Aujourd’hui nous sommes le deuxième jour du mois de septembre, c'est-à-dire que nous sommes Mardi donc le jour de la rentrée. Je soupire déjà à l’idée de retrouver les pimbêches de services. Elles vous pourris la vie, mais de toute manière je finis par m’y faire de leurs insultes qui me sont régulièrement balancé.

Mon réveille sonne, j’appuis délicatement dessus pour éteindre cette foutu sonnerie qui vient de me sortir de mon doux et long sommeil. Ma nuit avait été tellement agréable, pas de réveille en sursaut, et surtout j’ai fais un rêve. Vous ne le savez pas mais j’ai fais la rencontre d’un jeune homme pendant mes vacances. Et bien sur il est venu dans mes rêves cette nuit. C’était assez particulier nous étions proches même très proches mais à la fois on se haïssait. Nos caractères sont très différents et surtout moi avec cette Charlotte. Bon ce n’est pas tout, mais si je continue à parler de lui, je vais finir par être en retard.

Je me tire du lit avec difficulté mais je finis par y arriver. Enfin ! Voilà debout bien sur mes deux pieds, c’est à ce moment là que je me dirige vers la salle de bain. Je me regarde à l’intérieur et découvre une tête avec des cheveux complètement en pagailles. Je m’occupe d’eu après, je fais attention de ne pas déranger ma voisine qui dort encore. J’attrape dans mon armoire des vêtements qui vont me servir pour la journée. Retourne dans la salle de bain et m’habille. Aujourd’hui c’est jupe rose pâle, un tee-shirt serré, noir et au manche mi longue, un collant voile noir qui sera accompagné d’une paire de chaussure noir avec un léger petit talon. Concernant la coiffure, ça sera assez simple une queue de cheval haute. Voilà comme à mon habitude je reste dans le même style. En général je suis en jupe ou en robe c’est très rare que je porte un short ou un jeans, pantalon.

Presque prête, je mange un de mes barres de céréales puis vais me laver les dents. Je me maquille d’un léger trait de crayon, une petite pointe de mascara et sur mes lèvres rien juste mon baume pour les hydratés. Voilà prête ! Aucune attention pour ma voisine, j’attrape mon sac et descend le téléphone à la main. La peur des ascenseurs, vraiment peur de resté coincé à l’intérieur que c’est encore les escaliers.

Sourire aux lèvres ! J’arrive en bas et me dirige vers ma salle. Nouvelle année, j’espère que ça va bien commencer pas comme à mon arrivé. J’ai bien du mal à m’intégré quand je suis nouvelle. Souvent solitaire, aidé par cette solitude qui veut me garder avec elle. Elle ne veut pas me laisser partir avec les autres, de peur d’être à son tour seul. Je comprends malheureusement ce que la solitude peut ressentir quand elle est seule, c’est une sensation horrible qui nous fait mal et qui nous détruit mais c’est dur de lutter contre elle.

Au passage, j’ai regardé dans qu’elle classe je dois me rendre, et surtout qui sera avec moi. Oh mon dieu ! Ce n’est pas possible, pas elle, et bah si je me retrouve avec cette fille. La fille insupportable qui se moque de vous, qui vous insultes, qui fait en sorte de vous pourrir la vie même sans vous connaitre. Mauvaise année s’annonce. On va essayer de ne pas se faire remarquer, et surtout on va la mettre en veilleuse.

La sonnerie retentit, j’avance vers ma salle et prends place à l’intérieur de celle-ci. Voilà tout le petit groupe qui vient s’installer au fond de celle-ci ou pas tout le groupe. Cette dénommé Brenda vient se mettre avec deux de ses copines autours de moi. Avant que le prof ne soit rentré, elle commence déjà par rire comme de grosses mourus. Je fais mine de ne pas les entendre, ce qui énerve particulièrement cette fille.

Au bout de quelque minute le cours commença ou plutôt la distribution des papiers administratifs, emploie du temps, règlement intérieur, règlement de la cantine, et des dortoirs pour les internes. On est attentif sauf le groupe, bon après une heure de blabla, on nous laisse sortir un peu plutôt histoire d’aller au cours suivant. Voilà on va vraiment commencer les cours, on commence belle et bien une nouvelle année ici.

C’est alors à ce moment là que je me fais coincer dans un coin du couloir par ce fameux groupe. Les insultes tombèrent, les moqueries sur le physique, mais aussi sur le faite que je sois l’intello, la « coincée ».

-Hey Barbie rousse, qu’est ce que t’a ? Tu sais pas te défendre ?

Les rires s’enchainent, je me sens mal, tout le monde les soutiennent. J’ai l’impression de revivre mon passé, j’ai tout fais pour ne pas pensé à sa. Elle s’approche de moi, et me bouscule. Elle est soutenue par toute sa petite meute de mouton qui la suit.

-T’es qu’une sale p*te, la meuf elle se croit belle, forte en cours mais en réalité a part les cours ou tu es forte… t’es qu’une grosse merde. Tu vaux mieux, personne ne t’aime, et personne ne t’aimera !

Après plusieurs minutes comme cela, je finis par céder et par m’enfuir. Ils rigolèrent puis partir au cours suivant. Je reste là a déambulé dans le couloir avant de décidé de rejoindre ma chambre. Les larmes aux yeux, mon maquillage coule, je remonte les escaliers en vitesse. La vois est libre ! Pas de surveillant. Je rentre dans ma chambre, la ferme à clé. Je m’effondre sur le lit. Je pleure, je me laisse aller, je ne me retiens en aucun cas. Ma tête est enfouie dans l’oreiller, laissant des traces de mon maquillage sur celui-ci. Mon portable qui est dans ma main, je le lâche et le laisse sous l’oreiller.

C'est la rentrée les potoos. Je n'ai pas encore eu le temps de me faire briefer par S, donc pour le moment, mes journées à l'UE sont plutôt cools. J'ai simplement reçu un sms de sa part, me demandant de toujours rester à l'affut cette année. Je ferai à nouveau de mon mieux. Mais je crois qu'il sera difficile pour moi de dépasser l'exploit de l'année dernière. Je crois que les nouvelles concernant la terrible Meredith ont été les plus belles pour S. Elle qui tient à tout prix à semer une terreur constante sur l'université, pour le coup c'était réussi. Sans compter le pseudo suicide du frère Kunis, Dante. S avait touché le jackpot, là. Donc à moins de filmer la plus grosse orgie du Canada dans le dos de ceux qui l'organisent, et d'ensuite l'afficher partout, je crois qu'on pourra difficilement faire mieux que l'année dernière. Enfin bon, on verra !

Pour l'instant, pour commencer tranquillement l'année, je me détends et ne pense pas trop aux rumeurs que je pourrais entendre par ci par là. De toute manière, ce n'est pas en deux jours qu'on va découvrir que Machin batifole avec Truc dans le dos de Chouette, donc bon. Pour le moment, j'ai juste envie de prendre des nouvelles de Lola. Certes, je l'ai vue hier. Mais j'aime bien lui parler. On discute souvent par sms, on s'entend vachement bien.

Enfin, ma priorité est plutôt d'aller en cours. Je lui enverrai un message pendant mon temps libre. Les premières heures se passent parfaitement bien. Comme pour chaque rentrée, en fait.

Arrive enfin l'intercours. J'envoie un message à Lola : "Alors, cette rentrée ?" Mais pas de réponse. C'est louche, d'habitude elle me répond toujours très rapidement. Mais j'attends. Si ça se trouve, elle est simplement en train de se faire de nouveaux potes, ça serait cool pour elle, d'ailleurs.

Le temps passe, j'ai fini ma matinée, et toujours pas de réponse de la rouquine. Ce n'est pas faute de lui avoir renvoyé je ne sais combien de sms. M'inquiétant, je décide de lui envoyer un dernier message : "J'ai du temps libre là. T'es dans ta chambre ?"

Mais toujours pas de réponse. Alors, tant pis, je n'attends pas son accord pour monter à l'étage des filles et passer par sa chambre. Par chance, pas de surveillant à l'horizon.

Une fois devant sa porte, j'entends des sanglots. Merde, qu'est-ce qu'il lui arrive ? Je frappe. Afh, si ça se trouve, en fait, ce n'est même pas Lola, mais sa coloc. Tant pis, qui ne tente rien n'a rien.

Toujours pas de réponse. "Lola ?" je demande. "Ouvre, c'est Owen."

Bip ! Bip ! Mon téléphone sonne pour me signaler qu’un message vient de m’arriver. Je ne pris pas la peine de le prendre pour voir qui c’est. Je suppose que c’est Owen, car il y a très peu de personne qui on mon téléphone. Je continue de pleuré, je pers beaucoup de larme, ce n’est pas de ma faute. Lola est sensible, elle ne sait pas se défendre mais Charlotte elle si, elle n’aurait jamais laissé faire. Elle se serait défendu, elle l’aurait remis à sa place, une claque, une gifle, un crêpage de chignon ne lui aurait pas déplus. Mais c’est Lola qui est dans ce corps.

A de nombreuse reprise mon téléphone sonne, mais cela ne me fit guère bouger. Je ne suis pas bien, vraiment pas bien. Vers la fin de la matinée, j’entends du bruit. On m’appel. Je ne réponds pas. Owen, non tu ne peux pas me voir comme ça.

Lola ? Ouvre, c'est Owen.

Je garde ma tête dans l’oreiller, je ne veux pas qu’on me voit, je veux être seule. J’ai l’habitude d’être seule, alors pourquoi insiste de t’il. Je sais qu’il se demande ce qu’il se passe. Je réponds toujours à ses messages et là rien. Il sait que quelque chose ne va pas, et je sais qu’il va vouloir savoir. Curieux ? Je ne pense pas, il prend soin des autres. Attentionné !

- Laisse-moi ! Va t-en !

Ma voix est tremblante, peu sûre. J’ai si mal. A près plusieurs minutes qui me paraissent très longue et de l’insistance d’Owen. Je finis par me lever et par enlever le verrou de la porte. Ce qui l’invite à rentrer. Je retourne sur mon lit, allongé sur celui-ci. Les yeux rouges, marqué par les larmes. Je cache ma tête sous l’oreiller. Je marmonne sous celui-ci.

-Qu’est ce que tu veux ?!

Certes je le repousse mais c’est simplement que je ne suis pas bien. Je me suis renfermé sur moi-même. J’ai pas envie de parler, mais je sais que ça me fera un très grand bien.

La tête toujours caché, le portable à côté de moi. Je n'avais lu aucun des messages d'Owen, je n'avais pas pris la peine de voir si c'était bien lui. J'ai juste déverrouillé la porte mais je l'ai pas ouverte pour lui dire d'entrer.

Lola m'ordonne de m'en aller. Mais elle a cru quoi ? Que j'allais me dire "oh ben ok, j'ai bien compris que t'allais mal puisque je t'ai entendu pleurer, et que d'habitude tu me rembarres pas comme ça, mais je vais joyeusement me casser puisque c'est ce que tu veux" ? Ben non, ce serait trop facile, rouquine.

- Si tu crois que je m'en irais aussi facilement, tu me connais mal. Ouvre, je relance, d'un ton calme et assuré.

Finalement, elle déverrouille la porte de sa chambre, sans pour autant l'ouvrir. Je le vois comme une invitation, et entre donc de mon propre chef. Je remarque alors le drôle d'état dans lequel se trouve mon amie : pleurant, la tête enfouie sous son oreiller, marmonnant entre deux sanglots. "Qu'est-ce que tu veux ?", lâche-t-elle, visiblement excédée.

Je soupire face à cette scène. J'ai beau être un sacré connard, il m'arrive d'avoir un cœur quand il s'agit de mes amis. Je m'assieds au bord du lit, près des pieds de Lola, et caresse les longues mèches rousses qui dépassent de l'oreiller.

- Ce que je veux ? Je sais pas, savoir ce qui te met dans cet état peut être ?, je réponds, plus léger, un fin sourire réconfortant apparaissant sur mon visage.

Pour une fois, je n'ai aucun sous-entendu, aucun esprit à découvrir les faiblesses de quiconque pour ensuite aller les dévoiler à S. J'ai seulement sincèrement envie de connaitre la raison du mal être actuel de Lola.

- Ce que je veux ? Je sais pas, savoir ce qui te met dans cet état peut être ?

Owen, Owen ! Non, je ne peux pas en parler... c'est tellement douloureux à dire. J'en ai marre, mais vraiment marre de recevoir les critiques des autres. J'ai subit pire, mais je veux changer, du moins reprendre toute ma vie à zéro. Je garde ma tête enfoui sous l’oreiller.

Il venait de s'assoir sur mon lit, ou plutôt sur le rebord de celui ci. Et il me touche les cheveux du moins ceux qui dépasse. Je finis tout de même par relever l'oreiller qui cachait ma tête, et me redresse. Je regarde Owen, les yeux remplis de larmes, ils sont aussi rouges. Mes joues brillent a cause des larmes qui ont coulé sur celle ci. Je suis un peu agressif dans mon ton, ce n'est pas fais volontaire, ni contre Owen c'est juste de la tristesse et de la colère qui remonte en moi.

-Tu veux vraiment savoir ?! Quand tu arrives dans un endroit, tu cherches à te faire accepter et non à te faire insulter de p*te à longueur de temps, d'intello, de faire insulter par n'importe quel vulgarité. Et puis ça remonte un passé bien plus douloureux que tu ne le penses...

Moi qui cachait toujours mon passé, moi qui est tout cacher. Mes parents sont mort, c'est les parents d'une amie qui m'ont hébergé... Mais en réalité ce n'est qu'un tissu de mensonge, mais un gros bobard. Je me lève et regarde par la fenêtre. Puis je finis par m'approche de la porte et de vérifié qu'il n'y ait vraiment personne. Je me laisse tombé contre celle, les yeux encore bien rouge.

-Dans leurs insultes... ils n'ont pas tout à faire tord...Mais je cherche à recommencer ma vie à zéro... Tu connais mes deux faces, la Lola douce, et calme mais celle qu'on voit la nuit, qui s'affirme, qui à son sale caractère...

Charlotte t'es vraiment qu'une grosse c*nnasse, tu me pourris la vie, tu m'as vraiment détruite. Tu vas finir par me tué. Mes larmes tombèrent mais il n'y avait aucun son qui sort de ma bouche.

-... les dessins que tu as vu, c'est moi... Le dessin de la rue, représente ce que j'ai fais...

J'ai complètement honte, honte, mon regard est posé sur le sol de la chambre. Je ne pourrais plus jamais le regardé comme avant. Il va surement me lâcher, partir, me fuir comme le font tous les autres. Et la je devrais de nouveau partir, tout abandonné, changer d'endroit encore une fois. Je fuis tout le monde.

Lola sort enfin de sa cachette, retirant l'oreiller de sur son crâne. Puis, les yeux injectés de sang, et les pommettes rougies par les larmes, elle me répond d'un ton agressif qui, j'en suis certain, est involontaire et plutôt du à sa mauvaise humeur.

"Tu veux vraiment savoir ?! Quand tu arrives dans un endroit, tu cherches à te faire accepter et non à te faire insulter de p*te à longueur de temps, d'intello, de te faire insulter par n'importe quelle vulgarité."

Je hoche la tête, afin de montrer ma compréhension. Je n'ai, heureusement, jamais été victime d'insultes à répétitions. J'ai toujours su me faire accepter, partout où j'allais. Mais je me doute de l'effet que ça fait, de constamment se faire traiter de la sorte. J'ai déjà été témoin de scènes d’humiliation il y a quelques années - faut dire que le collège, c'est généralement la jungle - et je ne suis jamais resté insensible face à de telles injustices. De plus, quand c'est une amie proche qui en est la victime, je ne le supporte pas. Je reste encore calme face à l'explosion de haine de Lola, mais dans mon esprit, actuellement, je bous. J'espère seulement que je pourrai faire passer l'envie à ses bourreaux de s'acharner sur elle en y mettant mon grain de sel et celui de S, si vous voyez ce que je veux dire.

"Et puis, ça remonte un passé bien plus douloureux que tu ne le penses..." enchaine-t-elle.

Je sens mes sourcils se froncer automatiquement à cette phrase. De quoi est-ce qu'elle parle ? Finalement, j'avais peut être raison, en supposant qu'elle cache quelque chose. Mais est-ce que je peux vraiment lui demander de m'expliquer ses propos ? Si je le lui demande, je devrai automatiquement tout raconter à S. Et ça, j'en serais incapable ; je serais incapable de faire du mal à ma chère Lola.

Finalement, avant même que je cherche des explications, elle continue. Elle se lève, regarde brièvement le paysage par sa fenêtre, puis inspecte sa porte, vérifiant que personne ne nous écoute, et finis par se laisser glisser le long de cette dernière.

"Dans leurs insultes... ils n'ont pas tout à faire tort... Mais je cherche à recommencer ma vie à zéro... Tu connais mes deux faces, la Lola douce, et calme mais celle qu'on voit la nuit, qui s'affirme, qui à son sale caractère..."

Je l'écoute à nouveau, plus concentré que jamais sur sa voix. J'attends alors la suite, ne voyant pas encore exactement où elle veut en venir.

"... les dessins que tu as vus, c'est moi... Le dessin de la rue, représente ce que j'ai fait..." avoue-t-elle tout bas, en laissant tomber son regard sur le sol.

Interloqué, je ne comprends pas tout de suite ce qu'elle avance. Je laisse échapper un "Quoi ?" quasi inaudible tandis que mes bras tombent mollement le long de mes jambes. De ce dont je me souviens, sur ce dessin, les femmes qui y sont représentées n'ont pas franchement l'air d'être des saintes. Enfin ce que je veux dire, c'est que j'avais plutôt l'impression qu'elles faisaient le trottoir... C'est ce que Lola veut me faire comprendre ? Qu'elle a été fille de joie ?

- Attends..., je lance, encore dans mes pensées.

Mais non, c'est impossible. C'est juste impossible. Reprenant mes esprits, je passe mes mains sur mon visage, inspire profondément, et me relève pour m'approcher de Lola. Je m'accroupis à ses côtés, et la prends par l'épaule.

- Je pige pas là. Interromps moi si j'ai mal compris mais.., je lâche, toujours aussi paumé, avant de reprendre en chuchotant. T'es en train de me dire que t'as fait le trottoir ?

Tant pis pour S, ce qui devra se passer se passera. Ma curiosité surpasse tout. Et elle causera certainement ma perte un jour, mais tant pis. Je veux comprendre. Je veux savoir.

- Attends...Je pige pas là. Interromps moi si j'ai mal compris mais..,T'es en train de me dire que t'as fait le trottoir ?

Il avait finis par s'approcher de moi et par s'accroupir à mes côtés puis y pose sa main sur mon épaule.. Je me sens obligé de cacher mes yeux, mes mains les caches. Je ne veux pas voir son regard. Au final je suis sur qu'il va penser comme les autres, c'est tellement horrible cette sensation mais la pour le moment je vais devoir lui répondre. Des larmes coulent toujours de mon visage.

-.... oui...

Je rassemble mes jambes contre moi, je me suis recroqueviller. Je me sens toujours aussi coupable de ce que j'ai bien pu faire.

-...Je comprendrais que tu ...ne veuilles plus m'approcher.

Minable ! Totalement minable, je pleure, là assise par terre comme un vieux déchet. C'est peut-être ce que je suis à la fin, un déchet aux yeux de tout le monde. Par chance, heureusement que j'ai abandonné drogue, alcool ou de temps en temps mais plus en continue. J'essaie de tout mon cœur par abandonné mon passé, faire une croix dessus, et surtout tourné la page. A ma place certain se serait suicidé, au aurait continué mais moi j'essaie d'avancer.

Si S, l'apprend je suis finis, je partirais loin d'ici encore fuir. Je fuis souvent mon passé, impossible de prendre mon courage à deux mains pour essayer de surmonter ce problème. Je finis par enlever mes mains de sur mon visage, je regarde Owen honteuse, les yeux rouges, plus de larmes réelles, elles finissent juste de couler le long de mes joues. Mes cheveux sont un peu en vrac, à ce moment la je m'en fiche royalement de comment je suis habillé. Ce que j'espère simplement, c'est qu'Owen ne m'abandonne pas. J'ai vraiment besoin de lui, c'est le seul a qui j'arrive à parler sans qu'il ne m'insulte. En espérant que cela ne change pas, par la suite.

-J'ai honte, honte...

Je parlais à voix douce, comme un léger murmure. S'il vient à me demander qu'est ce qu'il m'a poussé à faire ça, je crois que je devrais lui dire. C'est des explications que je devrais lui dire. Il avait surement entendu l'autre explication. Quand on me demande ce que font mes parents, je réponds que mes parents sont morts il y a quelques années dans un incendie. Que pendant cette période, c’est les parents d’une amie qui m’ont accueilli. Et vue que je mens parfaitement bien, tout le monde me croit. Bien sur, j’aurai pue m’inventé une vie extraordinaire mais ça aurait sonné faux, il vaut mieux un passé comme ça qu’un passé trop parfait. Avec la fifille à papa qui a tout ce qu’elle veut, qui est connu…