trente et un mai deux mille quatorze
J'ai tellement de choses à écrire, j'ai tellement de sentiments à exposer sur tes pages, doux journal. Tu n'y croiras jamais.
C'était censé être impossible. Tu sais, ce garçon, qui hantait tes pages ? Axel, oui. Je l'ai revu, il y a environ deux semaines.
Tu ne sais pas le sentiment que j'ai pu ressentir. Je ne sais pas si une quelconque personne pourrait en être capable, d'ailleurs. J'ai revu son visage, j'ai recroisé ce regard profond.. Mais je le savais. Je le savais très bien, journal. J'avais tout brisé. Le contre-coeur.. Mon contre-coeur a pris le large. C'était la meilleure solution. Mais je ne sais plus.. je ne sais rien. J'ai tellement mal, tellement. C'est une douleur attroce.
C'est tellement un paradoxe. Je vous oublier. Pitié, si une potion qui vous ferait oublier l'amour ou la douleur que vous avez, je la buverais. Mais non, mais non. Je ne peux pas.
Je ne veux pas l'oublier. Même si rien ne sera comme avant.. Axel a fait partit de ma vie, tout ça fait partit de moi. Et pour rien au monde, je ne voudrais oublier. C'est ce qui fait Céleste.
Je dois vivre avec.
Non seulement que je revois Axel et que les choses ont été mise au clair, je revois l'unique Gabriel..
Bordel. Il ne manquait plus que ça. Je sais que ce n'est pas clair dans mon coeur envers Gabriel. Mais je ne peux pas. Je le nie, c'est incensé d'aimer son ami d'enfance. Incensé d'aimer quelqu'un qui vous considère comme sa soeur..
Je souffre. Mon coeur est une boîte brisée. Complètement..