Je reviens du couloir, ou plus précisément de mon casier. J’ai fouillé partout à l’intérieur à la recherche de ma boite orange en forme de cylindre. Toutes mes affaires ont finis par terre et impossible de remettre la main dessus. Je range le tout à la va vite. Bon ou j’ai bien pu aller après. Ma chambre, je n’ai pas vérifié là bas. Très rapidement j’avance vers les dortoirs.

Une fois dans ma chambre, commençons par le commencement. Je commence a retourné tout ma partie de chambre. Au niveau du bureau, rien dessus. Ensuite j’attaque dans ma penderie, la non plus rien, au niveau de ma table de nuit, puis sous le lit, sous l’oreiller. Rien de rien, bon on range quand même avant que mon colocataire ne se pointe et qu’il découvre un bazar monstre.

Je décide d’aller vérifié au salon, c’est là bas que j’ai été. Mon hyperactivité me torture, elle me donne chaud et surtout je n’arrive pas à me calmer. Souffle, respire, souffle, respire… impossible de me calmer, de me détendre. Je finis par arrivé au salon, bon il faut que je les retrouve mais sans mettre le même bazar que dans mon casier ou la chambre.

En ouvrant la porte, je découvris le salon vide. Heureusement, car ça va me permettre d’être plus tranquille et de ne déranger personne. Bon, je pose mon sac sur le sol, et enlève mon tee-shirt. Je suis en sueur, celui qui rentrera verra ma cicatrice sur ce torse musclé. Mais je n’aime pas ma cicatrice seul ma famille est au courant mais la j’en peux plus.

C’est surement la que j’ai du les oublié, je recherche partout, dans tous les recoins sauf un celui entre les cousins du canapé. Mais pour moi, ce n’est pas logique qui soit tombé là. Je ne fis pas attention à cet endroit et continue de cherché. A cause de ma maladie, je me cognais et me fis mal. Rapidement une marque rouge se changeait en bleu. J’ai ce problème d’avoir des bleues qui apparaissent rapidement, mais ce n’est pas le problème. Si je continue dans cet voit, je vais me blesser un peu plus…

-mais bordel…elle est où …

Je deviens de plus en plus nerveux et dans l’impossibilité de me calmer. Je finis par m’assoir pour essayer de me détendre. Les mains, les jambes, tout mon corps tremble comme une feuille. J’espère que personne, ne me verra comme ça. Bon tout le monde est au courant de mon hyperactivité, mais voilà. J’attrape mon tee-shirt et m’essuie avec. Je dégouline de partout, je suis humain et je transpire comme si je venais de faire du sport. Un gros besoin de bouger, je me lève, me rassois sans réussir à me concentré afin d’y arrivé plus facilement.

-Calme toi… calme toi… aller Dante… fait un effort…

N’empêche que depuis que Méry n’est plus, je suis incapable de prendre correctement mes médicaments. Si elle avait été encore la, je serrais aller à la soirée avec elle. En même temps, nous étions très complice tous les deux. Je ne sais même pas si je vais y aller. Mais si j’y vais, faudrait déjà que je retrouve mes médicaments et que je me détende. Qu’est ce que ça à le don de me gonflé, ça me tape sur le système nerveux…

Je m'assois sur le rebord de la fenêtre, regardant dehors. Y a du soleil, il fait beau. Il ferait même presque chaud, si y avait pas de vent. Mais y a du vent. Alors il fait pas chaud. Quelle déduction. T'es encore là, toi ? Tu voudrais pas me foutre la paix ne serait-ce que deux petites secondes ? Si tu arrêtais tes conneries, Indi, je serais beaucoup moins souvent là, alors rejette pas la faute sur moi, c'est uniquement la tienne. C'est ça, bien sûr.

Je me penche en arrière, attrapant mon téléphone posé sur la commode. En me redressant, je donne un coup dans la bouteille à côté de moi, et la voilà qui s'explose par terre. Putain. C'était la dernière que j'avais. C'est du gâchis. Une bouteille quasiment pleine de vodka. Moi j'dis c'est bien fait. Ouais bien sûr. En attendant j'ai plus rien à boire. Faut pas boire Indi. Ouais, faut pas boire, faut pas fumer, faut pas sortir, faut pas coucher, bientôt ce sera faut pas manger, faut pas se laver, faut pas s'hydrater. On a plus rien droit de faire, tu me saoules. Tu vois, si tu me foutais plus souvent la paix je toucherais pas à ça. C'est ta faute. T'es chiante, Sherwood. Ouais, il paraît, on me le dit souvent.

Je rentre dans la pièce, commençant à me désaper pour me changer. Le pull quinze fois trop grand c'est pas vraiment une tenue pour sortir, faut quand même s'habiller un minimum. J'enfile un jean et passe rapidement un haut, avant d'attraper une paire de chaussures prise au hasard. Honnêtement, j'en ai un peu rien à cirer si c'est pas assorti, j'vais juste descendre, histoire de voir si y a du monde. J'en ai marre de traîner toute seule.

Je dévale les escaliers, me dirige vers la porte du bâtiment et... Minute papillon. Je fais marche arrière, m'arrêtant devant le salon. La porte est ouverte. Bon. On dirait qu'y a du mouvement à l'intérieur. Y a sûrement des gens, on a qu'à aller voir. Qui ne tente rien n'a rien, après tout. Woh, attitude positive Indi, c'est rare. T'es pas obligée de le faire remarquer. J'entre dans le salon et aperçoit alors un mec qui s'agite, il semble chercher quelque chose. Il bouge dans tous les sens, et visiblement, il a chaud. En même temps, vu comment il bouge. A part ça il semble vraiment bien foutu, le monsieur. Sherwood. Quoi, je remarque. C'est bon, j'suis pas comme ça, tsuh.

Oh. Oh tiens. C'est le frère Kunis, Dante. Quand je pense à ce qui lui est arrivé. Il était vraiment très attaché à sa soeur, et elle s'est suicidée. En même temps, S a balancé tellement de choses la concernant qu'elle a pas dû supporter. S est vraiment une connasse. Heureusement, j'en ai pas encore été la victime. Elle a juste balancé certaines choses, mais ça importait peu. Et c'était la vérité, donc bon. Je m'en fous totalement. Mais ce que Meredith a dû vivre devait être horrible. Putain. Les pauvres.

- Euh, t'as besoin d'aide ? je demande en m'avançant vers lui.

Ça m’agasse au plus haut point, j’en ai vraiment besoin là. Je retourne tout le salon, mais rien de rien sauf bien sur le canapé. Plusieurs fois, j’attrape mon tee-shirt pour m’épongé le front tellement je dégouline de sueur. Je suis Hyperactif et ça me bouffe la vie. Mais voilà, si je ne retrouve pas au plus vite ma boite de médicament, je vais devoir retourner voir le médecin pour une nouvelle ordonnance. Le temps que ça prend pour avoir un rendez-vous, je vais finir par me blesser gravement. Le problème c’est qu’on fait tout trop rapidement, et une blessure est si vite arrivée. Entre autre mon torse, si j’avais pris correctement mes médicaments et si je n’avais pas fais l’andouille avec Michaël et Méry rien de tout ça ne serait arrivé.

Ce qui c’est passé se jour là, c’est qu’on était monté dans notre cabane qui se trouvait dans notre jardin. Puis on s’amusait bien, mais la nounou n’avait pas réussis à me faire prendre mes médicaments. Et elle m’avait dit de resté à l’intérieur jusqu’à temps que je les prenne. J’ai désobéis et quand je suis monté avec Michaël on a chahuté et je suis tombé de la cabane. Et avec les branches, j’ai finis par me faire terriblement mal au ventre et quand on a vue qu’il avait du sang mes parents ont renvoyé la nounou. Puis avec cette histoire, je me suis retrouvé au bloc opératoire a cause d’organes touchés mais légèrement. Mais bon, j’ai pas envie que cela ne recommence.

J’entends rien, je sens même pas la présence de la demoiselle. Mais au bout d’un moment, en voulant reprendre ma respiration, j’entends une voix. Je me redresse et attrape mon tee-shirt. J’essaie tant bien que mal de caché ma cicatrice. C’est a cause de ça que je ne vais pas à la mer, ni à la piscine que l’été, je ne me mets pas torse nu pour pas qu’on la voit. Mais c’est surement trop tard, bon faut juste qu’elle en parle pas. Mes parents ont tous fais pour que personnes n’apprennent ma maladie, qu’on vient s’occupé de cette affaire, que les services sociaux accusent mes parents de mauvais traitement, de laissé notre éducations à des bonnes, nounous…

- Euh, t'as besoin d'aide ?

Pour ce qui est de la demoiselle, je ne l’ai jamais vue auparavant. Une amie de Méry, ça m’étonnerait elle était tellement borné dans sa tête celle là. Elle venait de s’avancé vers moi. Maintenant il faut que je lui réponde, un mensonge ? Non car si elle décide de resté là, je ne vais pas pouvoir resté calme. Le salon a été légèrement retourné, pas comme dans la chambre, ni dans le casier même si j’ai rangé j’avais tout retourné.

-… Pourquoi. Si tu vois une boite de médicament, tu me sauves la vie !

J'ai l'impression que le salon est devenu un champ de bataille. Ou bien qu'une tempête est passée par là. C'est le bordel le plus total, le salon est sans dessus dessous. Des coussins par terre, les assises des fauteuils se font la malle, ouais. J'ai jamais vu autant de bordel dans une même pièce. Et pourtant j'en ai vu, des endroits en bordel. Rien que l'appart de Jake c'était un foutoir sans nom. J'me demande encore comment j'ai fait pour retrouver mes fringues dans tout ce souk quand je suis partie. J'sais pas. L'instinct peut-être. Mais, dans tous les cas, y avait moins de bordel qu'ici.

Le jumeau Kunis se tourne vers moi lorsqu'il entend ma voix, attrapant son haut au passage, essayant de couvrir tant bien que mal son torse. Ofh, si tu savais, petit, elle en a déjà vu plus d'un. Neuneu, tu vois pas qu'il a une cicatrice et qu'il essaie de la cacher ? Ah j'ai pas vu. Ouais, alors quand tu sais pas, tais-toi, hein, ça t'évitera quelques ennuis. On se détend Indi. Tu m'énerves, j'y peux rien. Bon, on va faire comme si on avait rien vu. Pas de cicatrice, juste un mec divinement bien gaulé. Mais là y a plus urgent, dans l'immédiat.

"… Pourquoi. Si tu vois une boite de médicament, tu me sauves la vie !"

Je penche la tête légèrement sur le côté. Une boîte de médocs ? Il retourne tout le salon pour une boîte de médocs ? Eh ben, ça doit être important, vu l'état dans lequel il est. Peut-être que c'est dû aussi à la mort de sa soeur, qui a eu lieu il y a peu de temps. Le pauvre. Bon. On va l'aider, parce que ce serait pas franchement super cool de le laisser comme ça. En plus il sue comme pas possible.

- Eumh, assieds-toi, j'vais chercher si tu veux.

Je lui adresse un bref sourire avant d'avancer un peu plus, remettant les coussins sur les fauteuils et le canapé. D'ailleurs, le canapé a l'air coupable. Je m'approche et passe ma main entre les deux assises, en retirant un tube orange. Eh bien je crois que j'ai trouvé.

- C'est ça que tu cherchais ? je demande avec un sourire avant de lui lancer la boîte. Et je suis Indiana.

J’enfile mon tee-shirt tout en prenant soin de pas montrer ce vilain gros bobo. Faudrait qu’un jour j’apprenne à me détendre, mais réellement sinon je vais péter un plomb. Beaucoup pense que c’est des antis dépresseurs suite à la mort de Meredith, mais ils se trompent tous. C’est juste pour contrôlé mon hyperactivité, mais c’est rien de bien méchant, il suffit juste de prendre correctement ses médicaments et tout va bien. Il faut pas les perdre comme moi.

- Eumh, assieds-toi, j'vais chercher si tu veux.

Ce n’est pas en m’asseyant qu’on va les retrouver plus vite. De plus, je suis plus héritable quand je ne trouve pas ce que je cherche. Mais bon, en général c’est quand on ne cherche pas qu’on retrouve plus vite. On n’est aussi moins énervé, moins dans la précipitation. Elle m’adresse un sourire très rapide, et remit des coussins sur le canapé. Je reste debout, en essayant de me calmé un peu, mais rapidement elle retire du canapé moi petit boite cylindrique du canapé. Comme un soulagement, je pue soufflé content qu’elle est réussis à la retrouver. Elle est plus douée que toi en tout cas ! Oh tait toi !

- C'est ça que tu cherchais ? Et je suis Indiana.

Elle m’en voit la boite, je la rattrape. J’eu pas le temps de la remercié qu’elle se présenta. Alors comme ça, la demoiselle plus doué que toi s’appel Indiana. Je n’écoute plus ce que me dis ma tête. Je continue de regardé la demoiselle, Indiana c’est un nom peu commun dans la région.

-En tout cas merci, tu me sauves presque la vie !

Je vais me présenté, mais avant je pris un verre, que je remplis d’eau. Je pris la dose qu’il me fallait, c'est-à-dire un comprimé par jour. J’avale le tout avant de rincé celui-ci.

-Et moi Dante, mais ça je pense que tu le savais déjà.

Un sourire, en général je souris même si les dernières semaines ça été plus dur me de voir sourire que de pleuré. Ce n’est pas en pleurant que ça va la ramené, mais elle me manque terriblement. Je ne suis pas quelqu’un qui joue de ma célébrité pour obtenir tout ce que je veux tout le contraire de Méry. Je suis le moins chiant de la famille et puis je ne cherche pas à me faire remarqué, je préfère la discrétion ça évite tout problème.

Je peux voir que Dante a renfilé son tee-shirt et qu'il est resté debout. Trop d'autorité en toi Indiana. Non mais j'le comprends, vu dans l'état dans lequel il était, qu'il veuille pas forcément s'asseoir. Ce serait presque dommage qu'il ait remis son tee-shirt par contre. Mais j'suppose que c'est à cause de la cicatrice que j'ai pu apercevoir. Mais bon, on va pas en parler, on va d'ailleurs faire comme si on avait rien vu. C'est comme si moi on me faisait "Eh mais t'as une cicatrice sous ton tatouage, pourquoi ? Tu t'es fait ça comment ?" J'aimerais pas en parler. Trop douloureux pour en parler en fait.

« En tous cas merci, tu me sauves presque la vie ! » me dit-il en attrapant la boîte.

J'irais pas jusqu'à dire que je lui sauve la vie mais bon. Après tout, je sais pas pourquoi il prend ces médocs. Je sais même pas ce que c'est, j'ai pas regardé. Ouais, j'suis un minimum bien élevé tout de même. Merci la gouvernante de papa et maman. Sans elle je sais pas ce que je serais devenue. Déjà j'serais morte de faim très certainement. Lamentable, j'vous dis.

Il s'avance chercher de l'eau pour sûrement avaler ses cachets. Il revient vers moi et m'adresse un sourire. J'le trouve courageux quand même.

« Et moi Dante, mais ça je pense que tu le savais déjà. » se présente-t-il à son tour.

Oui effectivement, ça j'le savais. Qui ne le saurait pas en même temps ?

- Ravie de faire ta connaissance Dante.

J'esquisse un léger sourire. Voilà, j'ai un problème pour faire la conversation. J'sais plus quoi dire.

Heureusement que cette fille est arrivée au bon moment. Cela ma permis de me détendre grâce à elle, je vais être plus calme. Bon maintenant que j'ai pris mes médicaments je vais être plus calme et penser à autre chose. Il faut juste attendre qu'il fasse effet avant d'être vraiment mieux.

Je regarde la jolie demoiselle qui se trouve face à moi. Je souris, je suis en général souriant. Meme si depuis la mort de ma sœur, mon sourire c'est effacé. Mais bon, elle me dirait de pas pleurer pour elle, et d'être toujours le même. Elle voudrait que je m'éclate, d'être bien, de prendre soin de moi. Elle espère juste que je ne meurs pas à cause d'elle.

Elle me dit qu'elle était ravi de faire ma connaissance et moi donc. Je repense a la soirée qu'il va y avoir. Je suis sans cavalière, peut-être qu'elle est aussi sans cavalier. Lui demander, de toute façon soit, elle me dit non ou soit oui.

-C'est peut être rapide ce que je vais te dire, mais tu as bien sur le droit de refuser. Est ce que ça te dirais de venir en ma compagnie à la soirée de fin d'année?

Je garde toujours me sourire. Je regarde la pièce, je parais plus calme qu'il y a quelque minute. Ce que j'espère juste, c'est quelle n'a pas vue ma cicatrice. Au pire tu t'en fous, puis si elle te demande, tu peux esquivé la question. Au pire c'est rien, c'est juste une connerie entre ta sœur et ton jumeau.