J'avais, je crois, passer les pires vacances d'été de mon existence. A peine avais-je mis le pied en Ecosse que mes parents m'alpaguèrent et me ramenèrent à la ferme familiale sans même un "As-tu fait bon voyage ?" pour me coller une fourche entre les mains et me demander de nettoyer les écuries. Oui, mes parents avaient acheté pendant que je n'étais pas la, deux chevaux de selle magnifiques, l'un gris pommelé, l'autre alezan. Le gris s'appelait Storm et c'était un Pur Sang Anglais et l'alezan Jazz, un Trotteur Français. Je leur ai demandé pourquoi cette folie et ils m'ont tout simplement répondu qu'ils les avaient sauver de la boucherie pour une bouchée de pain. Enfin moi j'étais tout de même heureux de les avoir. Je pourrais ainsi partir en balade avec eux.

Je me prenais souvent la tête avec mes parents pour des boutilles. J'en avais marre qu'ils me prennent pour leur employé et du coup, je piquais de plus en plus de crise. Et ça finissait la plus part du temps que je m'enfuyais en courant jusque dans les écuries, que je sellais à toute vitesse Storm et que je m'enfuyais au galop dans la campagne. Je n'avais jamais appris à monter réellement mais je me débrouillais pas mal. Je ne voyais plus personne, plus aucun ami. Je restais reclus dans mon coin, en pensant de temps en temps à Nolwenn. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien faire. Céleste ne faisait plus partit de mes pensées, j'avais enfin réussis à l'oublier. Elle m'avait de nouveau abandonner en quittant le lycée sans même un mot qu'à présent je lui en voulais énormément.

Mais mes vacances furent tout de même les pire. Hormis Storm et nos incroyables cavalcades, mes parents me tapaient de plus en plus sur le système, et plus je m'emportais contre eux, pire c'était. Tous les jours ne fut qu'insulte et humiliation. "Espèce d'incapable !" me disait mon père, "Tu devrais avoir honte d'être aussi con" me disait ma mère. Je n'en pouvais plus. Tout les soirs, je pleurais, espérant que les vacances ce passent le plus vite possible. En fin de vacances, ils m'arrivaient de m'enfuir sur Storm et de dormir à la belle étoile. Aucune fois mes parents ne s'inquiétèrent pour moi. A chaque fois je pensais m'enfuir pour toujours mais je ne pouvais vivre ainsi, comme un vagabond. Et puis le Canada me manquait. Du coup je rentrais malgré moi pour me faire tabasser par mon père. Je crois que je l'aimais vraiment ma Nolwenn pour résister à tout cela, car je crois bien que je rentrais à la maison que dans l'espoir de la revoir un jour, à la fin des vacances.

Puis les vacances furent enfin finis. J'avais des bleus partout et mes épaules me faisaient mal. J'étais bien heureux d'être assis dans cet avion qui me ramenait au Canada. Une fois avoir fouler la terre sur laquelle j'avais rencontrer ma nouvelle amie, je me sentis mieux. Je pris un taxi pour rentrer au lycée. Une fois entre les bâtiments que j'avais appris à connaître, toute la tension accumulée pendant des semaines s'évanouie enfin. Je me dirigeai vers les dortoirs et déposais mes affaires dans ma chambre. Puis je me dis qu'un peut d'air frai me ferait du bien.

Je redescendis alors dans la cour et m'assis sur un banc à l'écart. J'avais l'habitude d'être seul et je préférai le rester. De toute façon, il n'y avait personne dans cette cour. Tout le monde devait être trop affairé à déballer ses affaires. Je remontais mes genoux contre la poitrine et posais mes pieds sur le banc. Ce n'est pas que j'avais froid, mais je me sentais plus en sécurité dans cette position et puis j'étais épuisé entre mes vacances et on voyage. Je posais ma tête sur mes genoux et fermai les yeux. Enfin de retour dans mon nouveau chez moi. Et enfin on va pouvoir revoir la jolie Nolwenn. Tiens te revoila toi ! Pourquoi m'avais-tu laisser tomber pendant les vacances ? Parce que j'aime pas tes parents adoptifs. Lâche. Je sais ! Mais c'est ce que tu voulais non ? Que je te laisse tranquille. Oui ! Enfin non ! Oh tu m'énerve déjà !

Et bien je ne pourrais pas dire que je me suis ennuyé durant mes vacances. Entre les réunion de famille, les compétitions de gymnastique et d’autre activités diverses et variées comme par exemple les rendez-vous à l’hôpital, alléluia... Mais n’exagérons pas, j’ai tout de même eu le droit à des moments calmes et tranquilles, rien que pour moi. Je dois dire que j’avais hâte de rentrer à Enamor. Histoire de reprendre les bonnes habitudes, je n’en peux plus j’ai besoin de calmes et j’ai envie de revoir mes amis, notamment Axel qui je dois avouer me manque pas mal !

Ma gorge m’a fait beaucoup souffrir durant ces derniers moi, mon médecin me disais qu’elle avait encore gonflée et qu’il serai temps d’opérer. Mais je refuse toujours cette éventualités, plutôt mou… oui, non je ne vais pas dire ça parce que c’est le risque que je prends. Je connais pas vraiment les risque, et je ne veux pas mourir mais je veux pas non plus rester enfermé dans une chambre d’hôpital durant je ne sais combien de temps sachant que je pourrai perdre ma voix. De plus c’est possible que je puisse plus faire de gym sachant que j’ai déjà une santé fragile et que je ne devrai même pas en faire; Mais j’en ai que faire de ce que disent les médecins je veux pouvoir vivre tranquille le temps qu’il faudra !! Je dois sans doute être stupide pour pensée ainsi mais j’en ai assez, depuis que je suis toute petite, je subis tous ces rendez-vous, ces séjours à l’hôpital. Tous cela est lassant mais cela fait partit de mon quotidien et sans ces visites je ne serai plus sur terre depuis de longue années.

J’avais eu le temps de penser à tous ça dans l’avion, ainsi que dans le taxi. Je décharge la voiture qui partit, je m’arrête devant la grille de l’université, je lâche un long soupir et m’avance dans l’enceinte du « parc ». Je faisais rouler ma grosse valise jusqu’aux dortoirs, j’entre dedans, monte les escaliers… bref tout le traintrain pour arriver enfin dans ma chambre. Je m’assois sur mon lit et me laisse tomber en arrière. Enfin ! j’attendais avec impatience d’arriver et cela depuis des semaines. Je n’avais jamais pensée ainsi avant, c’est étrange car avant j’étais toujours enjoué à l’idée de rentrer en France, hors ce coup si j’avais l’impression d’avoir laisser quelque chose de vraiment important.

Je me redresse et regarde autour de moi, je me lève et pose ma valise sur mon lit avant de l’ouvrir. Je regarde l’intérieur… Bon et bien maintenant il faut ranger tout ce bazars. Je prends mes affaires et les places comme il faut par-ci, par-là, bref à leur place. J’entre dans la salle de bain et pose mes affaires de toilettes. Avant de repartir je lève la tête et me regarde dans le miroir. J’ai encore maigris. Je me pince les lèvres et prends sors de quoi prendre une douche. J’ai besoin de me relaxer et de passer à autre chose. Je sors de la salle de bain, toute propre, et habillé. Je m’assois de nouveau sur le lit, que vais-je pouvoir bien faire ?

Je décide de me bouger, je me lève et descend avant de sortir du bâtiment pour pouvoir respirer l’air frais. Je marche dans la cours qui me semble assez tranquille, plusieurs élève arrive ou comme moi prennent l’air. Mais une personne n’était pas dans la même position que les autres dans le sens ou cette personne était toute recroquevillée sur elle-même. Un petit sourire vint s’afficher au bout de mes lèvres, je reconnaissais cette personne. Je m’approche d’un pas décidé vers ce jeune homme. Je m’assois sur le banc à une certaine distance, ni trop proche, ni trop éloigné. Je regarde devant moi toujours avec le sourire aux lèvres.

Soudain j'entendis des bruits de pas dans la cour qui se rapprochait vers moi. Je me demandai bien qui ça pouvais être mais j'avais trop la flemme de regarder qui c'étais. Je pourrais bien rester dans cette position et m'endormir ainsi tellement je suis fatigué de mes vacances qui n'étaient pas de tout repos. Regarde comme même, on sait jamais. Oh mais tu sais, à tous les coups, c'est un cxn qui passe par la. Alors arrête de me déranger pour rien, j'ai sommeil. Ouai tu as peut être raison... Mais moi je vérifierais à ta place car la personne viens de s’asseoir juste à coté de toi. QUOI ? Je ne l'ai même pas sentis - sûrement à cause de la fatigue - mais tu aurais pus me le dire plus tôt tout de même ! Bah ! Tu voulais pas être déranger, tu t'en prends qu'à toi même si tu es feignant ! Exténué, nuance. C'est pas de ma faute si mes parents adoptifs m'exploitent. Tu le serais si tu étais resté. Oui enfin bref, regarde qui c'est au lieu de tergiverser.

Je relevais la tête et posais alors mes yeux sur la personne qui se tenait assise à coté de moi. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine en reconnaissant la jeune fille qui se tenait près de moi. Toutes les épreuves de cet été, je les avais subis rien que pour vivre cet instant précis : celui ou je reposerais enfin mes yeux sur une personne qui m'est devenue chère à mon coeur depuis l'accident. Je rougis très légèrement et posais mon regard sur le sol en face de moi. Je dépliais soigneusement mes genoux, déjà parce que j'avais mal au cuisse, et surtout parce qu'elles étaient toutes engourdies, pour me retrouver dans une position assise. Savoir Nolwenn assise juste à coté de moi me rendis nerveux et mal à l'aise. Mais tout de même, ça en valait le coup de lever les yeux. Oh tais-toi. Je ne savais pas comment désamorcer le blanc qui était venu s'installer entre nous deux. A vrai dire, depuis l'accident, je ne savais plus trop comment faire. Aller courage, c'est pas bien compliquer. Répètes après moi : ... LA FERME. Je peux très bien me débrouiller tout seul. Like you want. Je lui dis alors d'une voix assez hésitante :

- Salut Nolwenn.

J'étais tendu. Mes épaules étaient contractées et on sentait que j'étais mal à l'aise. Ca faisait deux mois que j'attendais avec impatience de la revoir et maintenant que j'étais en face d'elle, je perdais tous mes moyens. Du Axel tout craché ! No coment'. En tout cas, elle était toujours aussi belle que dans mes souvenirs, même si elle me semblait un peu plus fatiguée et plus maigre aussi... Ou alors c'est moi qui voit mal. Enfin bref, je ne sais absolument pas ce qu'elle a fait pendant ses vacances mais j'espère que contrairement à moi, ça c'est bien passé. En tout cas, si ses parents la sous-alimentaient, ils allaient entendre parler du pays, je vous le garantis ! Mais bon, ça m'étonnerais tout de même. Peut être juste qu'elle fait trop de sport ou alors... Non arrête de penser à de telles choses, ça porte malheur. Non mais tout de même, si ça se trouve... Elle ferait pas de sport dans ce cas la, réfléchis ! Mouais, tu as peut être raison. Bon aller, relax, elle va pas te manger, c'est ta Nolwenn après tout. Je réussis à me détendre un peu et lui demandais d'une voix un peu plus souple et amicale :

- Tu as passé de bonnes vacances ?

Je regarde toujours vers la cours, jusqu’au moment ou je sentis du mouvement à côté de moi. Je pris un peu de temps avant de réagir, un bon signe de fatigue, je dois avouer que le voyage m’a fatigué. Je ne ferai pas ça tous les jours et heureusement ce n’est pas le cas. J’entendis alors « Salut Nolwenn » qui venait de la bouche de mon chère Axel. Je tourne la tête vers lui pour ensuite sourire gentille ment.

-Salut Axel, comment vas-tu ?

Je le sens comme tendu, je n’arrive pas à trouver la raison de cette gêne. Moi au contraire, je suis décontractée, libérée d’être enfin revenue. C’est limite si je ne perdais pas patiente de revenir, alors que dieu seul sait comme j’aime être en France, chez moi. A dire vrai je suis bien plus contente de revoir Axel que ce dont je veux faire croire, et une nouvelle fois ce n’est pas une chose que j’arrive à expliquer. Revenons en aux faits, il m’a l’air fatigué et surtout pas très en forme, je me demande ce qu’il a, enfin si il a quelque chose. Je baisse alors les yeux vers le sol, avant de les relever vers Axel lorsqu’il m’adressa de nouveau la parole.

-Tu as passé de bonnes vacances ?

Mes vacances ? Et bien, je sais pas trop comment les qualifier, étaient-elles bonnes ou mauvaises ? Je supporte de moins en moins ma gorge donc je pourrais dire qu’elles ont été mauvaise. Cependant j’ai pus revoir ma famille, mon pays, mes amis… Je ne sais pas que dire à ce sujet car tous ou presque me manquais ici, en particulier ce jeune homme, mais… bref. Et lui il en a passé de bonnes vacances ? Je me demande si c’est une bonne chose de lui retourner la question, il m’a parlé de sa « famille » et je sais pas ce que ça a donné… Je détourne les yeux, je vais pas le laisser en plan, il faut bien que je lui réponds un jour.

-Hum… et bien, plus ou moins. Et toi, tes vacances ?

Ça c’est la réponse qui avance tout le monde, bravo. Bon et bien temps pis, c’est fait. Même quand je parle je suis maladroite pourtant je me débrouille plutôt bien en gym, c’est étrange tout de même. Mes parents m’ont faite défectueuse et bizarre, il c’est passé quoi exactement ? Bon ça suffit les bêtises sans queue, ni tête. Mon regard se place de nouveau sur Axel qui était en position assise, je moi aussi assise, les mains sur mes jambes, le dos droit. Ma mère avait été élevé d’une façon presque noble et elle m’avait enseigné les bonne manière durant toute mon enfance. Bon certaines choses passaient à la trappe comme la langue soutenue ou je ne sais quoi, faut dire que ma mère non plus ne parle pas ainsi et d’ailler je ne sais pas pourquoi elle m’a apprit ça. Quand à d’autre comme ce tenir droit étaient devenu naturel pour moi.

Ces vacances ont été bien plus fatigantes que les précédente, j’ai tout intérêt à me reposer si je veux veux pas m’endormir en cours lorsqu’ils reprendront. Quoi que, ça ne serai pas si désagréable, mais non il faut pas. Je reporte mon intention sur Axel, histoire de ne pas partir trop loin.

-Salut Axel, comment vas-tu ?

Comment je vais ? C'est une très bonne question. Disons... Mal. J'ai mal partout, je suis lessivé, plusieurs fois j'ai pensé à m'enfuir, voir même à me... suicider. Oui mais je ne l'ai pas fait et vous savez pourquoi ? Oui on sait, parce que tu ne pouvais pas abandonné Nolwenn car tu l'aimes bien plus que tu ne veux l'admettre. Pfff ! N'importe quoi ! Juste parce que je pouvais pas laisser Storm tout seul en plein milieu de la campagne, sans aucun abri. Bon t'as raison, c'est à cause de Nolwenn. Mais tu le dis à personne, ok ? Sinon... Sinon quoi ? Tu m'en colles une ? Tu me vires ? Je te rappelle que je suis dans ta tête. Oh tu me soûles à toujours avoir raison ! Laisse moi tranquille un peu.

- Moyen, j'ai mal partout et le voyage m'a exténué. Et toi ?

Elle, elle allait surement mieux que moi. Enfin j'espérais. Car elle semblait aussi diminué sur le plan physique. Peut être que ce n'était que passager après tout. Des fois, pendant les vacances, on peut faire pleins de choses, plus que d'habitude et pas toujours adapté son régime alimentaire, du coup on maigrit. Surtout en camping. J'avais des amis qui étaient partis faire du camping et ils y ont perdu plusieurs kilos. Bon après ce n'est pas universel et elle n'a peut être pas fait de camping après tout.

-Hum… et bien, plus ou moins. Et toi, tes vacances ?

Plus ou moins ? Ça veut dire quoi ça ? Qu'il y a des jours ou ça allait et d'autres non ? Peut être. Ou alors qu'elle a passé quelques bons moments et d'autres moins bon. Oui c'est probablement ça. Bien ! Tu as un cerveau et tu sais t'en servir ! Tes railleries, tu peux te les garder. Bon, si au moins elle avait passé quelques bons moment, c'était l'essentiel, en espérant que ses mauvais moments ne soient pas trop grave. Je ne voulais que son bien à cette jolie jeune femme et je la protégerais si il le faut. En te jetant sous les roues d'une voiture à sa place ? Par exemple. Ba voyons ! Déjà que... Non laisse tombé. Je sais ce que tu allais dire et sérieux je ne pensais pas ça de toi. Laisse moi tranquille maintenant, je ne veux plus jamais t'entendre.

- Mes vacances ? Très mal. En même temps ça se passe toujours mal avec mes parents. Seul point positif c'est que j'ai pus faire du cheval tous les jours car ils ont récupéré un pur sang et un trotteur.

Lui répondis-je avec un faible sourire vers la fin tout en la regardant. J'avais réussis à murer la tristesse que cette foutu conscience avait réveillé en moi. Il suffisait que je pose les yeux sur Nolwenn pour réussir à l'enterrer en partie. Mais tout de même, pourquoi me rappeler cela ? Me taquiner et tout ça, ok ! Mais jouer sur cette voix la, jamais elle ne me l'avait fait avant. Et la sérieux, je me sentais vraiment mal même si je le cachais.

- Moyen, j'ai mal partout et le voyage m'a exténué. Et toi ?

Je comprends, je suis bien fatiguée, moi aussi. C’est fatiguant un trajet en avion de la France jusqu’au Canada, pour ma part. Mais lui aussi ça n’a pas du être de tout repos. C’est l’inconvénient d’habiter loin de l’université, mais au faite pourquoi avais-je choisi une école aussi loin de ma maison sachant qu’il y en a avec un niveau excellant pour ce que je faire. sans doute pour m’éloigner et prendre du recul par rapport à ma famille et j’avoue que je ne regrette pas du doute surtout depuis que j’ai rencontré Axel, surtout qu’il nous en arrive des belles : le tunnel bizarre, la fois ou il était pas bien, et j’en passe. Néanmoins je ne peux pas dire que ne me sois pas amusé, sauf pour les moment ou ça n’allait pas mais ça c’est compréhensif.

-Hum, pas trop ces temps-ci, mais…

J’étais un peu ailleurs en lui répondant, de plus j’avais rajouté ce « mais » inutilement. Je pense que je devrai lui surtout avec cette réponse super sympa. Et puis sachant que je lui réponds limite en faisant apte de présence. Mais j’hésite à lui dire, non pas parce que j’ai peur de sa réaction, à la limite je m’en fiche de ça, je n’ai pas honte d’être malade, d’ailler il n’y a pas à l’être. Après tout ce n’est pas comme si je l’avais voulu cette connerie. Mais si il me demande ce que j’ai à dire après le « mais », je suis mal parce que je n’ai rien d’autre à ajouter. J’aurai du réfléchir un peu plus avant de lui répondre, et « mentir » comme à mon habitude, entre guillemets car je ne dirai pas non-plus que je suis pas bien du tout, que je suis à l’agonie. J’ai aussi des moments agréables ou tous vas bien. Oui finalement j’aurai du dire que ça allais pas si mal. Bon passons à ses vacances :

-Mes vacances ? Très mal. En même temps ça se passe toujours mal avec mes parents. Seul point positif c'est que j'ai pus faire du cheval tous les jours car ils ont récupéré un pur sang et un trotteur.

Et merde, j’aurai du me taire, mais au moins je savais de ce qu’il en était et mes doute était confirmé. Il est décidément mal tombé, mais l’avantage était qu’il y avait deux grosse bébête avec qui il à put passer de bons moment, enfin j’espère. Mais c’est vrai que c’est trop génial monter à cheval et pouvoir s’en occuper tous les jours !! Je n’ai jamais varient monté à cheval, j’ai du le faire une ou deux fois lorsque j’étais petite, mais à présent je ne peux plus. Bon je ne peux pas dire que je suis fan de chevaux mais dans mon souvenir je m’amusais bien, enfin je crois. À présent je fais de la gym et j’aime énormément ça, je ne changerai pour rien au monde. J’en reviens à Axel qui a du quand même les monter, mais ça m’embête qu’il est passé de mauvaises vacances. Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression de me sentir coupable, c’est horrible. Mes vacances n’ont pas du être si mal que ça en réalité, il faut vraiment que j’arrête de m’apitoyer sur mon sort, c’est ridicule.

-Au mince, je suis désolée de t’avoir demandé, je n’aurai pas dû. Mais au moins tu as pus monter à cheval, ça devait être bien, non ?

Il faut que j’arrête de parler sans réfléchir, ça m’enfonce plus qu’autre chose. Je suis encore perplexe à lui dire ou non, je n’ai pas réellement de raisons de l’être mais déjà, il ne m’a rien dit à ce sujet et de plus… en faite je sais pas. je crois que finalement j’appréhende sa réaction. je l’ai déjà dis à des personnes sans problème mais la, c’est comme ci c’était différent alors que ça ne l’est pas. C’est pas si dramatique que ça pourtant.

-Tu m’as dis pas mal de choses à ton sujet, mais je n’ai pas dis grand chose en contre partie. C’est pour ça que je voulais que tu saches que je suis malade. J’ai un cancer de la gorge…

-Hum, pas trop ces temps-ci, mais…

Mais ? Mais quoi ? Je ne serais jamais la fin et si elle ne voulait pas me le dire d'elle même, je ne le lui demanderai pas car si j'étais à sa place, j'aurais détesté qu'on me demande à dire le fond de ma pensée. Si je ne veux pas la dévoiler c'est qu'il y a une bonne raison. Au moins on était deux à ne pas aller très bien, même si je ne l'aurais pas souhaité pour elle. Je me demandai bien d'ailleurs pourquoi elle n'allait pas très bien. Moi c'était surtout sur le plan physique, mais aussi quelque peu mental. Mais elle ? Sur le plan physique ou mental ? A part qu'elle ait maigrie et qu'elle semblait fatiguée, je voyais pas trop ce qu'il ne pouvait pas aller. Elle avait surement passer de meilleures vacances que moi. Enfin, j'espère. Je me tus, laissant un petit blanc avant qu'elle ne reprenne la parole :

-Au mince, je suis désolée de t’avoir demandé, je n’aurai pas dû. Mais au moins tu as pus monter à cheval, ça devait être bien, non ?

Oui, l'équitation était vraiment un sport génial, même si j'avais toujours mal aux mollets et au cuisse en descendant de cheval mais bon. Tout de même, ses heures passées à galoper dans les champs sur le dos du somptueux Storm, c'était vraiment quelque chose. J'avais très peu monter Jazz car son trot de trotteur était vraiment pas confortable du tout. Alors qu'avec Storm, avec ses membres puissants et ses connaissances en course de galop, on filait aussi vite que le vent sur les chemin de campagne. J'avais comme la sensation d'être enfin libre. De plus, ce cheval était très sur et pas une seule fois je suis tombé. Bon j'ai bien faillit plusieurs fois mais j'avais réussis à m'accrocher et à rester en selle. Enfin bref. Je lui répondis d'une voix amicale :

- Oh t'inquiète, c'est pas grave. En tout cas, c'est sur que monter à cheval était vraiment génial. Faudrait que je t'emmène un jour en balade à cheval dans les campagne écossaise pour que tu vois à quoi ça ressemble. C'est vraiment magnifique.

Je fixais un point à l'horizon, repensant à tous ses paysages écossais qui m'avait fait temps rêvé. Parfois je me croyais dans un film. J'étais un chevalier, un magicien ou bien encore un explorateur, et je m'amusais ainsi dans l'immense campagne écossaise, vivant toutes sortes d'aventure sur le dos de Storm. C'était assez amusant, mais ça l'aurait été encore plus avec des amis... Je me rendais compte à quel point, malgré tout, des amis ça me manquer. Mais je n'avais plus d'amis et jamais je ne pourrais renouer avec mes anciens amis. J'avais essayer avec Céleste, ça avait été juste une horreur plus qu'autre chose. J'avais donc abandonné l'idée. Non, plus d'amis sauf ceux qui, comme Nolwenn, avaient réussit à briser mes barrières et à me comprendre, et en qui je sentais que je pouvais avoir confiance.

-Tu m’as dis pas mal de choses à ton sujet, mais je n’ai pas dis grand chose en contre partie. C’est pour ça que je voulais que tu saches que je suis malade. J’ai un cancer de la gorge…

Nolwenn me tira de mes pensées. Je tournais la tête vers elle et posais mon regard sur la jeune femme. Il me fallut un temps pour réalisé ce qu'elle venait de me dire. Un cancer de la gorge ?C'est quoi ça ?... Un cancer ?! Je la regardais, étonné et abasourdi par ce que je venais d'entendre. Puis soudain, je me sentis vraiment coupable si bien que je posais mon regard sur mes propres mains. Au fond de moi, colère et rage se heurté à ma peine. C'était injuste, vraiment trop injuste pour elle. Elle ne méritait pas cela, absolument pas. Et moi je n'étais qu'un égoïste ! Je pensais avoir la pire vie du monde mais après la révélation de Nolwenn, je réalisais que la sienne était bien pire. Le cancer. La pire maladie du monde avec le SIDA. Non ce n'étais pas possible. Je tremblais très légèrement mais ça ne duras que quelques secondes à peine. J'ouvris plusieurs fois la bouche mais les sons n'arrivaient pas à franchir mes lèvres, et lorsque je réussis enfin à parler, c'était pour lui dire :

- Oh Nolwenn... Je suis tellement désolé... Je suis le plus grand des imbéciles. Tu dois souffrir bien plus que moi au quotidien et moi j'ai été bon qu'à m'apitoyer sur mon sort. Tu as du me trouver bien égoïste. Je suis... tellement désolé.

J'avais posé mes coudes sur mes genoux et ma tête dans mes mains. J'avais tellement honte de moi même et j'étais au bord des larmes. Comment avais-je pus ne pas le remarquer qu'elle souffrait ? J'étais vraiment le roi des cons. Parfois, je me détestais, comme c'était le cas à ce moment la. Je ne méritai qu'une chose, c'est de mourir. A force de dire que les autres me faisait du mal, c'est moi qui faisait du mal aux autres.

- Oh t'inquiète, c'est pas grave. En tout cas, c'est sur que monter à cheval était vraiment génial. Faudrait que je t'emmène un jour en balade à cheval dans les campagne écossaise pour que tu vois à quoi ça ressemble. C'est vraiment magnifique.

Une ballade à cheval en Ecosse ? Le rêve, ça serai tellement bien, une pure détente tout en profitant un maximum des beaux paysage. Vue comme ça, j’aimerai bien y aller, rien que cet esprit de liberté est tellement tentant ! Pouvoir être libéré de tout pour le moment d’une seule ballade. Et puis l’idée qu’Axel m’y emmène ne me déplais pas, bien au contraire. De plus cela me permettrai de voir le monde qui l’entoure. Mais je ne veux pas m’imposer, d’ailleurs je n’aime pas me sentir de trop quelque part. Mais j’aime voyager, et je sais qu’un jour, j’irai là-bas, ça c’est certain. Je me demande comment sera mon avenir, du moins si j’en ai un. Mais pas de pensée négative, rien que du positif.

-C’est gentil, ça me plairai bien en effet de voir les lieux ou tu as pus vivre.

Je parlais bien sur des paysages, pas des personnes qui l’entouraient. D’ailleurs, elles mieux vaut pas que je les croise ou je fais un massacre. J’avais toujours un petit sourire aux lèvres, je sentis le regard d’Axel, je me tourne vers lui et vis qu’il me regardait. Il semblai limite choqué par le fait que je lui ai dis que j’étais malade. C’est pas une annonce à laquelle on s’attends aux premiers abords. Je suis malade je le sens mais cela ne m’empêche pas de vivre normalement, ou presque.

- Oh Nolwenn... Je suis tellement désolé... Je suis le plus grand des imbéciles. Tu dois souffrir bien plus que moi au quotidien et moi j'ai été bon qu'à m'apitoyer sur mon sort. Tu as du me trouver bien égoïste. Je suis... tellement désolé.

Ses paroles me firent un coup au coeur; Pourquoi se rabaisse-t-il tellement ? C’est horrible, je me sentais coupable de ça, je ne voulais pas qu’il réagisse ainsi. Et puis être ne m’empêche pas d’être heureuse, je ne regrette rien de ce que j’ai fais. Cependant je ne le laisserai pas penser de telles choses, c’est injuste qu’il se sente mal, je ne l’ai jamais trouvé égoïste. Il a souffert c’est normal d’être marqué, j’ai souffert mais de manière différente. Je suis habitué à ce mode de vie, cette douleurs et cette maladie. Quand a lui ça du être brusque et soudain, c’est injuste, on a pas eu des vies facile mais il y a une différence entre vivre ça depuis toujours et que ça nous frappes d’un coup.

-Axel, ne dis pas ça ! J’en souffre mais j’y suis habituée, cette douleur fais partie de moi et cela ne m’empêche pas d’âtre heureuse ou de vivre tout simplement. Je ne veux pas que tu te rabaisses pour quelque chose dont tu n’es pas coupable. Je n’ai jamais pensé que tu étais égoïste, bien au contraire. Savoir que toi aussi tu n’as pas eu une vie facile, m’a permis d’oublier mes problèmes.

J’avais pris une voix plus autoritaire mais toujours douce. Mon sourire ne s’était pas effacé pour autant, je compte bien profiter de la vie qu’il me reste et cela du plus que je peux. Et puis je n’ai pas le droit de me plaindre et de dramatiser sachant que c’est moi qui refuse l’opération. Autrement dis, je n’ai pas le droit de me plaindre ou quoi que ce soit. C’est aussi , quelque chose que je me suis interdite, je ne veux pas que l’on s’apitoie sur mon sort, mais je ne veux pas non plus qu’Axel se sente mal à cause de moi.

-Axel, ne dis pas ça ! J’en souffre mais j’y suis habituée, cette douleur fais partie de moi et cela ne m’empêche pas d’âtre heureuse ou de vivre tout simplement. Je ne veux pas que tu te rabaisses pour quelque chose dont tu n’es pas coupable. Je n’ai jamais pensé que tu étais égoïste, bien au contraire. Savoir que toi aussi tu n’as pas eu une vie facile, m’a permis d’oublier mes problèmes.

Dans un sens, je savais qu'elle avait raison. Pourquoi me sentais-je coupable ? Tout simplement parce que je tenais à elle et que sa maladie allait me la prendre. J'avais tellement peur de la perdre à présent. Et de ça, je ne pourrais pas la protéger. En fait, je me trouvais impuissant. Malgré toutes les résolutions que j'avais prise, je restais malgré tout impuissant face à certaine chose, ce qui me rendait furieux. Voila d'ou venait mon sentiment de culpabilité. Je ne pourrais pas la protéger, comme je n'ai pas pus protéger mon pote. Je me sentais si petit face à ce monde cruel. La vie mettait des personnes qui me comprenaient sur ma route, pour que je m'attache à elles, avant de me les reprendre de force. Mes parents, mon pote et maintenant Nolwenn. Je voulais briser ce cercle mais je ne peux pas.

Je m'en voulais tout de même de m'être comporté ainsi. Même si elle me garantissait qu'elle ne me trouvait absolument pas égoïste ni rien, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que j'étais vraiment imbécile. Etre condamné à mort doit bien être plus horrible que d'affronter toutes les épreuves de la vie, aussi cruelles soient-elles. Et même si elle l'acceptait, moi je n'y arrivais pas. Je voulais arracher sa maladie de mes propres mains mais je savais que c'était impossible. Tout ce que je pouvais faire c'était essayer de rendre sa vie la plus agréable en attendant la mort. La maladie, ce qu'il y a de plus terrible avec les guerres. Pourquoi tout cela existe-t-il ? Parce que un monde parfait n'existe pas.

Malgré le fait que ce soit une tornade dans mon esprit, je réussis à me calmer et à me redresser. Elle devait me trouver bien faible comme garçon, aussi fragile qu'un château de carte. Mais j'étais comme cela, fragile et faible, tout cela à cause de mon passé. Celui ci, au lieu de m'endurcir, m'avais complètement rendu frêle face à la vie et aux autres. Je finis par tourner la tête vers Nolwenn et à poser mes yeux sur elle. Elle avait toujours ce sourire qui ne la quittait pas. Comment faisait-elle ? Moi ne le pourrais jamais. Elle allait de l'avant et moi je n'arrivais qu'à ressasser le passé. A coté d'elle, je n'étais qu'un minable. Mais j'avais trop peur de l'avenir, trop peur qu'il soit comme le passé, que la vie et Dieu m'en veuille pour ce que je n'ai pas fait. Je réussis je ne sais comment à lui sourire faiblement, peut être à cause de ce qu'elle venait de me dire.

- Je suis désolé. Tu as raison. Mais c'est juste que... J'ai peur... de perdre la seule amie qui compte à mes yeux... C'est tout.

Je baissais tout de suite mes yeux vers mes mains. Sans le vouloir, je venais de lui révéler une partie de la vérité caché en moi, au plus profond de mon être, la partie que je voulais même pas admettre moi même. Sans le vouloir, je m'étais attaché à elle, alors que je m'étais promis de ne plus m'attacher à qui que soit. Cela fait-il de moi un faible ? Non, tu es juste un humain qui a besoin d'amour comme les autres. Tiens te revoilà... Je t'avais dit de ne plus jamais me parler. Oui mais vu l'état dans lequel tu es, je me suis dit qu'il fallait que j'intervienne. Ouai enfin tout cela c'est à cause de toi. C'est ma faute maintenant ?! Axel faut vraiment qu'on est une discutions tout les deux parce que la c'est plus possible ! Je veux simplement t'aider à aller de l'avant, et toi tout ce que tu fais, c'est m'envoyé bouler. En même temps vu comment tu me parles... Oui bon, j'avoue, parfois j'y allait franchement. Mais au moins je t'ai fait ouvert les yeux sur certains points. Tu parles oui ! Tu ne pensais qu'à t'amuser au début ! Pour te faire oublier ton passé. Tu ne pourras jamais me le retirer mon passé, il fait partit de moi. Je l'ai bien remarqué... Ah tu n'es pas facile mon petit Axel. Je le sais bien. Bon laisse moi veux tu ?

- Je suis désolé. Tu as raison. Mais c'est juste que... J'ai peur... de perdre la seule amie qui compte à mes yeux... C'est tout.

c’est parole me touche vraiment, je suis contente qu’il me dise cela. Grâce à ces parole je pris réellement conscience que ce dont je risquaient continuant à refuser l’opération. je n’ai pas envie de mourir. Je doute à présent, je veux pas pas partir sans vivre comme je le désir. Mon sourire s’effaça petit à petit, pour laisser place à un visage pleins de doute. Maintenant je ne suis plus sur de rien, c’est comme si on venait de me faire douter sur presque toute mon existence. Je ne veux pas partir si tôt mais je ne veux pas me faire opérer.

-Tu sais, il existes une opération pour me soigner de ce cancer. Ce n’est pas garantie à cent pour cent que ça marche mais il y en a une.

Mais en réalité, quels sont mes raisons de ne pas vouloir me faire opérer ? C’est une question qui me turlupine, est-ce vraiment pour le fait de ne plus pouvoir pratiquer ce que j’aime ? Ou parce que je peux perdre ma voix ? Non je pense que c’est simplement la peur qui prends le dessus sur tout et pourtant je refuse de l’admettre. Je me suis toujours mise en tête des idées fausse qui me paraisse pourtant réelle. Mon souhait est vraiment de mourir de cette fichu maladie ? C’est égoïste de dire ça mais pourquoi fallait-il que cela tombe sur moi.

Raaah, c’est si compliqué d’être malade, je ne veux pas me séparer des gens que j’aime ou que j’apprécie. Je tiens à eux, par exemple Axel qui ce trouve actuellement à côté de moi et qui est inquiet pour moi. je ne supporte pas le fait qu’il se fasse du soucis pour un choix qui me semble égoïste. J’ai l’impression que quelque chose cloche dans ma tête maintenant. Je me sentais presque sereine jusqu’à maintenant mais là… J’ai l’impression de voir le monde sous un angle différent, un monde plus sombre et plus triste. je n’aime pas ça et je ne veux pas vivre la dedans. J’aime voire les gens sourire, et je ne veux pas que leur visages soient couvert de larmes pour moi, non je ne le mérite pas.

-J’ai refusé cette opération…

Je ne suis plus sur de rien mais je tenais quand même à tout lui dire à ce sujet, j’ai confiance en lui. Je tiens à ce qu’il sache ça même si il ne peut rien y faire. Je ne sais pas que décider pour mon avenir, que dois-je faire. Je suis soucieuse et pleine de doute, je lève les yeux vers le jeune homme et me force à sourire, un sourire léger mais bien réel. Si je dois réfléchir à ça, c’est plus tard, je dois pas être aussi soucieuse maintenant.

- Tu sais, il existes une opération pour me soigner de ce cancer. Ce n’est pas garantie à cent pour cent que ça marche mais il y en a une.

Une opération ? A vrai dire, je ne connaissais pas très bien cette maladie à part qu'elle se soignait très mal et qu'elle faisait beaucoup de victimes. Mais à part cela, je ne connaissais rien de cette maladie. Et je veux faire des études d'arts, pas de médecine ! Et je suis pas non plus un puis de science ! En même temps, vu l'endroit ou se situait la maison de mes parents adoptifs, c'était déjà bien beau de savoir ce qu'il se passe un minimum dans le monde, donc tout savoir sur le cancer, c'est même pas la peine d'y songer. En même temps, tu fais pas trop d'effort pour te documenter à ce que je sache. Non mais tu écoute ce que je dis ? Je veux pas devenir médecin et le cancer n'a jamais touché un membre de ma famille alors pourquoi m'en soucier jusqu'à maintenant ? Ouai ok, admettons.

Il y eut comme un blanc qui se forma entre nous deux. Je ne savais à vrai dire pas trop quoi dire et j'avais comme la désagréable sensation qu'elle ne m'avait pas encore tout dit, qu'il manquait quelque chose. Pourquoi me parler comme cela de l'opération sans même donné son avis dessus ? C'est bizarre non ? Sur ce point la, je te rejoins, j'étais même entrain d'y réfléchir. Toi ? Réfléchir ? Laisse moi rire ! Ca m'arrive parfois ! Même tout le temps en fait ! Heu trop drôle ! Et en plus t'insiste. Non mais on sait très bien que de nous deux, c'est moi le cerveau de l'équipe. Toi tu n'es qu'un gêneur sans scrupule et qui ne réfléchis jamais à l'influence de ses actes. Heu menteur ! C'est qui qui était obligé de tout faire quand monsieur faisait une dépression ? C'est qui qui... Sa suffit ! Tais toi. Comme tu l'as si bien dit, j'étais en dépression, j'avais donc plus tous mes esprits. Donc ça compte pas. Et la fois ou... LA FERME.

- J’ai refusé cette opération…

Nolwenn me sortit soudain de mes pensées. Il me fallut plusieurs minutes pour comprendre ce qu'elle venait de me dire. Elle avait refusé l'opération qui lui permettait de se débarrasser de cette horrible maladie ? WHAT ? Mais pourquoi donc ? Oh à tous les coups parce qu'il y a beaucoup de risques, dont certains qu'elle ne veut pas prendre. C'est situé ou déjà ? A la gorge. Ba l'opération pourrait peut être à l'avenir l'empêcher de faire du sport car elle rendrait difficile la respiration, ou alors tout simplement lui faire perdre la voix. Oui mais tout de même ? Elle préférait mourir à petit feu plutôt que de tenter sa chance pour s'en défaire ? Parfois je ne comprenais pas les autres. Déjà que parfois je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passe dans la tête de ma conscience alors dans celle des autres... En même temps tu as jamais su voir plus loin que le bout de ton nez. Hé ! Je ne te permets pas ! Encore quelque peu choqué, je demandai alors banalement à Nolwenn mais on pouvait sentir tout de même dans ma voix une infime touche de colère même si elle restait encore globalement neutre :

- Et pourquoi tu refuse l'opération ?

- Et pourquoi tu refuse l'opération ?

Cette voix, ça sent pas bon pour Nolwenn. Je sens comme une étrange colère qui me donne envie de courir me réfugier sous ma couette pour ne plus jamais en sortir. C’est un des moments ou j’aurai préférer rester en France. Je le sens pas du tout parce que même si ça voix semble neutre il y a un fond de colère qui n’attend que de sortir. Je baisse les yeux doucement, soudainement je sens un sentiment de honte et de culpabilité m’envahir. J’ai la chance de pouvoir être soigner de cette maladie mais moi je passe à côté.

J’ose même pas répondre, j’appréhende sa réaction du style « Tu te fou de moi ?! » en hurlant, limite si il est pas près à me sauter dessus et à m’étriper. J’ai très rarement l’appréhension de parler à quelqu’un mais la, Axel à réussi. Je baisse la tête d’un air neutre voir gêné, J’ai pas teè envie de lui répondre mais fuir n’est pas une solution non plus. Aller, c’est pas la mer à boire de dire mes raisons, bon certes elles sont simplettes et ridicules mais je vais pas l’ignorer pour ça quand même, se serai stupide de ma pars.

-Et bien l’opération comporte de nombreux risques, je risque de sortir avec un handicap tel que perdre ma voix ou ne plus pouvoir faire de sport.

Bon j’ai finis par sortir les deux premiers manque plus que le reste de la mini liste de refus. Mais ça je sais pas comment lui dire étant donné que moi même de ne l’imaginais pas avant cela. Mon attitude est puéril, si mes parents savaient mes raisons il me mettraient eux même sur ma table d’opération avec un coup de batte pour m’endormir. Non sérieux, il me tuerai pour des raisons aussi futile, en disant « Tu préfères mourir que vivre plus posément ? » , ou bien « Tu n’es qu’une égoïste en pensant qu’a ton sport, plutôt qu’a ta famille ». Ils auraient raisons, je suis suis pas digne d’avoir ma vie actuelle, je mériterai largement remourir pour ça. Cependant, je compte me battre, je veux profiter de ce qu l’on me donne, et si je dois passer par cette fichu opération je… je sais pas ce que je ferai. Quelle dégonflée.

-De plus, ce n’est pas sur que l’intervention fonctionne. Si ma santé et trop faible, il est possible que je ne me réveille pas. Je…j'ai peur de cette opération.

Voila tout est dit, si je devais la faire c’est pour vivre plus longtemps pas pour clamser sur une fichu table dans un poste opératoire. La peur n’est pas quelque chose que je redoutais avant cela, mais Axel m’a mit le doute et m’a fait voir l’opération d’une autre manière. D’une façon terrifiante et monstrueuse. Pourtant j’ai la chance d’être au Canada ou l’on trouve un hôpital qui permet justement de soigner cette maladie. Il y en a très peu dans le monde et j’ai la chance d’avoir des gens qui me soutienne autour de moi. Mais alors, pourquoi je refuse encore ?

-Et bien l’opération comporte de nombreux risques, je risque de sortir avec un handicap tel que perdre ma voix ou ne plus pouvoir faire de sport.

Les deux premières raisons que me donnaient Nolwenn commençait à faire bouillir en moi une sorte de colère incontrôlable. Quoi ? Perdre la voix ou ne plus faire de sport est une raison pour refuser une opération qui peut te sauver la vie ? C'est ça son argument ?! Je sais que dans le monde des centaines de gens donneraient n'importe quoi pour avoir un traitement pour leur cancer et elle, elle le refuse ? A cause du sport ? Ca me mettait hors de moi ! Plus que n'importe qui je savais à quel point la vie pouvait être précieuse. J'avais affronté plusieurs fois la mort d'un proche et j'avais même défié la mort. Et cela ne m'avait guère fait plaisir. Et elle, elle jouait avec sa vie, se laissant mourir et envahir à petit feu. Et ça, je ne pouvais l'accepter. Mais je crois que ce qui me fit craquer fut son dernier argument :

-De plus, ce n’est pas sur que l’intervention fonctionne. Si ma santé et trop faible, il est possible que je ne me réveille pas. Je…j'ai peur de cette opération.

Je me levais d'un bon, fulminant. Je crois bien que si je l'ouvrais, je ne pourrais me retenir. Je m'avançais de quelques pas. " Si ma santé est trop faible... ", "Si ma santé est trop faible..." Ba justement il vaut mieux la faire le plus tôt possible cette intervention. Mais qu'est-ce qu'elle a dans la tête ? De la semoule. Tu crois ? Moi je dirais plutôt un pois chiche. Non mais sérieux ! Non, je ne pouvais pas rester la sans réagir. Mais si je l'ouvrais c'est clair elle allait en prendre plein la figure tellement je suis furax. Mes points étaient fermés pour contenir ma colère mais elle était sur le point d'exploser. Relax men... Non ! Je ne lui permettrait pas de mourir ainsi ! Tu m'entends ?! Je me retournai d'un coup et plongeai mon regard remplis de colère dans le sien et lui dis avec rage :

- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu dis que tu refuse une intervention qui peut te sauver la vie tout ça à cause du sport ou de la voix ! Mais si tu la fais pas Nolwenn, c'est ta vie que tu vas y laisser ! Tu m'entends ? TA VIE ! J'ai vu des gens mourir sous mes yeux, j'ai même défié la mort elle même et je peux te garantir que la mort n'est pas une chose à prendre à la légère. De plus, plus tu tarderas ton opération, plus tu faibliras et plus les chance de rester sur la table augmente. Donc non, Nolwenn, je ne te permets pas de refuser cette opération. Tu m'entends ? Je ne te le permets pas ! La vie est une chose bien trop précieuse pour la laisser filer ainsi !

Tout lui déballer ainsi m'avait quelque peu apaisé mais tous mes muscles étaient encore tendus et contracté. Je crois bien que si quelqu'un arrivait soudainement pour me dire quelque chose, je pourrais le tuer sur le champs. Même moi ? Même toi la haut ! Non mais sérieux ! Elle se croit ou pour jouer ainsi avec sa vie. Parles pour toi ! Tu joues tout le temps avec ta vie. Mais c'est différent, la mort est une vieille connaissance pour moi, je sais à quoi m'y tenir. Elle non. Il est donc de mon devoir de la protéger et de la préserver d'elle. Mais bien sur ! Qu'est-ce qu'il faut pas entendre ! Oh tu vas te la fermer parce que sinon je crois qu'il va y avoir un vrai massacre.

- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu dis que tu refuse une intervention qui peut te sauver la vie tout ça à cause du sport ou de la voix ! Mais si tu la fais pas Nolwenn, c'est ta vie que tu vas y laisser ! Tu m'entends ? TA VIE ! J'ai vu des gens mourir sous mes yeux, j'ai même défié la mort elle même et je peux te garantir que la mort n'est pas une chose à prendre à la légère. De plus, plus tu tarderas ton opération, plus tu faibliras et plus les chance de rester sur la table augmente. Donc non, Nolwenn, je ne te permets pas de refuser cette opération. Tu m'entends ? Je ne te le permets pas ! La vie est une chose bien trop précieuse pour la laisser filer ainsi !

Il n’y est pas aller de mains morte, pourquoi disait-il tous ça ? Pour me faire réagir ? Il ne crois pas que je suis déjà suffisamment consciente de ce qu’il m’arrive depuis le temps ? Je réagis au fur et à mesure qu’il m’engueulait, j’avais bien raison quand je disais que j’allais m’en prendre pleins la gueule. Je fronce les sourcils, lorsqu’il eu finis son monologue je lève brusquement la tête vers lui. Je suis bien consciente de loupé une opportunités que d’autres non pas, si je pouvais je leur donnerai bien ma place. Plus j’y pense moins je veux me retrouvé sur cette table de malheur, j’ai bien trop peur et puis j’en ai assez ‘être un fardeau pour mon entourage. Ils pensent peut être qu’après l’opération tout ira bien ou autre ? Mais je sais bien ça ne finira jamais, c’est un cercle vicieux. Ah mon tours, je pris la parole, je suis en colère parce qu’il ne sait rien pour me dire ça, même ci c’est des choses dont je suis déjà consciente.

-Tu es mal placé pour me dire ça, toi qui n’as pas goût à la vie. Non, en réalité les raisons que je t’ai donné sont fausses et ridicule. Je sais très bien dans quoi je m’engage, j’ai déjà eu une opération pour me soigner étant gamine, mais ça n’a fait qu’empirer la maladie. C’est l’une des raisons qui fait que je veux pas avoir une opération de plus sachant que je connais déjà la douleur qu’elle provoque. Je suis prisonnière dans un cercle vicieux, une maladie sans fin et c’est certainement pas cette fichu opération qui va changer quoi que ce soit, contrairement à ce que l’on peut penser.

Je n’avais jamais parler aussi agressivement à quelqu’un auparavant, je ne voulais jamais avoir à le faire. Mais cela m’avais agacé au plus haut point. Mon visage avait perdu son sourire, sa lueur d’espoir et tout simplement de joie de vivre. Je ne mettais jamais retrouvé dans un état pareil, je m’énerve rarement et généralement je me calme vite mais la je n’accepte pas le faite que l’on me fasse la morale sur un sujet ou je suis la première à en subir les conséquence. Je ne suis pas un cobaye sur lequel on peut faire toute sortes d’opération pour savoir laquelle marchera le mieux. J’ai déjà subi ça une fois, il est hors de question que ce cinéma recommence, il faudrait m’assommer pour m’embarquer dedans.

Je serre les points. J’y crois pas Axel qui est dépressif et qui déprime comme c’est pas permis, me fais des leçons de vies. Perdre toutes les choses que j’aime faire, c’est la seule chose que je réussis à correctement. Quel désespoir, c’est lamentable mais c’est la dure réalité. Je lâche un long soupir et laisse tombé mon dos contre le dossier du banc. J’avais le visage dur, comme tiraillé par une fatigue soudaine. Je suis lassée de cette histoire, je veux que tout ça s’arrête, je n’en souffre pas forcément mais des gens autour de moi ci et cela m’agace. Moi qui n’aime pas inquiéter les gens ou autre et bien j’ai réussi une nouvelle fois.

Quand j’y pense, je n’avais pas été très agréable avec Axel, ou même pas du tout. Mais pourquoi a t’il réagit ainsi, c’est pas comme si c’était lui qui était malade ou que ça pouvait ce propager sur je ne sais qui, je ne sais ou. J’aimerai bien savoir ce qu’il ce passe dans sa tête parfois, comme j’aimerai savoir pourquoi je parle sans réfléchir. Mieux vaudrai que je me taise à présent, j’aurai rien du dire dès le départ ça aurai pas causé cette dispute qui ne mène nul part.

-Tu es mal placé pour me dire ça, toi qui n’as pas goût à la vie. Non, en réalité les raisons que je t’ai donné sont fausses et ridicule. Je sais très bien dans quoi je m’engage, j’ai déjà eu une opération pour me soigner étant gamine, mais ça n’a fait qu’empirer la maladie. C’est l’une des raisons qui fait que je veux pas avoir une opération de plus sachant que je connais déjà la douleur qu’elle provoque. Je suis prisonnière dans un cercle vicieux, une maladie sans fin et c’est certainement pas cette fichu opération qui va changer quoi que ce soit, contrairement à ce que l’on peut penser.

Mon regard se baissa vers le sol pendant qu’elle parlait d’une voix pleine de colère qui ne lui ressemblait pas. Elle venait de s’énerver contre moi ce qui me mit doublement en colère. Elle avait fait une intervention étant plus jeune et ça n’avait pas marché et alors ? C’est pour ça qu’elle abandonne et qu’elle arrête la lutte ? Seul les faibles d’esprit on se genre de raisonnement et je ne pense pas que Nolwenn soit une faible d’esprit. C’était juste une lâche qui a peur d’affronter certaines choses et qui se réfugie derrière des fausses excuses. Comme toi j’ai envie de dire. Mouai non. Le jour de l’accident je veux bien, mais plus maintenant. J’ai juste besoin d’un moteur dans la vie. Et je viens justement d’en trouver un mais il veut se laisser mourir. Ah c’est pas de bol. Attends… Tu veux dire que … Ah donc j’avais raison ! Tu es bien amoureux d’elle ! NON !

Mon point droit s’abattit violement contre le lampadaire qui se tenait à côté de moi. La violence du coup fit trembler légèrement le lampadaire qui semblait pourtant bien enraciné dans le sol. Et sous la violence du coup, je m’arrachais la peau au niveau de mes doigts et éclatais quelques veines, si bien que du sang commençait à couler de mes doigts, le long du lampadaire contre lequel mon point était toujours appuyé. Tous mes muscles tremblaient de colère et je crois bien que si je le voulais, je pourrais carrément déformer le pauvre lampadaire. Car ce coup n’avait en rien soulagé la colère qui bouillonnait en moi. Et même si la douleur de mon point adoucissait tout de même un peu ma colère, je crois comme même que je pourrais me jeter sur Nolwenn et la trucider de mes propres mains. Mais non, tu le feras pas. Pourquoi la tuerais-tu ? Tu viens de le dire tout à l’heure, elle est devenue ton moteur dans la vie, ton oxygène… Ouai c’est bon, pas besoin d’en rajouter. Mais tu as raison, je ne peux la tuer. Du coup si elle continue à s’obstiner, c’est le lampadaire qui y passe. Je relevais mes yeux dans lesquels une flamme de colère y brulait vers elle. Non, je ne lui permettrais pas d’abandonner, jamais. D’une voix toujours remplis de colère je lui répondis :

- Du coup tu abandonnes ta lutte contre cette maladie ? Tu la laisse gagner sans te battre ? Tu préfères jeter les armes, jouer les lâches et fuir devant cet obstacle ? Alors oui, je suis peut-être pas le mieux placer pour te faire la moral la dessus. Mais la Nolwenn que je connaissais, elle se battait contre vents et marées. C’est la seule qui à réussis à faire face à mes crises et à briser mes barrières. Cette Nolwenn la, elle était courageuse et à réussis à me faire voir la vie autrement. Je ne te permettrais plus de te cacher, tu n’as pas le droit. La vérité est souvent blessante et difficile à accepter mais il le faut. Donc tu m’entends ?! Tu n’as pas le droit d’abandonné ta lutte !

Je me rendis compte que ce que je venais de dire n’avait ni queue ni tête mais tout se mélangeait dans ma tête si bien que je fus pris d’un léger vertige. Je repliais mon point blessé contre ma poitrine et me frottais le poignet droit comme pour faire partir la douleur du coup. Je jetais un coup d’œil à mon point, puis à la trace de sang sur le lampadaire avant de reposer mes yeux sur la jeune femme. Je la dominais de toute ma hauteur, essayant d’être impassible. Oh que non, je n’allais pas la laisser comme cela. Risque ou pas, elle allait se battre, qu’elle le veuille ou non. Je tiens bien trop à elle pour la laisser disparaître sans rien faire. Donc tu admets que tu l’aime. Mais TA GUEULE !

Il tapa violemment dans le lampadaire à côté du banc, cela me fis sursauté. Mais qu’est ce qu’il lui prend il n’a rien fait ce putain de lampadaire ! Je le regarde limite choquée, la tout de suite maintenant c’est pas l’opération mais Axel qui me fais peur. Il me regardais avec tellement de colère que j’avais l’impression de me décomposer sur place. J’aurai voulu me cacher dans un trou et qu’il martyrise ce poteau plus loin. Il fait vraiment peur lorsque qu’il est en colère, Je détourne le regard vers sa main et vis qu’il saignait.

- Du coup tu abandonnes ta lutte contre cette maladie ? Tu la laisse gagner sans te battre ? Tu préfères jeter les armes, jouer les lâches et fuir devant cet obstacle ? Alors oui, je suis peut-être pas le mieux placer pour te faire la moral la dessus. Mais la Nolwenn que je connaissais, elle se battait contre vents et marées. C’est la seule qui à réussis à faire face à mes crises et à briser mes barrières. Cette Nolwenn la, elle était courageuse et à réussis à me faire voir la vie autrement. Je ne te permettrais plus de te cacher, tu n’as pas le droit. La vérité est souvent blessante et difficile à accepter mais il le faut. Donc tu m’entends ?! Tu n’as pas le droit d’abandonné ta lutte !

Je me lève à mon tour, le regard devenu impassible, je lève les yeux vers le jeune homme. À présent il me semble moins impressionnât que tout à l’heure même si il à garder cette rage dans les yeux. Ce qu’il disait n’étais pas entièrement vrai, pour une bonne partie si pourtant je refuse encore d’accepter l’opération. J’en ai est assez de ces fausses promesses comme quoi j’irai mieux après, je n’y crois plus. J’aimerai pourtant, mais je n’y arrive plus de ce côté j’ai perdu espoir mais cela ne veux pas dire que je ne compte pas rester encore en vie de longues années, bien au contraire.

-Tu sais que l’on a estimé qu’il me restait seulement 2 ans à vivre ? Et cela il y a 7ans comme quoi je ne suis pas si faible que ça car même sans cette opération je tiens à vivre un maximum d’années. Je ne laisserai pas cette maladie m’avoir ci facilement. Oh et puis, je vais pas m'inventer des excuses...

Je regarde Axel, et me rassois lourdement, lassée de toute cette histoire. Je lève la tête vers le jeune homme, je n’en peux plus, entre le voyage et cette dispute… Comment on en ai arrivé la ? Ah oui, par ma faute, super, quel merveilleux retour de vacances, je pourrais faire ça tous les jours ! Raah mais qu’est ce qui m’a pris de dire tous ça. La prochaine fois je la ferme au lieu de raconter toute ma vie sans réfléchir, surtout pour dire de telles conneries. Non mais j’ai quoi dans la tête ? Ça m’étonnerai pas que l’on me réponde: « Pas grand chose ». Non je n’abandonne pas et je ne risque pas de le faire. J’en ai pas finis avec cette histoire, mais de mon côté c’est tout pour aujourd’hui. Maintenant je préfère encaisser ce qu’il me dit. Je ne pensais pas en arriver là ,j’en ai assez fais pour aujourd'hui, ça suffit maintenant.

Je ne suis pas prête mentalement à refaire une opération de cette ampleur, certes j’ai fais plusieurs séjours à l’hôpital. Je ne me sens pas encore d’attaque à faire un aussi gros truc, peut être qu’un jours, oui mais pas maintenant. Mais quelle trouillarde je fais, je connais parfaitement le fait d’être opérée, hospitalisée mais j’ai peur de me faire quand même opérée. Quelle logique… Bon si on en revenait à notre histoire, je regarde Axel qui était pire qu’en colère. Mais qu’est ce que j’ai fais ? Je me pince les lèvres, j’avais les larmes aux yeux. Pourquoi ? Et bien parce que je n’aime pas voir les gens tristes ou en colères, surtout quand c’est de ma faute, je veux les voir sourire c’est tout.

- Tu sais que l’on a estimé qu’il me restait seulement 2 ans à vivre ? Et cela il y a 7 ans comme quoi je ne suis pas si faible que ça car même sans cette opération je tiens à vivre un maximum d’années. Je ne laisserai pas cette maladie m’avoir ci facilement. Oh et puis, je vais pas m'inventer des excuses...

Je la vis se lever pour me balancer cela à la figure puis se rasseoir. Ok, elle le prend comme cela, très bien. A vrai dire, étant tellement en colère, je n'avais pas très bien compris ce qu'elle me disait. Tout bourdonnait dans ma tête pour que je puisse mettre les mots bout à bout. Je n'avais que compris, en gros, qu'elle tenait encore un vivre avec un maximum d'année, et sans pour autant faire cette opération. Je tremblais des pieds à la tête de colère, et de peur. Pourquoi les trois à la fois ? Parce que j'étais en colère contre elle et son acharnement à vouloir refuser ce qui était bon pour elle. Apeuré ? Parce que... Ouai on sait, tu as peur qu'elle clamse à tout moment et tu ne le supporterai pas parce que tu l'aime ! Quoi ? Non mais tu délire la ! ... Bon d'accord j'admet qu'il y a un peu de vrai. Mais j'allais plutôt dire de peur de perdre la seule amie que j'ai en ce bas mon. C'est la même chose ! Non.

J'avais baissé les yeux et je ne savais plus quoi lui répondre étant trop frustré pour cela. Je ne vis pas non plus les yeux de Nolwenn se remplir de larmes. A vrai dire c'était les miens qui commençait à être embrouillé par les larmes. J'avais tellement peur qu'elle me laisse tout seul, qu'elle parte emporté par ce fléau. Et elle, qui ne voulait pas m'écouter... Je ne voulais pas qu'elle me voit comme cela, entre la colère et les larmes. Je fis alors demi tour sans un mot et commençait à m'éloigner du banc sans un mot. Pourquoi faisais-je ça ? Je n'étais qu'un lâche. Elle avait réussit à avoir le dernier mot et je n'avais pas sût lui dire pourquoi je m'étais emporté contre elle, ni même formulé une seule excuse. Je n'étais qu'un lâche égoïste qui joue avec sa vie mais qui ne permet pas aux autres de jouer avec la leur. C'est ça, un égoïste suicidaire qui veut la mort que pour lui tout seul, ce qui est parfaitement impossible. Je confirme ! Pas besoin.

Au fait, pourquoi m'étais-je tout simplement emporté contre elle. Maintenant que ma colère et ma fureur retombaient peu à peu, je me sentais coupable de lui avoir crier comme cela dessus. Elle ne le méritait pas et traversait sans doute une période bien plus difficile que moi. Franchement, elle ne méritait pas un type comme moi : égoïste, impulsif, déprimant, suicidaire. Ma place était au fond d'un puits. Je peux t'aider à y aller si tu veux. Non merci, je serais trouver le chemin tout seul. Je shootais dans un cailloux, continuant de m'éloigner d'elle d'un pas lent et lourd. Mes yeux étaient toujours embués par les larmes et ma colère était à présent dirigé contre moi. J'étais vraiment stupide ! En quelques minutes, je venais de tout faire voler en éclat ! A tous les coups, elle ne me regardera plus pareil et voudra m'éviter pour que j'arrête de m'acharner sur elle. Ah quel con je faisais ! Je confirme ! Oh ta gueule ! Qu'est-ce que je m'en voulais n'empêche ! Bah fait demi tour et va lui présenter tes excuses ! Non, pas possible. Je peux t'aider à aller retourner la voie si tu veux. J'ai dit non, dégage maintenant et laisse moi tranquille. Ok d'accord, je te laisse déprimer seul alors !

Je lève la tête et vis Axel partir, je ne bougeai pas, je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. Je le vois s’éloigner doucement mais à force d’attendre, il s’éloigne de plus en plus. Je serre les points, ravale mes doutes, ma colère et tout ce qui s’en suit. Je me lève et cours jusqu’à Axel, j’attrape sa main pour l’arrêter. Je ne veux pas qu’il parte, je ne veux pas qu’il soit en colère après ça, non pas pour ça ! Je lève les yeux jusqu’à pouvoir trouver les siens, j’ai toujours préféré regarder quelqu’un dans les yeux plutôt que de baisser le regard sans assumer ce que je dis. Je pris un ton calme et léger pour m’adresser à lui, je ne pouvais pas me remettre à hurler ou même me mettre à pleurer, ça ferai pitoyable de ma part, non. Je m’en tiens à une discussion plus légère cette fois ci, on s’est assez énervé aujourd’hui pas la peine d’aller plus loin.

- Je voulais pas te parler ainsi, j’ai eu tort, excuse moi !

Je ne voulais pas que l’on se quitte sur une dispute pareil, ça n’a pas de sens. Je veux voir les gens sourire pas pleurer ou même en colère mais pour que cela soit réel, il faut que moi même je sois un minimum heureuse de ce que j’ai. Je ne dois pas pleurer mais rire, je dois passer au dessus de la colère, positiver même dans les moments le plus difficile de ma vie, et surtout je dois rendre ces conditions contagieuses. Je ne dois pas être la seule à être sonnette de vivre même dans la maladie. Ce n’est qu’une étape même si je trouve cela compliqué il ne faut pas que je baisse les bras ou elle m’emportera. J’ai bien vécu seize années avec cette conneries, je peux bien vivre le double voir le triple ! Et puis même si je dois mourir, je veux que l’es gens continue à sourire, on doit tous mourir un jour, la vie continue d’une maniée ou d’une autre. Mieux vaut ne pas s’apitoyer sur le sort de l’un alors que l’on peut profiter et s’amuser avec cette personne. Je ne souhaite pas voir des gens malheureux pour une vie qui n’a pas plus d’importance qu’elle même. Ainsi juste pour cela, un sourire vint sur mon visage, le visage apaisé et tranquille, je regarde Axel qui semblai lui avoir des larmes aux yeux.

- C’est pas parce que je suis malade que je ne compte pas vivre pour autant. Je veux faire ce qui me plais et qu’importe si je perds quelques années, on meurs tous un jour et mon moment n’est pas encore venu. Alors ne fais pas cette tête la, souris et profite de la vie.

J’ai l’impression de parlé comme dans les film ou les livres, c’est bizarre mais pourtant je le pense et c’est réel. Je ne veux pas le voir en colère pour ça ce n’est qu’une dispute parmi un tas de conversation passé ou à venir, on ne va pas s’arrêter la pour si peu, ce serrai injuste pour nous deux surtout que j’aime beaucoup être en sa compagnie et je veux pas que ça change à cause de cinq minutes de blabla en désaccord. je me rendis alors compte que je tenais encore la main d’Axel, je la lâche doucement, tourne la tête d’un côté pour voir ce qui ce passe ailleurs. Oui, bon non c’est l’excuse d’être gêné de ce geste, on va pas m’en vouloir, c’est humain. Un silence s’installe alors entre nous deux, et je dois dire que je n’aime pas trop ce genre de silence, un peu trop pesant à mon goût. Vue comme cela je n’aime pas grand chose mais les apparence sont trompeuse, je suis pas quelqu’un de compliqué ni de difficile. C’est simplement beaucoup de négations d’un coup. Je lève de nouveau les yeux vers Axel.