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 C'est comme si j'écrivais sur une feuille slim - Effy Almeida

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Elizabeth A. Almeida
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Elizabeth A. Almeida

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C'est comme si j'écrivais sur une feuille slim - Effy Almeida Vide
MessageSujet: C'est comme si j'écrivais sur une feuille slim - Effy Almeida   C'est comme si j'écrivais sur une feuille slim - Effy Almeida EmptySam 19 Avr - 14:14

C'est comme si j'écrivais sur une feuille slim - Effy Almeida Tumblr_mvecpz8Oek1sq0dmlo1_500
- T'as changé Effy. - Tant mieux.

En y repensant, c'est peut-être lui qui m'as rendu comme ça. On avait été ensemble 3 ans, 3 putain d'années. Et tout c'était finis, arrivé au lycée. Mike pensait que j'étais celle qui lui avait permis de "sauter le pas", accéder au stade d'adulte pour qu'il puisse se faire toute les demoiselles du lycée. Mais la Elizabeth naïve avait donc finis d'exister au moment où je le sentais s'éloigner de moi. Quel con ! Comment avait-il pu me dire des choses pareils ?! Selon lui, je ne sers à rien, à part pour la fumette et la baise. C'est donc tout ce qu'il avait retenu de moi ?
Malheureusement pour lui, ses propos étaient vraiment différent de ceux du collège. Mike m'avait souvent parlé de lui, de ses problèmes, de ce qu'il avait fait. Comme cette histoire de baise avec sa cousine, c'était l'un de ses plus grands secret. Et évidemment il me l'avais dis. Il m'avais dis que c'était "Pour essayer", que "nos hormones avaient pris le dessus" et me disais aussi que malgré cette fois avec sa cousine, j'étais celle qui avait réussi à vraiment le dépuceler. Mais qu'est ce qu'il avait pu croire en me larguant comme de la merde ? Que j'allais m'incliner et baisser la tête tout le long de notre scolarité dans notre petite ville d'Australie. Et qu'il pourrait jouer les bad boys, se taper autant de pucelles qu'il voulait et devenir quarter-back.
Effy n'avait pas pu laisser passer ça, et s'était appliqué à ce que sa vie au lycée devienne un enfer. Ce qui a réussi, pendant deux ans. J'étais la dame de pique de ce minable lycée, je détruisait tout ce qu'il entreprenait, mais je restais la gentille de l'histoire. Et pour garder ma cote, il fallait que j'aille à toute les soirées les plus vantées, ou j'étais évidemment convié. Une fête sans Effy, c'était comme une rivière sans eau. Rien, pas de mouvement, une soirée banale. J'avais ce don d'animer et de ramener ce dont tout le monde voulait : La drogue. Et a tel point que certains d'entre eux, moi y compris, ne nous arrêtions pas à l'herbe. Et je crois que tout ça m'est bien monter à la tête. J'ai d'ailleurs pas pu redescendre, je suis toujours perdue entre la réalité et la paranoïa qui me reste de tout ça. Malgré le centre. Putain de centre. 6 mois, 6mois de cure sans aucun joint, bang ni même rails de coke. Je m'en étais plus ou moins sortie. J'avais abandonné les drogues dites dures, mais je fumais toujours et je m'étonnais -et m'étonne toujours d'ailleurs- lorsque je n'ai qu'un simple paquet de clopes dans mes poches. Parfois je me dis que l'ancienne Effy me manque. Mais j'arrive même pas à la regretter. J'arrive pas à regretter mes cheveux longs et bruns, mes simples cigarettes que je fumais seulement quand j'étais stressée, et surtout pas à regretter cette virginité prise par ce putain de bâtard. J'ai essayé, presque tout essayé. Pas mal de gars, de filles aussi, voir les deux en même temps, j'ai vraiment essayé, mais ma mère me l'avait dit avant même moi que je commence quoique ce soit "Ta première fois est inoubliable." Bordel. D'ailleurs, ma mère me manque. Je me suis installée au Canada avec mon père. Ma mère est retournée au Brésil, son pays d'origine. Et puis merde, pourquoi donc écrire tout ça, pour qui ? Pour quoi ? Tout le monde s'en balance. Je crois que je vais sortir, qu'elle heure est t-il ? Aïe.. Mes yeux me brulent. La lumière de mon téléphone en pleine nuit. 4h38, ça va. Je vais faire un tour, me changer les idées.


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