcer à se tenir présent, à me répondre. Je le forçai à accepter ma présence et j'adorai ça.

- Oh, quelle superbe conversation vous devez avoir !

C'était moqueur, mais je le dis d'un ton détaché, désintéressé. On aurait vraiment dit deux ennemis se parlant pour un devoir de cours. Vous devez sans doute connaitre ces discutions là.
A voir sa tête, je me doutais bien qu'il était dans le même espoir que moi. Il cherchait à tirer son coup, sans devoir jouer sur les sentiments. Et cela tombais plutôt bien, je ne cherchai pas à en lier. J'hésitai une première approche plus poussée, disons ça comme cela. Au fond, je ne voyai même pas ce qui m'empêcher d'être plus entreprenante. Etait-ce le lieu ? Ou même la peur du rejet ? Il était vrai que le lieu ne se portait pas du tout à ce genre de jeu. J'avais beau pouvoir m'adapter, cet endroit ne paraissait pas vraiment adéquat. Et la peur du rejet ? Non, ça n'aurait pas pu être ça. Beaucoup voulait goûter à Effy, et c'était elle qui décidait. Alors si le charmant jeune homme la repoussait, c’était un impuissant et un complexé. Beaucoup d'homme ne peuvent refuser, et j'en jouais habillement.

Pourtant, je préférais attendre. Je préférais surtout me sentir désiré. Seul le temps et notre conversation nous y amènerai. Mais j'avais tout mon temps.
Je continuais alors à le fixer à travers les vitres teintées de mes lunettes, et promenais mon regard sur son corps affalé sur le sol.

J’affectionne beaucoup l’alcool, faut dire que mes bouteilles ont toujours été la pour moi quand j’ai été plus petit. Et puis, j’y suis pour rien si j’ai finis comme ça. Mes parents ont toujours rejeté la faute sur moi pour tout, même quand je n’ai rien fais. Que de l’égoïsme de leurs pars et c’est à moi qu’on vient me le reprocher. Voilà pourquoi, je suis devenu invivable, narcissique, et puis avant ça je ne touchais pas au narcotique pour essayer de dormir un peu. Et puis aussi les drogues, ce n’est pas souvent que je touche à ça.

La situation n’est pas vraiment agréable, on se parle sur des tons des plus irritant surtout pour des personnes qui n’ont pas l’habitude de trainé avec ce type de créature. Je me qualifie aussi de créature, mais je sais que je suis beau comme pas possible. Je pense que les autres ont bien remarqué mes agissements envers mon corps, mais aussi envers leurs tronches dégueulasses.

Je m’en contrefiche qu’elle soit là, au pire si elle n’est pas contente elle dégagera d’elle-même. Je ne cherche pas à fuir son regard, ni a le croisé. Je plus sur ma bouteille que sur elle, mais au bout d’un moment je la pose a côté de moi. Je cherche un truc dans mon sac, mais je ne le trouve pas.

-Et merde !!

Ça me soule quand j’oublis quelque chose surtout quand je sais ou se trouve celui-ci. Je chuchote pour le dire, mais je m’en fiche si elle vient a entendre ce que je viens de marmonné.

- Oh, quelle superbe conversation vous devez avoir !

-Notre discutions est agréable, et puis elle me tient chaud, me réconforte et au moins celle-ci est toujours la quand on a besoin.

J’avais un léger sourire qui est désagréable pour ce qui ne comprenne pas ma façon de fonctionné et surtout mon comportement. Ceux qui comprennent sont en général entrain de boire, de se drogué, mais aussi entrain de fumer quelques substances…

Son ton, n’était quelque chose d’agréable vue qu’il était moqueur mais moi ça me plais beaucoup ce genre de personne qui s’en fou royalement des règles. On est presque né pour les contredire, pour braver l’interdiction aux risques de sanctions graves, comme on disait nous n’avions pas grand-chose à perdre. Et puis on vient souvent de famille a problème ou de famille qui ne vous désires pas, alors vous vous forgez une réputation, notre caractère…

J'arquais à nouveau un sourcil lorsque que j'entendis le jeune brun souffler un "Eh merde" après avoir fouiller son sac. Je ne savais pas ce qu'il cherchais, et malgré mon intérêt à connaitre l'identité de cette chose qu'il n'avait pas sur lui; je restai de glace. Je ne comptait pas me montrer gentille. Le jeune homme l'était si peu avec moi. Au fond je n'aurai peut-être pas pu l'aider.

- «Notre discussion est agréable, et puis elle me tient chaud, me réconforte et au moins celle-ci est toujours la quand on a besoin.»

Il avait un sourire fortement désagréable, comme si je n'avais pas compris le ton qu'il employait. Je lui souris de la même façon. Je tirai alors à nouveau sur mon jogg, histoire de ne pas le laisser mourir seul en s'éteignant. Les effets ne me faisait plus grand chose, du moins je ne décollais pas. Cela devais faire bien longtemps que je ne décollais plus vraiment. Peut-être que j'étais toujours resté là-haut. J'étais jamais vraiment redescendu. Pourtant je ne fumais pas n'importe quoi.
Mais ce qui d'habitude me brulais intérieurement, ne me semblait plus qu'être une douce caresse. En fait je cherchais surtout quoi lui répondre, d'aussi cinglant, d'original.

- Pour ça, j'ai mes sexfriends.

Ouais, j'aimais bien. C'était vrai après tout. Une bonne partie de jambes en l'air étaient aussi efficace qu'un whisky mal vieilli. C'était même, beaucoup mieux. Comme il avait pu le dire, ça réconfortait, c'était plus qu'agréable, ça tenais aussi assez chaud, et c'était aussi toujours là quand besoin était. Je jettai un coup d'oeil au garçon en face de moi, qui avait déjà liquidé la moitié de sa bouteille. Je voulais voir sa réaction, mais ma vue me semblait bien trop sombre. Pour cause, le soleil se couchait déjà quand j'étais sortie de ma chambre, et nous pouvions à présent apercevoir les étoiles dans le ciel aux tons rosés. J'enlevais alors mes lunettes et les glissait, à l'aide d'une de leur branche, dans le décolleté de mon haut. Elles se serait trop facilement cassée dans mon sac, et je trouvai la place juste.

Cette fille m’énerve, elle m’exaspère au plus profond mais c’est peut-être ça qui fais que je reste la en sa compagnie. Elle joue dans mon jeu et ça me plait vraiment beaucoup. Elle est particulière, personnes ne jouent à mon jeu sauf très peu de personnes qui sont assez culotté pour le faire.

- Pour ça, j'ai mes sexfriends.

Moi aussi j’ai les mien ma poulette, mais au moins quand j’ai personne comme aujourd’hui je me repose sur ma bouteille. J’ai bien descendu ma bouteille, elle ne me fait plus aucun effet depuis bien longtemps. Quand j’y repense c’est mes parents qui m’ont rendu comme ça. C’est surement la seule chose qui sont fais de bien pour moi, en tout cas ma sœur c’est la petite princesse de la maison. J’ai horreur de sa et puis elle je lui en collerais bien une.

-T’inquiète, j’ai les miens aussi !

Ce qui est bien c’est que le soleil ce couche, je n’ai pas besoin de voir la tête de certaine personne. Je ne connais pas le nom de la demoiselle, mais je m’en fous pas mal. Elle enleva ses lunettes et glisse une des branches dans son décolleté. Mes yeux en profitent quelque seconde avant de revenir sur elle, une nouvelle gorgée avant de soupirer un peu. Je referme ma bouteille et la range dans mon sac qui se trouve posé à ses côtés de moi. Je n’ai rien a dire, mais au moins mon ton est un peu plus calme.

-mais la, j’avais envie d’une bonne bouteille que d’être dans un lit

Dans mon lit avaient eu de tout, des filles populaires, des canons, des filles extravagantes, des pots de peinture … en même temps je ne suis pas si difficile que ça. En général tout me va, sauf les thons vous savez un thon c’est une femme qu’on trouve au rayon poissonnerie… Ah la là je repense à cette Elisabeth que j’ai mis par terre et cette fille qui ma mit une claque. Elles m’ont bien fait rire ce jour la. Une petite présentation ne fera de mal à personne. Mon ton est un peu plus agréable, mais c’est pas non plus le top.

-Je crois qu’on va se revoir souvent dans ce coin…alors je suis Nika Edouard Starkov, mais interdiction de m’appeler Edouard !

Très peu de personnes sont autorisés à m’appeler Edouard.

Et moi j'étais le genre de personne assez culottée pour le faire. J'appréciais ce garçon, il ne se préoccupais pas de moi, mais m'avais laissé rester à ses cotés dans cet endroit pourri. J'étais venu ici que par dépit, et ce besoin de feuille, alors que les tabac étaient en dehors de l'université. Mon joint a moi aussi est terminé, et j'écrasais son cadavre sur le sol, prenant soin de l'éteindre. Je voyais ses yeux plonger dans mon décolleté, ce qui me décrocha un sourire. Il rangais sa bouteille, de laquelle, il ne restait qu'un quart.

- « T'inquiète j'ai les miens aussi ! » il marque une pause puis reprends « mais là, j'avais envie d'une bonne bouteille que d'être dans un lit »

Personne ne préfère l'alcool à coucher. Surtout pas moi. Et le jeune homme charmant que j'avait en face de moi surement aussi. Je lui lâchait alors d'un ton ironique.

- Oh, je te crois.

Il se présenta. Nika Edouard Starkov. Ah.. J'avais donc l'honneur de le connaitre. J'avais lu son nom sur le tableau de S, il avait mis à terre une fille du même nom que moi. A une lettre près. Je plongeais alors mon regard dans le sien. Il a de beaux yeux. Enfin, c'est un canon à lui même. J'avais du sous-estimé les russes. Parce que le spécimen que j'avais en face de moi était plus qu'envoûtant.

- Enchantée, Edouard.

Je me foutais de ce qui était interdit. Et même ce Russe, à la mauvaise réputation, ne me faisait pas peur. Je lui adressais alors un léger sourire, peu amical, mais j'étais juste contente qu'il parle enfin. Se revoir ici ? Ahah.. Non

- Elizabeth Almeida. Oh.. Non, tu risques pas de me revoir ici, sauf si je galère comme aujourd'hui. Je suis plus souvent sur le toit de la salle d'art. Il y a jamais personne.

Ouais, j'avais trouvé cet endroit en arrivant. On était peu à faire partie du groupe des artistes, et la salle d'activité en était souvent vide. La porte d'accès au toit s'ouvrait aisément quand on connaissait la technique. J'avais d'ailleurs bien investit l'endroit de graffitis. J'allais souvent là-haut. Et je me disais que ça ne ferait pas de mal au dénommé Nika que j'avais en face de moi de changé d'endroit où il se changeait les esprits.

-Oh, je te crois.

Elle me dit cela sur un ton ironique, elle a le don de m’énervé. Elle est désagréable, mais quelque chose me fais rester ici en sa compagnie. Le pire c’est qu’elle va m’énervé avec le temps, mais je me sens assez bien ici. Et puis si elle est pas contente, elle peut partir mais je crois qu’en aucun cas elle le fera.

- Enchantée, Edouard.

Edouard ? Mais elle est sérieuse, elle le fait exprès. Une envie de claclage me parcouru tout le bras, mais je me retiens car je pense qu’elle se défendra. Et puis je n’ai pas envie de me fatiguer non plus… je ne suis pas feignant, mais je ne tape pas dans n’importe quoi.

- Elizabeth Almeida. Oh.. Non, tu risques pas de me revoir ici, sauf si je galère comme aujourd'hui. Je suis plus souvent sur le toit de la salle d'art. Il y a jamais personne.

Elle m’apprend quelque chose la créature, je ne savais même pas qu’on pouvait accéder au toit de la salle d’art. En même temps je ne suis pas un artiste, juste un gymnaste. Ça me fait penser que je n’ai pas encore fais d’entrainement et va falloir que j’en fasse pour par perdre ma souplesse.

-je savais même pas qu’il y avait un groupe d’artiste… et encore moins une salle d’art…

Je souris sans sourire, vous l’auriez bien compris je souris de façon pas toujours agréable. Je regarde devant moi tout en fermant les yeux, je respire un bon coup d’air. J’ouvre les yeux, et la regarde de la tête au pied sans la dévisagé mais légèrement.

Je n’ai pas envie de finir ma soirée comme ça, je préfère faire quelque chose de plus divertissant si vous voyez ce que je veux dire. Et puis il y a plein d’activité folle qui nous font vraiment plaisir. Je regarde en direction du ciel, et voit le soleil qui approche vraiment de la fin, il comme à faire nuit noir. Je reste assis par terre sans rien dire, mais bon il va falloir que je me bouge un peu vue que je suis pas nyctalope.

Il commence à vraiment faire sombre, et je sentais le jeune homme en face de moi se mettre à bouillonner après mon contournement de sa propre loi. Il disais que je n'avais pas le droit de l'appeler Edouard. Mais il aurait alors fallut m'expliquer en quoi cela était si grave. Je le sentis contracter son poing, se qui me fit sourire. J'avais pris alors le dessus sur la conversation. Enervant plus qu'autre chose le garçon. Il finit alors par changer de sujet et me dire d'un ton narquois :

- « je savais même pas qu’il y avait un groupe d’artiste… et encore moins une salle d’art… »

Il me fit décrocher un petit rire. Quel mauvais menteur il faisait. Il en avait forcément connaissance, puisqu'il s'était inscrit ici. Evidemment il faisait ça pour me lancer un pique. Et en parlant d'art, je me demandais si le garçon s'était fait dessiner avant de naitre. Il avait des traits si durs et doux à la fois qu'il ne pouvait qu'être beau. Ses yeux rouges et son regard vide du à sa consommation de drogue et alcool lui donnait un tout autre charme. Qui devait aussi être le mien. Beaucoup de gens trouvaient les personnes défoncées horribles. Il est vrai que voir quelqu'un ne plus tenir sur ses pieds ne donne pas confiance, mais, habituée à cet état, je ne pouvais trouver ce Nika que plus magnifique. Son regard vide lui donnait un air désinteressé qui me forçait à m'accrocher. Je lui répondit alors :

- Tu connais pas les bonnes choses, encore un point de moins pour toi Starkov.

Je lui affichait alors un large sourire, dévoilant entièrement mes dents. J'avais décidé d'officialisé notre jeu. Car je pensais que lui aussi avait compris que nous avions rien l'un contre l'autre. Que c'était juste une façon de montrer à quel point nous pouvions être désagréable. Je le voyais alors plonger son regard sur le ciel qui se montrait à présent de couleur bleu roi, voir bleu foncé. La lune formait un magnifique croissant entouré d'étoiles. Je tournai alors la tête vers le jeune homme. Moi aussi j'avais d'autres plans pour la soirée que de rester assise là, sur les traces de vomi des alcooliques de l'université. A vrai dire, j'aurai aimé aller plus loin avec ce jeune homme, mais je ne me permettai toujours pas d'aborder le sujet, nous venions à peine de faire connaissance. Et secrètement, j'espérait que lui le fasse.
Je rangeai alors le matériel que j'avais sorti de mon sac, après m'être roulé une clope de la même volupté que celle dont j'avais roulé mon joint. Je lui avait alors à nouveau jeté un coup d'oeil, hésitant à me relever.

- Et sinon, c'est quoi tes plans pour la soirée ?

Elle m’énerve, mais c’est ce qui fait son charme à cette demoiselle. Elle joue à mon jeu, enfin quelqu’un qui aime jouer et pas à n’importe quel jeu. Je suis certainement désagréable mais je m’en fou totalement de l’avis des autres. Déjà ? Ouais il fait déjà nuit, c’est plutôt cool comme ça je n’aurais pas besoin de la regarder.

- Tu connais pas les bonnes choses, encore un point de moins pour toi Starkov.

Si si crois moi, je connais bien les bonnes choses c’est juste que j’ai pas l’envie de me fatigué. Je suis sur les bords un peu feignant, mais si ça déplait ce n’est pas mon problème mais plutôt le leurs.

- Et sinon, c'est quoi tes plans pour la soirée ?

Mes plans, à vrai dire je n’avais encore rien prévu mais vous n’inquiétez pas j’ai toujours une solution de secours. Mais je pense que nous avions au final les mêmes plans qui nous trottent dans la tête. Au pire si elle ne veut pas, pas grave j’irai voir ailleurs dans tous les cas, je trouverais une personne qui en à l’envie. Personne ne peut résister à Starkov.

- Miss Almeida, je crois que nous avons surement les mêmes projets.

Je suis quand même un mec à fille, j’aime me faire tout ce qui bouge mais c’est que des coups d’un soir. Je ne veux pas les revoir sauf si c’est pour recommencé. J’ai quand même fait croire que j’aimais ses filles justes pour obtenir ce que je veux. Je suis assez manipulateur en fin de compte.

-Et vaut mieux allez ailleurs que de resté ici, dans cet endroit.

C’est bien pour boire et pour fumé et encore. C’est assez répugnant, l’odeur de vomi est écurant mais quand vous êtes sous l’emprise de l’alcool et de la drogue vous ne sentez plus rien à ce moment là. C’est pas plus mal quand même.

Je fus surprise que le jeune homme se fasse si entreprenant d'un coup. Et j'étais surprise dans le bon sens. Je lui souriais, heureuse d'avoir trouvé ce que je souhaitais. Oui, nous avions les même plans en tête. Et il n'aurait pas besoin d'aller voir ailleurs.

J'allais parler, quand il se releva pour partir de ce coin pourri. C'est vrai que je n'avais aucune envie de faire ça ici. Je tournai la tête et voyait des personnes à moitié endormie, ou d'autres plus loin qui arrivait encore à tenir, plus ou moins. Je me relevai alors à mon tour, et me sentis frissonner. On avait beau être début juin, l'air du soir se rafraichissait considérablement. L'odeur de macadam se soulevait et l'air devenait incroyablement frais. C'était un soir à orage. Et j'adorais ça.

- Et où souhaite-tu aller joli garçon ?

Oui, je disais clairement ce que je pensais. Et avec tout le thc que j'avais dans le sang, dire ou ne pas dire la vérité n'était plus vraiment ma préoccupation. Ce garçon était vraiment énervant, plus que tout. Mais bordel qu'est ce qu'il était beau. Un joli Russe bien foutu. Que demander de mieux ? Et a sa réputation, il ne devait pas se débrouiller comme une merde pour ce qui allait nous attendre un peu plus tard.

Je remontais alors mon sac sur mes épaules, prête à le suivre. Non, nous n'irions pas dans ma chambre. C'était un de mes principes. Même si j'aurai eu un appart, c'est toujours moi qui laisse les hommes -ou femmes- dans leur lit au réveil. C'est moi qui disparait, c'est de moi qu'on se languit. Pas l'inverse.

Sur son visage, on vit quelle est surprise de ma réaction. C’est marrent mais elles réagissent toutes comme ça, quand je me comporte de cette façon. Mais cela ne me déplait pas et puis maintenant ça me choque plus leurs réactions. Bon, je crois qu’il va falloir que je prenne mes médocs avant de faire quoi que ce soit. Quand j’y repense, je suis c*n, ma chambre est dans un état pitoyable a cause de l’autre.

Elle se relève à son tour, bon je pense qu’un autre endroit sera mieux qu’ici. Et puis, il y a juste à regardé les drogués, qui sont allongés sur le sol baignant dans leurs vomis parce qu’ils ont du mal à tenir ça vous dégoute plus qu’autre chose. Puis je remarque qu’elle eu un frisson, j’enlève ma veste et lui tant sans rien dire pour ça.

-Ou veut la demoiselle, sachant que ma chambre est inutilisable pour des raisons encore inconnue…

Le faite de parlé de ma chambre, j’eu un moment d’énervement. Il faut que je me calme, sinon ça va très mal se passé. Je regarde la demoiselle, je ne souris pas. Mais pourquoi ai-je le besoin d’être aussi désagréable. C’est comme ça, et puis ma réputation est déjà faite. Je pense que je n’ai jamais été aussi rapide pour la montrer. Dès mon arrivé, j’ai montré ma seule face et puis en moins de trente minutes je m’étais déjà fais remarqué. J’aime être remarqué, ça me fait du bien.

Je mets les mains dans mes poches et remarque que j’ai de l’argent. Au pire des cas, si elle ne veut pas allez dans sa chambre, la même ce n’est pas possible, il y a l’hôtel ou ailleurs … Et puis, je pense que s’il faut désobéir a certaine règle elle le fera tout aussi bien que moi pour cela. Et je n’ai pas peur, de finir au commissariat, ni d’être jugé mais faut pas que je retourne en Russie car le je suis dans la merde. Et je serais enfoncé jusqu’au cou.

-Par contre, il faut que je passe à mon casier…

Mes médocs sont dans mon casier, et bien sur ils ne sont pas dans leurs boites d’origines. Ils se trouvent dans une boite d’aspirine afin que personne ne découvre mon secret.

Nika me tendis sa veste, je fus surprise, encore une fois. Le jeune homme que j'avais en face de moi jouait les durs, mais il était finalement adorable. J'attrapais sa veste, en frôlant du bout des doigts sa main. J'enfilais alors la veste du joli jeune homme et le regardais. Je le vis contracter sa mâchoire et serrer ses poings avant de me lancer

- « Ou veut la demoiselle, sachant que ma chambre est inutilisable pour des raisons encore inconnue… »

Etait à cause de sa chambre qu'il était énervé tout à coup ? On aurait bien dit. Vu le ton qu'il avait pris pour en parler. Il tournait le regard vers moi, et me dévisageait froidement. Avait-il changer d'idée ? Peut-être il n'aurai plus voulu. Ca aurait été dommage, car le Russe me plaisait énormément. Et le problème d'endroit n'aurait pas été très compliqué à résoudre. Une salle de classe, le gymnase et ses douches, ou même le toit de la salle d'art, qui offrait une magnifique vue sur le campus. Je sortais de mes recherches et regardait le joli garçon à mes cotés. Ses pupilles se faisaient d'un noir de jais. Il était énervé, c'était autant excitant qu'inquiétant. Est-ce sa chambre qui le mettais dans un endroit pareil ? Sa chambre inutilisable ? C'était bizarre.

- Ca pue S ça.. On va bien trouver un endroit..

J'allais continuer ma phrase, et lui suggérer les endroits auxquels j'avais pensé. Mais il se mit à marcher, et à me dire, d'un ton agacé, presque embarrassé qu'il devait passer à son casier.

- Aucun problème

Je ne me doutais pas que le jeune homme avait un quelconque problème, et à vrai dire, ça ne me regardait pas, et je m'en fichait pas mal. J'allais pouvoir passer une soirée assez torride, vu l'assurance que Nika dégageait. J'avais, honnêtement, hâte de pouvoir avoir accès au corps divin du jeune Russe.

Elle attrape ma veste, en me frôlant les doigts. Certain aurait sentis de l’amour, mais quand on n’aime pas, on n’a pas les même sensations. Certain aurait eu un frisson, moi qu’est ce que j’ai ? Rien de tout ça. Je ne suis pas insensible, mais très rare que j’ai un cœur, des sentiments avec quelqu’un. Et qu’est ce que tu fais là ? Tu lui tends ta veste ! Euh, je lui tends ma veste pour pas qu’elle chope la crève et qu’après elle me refile c’est microbe.

Bon après mon petit énervement, ou j’avais serré le point, je finis par me détendre et me calmer. Mais si ça continue je ne vais plus l’être très longtemps. Il faut juste que je prenne mes médicaments.

- Ca pue S ça.. On va bien trouver un endroit..

Ouais, car je ne compte pas dormir dans la rue. Et puis au moins ça animera ma nuit. De plus, je serais en charmante compagnie, malgré que j’aie du mal avec la demoiselle. Peut-être a cause de notre caractère à chacun qui fait que on veut se tenir tête, qu’on veut avoir raison même si on n’a tord. C’est bien un problème dé fois, le pire c’est quand tu veux communiquer, mais que tu fais t’a tête de cochon et que tu veux avoir raison.

- Aucun problème

De toute façon, je ne lui laisse pas le choix, je dois absolument passer à mon casier si elle ne veut pas que je lui tombe dessus. Ouais, avec mes problèmes de paranos, je serais capable de tué quelqu’un dans la folie. Je ne suis pas assez cruelle pour tué, même si comme tout le monde on a une personne qu’on voudrait étriper car elle nous exaspère vraiment.

Nous marchions, vers les couloirs. Ils sont vides, en même temps on n’est pas censé trainé dans le couloir a cette heure si. Une fois au casier, après avoir marché discrètement mais sans peur de me faire choper par un surveillant. Au pire, je risque quoi ? Des heures de colles ? Oh et puis, une de plus ou une de moins ça ne se verra pas. J’ouvre mon casier en faisait le code, une fois celui-ci fais, j’attrape ma boite de médoc. J’en prends deux comme je devrais le faire tous les jours. Je les avale sans eaux, l’habitude aussi. Je les range bien caché dans mon casier. Je ferme celui-ci, avant de ressortir avec miss Elizabeth.

-Tu as un lieu en question, ou on visite afin de trouver le lieu propice ?

Ma voix reste grave malgré ma tête de bébé. Je n’ai pas une voix de famelette, je suis un homme, un vrai quoi. Je regarde autours de moi, et soupire avant de regarder les toits. Ils sont tranquilles, et puis même s’il y a pas le confort on s’en fou. Au et puis, quand j’y repense la soirée… ça me gonfle déjà, mais je ne compte pas resté tout seul se soir la. Je compte faire chier mon monde, surtout si j’arrive à savoir qui est S, je me ferais un vrai plaisir de lui faire gouter mon poing si doux, mais si fort. Qu’elle continue me cherché, et je lui fais la peau tout comme à Owen. Un vrai régale de me venger de ces deux taches.