PRÉNOM(S) NOM ; Kélian Williams Akya.
   SURNOM(S) ; -
   ÂGE ; 19 ans
   DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 28 aout 1995, Rio de Janeiro
   STATUT AMOUREUX; Célibataire
   ORIENTATION SEXUELLE ; Hétéro
   GROUPE ; Stylisme
   SIGNES DISTINCTIFS ;De nombreux tatouages, un nez cassé, un écarteur à l'oreille gauche et une cicatrice sur le bas du ventre.
   VILAIN SECRET ? ; Ancien garçon du monde de la nuit. Kélian était escort-boy avant de se rendre à Enamor
   PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Stefanos Milatos (~ Merci Jo !)
     

Malgré un regard froid de tueur, Kélian à une beauté hors du commun. Des traits dur et une gueule d'ange à en faire tomber n'importe qui. Il le sait, il en joue mais très discrètement. Kélian est très doux et attentionné. Il sait aller vers les autres mais reste très souvent froid. Dans ses pensées, ailleurs. C'est quelqu'un d'incroyablement calin, malgré ses airs glacials. Dès que vous aurez su toucher son coeur, et surtout si vous êtes une jolie fille de qui il tombe amoureux, il pourra passer son temps avec vous, à vous enlacer de ses bras musclés. Mais Kélian, comme tout le monde, a aussi un coté plus sombre. Le jeune brun a beaucoup de mal à rester avec une fille, il lui faut souvent du renouveau et ne se gênera pas pour vous lâcher comme de la merde. Il deviendra alors un monstre, à l'indifférence la plus totale. Il considère l'ignorance comme la pire des souffrances.
   

« Je suis né ce 28 aout 1995 dans ce quartier pauvre du Brézil, dans la banlieue de Rio. Non ce n'étais pas non plus un favelas, mais c'était suffisamment pauvre pour que je n'ai qu'une pièce à vivre avec ma mère. Je crois avoir encore quelques photos.. là.. Regarde.. Dans le coin gauche là, il y avait le lit de ma mère avec sa couette jaune canari.. Oui ahah, comme toute la tapisserie, et les rideau.. Eh ! Rigole pas, c'était sa couleur favorite.. Oui, excuses-toi.. C'est bien, fait moi un bisous maintenant !.. Aïe, me frappe pas, c'est toi qui va te faire mal. Ahah, je te l'avais dis.. Tiens donne moi ta main, que je te fasse un bisous magique.. Bon, regarde la photos.. Oui la photos là. Dans l'autre coin, tu peux voir la télé à antenne là, et la petite fenêtre sur le même mur, qui donne sur les toits. Sur le canapé, c'était ma mère. Une belle femme non ? Oui, tu sais de qui je tiens maintenant ahah.. La table basse est pas très bien rangé, mais c'était une photo de la soeur à ma mère.. Je devais avoir quoi ? 8..9 ans peut-être.. Pourquoi la pièce est si sombre ? Tu sais l'ampoule jouait des tours et le proprio trouvait les ampoules bien trop chère et attendait que celle-ci clamse... Mh.. Après j'ai grandis, je squattais le quartier avec ma bande de potes jusqu'à tard. J'allais à l'école avec mes chaussures bousillées. Mais je m'amusais, je me préoccupais pas trop de tout ça... Mon père ? Non j'en ai pas. Au quartier, personne a vraiment de père, et a y penser, on devait tous un peu être frères... Ouais, il suffisait qu'un seul gars se soit bien amusé.. Oui comme moi.. Eh mon amour.. Boude pas. Viens dans mes bras. Oui c'est toi que j'aime.. Oui oui, je continue. Puis je sais pas, dans la vie de ma mère, il y a eu des gars, des hommes à qui j'ai jamais vraiment prêté attention... Ils faisaient pas long feu de toute façon. Puis vers mes 14 ans, j'ai commencé à me risquer dans les favelas.. Putain, j'y retournerai pour rien au monde.. Mais si, la cicatrice là.. Oui c'est pour ça. Une balle ? ahah non.. Un coup de couteau en fait.. Eh.. Mais t'inquiète pas, c'est rien de grave. Enfin bref, vers mes 14 ans, j'ai commencé à jouer aux grands, à me battre.. Oui, rien de fou pour un gars quoi. Tu sais les premières copines, les sorties au bar qui passait de la musique, où mes potes et moi, on débarquait avec tous le même style et le même parfum volé dans une superette du quartier voisin là. Puis on dansait, jusqu'à la fermeture de 22h.. C'est vers mes 16 ans que ma vie a changé.. Je faisais déjà beaucoup plus que mon age, je devais déjà faire dans les 18.. Oui, mon corps doit avoir deux ans de plus que moi.. Mais si, tu te rappelle, tu croyais que j'en avais 20 au début.. Mais oui. Enfin bref, j'ai tourné dans plusieurs trafics, et voilà que je m'étais retrouvé escorte à 16 ans.. Et putain, le plus souvent c'était des femmes de 40 ans.. Si si, bien sûr que c'était bizarre. Mais ça m'a permis de m'amasser pas mal d'argent.. Faut dire que j'étais bien payé.. Du coup on avait déménagé avec ma mère, dans un vrai appart, plus proche de Rio même. Puis il y a 6 mois il y a eu cette femme, dont je t'ai parlé. Comme je t'ai dis.. Oui celle qui m'a aidé.. D'ailleurs en parlant de ça..»

C'est comme ça que j'avais rompu avec elle, en lui annonçant mon départ pour Montréal. Au fond, je me foutais de cette fille, et avait juste été éperdument amoureuse de moi au moment où j'étais seule. Cette vieille dame dont je lui avait parlé s'était pris d'affection pour moi, me traitant comme son petit-fils. Elle m'avait emmené voir le défilé avec cette place VIP, et pour mon départ à Montréal, elle avait pris ma mère chez elle, car les deux s'entendais à merveilles. Ma mère avait jamais vraiment compris comment j'avais rencontré cette femme, car elle ne savait rien de mon business. Elle se contentait de fermer les yeux et de ne pas poser de questions. Ca m'allait très bien. Cette femme, Rosita. -Ce nom me restera toujours en mémoire.- Cette femme m'avait montré tout l'envers du décors de la parade, et avait pu me trouver d'autre petits jobs en temps que couturier dans les coulisses. Où je faisais encore des ravages parmis les couturières. Rosita m'avait alors parlé de cette université, et m'y avait offert ma place. Elle avait parlé du renom des stylistes qui en sortait. Je n'avais pu lui dire non. Même si ça me crevait le coeur de les laisser elles deux, ma mère et cette femme, au Brésil. Rosita m'avait fait promettre de ne pas changer, et m'avait dis, sur un clin d'oeil, d'à nouveau coucher aussi divinement que je le faisais avec les jeunes filles de l'université. Elle m'avait fait décrocher un sourire. J'étais alors partis, pris l'avion, et débutait mon année dans cette université. Après avoir lâché la jeune fille à qui j'avais expliquer ma vie, la quittant sans regrets, une clope aux lèvres.