- Salon 2 commun.

Roman.

-D'accord, bon moi je vais aller ranger un peu ma chambre

Je me lève de sur le sol avant de sourire une dernière fois a Nina en lui disant si tu as besoin tu as mon numéros. Je partis a ma chambre.

Invité

Il se leva et me répéta que j'avais son numéro en cas de problème. Je lui sourie aussi une dernière fois. Je le laissa partir et resta seul quelques minutes puis partie.

Spencer.

Alex approche un petit peu. Il était juste derrière moi. Comme je ne savais pas vraiment quoi lui dire, je gardais la bouche fermée, réfléchissant à comment relancer la conversation. Un joyeux groupe d'élèves rianet au bout de la cour et commençait à faire les imbéciles avec la neige. Je me demande ce qu'ils penseraient, s'ils remarquaient notre présence ici. Un garçon et une fille regardant la neige tombée (sacré cliché...). En plus, ce garçon est Alex Garcia Sanchez. Les gens devraient sans doute penser que j'n'étais qu'une fille de plus dans ses filets et qu'il me lâcherait dans deux jours. Certes il est comme ça. Mais j'ose espèrer qu'il n'est pas QUE comme ça.

Un espèce de pot de peinture en talons haut traverse la cour. Je regrettais qu'il n'y ait pas de verglas. Elle se serait étalée sur le sol aux yeux de tous. Quel plaisir ç'aurait été pour moi. J'aimais bien que ce genre de fille redescendent sur terre... Encore plus de cette manière. Je regrettais aussi qu'Alex ne soit pas à côté de moi. J'aurais pu voir s'il la matait ou non... Et puis de toute façon, qu'est-ce que j'en ai à faire qu'il la regarde ou pas ?

Il me sort brusquement de mes pensées, affirmant que lorsque tout était blanc à cause de la neige, c'était beau. Pour toute réponse, je souris. Je ne voyais pas vraiment comment combler ce nouveau silence. Ça se trouve le contact est définitivement rompu. À cause de mes bêtises, il ne me reparlera plus parce-qu'il me trouvera trop stupide. Et... Il fout quoi, là ?

Deux bras m'avaient enlacée. Alex m'avait enlacée, m'enfermant dans sa veste. Trop surprise pour réagir, je profitais d'abord de la chaleur qu'il venait de me procurer. C'est là que je me rends compte que je claquais quand même des dents. J'étais gelée. Il explique son geste par un "Je veux pas que t'aies froid, Spencer." Un frisson me parcourt. J'espèrais que ça soit le froid et non le fait qu'il prononce mon nom.

Oubliée et enterrée mon idée de faire en sorte qu'il parte et me laisse. Sans prendre conscience de ce que je faisais vraiment, je me blottis un peu plus contre lui. Je sens mes joues s'empourprer. Ça aussi, c'est à cause du froid.

Heu... C'est juste que j'ai froid.

Pour ne pas rester trop longtemps dans cette emprise pas vraiment désagréable, ma petite conscience me propose une autre idée. Pour une fois qu'elle est utile, celle-là. J'croise les doigts pour que l'égo d'Alex ne soit pas vexé. Je refusais quand même d'être collée à son torse musclé.

On pourrait peut-être aller ailleurs ? Enfin j'veux dire, j'pourrais passer chercher un truc à me mettre sur moi ou... Enfin, on pourrait tout simplement rester à l'intérieur.

Alex

Au début, j'ai vraiment cru qu'elle m'enverrait sur les roses parce que je l'avais prise contre moi. Bon, pour le moment, ça va. En fait, je crois que le fait de ne jamais vraiment savoir comment elle va réagir avec moi, ça me pousse à ne pas l'ignorer, à ne pas m'en séparer. C'est étrange, n'est-ce pas ? Parce qu'on a plutôt envie de s'éloigner des gens qui réagissent on-ne-sait-jamais-comment avec soi, non ? Beh pas là. Plus je ne sais pas comment elle va réagir, plus je m'entête à rester avec elle. C'est plus fort que moi, elle m'attire. Et pourtant, j'ai comme l'impression qu'elle est inaccessible, que je pourrais jamais entièrement l'avoir, comme toutes les autres. Et je pense que ça ne fait qu'en rajouter. Habitué à tout avoir, quand une chose me parait inaccessible, je m’entête, je la veux à tout prix, peu importe ce que je devrais faire pour l'avoir.C'est plus fort que moi.

Je sens alors Spencer se blottir un peu plus contre moi, et si je ne m'étais pas retenu, je vous assure que j'aurais mis le nez dans ses cheveux, pour la sentir encore plus proche de moi, parce que là, je l'ai, et elle ne me quitte pas - tout du moins, pour le moment. D'un coté, je suis étrangement satisfait, qu'elle soit là, aussi proche de moi. Baissant légèrement la tête pour la mettre à hauteur de la sienne, je sens que sa joue a rosi, étant maintenant légèrement chaude. Et c'est pas le froid.

Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu'elle prétexte qu'elle a froid. Je ne sais pas si elle dit ça pour ses joues, ou alors pour le fait qu'elle s'est blottie contre moi. Mystère. Dans tous les cas, je la serre un peu plus fort, voulant la réchauffer - et pas que, me direz vous. Non, effectivement, pour la sentir encore plus près. Quoique cela soit difficile. Je sais pas, de la sentir contre moi ça me... Disons que son contact m'électrise. C'est étrange.

Baissant un peu plus la tête, sans réfléchir, j'appuie mon menton sur son épaule, prêt à l'embrasser dans le cou. Alejandro ! Quoi ? Réfléchis avant de faire n'importe quoi, voyons ! Tu sais que faut pas ! 'Réveillé' par ma conscience, avant de totalement m'enfoncer en l'embrassant, j'effleure juste son cou, redressant la tête.

Puis, Spencer brise le silence. Et mes pensées, par la même occasion. D'un côté, je la bénis, de l'autre je me dis qu'elle aurait pu se taire, histoire qu'on reste encore comme ça longtemps, que ça m'aurait pas déranger le moins du monde.

On pourrait peut-être aller ailleurs ? Enfin j'veux dire, j'pourrais passer chercher un truc à me mettre sur moi ou... Enfin, on pourrait tout simplement rester à l'intérieur.

- C'est comme tu le souhaites, Spencer.

Je la relâche, m'écartant légèrement d'elle en soupirant.N'empêche, elle t'a encore fait reculer. Oh, mais la ferme, toi, pour une fois. Tu m'as laissé tranquille un moment, continues.

Spencer.

À ma grande surprise, Alex ne me lâche pas tout de suite, comme il aurait très bien pu le faire. Au contraire, il veut me serrer encore un peu plus contre lui. Ses bras musclés étaient contre moi, je me sentais au chaud, je me sentais bien. Mais malgré tout, je ne me sentais pas à ma place. Je soupire encore.

Sa tête se pose doucement sur l'une de mes épaules. Il reste ainsi quelques secondes et je ne le repousse pas. J'apprécie sa présence auprès de moi. Un peu trop, d'ailleurs. Je ne devrais pas aimer, ni même apprécier que mon corps soit collé au sien et que ses bras m'entourent de cette manière. Il souffle chaleureusement dans mon cou avant de se redresser et de s'écarter. À mon plus grand regret...

Je vais chercher un truc à me mettre, je... reviens.

Je me mords la lèvre inférieure. Je sais très bien que je mens. J'aurais voulu lui dire au revoir et lui dire qu'on se voit plus tard. Mais j'avais beau le vouloir, tant que j'étais près de lui, je n'arrivais à rien. Alors je me suis éloignée avec un sourire et un geste de la main.

Je suis en effet partie chercher un pull. Mais je ne suis pas revenue.

(Desolee, c est court, je suis sur tablette...)

Alex.

Il fait beaucoup plus frais, d'un coup. Evidemment, puisque Spencer n'est plus contre moi. Et c'est là que je me dis que c'était beaucoup mieux avant. Je n'avais pas froid, avant de la prendre dans mes bras, non. Mais disons que je m'y étais habitué, de la sentir plus près. Encore plus près. Des fois, on met des années à s'habituer à quelque chose, mais il nous arrive de s'y habituer en seulement quelques minutes, voir moins.

Il fait même beaucoup plus frais quand on est seul, comme un con dans les couloirs. Evidemment, puisque Spencer est partie. Et c'est là que je me dis que j'aurais jamais du la lâcher.

Parce qu'après plusieurs minutes, tu sais qu'elle reviendra pas et qu'elle t'a planté là comme un stupide idiot. Tu t'es fait avoir. T'as pourtant envie d'espérer qu'elle reviendra, on sait jamais. Mais non. Et d'un coté tu lui en veux, mais y a un espèce de truc qui te fait dire que tu y arriveras pas, Que si tu la croises à nouveau dans les couloirs, tu pourras pas t’empêcher de lui sourire, ou de continuer à lui parler. Et tu te maudis d'avoir pas pu te casser quand le moment était venu.

Je souffle, m'avançant dehors. C'est quand même horrible, cette histoire. Je sais pas ce qu'il y a, je sais pas pourquoi je suis comme ça. Et ça m'énerve, vous savez pas comment. J'ai beau essayer de chercher, je trouve pas, je trouve pas. Comment réussit-elle à me faire réfléchir comme ça, à me faire me poser des question qu'en temps normal, je ne me pose pas, hein ? Soit elle vient d'une autre planète soit... Soit c'est moi qui débloque.

Ecoute, Alex... Si tu visais des filles qui... Tais-toi.

En plus, j'ai comme l'étrange impression de revivre une scène déjà vécue : quand Alice m'a laissé tomber. C'est pas exactement les mêmes événements, mais ça y ressemble étrangement. Sauf que de la part de Spencer c'est encore plus... Blessant. Et même en essayant de le faire, j'arrive pas à lui en vouloir. C'est bizarre, hein ? Ouais, je trouve aussi. Et j'arrive même pas à l'expliquer. Y a juste un espèce de truc qui fait que j'y arrive pas. Je réussis pas à lui en vouloir. Au passage, ça aussi c'est bizarre.

Et tu sais même pas ce que c'est, ce truc bizarre, là. Et t'as beau te creuser, tu sais toujours pas. C'est chiant.

Et, maintenant... Maintenant faut que t'essaies de t'e éloigner. Tu sais pas encore comme tu vas faire, mais va falloir le faire, sinon tu vas t’enfoncer encore, et t'es déjà bien enterré.

Alex... Non, c'est bon, je veux plus t'entendre, toi, fous moi la paix une bonne fois pour toute, ce sera mieux pour tout le monde.

( Court, court, c'est quand même pas mal, je trouve ;) )

.Axel.

J'avais eu bien froid après avoir passé ma matiné dans le parc à dessiner et discuter. J'avais les doigts congelés. Mais au moins, j'avais terminé de dessiner et peindre le parc. J'étais très content de ce que j'avais fait, vraiment. J'étais a présent venu dans le salon pour me réchauffer et terminer le dessin aux crayons de couleur du chat au dessus d'un étang. Je sortis le dessin, mes crayons de couleurs, ainsi que mon téléphone avec la photo dessus. Je m'étais installer à une table assez reculée. Il n'y avait personne pour l'instant. Au moins, j'étais au calme. Tout le monde devait être sortis je ne sais où, ou dans leur chambre. Bref, ce n'est pas moi qui vais leur dire de venir ici. Je préfère être tranquille.

Ce dessin me donnait pas mal de fil a retordre, surtout au niveau du chat. Je m'y reprenais plusieurs fois pour des détailles qui une fois dans l'ensemble, rendent jolis. Mais ces détailles sont très dur à exécuter et je devais donc vraiment être appliquer dans ce que je faisais. Au moins, je ne penais plus à mes problèmes. Mes doigts commencèrent à se réchauffer peu à peu dans cette pièce ou il fait bon et chaud. J'avais bien sur enlever mon manteau. Mes cheveux devaient être humides je pense. Quelle idée d'être sortis dehors tout de même. Il faut que j'arrête d'avoir des idées aussi bizarre. J'espérai juste que LA lettre, cette fameuse lettre, n'était pas humide. Je posai mon crayon et la sortis de la poche intérieur de mon blouson. Dès que je sortais, je l'avais toujours sur moi. Elle me suivait partout. Pourquoi ? J'en sais rien mais j'avais pris l'habitude de la conserver sur moi. Heureusement, elle n'avait rien du tout. Je la rangeai de nouveau dans mon blouson avant de reprendre mon dessin.

Cassie.

Satanée veste, sincèrement! Tête en l'air que suis-je, j'avais abandonné sans faire exprès ma veste au salon. Fallait donc que je revienne la récupérer. Mais le problème, c'est que je ne crois pas qu'elle soit encore là. Tout simplement car les vols existent, malheureusement. Je marchais donc d'un pas pressé vers le salon (2) de l'université et entra brusquement, sortant:

- Puré j'espère qu'elle est là, quand même.

Mais je met tut vite quand je remarqua un jeune homme. Oups, mince. Voilà, bien joué. Je me fis, donc, toute petite à ce moment-là, honteuse de moi-même. Je scrutais la pièce de mes yeux bleus, et trouva ma veste. Je partis donc la chercher, pressée.

Je repassa à nouveau devant le jeune homme, mais je fis discrètement marche arrière. Une lettre ? J'avais un peu vue une partie, mais vaguement. Cela semblait être une lettre pas très joyeuse. Je rêve ? Non. Par la suite, je vis ses dessins. Je regardais de plus près ses dessins, alors.. Ses dessins étaient drôlement bien faits. Je restais confuse. Je repensa tout de suite à mon demi-frère, l'écossais. Impossible, pourquoi je le recroiserais ? Ici, au Canada ? Non.. Non, il y en a pleins des gens forts en arts.

Cassie, tu ne peux pas laisser passer ça. La lettre, son talent pour la peinture. On peut toujours essayer. Mais j'aurais l'air bête si je me tromperais. Bref. C'est d'une voix calme et interrogative que je demanda au jeune homme;

- Excuse-moi.. ne viendrais-tu pas d'Ecosse?

.Axel.

Je continuai mon dessin lorsque j'entendis une voix dans la pièce. J'étais tellement concentré que je n'avais même pas entendu la jeune fille arrivée. Je l'ignorai alors et me replongeai dans mon dessin. Je surveillai tout de même du coin de l'oeil ce qu'elle faisait. Elle alla chercher sa veste avant de s'arrêter derrière moi et de regarder mes dessins. Elle avait du remarquer ma lettre que je venais de ranger dans ma veste car avant de regarder mes dessins, elle était sur le point de partir. Pourquoi j'avais sortis cette lettre ? Je suis nul. Sans cela, elle ne serait plus la. Soudain, elle me demanda :

- Excuse-moi.. ne viendrais-tu pas d'Ecosse?

Comment elle savait que je venais d'Ecosse ? J'avais une tête d'écossais autant que ça ? J'avais une tête d'Anglais, c'est sur, mais tout de même, à savoir que je venais d'Ecosse, c'était quelque peut aberrant. A moins qu'elle ne soit amie avec Robyn ou la jeune fille du parc qui le lui aurait dit... C'était une des explications les plus plausibles sinon je vois vraiment pas comment elle aurait pu deviner que je venais d'Ecosse. Je lui répondis avec une voix calme, mais tout de même avec un petit peu de froideur :

- Oui je suis écossais. Je vis près de Inverness, tout près du Lock Ness. Pourquoi cette question ?

Prudence.

- Oui je suis écossais. Je vis près de Inverness, tout près du Lock Ness. Pourquoi cette question ?

Je n'en croyais pas mes oreilles. Ce jeune homme venait donc bien d'Ecosse. Mais, dans sa réponse on sentait le calme mais aussi la froideur. A vrai dire, c'est vrai que je l'ai plutôt abordé brusquement, et enfin, je lui ai demandé une chose intime. Je le regardais, encore stupéfaite.

- Ha, je vois. Oh, parce que je dois interviewer des élèves pour..euh, un travail, pour anglais. Et je dois savoir leur origines. Tu t'appelles comment?

J'espère que j'avais bien mentis. Je ne suis pas non plus forte.. mais je crois que j'avais plutôt bien assuré. Enfin. Il fallait que je fasse mon enquête. Savoir son prénom m'allait être très utile.

.Axel.

- Ha, je vois. Oh, parce que je dois interviewer des élèves pour..euh, un travail, pour anglais. Et je dois savoir leur origines. Tu t'appelles comment?

Ok, un peu louche tout de même son excuse. Mais bon, ne cherchons pas plus loin. Par contre, je déteste qu'on me pose trop de question. Ca me perturbe parfois. Elle voulait savoir mon nom c'est ça ? Bon c'est vrai qu'il n'est pas marqué sur mon front. Mais elle aurait pus au moins se présenter avant non ? Par politesse. Enfin. Stay calm Axel, no panic. Elle te demande simplement ton nom. Je répondis en gardant toujours le même ton de voix :

- Axel, Axel McCaffey. Et toi ?

Elle me regardait comme si j'étais un être à part, comme si j'avais une araignée en pleins milieu du front. C'était très bizarre comme sensation. Enfaite, on dirait qu'elle me connaissais déjà, qu'elle me reconnaissais. Alors que pour moi, c'était une parfaite étrangère. Je ne l'avais jamais vu. De plus, j'étais nouveau ici donc je connaissais pratiquement personne. Va savoir pourquoi dans son regard j'y décelais une petite lumière de curiosité et de satisfaction comme si elle avait trouvé ce qu'elle cherchait depuis longtemps mais qu'elle tentait de découvrir comment marchait la chose temps convoité. Enfin je me comprends. Elle me mis quelque peu mal à l'aise. Je posai mon crayon que je tenais toujours. Je n'arriverai pas à continuer mon dessin avec elle dans la pièce, elle me perturbe de trop.

Cassie.

Toujours sur le même ton, le jeune homme me dévoila son identité. Axel McCaffey. Je vois. En tout cas, je lui avais déjà donné de très mauvaises impressions. Ce n'est pas bien grave. Après tout.. bref, la question se retourna, et je m'y attendais.

- Cassie Solo Castillo. Et je suis sincèrement désolée pour cette stupide interrogation.. tu sais, l'école en demande beaucoup, parfois! disais-je en souriant, forcée.

Soudainement, je sortis une feuille et inscrivais ses "coordonées". Ainsi, il allait croire que je prenais des notes pour l'école, bien qu'elles n'allaient pas me servir à cela, mais me servir à mon enquête. Voir si c'était bien lui mon demi-frère. Enfin. J'avais oublié une manière de politesse, et donc, je lui dis, chaleureusement;

- Enchantée, sinon.

.Axel.

Finis l'interrogation ? Super je vais pouvoir retourner à mon dessin alors. Elle nota rapidement quelque chose sur une feuille. Peut être pour sois disant son enquête pour son cours d'Anglais. Au moins, j'avais réussis à obtenir son prénom : Cassie. Jamais entendu parler. Après tout, je m'en fou un peu qu'elle s'appelle Cassie ou autre chose. Temps mieux pour elle si elle avait eut les réponses à ses questions. Mais elle ne semblait pas partir pour autant, préférant ajouter chaleureusement un "Enchanté". Ouai, temps mieux pour toi si tu as le moral mais pas moi.

Elle semblait vraiment vouloir discuter avec moi, sinon elle serait déjà partie. Pourquoi, dès que je veux dessiner ou peindre tranquillement, il y a quelqu'un qui m'embête ? Je peux savoir ? Je pense pas. De toute façon, ma vie n'est faite que d'événements qui ne viennent pas comme je veux. J'ai l'impression que tout le ciel m'en veux et me fait payer cher. Pourquoi moi ? Aller savoir. Qu'avais-je fait dans une vie antérieur pour mérité cela ? J'étais peut être la réincarnation de Hitler, aller savoir ! Non je rigole tout de même, c'est n'importe quoi. Je lui jetai un regard neutre avant de lui demandai comme elle ne semblait pas bouger :

- Tu cherches quelque chose ?

Cassie.

Je ne m'étais pas rendue compte que je n'avais pas bouger de place, encore trop intrigué face à Axel. Et c'est lui qui me le fis remarquer en me demandant si je cherchais quelque chose. Oh, que oui, je cherche quelque chose. Mais, je ne dis rien pour l'instant. Je n'allais pas le laisser tranquille, désolé. Mais ça fait bien trop longtemps que je cherche. Alors, d'un ton amical, je lui répondus;

- Bah, je cherche juste quelques petites informations sur toi pour mon travail. Tu.. tu es depuis combien d'année à Enamor?

.Axel.

Et moi qui croyais qu'elle allait me laisser tranquille... Je suis reparti pour une série de question. Super ! Qu'ai-je fais pour mérité cela ? J'en sais rien. Combien de temps que je suis la ? Attends, environ 14 heures je crois. Oui c'est un peut près cela. Bon, si je réponds à sa question, va-t-elle me laisser tranquille ? Sinon autant qu'elle prenne une chaise et qu'on se tape la discute pendant qu'on y est. Car qu'elle reste debout... Je sais pas, ça me stresse.

Il fallait que j'arrive à m'ouvrir aux autres si je voulais m'en sortir dans la vie. Il fallait que j'arrive de nouveau à faire confiance aux autres. Bon, essayons d'être plus gentil alors. Je me calmai alors et essayai d'être plus calme et moins froid. Si elle veut taper la discute, et bien soit, car je n'y crois pas trop à son histoire de devoirs en Anglais.

- Depuis environ 14 h, je suis arrivé hier soir. Et toi ?

Cassie.

- Depuis environ 14 h, je suis arrivé hier soir. Et toi ?

Je vois. Donc c'est probable. Donc, si ça tombe, il venait de quitter l'écosse, non? Sûrement! Mais, la question se retourna. Hum, il faut que je mente. J'étais arrivée hier, mais si je disais la vérité ça allait être impossible, puisque je n'ai même pas encore eu cours et tout. Donc, je devais au moins dire 2 semaines, ça fera l'affaire je pense.

- Deux semaines.

Je me permis de m'asseoir à ses côtés. Hum, je suis plutôt inreconnaissable, car d'habitude je ne suis pas aussi "extravertie". Mais comme je doutais sur notre lien familliale,.. il faisait déjà partie de la famille. Okay, il faut que j'arrête de m'inventer des choses quand même. Bref.

- Niveau groupe, je déduis que tu soie en art, non?

.Axel.

J'en apprenais un peut plus sur elle. Deux semaines ? Ouai donc, elle était tout de même nouvelle quoi. Mais pourquoi autant s'intéresser à moi ? Fait-elle de l'art elle aussi ? Ou alors elle cherchait tout simplement à se faire des amis. Mais tout de même, un garçon comme moi, nouveau, timide et toujours tout seul, ce n'est pas très intéressant, non ? Elle s'assit à coté de moi. Oui donc elle a vraiment l'intention de taper la discute.

- Niveau groupe, je déduis que tu sois en art, non?

Ba ça se voit non ? Surtout que tu t'es permis d'examiner mon dessin tout à l'heure. Je confirmai par un mouvement affirmatif de tête sa question, en jetant un rapide coup d'oeil à mon dessin. J'aimerai tellement être reconnu dans ce domaine. C'était mon voeux le plus cher : être reconnu, que l'on admire mes oeuvres. Mais qui s'intéresserai à un petit écossais vivant au fond de la campagne ? Personne. Il fallait que je trouve un moyen de me faire connaître.

- Oui je suis dans le groupe des arts. Et toi ?

Cassie.

Franchement.. Axel n'état pas réellement sociable. Mais, on on voyait en lui une assez grande pointe de tristesse et de mélanquolie, je crois. Alors je n'allais pas être méchante comme j'aurais pu l'être. Je crois qu'il faut juste comprendre ce qu'il a. Bref. La question se retourna, à nouveau, sûrement par politesse.

- Je vois. Malheureusement je suis chez les pom pom girls.

J'avais honte, car beaucoup de préjugés étaient faits sur les pom pom girls.

.Axel.

- Je vois. Malheureusement je suis chez les pom pom girls.

Pourquoi malheureusement ? Elle n'aimait pas être une cheerleader ? Pourtant, c'était un sport de gymnastique comme un autre, surtout que les filles prenaient pas mal de risque pour monter leurs figures. Je vois pas trop ou est le problème de ce sport, ce n'est pas une honte d'aimer et de faire ce sport. Après c'est son problème j'ai envie de dire, si elle à honte ou autre de faire ce sport, elle n'a qu'à arrêter et en faire un autre. Si on commence à avoir honte de ce que l'on fait, on est pas sortit de l’auberge.

- Pourquoi malheureusement ? Tu n'aime pas faire ce sport ?

Eh ! Mais ce ne sont pas tes affaires Axel, on s'en fou après tout si elle est pom pom girl ou footballeuse. C'est sa vie, son problème, ses affaires. Règle d'abord les tiennes avant de t'intéresser aux autres. Oui mais bon, il fallait bien que je comprenne les autres pour savoir si je pouvais leur faire confiance ou non, n'est-ce pas ? Si j'arrive à me trouver de vrais amis, j'arriverai petit à petit à me reconstruire, j'en suis sur.

Cassie.

- Pourquoi malheureusement ? Tu n'aime pas faire ce sport ?

J'étais plutôt étonnée des questions d'Axel. Enfin, t'étonne pas Cassie, son genre c'est de poser des questions que par politesse. Je ne voulais pas y répondre, car je savais très bien qu'il s'en foutais. Mais, bon, je ne vais pas encore plus créer de tentions entre nous deux.

- Parce que j'en ai marre des préjugés que font certains, voir tout les élèves.

.Axel.

- Parce que j'en ai marre des préjugés que font certains, voir tout les élèves.

Ok c'est bon, ne te fâche pas Cassie. Je posais simplement la question. Je pensais que tu aurais pus être forcé à faire ce sport par tes parents ou je ne sais qui, ou part dernier recours car aucunes des autres activités ne te plaisais. Je ne sais pas moi. Il y a tellement de raisons valables... Enfin bref, après tout, c'était son problème.

- Sache que je n'ai aucun préjugé sur ce sport. C'en est un comme un autre, et il combine gymnastique et acrosport, des sports qui demandent beaucoup de concentration, de souplesse, de timing et de détermination. Avoir la volonté de voltiger dans les aires, moi je dis chapeau.

Je le pensais vraiment, et on pouvait sentir dans ma voix que j'étais sincère. Honnêtement, pourquoi j'irai critiquer des sports alors que moi même j'en faisais pas ou très peu ? Pourtant, vu ma carrure et mon physique, on pouvait penser que j'en faisais beaucoup, mais pas du tout. Je ne faisais que de la course a pied dans la campagne écossaise de temps en temps. C'était le travail à la ferme qui m'avait endurcit. C'est tout.

Cassie.

- Sache que je n'ai aucun préjugé sur ce sport. C'en est un comme un autre, et il combine gymnastique et acrosport, des sports qui demandent beaucoup de concentration, de souplesse, de timing et de détermination. Avoir la volonté de voltiger dans les aires, moi je dis chapeau.

Ouai, tant mieux. Castillo, range dont ta rancune! Oui.. en plus, il avait eu un autre de ton de voix. Plus sincère, j'aurais dis. Je le regardais, hochant de la tête, approuvant silencieusement ce qu'il venait de dire. Mais j'en ajouta vocalement;

- Oui, effectivement. approuvais-je pour l'histoire de la volonté.

Je souriais, limite forcée à Axel. J'étais encore trop perturbée pour me calmer, pour réfléchir mûrement. J'étais stressée et en panique. Enfin.. tout n'étais pas encore fais, si ça tombe ce jeune homme n'était qu'un simple inconnu.

.Axel.

Je la sentis stressée et cela me stressa aussi. Il me fallait maintenant un rien pour me stresser. Et quand j'étais stressé, le moindre bruit et je sursautais. Calme toi Axel, elle ne va pas te manger et toi non plus tu ne vas pas la manger. Elle stresse pour une raison qu'y t'es inconnue, mais toi tu n'as pas à stresser comme cela.

Bon dans tout ça, ça ne relance pas la conversation. Oui mais que dire ? Que je ne suis pas celui qu'elle croit ? Non, elle avait du remarquer ma double personnalité je pense, entre ma carapace et mon fort intérieur. Après tout, elle me posera la question si elle le souhaite. La question à propos de quoi ? Ba... eu... mes origines, pourquoi je suis agressif... Je sais pas... A vrai dire, non, elle ne pouvait pas deviner qu'elle question était à poser pour savoir sur mon passé. Temps mieux. Je jetais un rapide coup d'oeil à mon dessin. Tout ça était bien gentil, mais il ne se terminait pas ce dessin. Oui mais avec Cassie assise à coté de moi, je ne pouvais pas le continuer. Bon déjà, essaye de comprendre pourquoi elle stresse parce que la c'est insupportable. Mais en subtilité. Ou change lui les idées, ok ? J'ajoutai alors sur un ton de voix plutôt calme, avec une petite pointe de mélancolie :

- En tout cas, ce n'est pas moi qui irai faire des figures acrobatiques, je suis bien trop nul en sport. Je ne faisais que de la course à pied dans la campagne, et travaillai dans la ferme de...- ma voix se durcie alors, se mélangeant à la haine et à la rancune - mes parents adoptifs. Eux ils peuvent aller au diable., rajoutais-je pour moi, mais Cassie l'avait surement entendu.

Cassie.

- En tout cas, ce n'est pas moi qui irai faire des figures acrobatiques, je suis bien trop nul en sport. Je ne faisais que de la course à pied dans la campagne, et travaillai dans la ferme de...- ma voix se durcie alors, se mélangeant à la haine et à la rancune - mes parents adoptifs. Eux ils peuvent aller au diable.

Je comprend, les mecs ne sont pas très intéressés par tout ce qui touchent aux acrobaties, je crois. Ensuite, Axel ajouta qu'il ne faisait que de la course à pied dans la campagne, et qu'il travaillait à la ferme de ses parents adoptifs. Parents adoptifs ne me surprenu pas, mais "eux ils peuvent aller au diable" me stoppa dans ma routine. Quoi ?

[b]- Pardon?[/b posais-je à Axel à propos de sa phrase morbide.

.Axel.

Cela l'étonnais temps que cela que l'on puisse détester ses parents adoptifs ? Une petite explication s'impose je pense. D'abord calme toi, sinon elle va penser que tu veux l'attaquer, elle et non tes parents adoptifs. Tu as raison. Je baissai les yeux, cherchant par quel bout commencer. Puis je relevai mes yeux bleus vers la jeune fille avant de lui expliquer, le plus calmement possible, mais tout de même en gardant de la rancune dans ma voix, malgré moi :

- Oui tu as bien entendu, ils peuvent allé au diable. A 12 ans, après avoir perdu mes parents, je fus recueillis par eux. Et depuis, ils m'ont exploité, entre guillemet. Mais jamais de leur par, je n'avais le droit à un compliment, une bonne parole, un sourire. J'étais comme un fardeau, je le sentais, bon qu'à travailler dans la ferme. Ma passion pour l'art, ils s'en fichaient totalement, disant que c'était une perte de temps, que c'était inutile. Chaque jour, en rentrant de l'école, je me tuai à la tache pour eux, et tout ce que je recevais... ce n'est qu'un vulgaire : tu peux aller jouer maintenant. En gros, monte dans ta chambre qu'on ne te vois plus avant le dîner. Je n'ai jamais reçus de leur par de l'amour ou même juste un peut d'affection. Je n'étais bon qu'à travailler pour eux. C'est si... révoltant. Et quand je suis tombé en dépression, ils m'ont envoyé ici, ne leur servant plus à rien, étant totalement inutile. Ils ne me l'ont jamais dit en face, mais c'est ce que je ressentais.

Au fur et à mesure que je parlais, mon point c'était contracté, essayant de contenir ma colère que j'éprouvais envers eux. Je ne supporterai pas de retourner la ba. Au pire, je fuguerai loin d'ici. Non, je n'irai pas chez eux. Qu'ils trouvent une autre main d'oeuvre ailleurs.

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