Mon sourire est vraiment partis, et depuis vraiment longtemps. Les vacances d’étés sont vraiment les pires, je ne suis pas rentré, et pourquoi je serais resté en compagnie de ma famille d’accueil. Pour moi ce n’est pas ma famille mais plutôt des étrangers. On ne se comprend pas, et ne peut pas se voir. Comprendre des personnes qui ne vous comprennent pas, c’est comme parler à un mur. Je suis certes butter comme une tête de mule, mais je pense avoir besoin d’être soutenu à certain moment. Retrouver des personnes qui me sont chers, va surement me faire du bien. De plus je risque de revoir Ayahi, vous savez la famille, que j’apprécie vraiment mais faut croire que ce n’est pas la même chose pour elle. Je suis égoïste, oui je dis bien égoïste car c’est son passé son histoire et moi qu’est ce que je fais… je lui fais la tête parce qu’elle ne me parle pas. Mais à la fois, je pense être son ami.

Bon je ne vais pas y pensé toute la journée, de plus aujourd’hui c’est la rentrée donc bon il faut que j’aille tout de même en cours. C’est vrai que mes vacances se sont passé ici, et surtout dans ma chambre. Je n’ai rien fais de mes journées, et rien fais de mes vacances. Voilà que j’ai préparé mes affaires pour une nouvelle année, dire que j’ai fais une année et toujours en vie. Pour certains ils vont vous dire que c’est un exploit que je sois toujours de ce monde. C’est aussi grâce à Ayahi que je suis encore la. Bref, on va ne parler d’elle tout le temps, il y a d’autre personne et surtout d’autre sujet.

Je me suis levé pas trop tôt, ni trop tard, mon ventre était vide comme bien souvent. Je me nourris pas beaucoup, pourquoi ? Parce que … je n’en sais strictement rien du pourquoi. Même si c’est mon problème, c’est à la fois pas mon problème. Voilà que j’arrive près de la salle, il y a actuellement personne dans celle-ci. Je rentre dedans, je suis tout seul. Ma place est celle du fond, oui j’aime être tranquille moins on me voit mieux je me porte.

Ma tenu est toujours aussi classique, un pantalon noir, des chaussures noirs dans le style de rangers, des docs, un tee-shirt noir, et un gilet noir à capuche. Une fois un installé, je pose mon sac sur la table et y vient poser ma tête sur celui-ci. Bien sur, j’en avais profité pour mettre ma capuche sur la tête. Les cours ne m’intéressent pas, mais je suis légèrement obligé d’y aller. Pas le choix quoi ! Dire que le cours va être encore ennuyeux, vous savez pourquoi ? C’est des maths. Les maths et moi ça fait deux, ou plutôt mois et les cours sa fait deux.

Je me demande bien si Ayahi est bien rentrée… Jack, je t’ai dis quoi ? Oublie la ! Malgré tout, je ne peux pas. Je l’aime beaucoup, ou plutôt plus qu’une amie et malheureusement ce n’est pas réciproque. De plus, on ne sait pas parlé pendant les vacances, en même temps je n’ai pas cherché à faire le premier pas. Aller continue ta nuit, tu es bien installé. C’est pas le prof qui va te faire chier, de toute façon la plus part ne savent pas que tu existes. Pour eux t’es juste un élève de plus qu’on ne sait pas pourquoi il vient. On se demande même pourquoi il est ici.

La sonnerie retentit pour annoncer le début des cours, c’est alors à ce moment que la salle ce remplis. Et puis comme je ne suis pas apprécié des gens ici, bah personnes n’osent s’installé à mes côtés. Et ce n’est pas plus mal, tout le monde me craint, surement pour mes tentatives de suicide. Je n’ai jamais entrainé personne dans mes délires morbides. C’est mon problème, c’est pas celui des autres.

Les vacances étaient passés bien lentement, j’étais rentrées chez moi et je dois avouée que cela m’avais fais autant de bien que de mal. J’avais mal vécu le retour dans ma maison, ma belle-mère m’en avait fais voir des belles et des pas mûres. Quand à son fils n’en parlons pas, c’est un sale pervers comme pas deux, insupportable et caractériel. La seul chose qui va me manquer c’est mon groupe et mes amis. A présent de retour au Canada, les cours vont reprendre bientôt. Dire que je n’ai pas pensé à Jacko, serai mentir. Je n’avais pas été honnête avec lui, depuis mon comportement odieux n’a pas arrangé les choses. Ainsi il faudra que je lui en parle.

J’avais rangé toute mes affaires et j’étais aller joué de la musique. J’avais bien profité de mes derniers instant de vacances mais ce matin aura été difficile, surtout pour le réveille. Je me prépare dans la joie et la bonne humeur… J’ai tellement hâte de retourner en cours, joie, joie. Je traverse les couloirs jusqu’à ma salle, je suis habillé simplement, dans mon style plutôt simple, un jean slim troué au niveau des genoux, un simple débardeur blanc, ma veste en cuir et une écharpe grise foncée. Comme à mon habitude, je me fonds dans le paysage, je n’aime pas sortir du lot. J’entre dans la salle, qui se remplit assez rapidement, de moins en moins de place était libérée.

Je regarde au fond, je vis alors un jeune homme, ou plutôt Jack. Un drôle de sentiment m’envahie, une sorte d’appréhension, croisé abc de l’impatience et de la joie. Je marche vers le fond de la salle comme à mon habitude, je m’assois à côté de Jacko. Je compte bien lui parler, et je sortirai ce que j’ai à lui dire d’une façon ou d’une autre. Je regarde d’un bref coup d’oeil le jeune homme qui semblai près à s’endormir. Je le reconnaissais bien, je sors une feuille, ainsi que m’a trousse et tourne la tête vers la fenêtre. Tout est bien plus intéressant dehors. La sonnerie retentit, le prof entra pour commencer son cours de math. Je n’écoutais qu’une oreille et encore…

Je voudrai d’abord qu’il lève la tête avant d’engager la conversation mais voyant qu’il ne le faisait pas, j’allais devoir le sortir de cette petite sieste. Qu’il semblai apprécier étant donné qu’il dort souvent en cours. Je me tourne alors vers lui pour lui parler, d’une voix calme et douce:

-Hum… tu comptes pioncer durant tout le cours ?

J’espère qu’il va me répondre, j’aurai l’air maligne sinon, et puis je n’ai pas spécialement l’habitude de parler au mur. Je préfère largement parler à Jacko, qui pour moi est une personne importante. Mais depuis quelques temps je ne suis pas sur qu’il le sache, voila l’une des raisons pour laquelle je dois lui parler; Par contre je ne sais absolument pas comment je vais m’y prendre pour lui dire tous ça. Ainsi que lui dire que ce que je cache ne peux pas être révélé même aux personnes en qui j’ai plus que confiance. Mais est ce que je saurai garder ce secret encore bien longtemps ?

Avant que le cours ne commence une présence féminine vient s’installer à mes côtés. Je sais qui c’est, je reconnais sa douce odeur qui m’envoute à chaque fois que je le sens. C’est comme ma vue, elle est sous le charme quand mes yeux la voient. C’est ma blondinette à moi, je ne pourrais plus la quitté ou partir sans elle mais malheureusement un jour c’est ce qui se passera. Je partirais la laissant ici. Ou j’irais ? Je retournerais surement en Suisse pas dans ma famille mais je ferais ma vie. Pourquoi là bas ? Parce que ma vie est la bas et puis la bas j’ai ce qui ce me reste de mes parents. Deux pierres tombales, une est marquée de Arthur Sparow et une pour ma mère Sandra Sparow. Il me manque, tout comme mon petit frère Arthur oui comme mon père mais lui c’est Arthur Junior mais on l’appel simplement Arthur ou thutur je sais c’est complètement débile comme surnom. Bon ce n’est pas tout mais il y a Ayahi qui est à côté de moi.

J’entends un bruit qui vient me chatouillé l’oreille, on dirait le bruit de feuille, un frottement qui se fait entre deux feuilles. Enfin un dernier bruit de pas se fit entendre celui du professeur qui commençait son cours, en faisant l’appel avant de parler de mathématique. Quand à moi, ma tête reste posée sur mon sac. Je n’avais même pas pris la peine de lever la tête. Mais une voix douce et à la fois calme vient atteindre mon oreille.

-Hum… tu comptes pioncer durant tout le cours ?

Elle le fait exprès ou quoi, je n’ai pas envie de discuter ni de parler. Bref les gens sont quand même chiants, je sais que c’est Ayahi mais je lui en veux de toute manière. Mais je n’oublie pas non plus que mon cœur balance toujours pour elle, mais malheureusement … Oh et puis laisse tombé à quoi sa sert de blablater sur ça. Je finis par relever ma tête d’un air assez blasé. Malgré que sa soit Ayahi. J’aurai été capable de lui dire que oui, que j’allais pioncer pendant toute l’heure et au cours suivant et encore au suivant en gros toute la journée.

-Non, je compte pas dormir…

Je fis quand même un effort, je suis crever mais bon c’est la vie. Le prof nous interpelle déjà.

- Vous allez pas commencé !

Je regarde Ayahi, et enlève au final ma capuche. Je regarde droit devant moi, je ferme les yeux un instant avant de les ré ouvrir à nouveau.

-Tu es bien rentré à ce que je vois.

Jacko pourquoi tu réagis comme ça avec elle, elle ne t’a rien fais. Tu peux pas comprendre pourquoi je lui en veux et surtout pourquoi je suis en colère après elle. Après tout, ce n’est pas mon problème, j’en ai plus rien a faire des autres. C’est à des moments comme ça que je voudrais partir, partir pour de bon et ne jamais revenir.

-Non, je compte pas dormir…

Super monsieur à l’air en forme. Je fronce les sourcils et regarde Jack avant de tourner la tête. Oui il m’en veux, je le sais et je l’ai bien compris mais je compte bien en parler avec lui. Je voudrai savoir ce qu’il me reproche réellement, et puis je crois que je n’ai pas été assez clair non plus, ou même pas du tout, tiens. Je lâche un soupir lorsque le prof nous interpella comme quoi nous parlions trop. Oh et bien il commence déjà à me les chauffer celui-là. Je le regarde d’un air insistant jusqu’à ce qu’il retourne à son cours.

-Tu es bien rentré à ce que je vois.

-Hum, oui on peut dire ça. Quand à toi, je suppose que tu es resté ici ?

Le contraire m’étonnerai, à vrai dire. Quand à moi, j’en avais assez d’être avec ma petite famille adorée, j’avais hâte de revenir et pourtant je n’aime pas plus que ça les cours. Il fallait absolument que je demande à Jack pourquoi il m’en veut autant. Au lieu de bouder comme il le fait pourquoi ne vient-il pas m’en parler directement ?

-Pourquoi est ce que tu m’en veux ainsi ? Qu’est ce que je t’ai fais ?

Avant les vacances, je ne savais pas ou me mettre, j’étais perdu mais à présent j’ai en quelques sorte retrouvé mes esprits. J’étais plus calme mais aussi plus solitaire, je n’aime pas trop la compagnie, du moins la mauvaise. Mais ces temps-ci c’est chaud entre Jack et moi, on ne s’est pas parlé pendant les vacances et rien que maintenant c’est pas joyeux. Je ne dis pas que l’on doit se coller non-stop mais ce parlé une fois de temps à autre ne fais de mal à personne; Je ne dis pas que je n’y suis pour rien étant donné que je n’ai pas broncher non plus malgré l’envie qui me tourmentais.

Je veux savoir, je tiens à lui et je ne veux pas qu’une ambiance aussi morbide ce glisse dans notre « relation » qui plus est un peu étrange. Je n’avais pas envie de parler mais je dois me forcer pour savoir ce que je veux et puis c’est pas comme si j’étais en mauvaise compagnie. Je sais pas comment lui parler exactement de certaines chose, a vrai dire je sui meilleur pour me la fermer que pour parler tout court. J’allais lui adresser une nouvelle fois la parole, lorsque notre chère professeur m’interrompu pour l’ouvrir à ma place :

-Je vous dérange pas trop ? Vous voulez du thé ?

je lève les yeux aux ciel, laissant s’échapper un long soupir. Je tourne la tête vers la fenêtre afin de regarder ce qu’il ce passe dehors. En parlant de dehors, je préférerai mille fois mieux être sous un arbre dans le parc a dessiner les écouteur aux oreilles. C’est l’une des activité que je préfère faire. Il faut que j’aille en ville prendre du matériel pour peindre et dessiner et un nouvel accordeur, le mien à rendu l’âme. Mais on verra ça à un autre moment.

Je la regarde, elle fronce les sourcils après ma fameuse réponse. Elle va surement m’en vouloir de lui répondre de cette manière. En même temps, je suis peu agréable dans mon ton. Je m’en fiche royalement qu’elle se mette en colère contre mon comportement, mais vue ce qu’elle a fais ou plutôt ce qu’elle ne veut pas dire. J’ai l’impression qu’elle ne fait pas assez confiance, sachant que je suis muet comme une tombe sur les sujets les plus sensibles. Quand à moi, j’ai fais confiance à cette fille, je me suis confié.

-Hum, oui on peut dire ça. Quand à toi, je suppose que tu es resté ici ?

-T’a tout compris.

Toujours aussi froid dans ma voix, froid dans mon comportement, froid partout. Je suis toujours en colère et je ne vais pas être le seul à devenir en colère. Et vous allez vite savoir qui est cette deuxième personne. Je n’ai pas spécialement envie de lui parler mais ni d’écouter le cours qui est peu intéressant.

-Pourquoi est ce que tu m’en veux ainsi ? Qu’est ce que je t’ai fais ?

Elle a décidé de me poser toutes ses questions pendant le cours, elle a attendu la rentrée pour savoir ce que j’ai. Elle a quand même mis deux long mois avant de m’adresser la parole, je veux bien qu’elle était en vacance, mais un simple sms ne l’aurait surement pas tué… Et toi tu aurais aussi pu faire l’effort ? Lâche moi, ce n’est pas moi qui ne parle pas, je suis toujours sous son charme mais faut croire que ce n’est guère réciproque. Alors bon pourquoi ce fatigué. Le prof ce mit de nouveau en colère.

-Je vous dérange pas trop ? Vous voulez du thé ?

Je regarde le prof, sa commence à me chauffer. Mais ce n’est pas un prof qui va m’interdire de ce faire ce que je veux, et puis si ça lui plait pas il a qu’à me renvoyer. Et puis de toute façon les heures de colles me connaissaient très bien.

-Vue qu’on vous dérange, vous allez passer un bon cours. Sur ce à bientôt !

J’attrape mon sac, remet ma capuche sur ma tête et quitte le cours sans aucun regret dans les mots que j’ai pris. Je ne me préoccupe pas de la réponse que j’aurai du donné à Ayahi. Je suis mieux dehors à présent.

-M.Sparow vous aurez de mes nouvelles très bientôt !

Je reste dehors dans le couloir. Je soupire longuement, et regarde le couloir qui est vide. Il n’y a personne à l’intérieur, normal tout le monde est en cour.

Ce qu’il peut m’agacer quand il s’y met, mais d’une certaine façon j’aime bien, cela fait son charme comme qui dirait. Je voyais bien qu’il se forçait à me parler. J’avais envie de me frapper la tête contre la table, ou de lui frapper la tête contre la table. Quelle tête de noeuds, il pourrait faire un effort, j’avais pas encore un forfait mondial ou je ne sais quoi, donc l’appeler aurai couter un bras même un sms coute la peau du cul. Et puis c’est pas à moi de tout faire non plus. Jack répondit au prof avant de partir par lui même de cours. Wow, wow, wow, j’en ai pas finis avec toi ! Je lâche un long soupir range ma trousse et pars de la salle sans prêter une seule attention au prof qui me semble perturber par nos départ soudain…ou pas.

Je mets mon sac sur une épaule et me mets à courir pour rattraper Jack qui avait pris un peu d’avances. Il c’était arrêté un peu plutôt, j’arrive a sa hauteur. Je compte pas le lâcher même si je l’emmerde, je m’en fou mais même si il a rien à me dire, moi si, alors mon coco prépares toi. Je m’arrête à côté de lui, je pris un petit temps de pause avant de me remettre à parler. mais avant ça, il faudra peut être que je commence à réfléchir à ce que je vais bien pouvoir dire. Sinon il va me virer d’une façon peu sympathique.

-Ça va, j’ai bien compris que tu voulais pas me parler, mais moi j’ai des choses à te dire et je te lâcherai pas avent d’avoir pus déballer mon sac.

J’étais pleine de détermination mais pas très confiante pour autant, le combo des deux est fantastique. Vive l’ironie… Je regarde le jeune homme, à dire vrai, je m’attends pas à ce qu’il s’assoit et m’écoute gentille ment les yeux pétillants comme font les enfants quand on leur raconte une histoire. Non, je m’attends plus à un « Ta gueule » et qu’il parte, mais si me sort ça, je l’encastre dans le mur de façon délicate et douce… Je suis comique quand je m’y mets…

J’ai perdu mon manque de confiance pour laissé place à de la colère. Cette fois j’espère qu’il va me répondre, ou plutôt il à intérêt à parler. Je serre les points, je n’ai pas envie que l’on s’engueule. Je veux seulement parler mais si il fuit la discussion, je risque je m’énerver pour de bon. je me tiens fixe devant lui, le regard neutre attendant une réaction à ce que je compte lui dire. Mais a pars attendre, il faudra peut être que je réagisse moi aussi.

-Tu voulais que je te parle de mon passé, et bien tu sais pratiquement tout à part une seule chose que je ne dois dire sous aucun prétexte. Non pas parce que je n’ai pas confiance en toi mais parce qu’on me l’a interdit, je me le suis interdit. Je ne veux pas embarquer des gens dans mes histoires qui risques de tourner mal si mon père apprend que quelqu’un d’autre le sait.

J’utilise un ton calme mais franc, je ne pouvais vraiment pas lui dire. Je ne voulais pas qu’il sache, je pense pas que je me sentirai bien si je lui disais. Et quelle réaction aurait-il si il apprenait la vérité, je me sentirai coupable qu’il arrive quoi que ce soit, j’ai déjà sali son nom je ne compte pas en plus divulguer tout cela à quiconque. Que ferai ma mère dans un moment pareil ? c’est insupportable comme situation, j’ai envie de tout lui dire mais je ne peux pas, je ne m’en sens pas capable. Quand à mes sentiments envers lui, faut bien que je lui dise étant donné que je ne lui pas « répondus » depuis la dernière fois. Mais ça c’est limite plus délicat à dire et je sais pas comment m’y prendre, je suis pas très douée pour tous ce qui est ce genre de chose. Je suis mieux assise devant une batterie devant une salle remplie de monde pour un concert annuelle pour un lycée que devant un gars pour lui dire ce que je pense de lui. je baisse la tête et réfléchie comment je vais bien pouvoir lui dire tous ça.

Voilà que je suis dehors, je marche légèrement avant de m’arrêté rapidement. Je soupire mais rapidement des pas arrivent derrière moi. Surement ceux d’Ayahi, de toute manière vous voulez que sa soit qui, personne ne me parle sauf elle. Faut croire que je fais peur à certaine personne avec mes idées morbides et aux pires je suis mieux comme ça. J’ai besoin de personne, du moins c’est ce que je pense. Quand je fus arrêté, les pas qui était derrière moi s’approche de plus en plus. Je regarde Ayahi qui se poste devant moi, je la regarde.

-Ça va, j’ai bien compris que tu voulais pas me parler, mais moi j’ai des choses à te dire et je te lâcherai pas avent d’avoir pus déballer mon sac.

Très bien, elle doit être devin apparemment, oui je n’ai pas envie de lui parler. Et je n’ai pas envie entendre ce qu’elle va me dire. De toute façon je partirais très bien de ce monde que je déteste tant. Qu’est ce que j’en ai marre, je soupire d’avance. Je sais qu’elle va me forcé à écouter, mais je crois que je peux bien le faire pour une fois. D’habitude c’est quand même elle qui m’écoute me plaindre. Donc bon, je peux faire un effort pour une fois, alors que je suis toujours à son écoute si elle a besoin.

Je la sens vraiment tendu, elle n’est pas comme d’habitude en même temps je la comprends vue mon comportement. A vrai dire, j’ai envie d’être seul surtout aujourd’hui. Mais j’ai toujours eu cette envie de solitude ou plutôt je m’en rends pas vraiment compte.

-Tu voulais que je te parle de mon passé, et bien tu sais pratiquement tout à part une seule chose que je ne dois dire sous aucun prétexte. Non pas parce que je n’ai pas confiance en toi mais parce qu’on me l’a interdit, je me le suis interdit. Je ne veux pas embarquer des gens dans mes histoires qui risques de tourner mal si mon père apprend que quelqu’un d’autre le sait.

Je la regarde, elle ne veut pas me le dire, okey et sa lui coutait quoi de dire qu’elle ne pouvait pas et qu’elle ne voulait pas. Je n’autoriserais personne à lui faire du mal, certes je ne suis pas fort, je ne suis pas le mec que toutes les filles rêves d’avoir mais ça je m’en fiche pas mal. Je ne suis pas l’ami qu’on rêve d’avoir, mais quand il s’agit de fidélité avec mes amis je suis présent. Si elle me demande de l’aide, je serais là mais en ce moment je ne sais pas ce que je ferais. Je l’aime toujours mais j’en ai marre.

-Tu aurais surement pu le dire avant, dire que tu ne pouvais pas et que tu ne voulais pas ! Je pense que t’en serais pas morte. Mais je t’en veux aussi pour autre chose, je crois que tu sais de quoi je parle. Mais vue qu’à mon avis tu ne comptes pas le dire et me laissé comme une merde … je crois qu’on a peut-être pas besoin de se parler.

Je suis toujours en colère après elle, je garde mon sac entre mes mains et commence à avancer. Des larmes se trouvent au bord de mes yeux, je suis dos à Ayahi et avance très lentement.

-Tu aurais surement pu le dire avant, dire que tu ne pouvais pas et que tu ne voulais pas ! Je pense que t’en serais pas morte. Mais je t’en veux aussi pour autre chose, je crois que tu sais de quoi je parle. Mais vue qu’à mon avis tu ne comptes pas le dire et me laissé comme une merde … je crois qu’on a peut-être pas besoin de se parler.

Je le regarde s’éloigner doucement, je ne disais rien jusqu’au moment ou je pense que je lâcherai tous. Je le regarde d’un air neutre avant de marmonner, si je n’avais pas envie d’un parler, c’est mon problème pas le siens. Certes j’aurai pu lui dire avant mais je n’en voyais pas l’utilité, c’est pas comme si ça pouvait changer quelque chose à mes problèmes. Je n’ai pas la meilleur des vies mais c’est très loin d’être la pire.

-Qu’est ce que ça change que je ne te l’ai pas dis avant.

Quand à sa dernière remarque au sujet de « Je sais que quoi il parle »,
oui en effet je pense savoir. Il s’éloigne doucement, a ce rythme on va limite finir comme deux inconnus. Cette situation est ridicule, et plutôt inconfortable. Bon faut qu’il arrête de ce faire des idées celui là, je lâche à nouveau un long soupir avant de dire quoi ce soit. Aujourd’hui ce n’est décidément pas mon jours et puis j’en ai assez de ce mauvais caractère, du moins maintenant.

-Baka, anata wa nani o shitte imasu ka ? Daisuki da…

Voila c’est dis mais je suis certaine qu’il a rien compris, en même temps je ne crois pas qu’il parle un mot japonais. Cela me fais sourire l’idée qu’il se tourne genre « Qu’est ce qu’elle à dit la madame ? ». Je me pose contre un mur qui est juste derrière moi. Je reste là, planté debout, je ne veux plus bouger, plus rien faire. J’ai faim. Non sérieusement je pose la tête contre le mur et de nouveau laisse un soupe s’échapper. Je regarde le jeune homme Je pris une voix calme mais suffisamment forte pour que cela parvienne aux oreilles de Jack. J’avais hésité un long moment avant de me lancer pour traduire ça, qu’elle serai sa réaction ? J’appréhende ses faits et gestes, mais je finis tout de même pas me lancer.

-Ça veut dire « Idiot, qu’est ce que tu en sais ? », je détourne les yeux pour dire les deux derniers mots, « je t’aime ».

Je me sentais bizarre, et j’aime pas ça du tout. Généralement tout ce qui est cucu comme ça, j’évite c’est trop ridicule à mon goût. J’ai pas pus m’empêcher de parler dans ma langue originelle, mais quelle con. J’ai l’air d’un cinglée, heureusement que j’ai traduit. Et encore, mais en même temps pour moi c’est naturelle de parler japonais. Sauf que ceux qui ne comprenne pas, c’est compliqué mais temps pour eux, je dois avouer que c’était drôle de voir mon demi-frère galéjer à comprendre tous ce que l’on disait alors que lui commence à peine à comprendre le japonais. Quel abruti celui la, c’est désespérant. Mais… bref revenons en à Jacko, je lève les yeux vers lui pour voir ce qu’il faisait.

Tout quitter serait la solution la plus rapide, facile et radical mais d’un autre côté je ne voulais pas perdre les personnes qui me sont chers, même très chers. Je savais que si je venais à tout plaquer, je causerais beaucoup de tord aux personnes que j’aime. Il ne faudrait pas oublier qu’elle a toujours été là pour moi quand j’allais au plus mal, pourquoi je lui ferais cette peine.

-Baka, anata wa nani o shitte imasu ka ? Daisuki da…

C’tait les derniers mots qu’elle me disait pour le moment, toujours en japonais. Elle avait souvent son Japonais qui reprenait le dessus sur elle, surtout quand elle avait de la peine ou même quelque chose à exprimé qui était dur pour elle. Surtout dur à dire. Je ne savais pas si je devais continuer ou non, mais rien à faire je continuais sur mon chemin la larme à l’œil. C’était tellement dur ! Peur, tristesse tout était mélangé dans ma tête jusqu’au moment ou elle ouvrait de nouveau la bouche pour y laisser des mots sortir.

-Ça veut dire « Idiot, qu’est ce que tu en sais ? » « je t’aime ».

Qu’est ce que j’en sais quoi ? Mais rapidement les deux derniers mots m’arrêtaient. Confus. La confusion m’emportais rapidement, me retourné et après je ferais quoi. La prendre dans mes bras, m’excusé pour mon comportement. Le comportement ingrat que j’avais en vers elle, vous savez elle avait toujours été la et moi en retour que dalle. C’était à ce moment là, que je me retournais et déposais mon regard sur elle. Elle était appuyée contre le mur, nous étions à quelque mètre l’un de l’autre. Si je m’approchais, elle verrait ma larme qui était au coin de mon œil. Je commençais à avancer vers elle. J’avais bien du mal à exprimer mes sentiments quand je m’excusais. Mon ton n’était pas très confiant, on l’entendait vraiment.

-…Désoler…

J’arrivais vers elle, une fois devant elle et bien en face je la regardais. Il fallait que je continue, j’étais sur la bonne voix au niveau excusé. J’avais commencé, ce n’était pas maintenant que j’allais abandonner. Elle m’avait exprimé ce quelle avait en sentiment.

-… de mon comportement, de toute à l’heure, de tout le temps…

La regardais encore, puis la prend dans mes bras comme pour m’excuser. Pourtant ma larme à l’œil qui avait disparu était revenu mais cette fois, elle glissait sur tout le long de ma joue. Son glissement était long, mais très long, j’avais l’impression que le temps allait bientôt s’arrêter. Dire que c’était vraiment mal partis, moi qui ne voulais plus lui parlé tout à l’heure maintenant c’est presque pardonné. J’avais enlevé toutes mes idées morbides de ma tête et surtout ma colère que j’avais après elle. Après tout, je savais enfin ce quelle ressentait. Je la libérais de mon étreinte pour la regarder.

-Je suis égoïste dans mon comportement…. Pardonne moi…

Je venais d’avoué que j’étais bel et bien égoïste. C’était tellement rare, rare que j’avoue un de mes nombreux défauts. Il me faudrait beaucoup de temps pour avoué que je suis rancunier, tout ne vient pas d’un seul coup. C’était grâce à cette fille que j’étais encore en vie et je n’étais pas mécontent pour le moment. J’appréciais de passé des moments en sa compagnie. Pour rien au monde j’allais abandonner ses souvenirs qui me permettais de rester ici.

Lorsque j’eu finis de parler, il se tourna et s’approcha jusqu’à moi tout en s’excusant. Je tourne la tête pour regarder sur le côté, je n’aime pas ce genre de situation, je n’arrive pas m’y faire. Je suis pas très expressive de me sentiments qu’importe la situation et le moment et la c’est un peu trop d’un coup pour moi. En arrivant ici, je n’avais pas eu trop de mal à m’imposer ce caractère en Amérique mais je suis pas vraiment naturelle en réalité je suis pas de nature très sociable. Or à force d’être de nature ouverte je me suis faite à la compagnie des gens mais j’ai encore du mal avec certaines choses. J’avais l’impression que Jack essayais de tout prendre pour lui alors que je suis pas toute rose non plus dans cette histoire. Je ne bougeais pas et me laissais faire, quoi que même j’avais bougé je n’aurai pas su que faire.

-Ça va c’est rien, ne prends pas tout pour toi. Ne te dénigre pas, cela ne mène à rien soit toi même et arrête de te critiquer, c’est pas bon pour le moral. Déjà que le tiens n’est pas au plus fort.

J’avais limite marmonné ma dernière phrase, non pas parce que je voulais pas qu’il entende, ça j’en ai que faire mais simplement par envie et ça n’allait pas vraiment de le dire sur le même ton que le reste de la phrase. Bref je pars loin… Je n’en veux absolument pas à Jack d’avoir réagis ainsi pendant tous ce temps, il a pas eu une vie facile, certes c’est pas forcément une excuse de son comportement mais il est comme ça. Personnellement ça ne me dérange pas tant qu’il ne fait pas de bêtises et qu’il ne cause pas de problème. De plus les gens trop tranquille et trop gentil m’agace, je m’ennuie avec eux, elle était sociable mais moi pas et je n’ai jamais vraiment eu la patience avec eux, même si j’ai pus en donner l’air ces dernières années.

-Allez, arrête c’est rien. Perso je m’en fiche pas mal de l’attitude que tu as pus avoir ou je ne sais quoi.

J’ai pas tendance à me prendre la tête mais je n’accepte pas qu’il se sente inférieur à d’autre. Aucune vie n’a plus de valeur qu’une autre, seulement le comportement rend l’effet inverse. Il suffit simplement de passer au dessus de ça et hop le tour est joué. C’est plus facile à dire qu’à faire, on se rend compte du mal que l’on fait seulement après avoir ouvert la bouche pour les dire. Il est très simple de détruire une personne mais pour la reconstruire c’est limite impossible. Je sais pas du tout comment je vais pouvoir aidé Jack dans toute cette histoire, il s’est tellement bien encastré dans la tête qu’il ne fallait rien et qu’il était préférable pour tout le monde qu’il meurt, que pour lui faire comprendre le contraire, c’est pas de la tarte.

-Ça va c’est rien, ne prends pas tout pour toi. Ne te dénigre pas, cela ne mène à rien soit toi même et arrête de te critiquer, c’est pas bon pour le moral. Déjà que le tiens n’est pas au plus fort. Allez, arrête c’est rien. Perso je m’en fiche pas mal de l’attitude que tu as pus avoir ou je ne sais quoi.

Je préfère que notre relation soit comme ça que quand nous somme entrain de nous faire la tête. A vrai dire, je m'en voudrais de trop si on venait à ne plus nous parler. C'est ma seule amie ici, c'est aussi la seule personne qui peut me comprendre ou plutôt qui me comprend. Elle se prend vraiment pas la tête, je sais que je dépasse les limites même c'est une grosse connerie elle m'en veut pas. Je sais aussi très bien que je peux compter sur elle.

A vrai dire, à ce moment précis aucun mot ne sort de ma bouche. J'aime vraiment cette fille, elle le sait et c'est pas le problème mais ce qui est ennuyeux ... est du faite que depuis qu'Elyne soit partis comme ça continue de me faire mal sachant que mes sentiments sont portés depuis bel lurette sur Ayahi. On gardera cette petite confidence au plus profond de moi.

La sonnerie retenti pour annoncer la fin de la première de coup, mais aussi pour dire que c'est l'heure de la deuxième. Je regarde Ayahi, je me demande bien ce qu'on va faire.

-On va à ce maudit ou tu préfères qu'on aille se balader, penser à autre chose ?

A vrai dire si elle veut aller en cour, je ne vais certainement pas l'en n'empêcher. Par contre, je ne compte pas y aller. Qu'est ce que vous voulez que je fasse des cours, ils vont me servir à rien vue que je compte pas resté en vie pendant des années et des années.

Je repense souvent à notre première rencontre, vous savez celle de la soirée. Voilà déjà un an qu'on se connait, qu'on se parle, qu'on s'apprécie, que je lui en fais voir. La pauvre quand même, elle est toujours obligé de subir mon sale caractère de cochon, mes saut d'humeur, mes problèmes de suicides, mon mal être...