Voilà que les vacances de Noël sont terminées, en ce lundi 6 Janvier nos chers élèves sont ravis de reprendre les cours. Certains on bien fait la fête si vous voyez de qui je veux parler et d'autres sons rentrés chez eux faire la fête. Des nouveaux sont arrivés comme Meredith. L qui commence par faire des siennes sans même avoir commencé un cours. En ce lundi matin, celle-ci arrive mal en point, elle sent un peu l’alcool. Elle va faire la rencontre de Gabriel qui va lui venir en aide. Alors que celle-ci veut aller aux toilettes pendant que Gabriel cherche à l’emmener à l’infirmerie elle va réussir à faire ce qu’elle veut. Après son passage aux toilettes elle veut retourner en cours mais voilà que Gabriel lui veut qu’elle se repose, du coup nos deux jeunes gens vont se disputer pour savoir qui a raison.


Dimanche 5 janvier il m’est arrivé quelque chose d’inimaginable, je vous raconterais surement ce drame par la suite mais il ne faut surtout pas que quelqu’un l’apprenne certainement pas mes frères. Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit, pour essayer d’effacer ses images j’avais bu un peu sur toute la nuit et un peu plus mais pas au point d'être totalement ivre, je m'étais quand même raisonné. Ce qui est bien quand on habite seul c’est que personne n'est là pour nous voir pleuré, nous voir quand rien ne va. Les médias ne devaient vraiment pas apprendre ce qui m’était arrivé.

En ce lundi 6 janvier, depuis 6h30 j’étais debout en train de prendre encore une douche c’était ma quatrième depuis hier soir. Comme si je voulais enlever quelque chose… J’avais décidé de mettre un jean noir, une paire de chaussures plates mêmes pas de talon pour une fois, un tee-shirt qui me cachait plus que d’habitude. Ce n’était pas mon style vestimentaire de d’habitude, quelque chose était changé en moi. J’avais mal partout. Meredith ne le dit surtout à personne, même pas au prof, ni à l’infirmière… à personne tu n'entends ! Maintenant il était 7h50, pas de petit déjeuner dans l’estomac mais que de la vodka.

J’avais quitté mon chez moi pour aller en cours. Tout le monde me regardait avec le sourire, moi rien sur mon visage juste mon maquillage qui cachait un bleu a mon œil. Je m’étais maquillé de telle manière à ce qu’on ne voie pas une de mes nombreuses blessures que j’avais subies.

Il restait encore un peu de temps avant que la sonnerie ne retentisse pour que les cours ne commencent. Il y avait pas beaucoup de monde en ce jour, beaucoup étaient en train de ce levé doucement alors c’était bien pour moi comme ça personne ne remarquerait mon coquart à l'œil. En rentrant dans le hall pour me diriger vers les salles de cours je bousculais sans le vouloir une personne. Alors que depuis le début je marchais tête basse et rapidement je décide de du relevé légèrement. Gabriel ! Oui c’était bien Gabriel, mais il ne fallait pas qu’il me voie comme ça. Ma voix n’était pas non plus la voix de la Meredith toujours sur d’elle.

-Excuse moi Gabriel !

Même d’habitude, je m’excusais pas du moins si qu'aux personnes qui en valent vraiment le coup. Tu vois comme Santana, Gabriel et d’autres personnes mais là tu vois je n’ai pas envie de m’éterniser sur ça parce que là ce n’est vraiment pas le moment pour notre dénommé Meredith. Je cherchais à tout prix le regard des autres alors que normalement c’était ce que je cherchais.

Quand je vous dis qu’aujourd’hui je suis différente, vous me croyez maintenant ? Et oui c’est à cause de cette chose, que j’expliquerais un peu plus loin.

Pourquoi retourner en cours sérieux ? J'étais juste KO ne ce moment. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que j'avais un scripte à apprendre par coeur pour la semaine prochaine, voila pourquoi ! Ah donc tu vas louper les cours la semaines prochaine pour aller en tournage ? Mais toi la haut tu suis vraiment rien ! Bien sûr que j'ai un tournage ! Celui du film western pauvre andouille ! Ah oui ! Non mais je vous jure. J'espère que vous suivez un peu plus que lui sinon on va jamais avancé.

Donc je disais qu'en ce moment, je ne dormais pas beaucoup, je bossais non-stop et que résultat, j'étais fatigué. Je me "dopai" donc au café et au coca pour rester éveillé. C'était pas le meilleur régime tout de même. Mais on faisait bien comme on pouvait. Enfin, aujourd'hui, c'était la rentrée, et donc deux fois plus de travail. Oh non... S'il vous plais, soyez indulgent parfois... Laissez moi respirer !

Pour la rentrée, je m'étais habillé de façon très classique, dans les tons gris et blanc. Rien d'extraordinaire quoi, même pas une grande marque très chère. Non, aujourd'hui j'avais choisis la simplicité. C'était mieux ainsi je pense, que d'essayer à tout prix de me démarqué des autres. Déjà, rien que le fait que je sois un acteur me mets à part des autres, alors si en plus je dois me démarqué du reste des étudiants par mes vêtements de grande valeur, la, non. Vous m'excuserez, mais je préfère passer inaperçu quand je le peux.

Je marchai dans un couloir pour me rendre à mon casier. Je ne faisais pas trop attention à ceux qui m'entourait à vrais dire, n'en ayant un peut rien à faire d'eux. Ils pouvaient bien penser ce qu'ils veulent de moi, ça ne m'intéresse pas. Je me répétais alors mentalement une partie de mon scénario, bloquant encore et toujours par endroit. Ah ce que ça pouvait être dur de les apprendre ces foutus dialogues parfois ! J'étais donc quelque peut dans la lune lorsque je rentrai en collision avec quelqu'un. Tout de suite, ça me ramena à la réalité. Je relevai les yeux et vit alors... Meredith ? La mannequin ?

-Excuse moi Gabriel !

Il n'y a aucun doute possible, c'est bien elle. Le fait qu'elle connaisse mon nom ne me surpris pas tant que cela car beaucoup de gens me connaissait. Soudain ça me revient, j'avais bien lut quelque par que Meredith était venue ici. La preuve en image. Je lui souris alors faiblement et lui répondis :

- Pardonne moi aussi Meredith, en ce moment je suis un peu dans la lune et je fais pas toujours attention où je marche.

Je regardai la jeune fille, maintenant qu'on était stoppé au milieu du couloir. Elle ne semblait pas au mieux de sa forme on dirait. On aurait presque dit qu'elle fuyait les regards. C'est bon, je m'y connais en sentiment, ils font partit de mon métier après tout. Mais en tout cas, elle ne semblait pas très bien la jolie Meredith. Je ne savais pas ce qu'elle avait, mais ça m'inquiétais un peu à vrai dire. Enfin, j'allais pas l'ennuyer non plus, si elle voulait être seule, c'était son choix avant tout.

Meredith n'allait pas bien, c'était flagrant. Et puis... Lorsqu'elle releva la tête vers moi, je pus distingué un vilain bleu près de son oeil. Mais que lui était-il arrivé pour se faire taper dessus comme cela ? Je voulais lui demandai quelque chose lorsqu'elle s'éloigna après m'avoir dit que ce n'était pas de ma faute. Je la regardai s'éloigner puis secouai la tête. C'est moi qui fatigue ou cette jeune fille a eut des problèmes ? Enfin, tout cela ne me regarde pas.

Je haussai légèrement les épaules avant de me diriger vers mon casier. Je l'ouvris et y déposai les affaires dont je n'avais pas besoin. Hop ! La bio et la physique, c'est pour plus tard ! D'abord on a français et math. Enfin je crois... Oui c'est bien ça. Alors que je refermai mon casier, j'entendis une voix féminine non loin :

- Regarde-toi Meredith ! Faut que tu fasses quelque chose quand même, tu vas pas resté comme ça…

Meredith ? Mais qui pouvait bien lui parler sur ce ton ?.. Je me retournai et la vit toute seule. Ah donc elle se parlait à elle même. A vrai dire, je faisais ça aussi quand je me sentais seul ou pas en forme. Je pense que c'était pareil pour elle. Ça montrait ce que je craignais : notre chère mannequin ne va pas très bien dans sa tête aujourd'hui. Et je réussis à voir une larme coulé sur sa joue avant de détourner le regard pour ne pas la perturbé.

Elle n'allait vraiment pas bien, et cela m'inquiétait. J'aimais pas savoir les autres pas dans leur assiette, car, moi même j'aime pas quand je suis pas bien. Mais je n'osais pas rentrer dans sa vie privé, car ça ne se faisait pas et ce n'était pas réellement mon amie. On était tout les deux célèbres, mais on ne se connaissait pas personnellement. Alors aller lui poser la question du pourquoi elle n'est pas bien, ça ne se fait pas.

Je lui jetai un dernier coup d'oeil inquiet. De toute façon, elle est dans ma classe donc on se reverra bien en cours. Je pourrais ainsi la surveiller discrètement. Je fermai mon casier pour de bon avant de mettre mon sac sur mon épaule et de marcher en direction de la salle de français. Je jetai un coup d'oeil derrière moi. Je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser pour elle en tout cas, c'était plus fort que moi. J'atteins enfin la salle de français. La porte était déjà ouverte alors que ça n'avait même pas sonné. J'attends Meredith ou je rentre maintenant ? On rentre maintenant, j'ai pas envie d'envahir son espace privé. Je rentrai donc dans la salle et prit une place au fond.

Je vis alors Meredith rentrer dans la salle. Elle s'assit à une table, posant simplement son sac sans sortir ses affaires. Elle semblait vraiment mal à l'aise vu la façon dont elle se tenait assise. Le cours commença à peine lorsque la jeune femme se leva, s'excusa auprès de la prof avant de sortir dans le couloir. Mon inquiétude pour elle grandit d'un seul coup. Je me levai alors à mon tour, m'excusai moi aussi auprès de la prof en lui justifiant que j'allais voir si elle allait bien. La prof me laissa y aller, elle aussi apparemment pour Meredith.

Je filai alors dans le couloir à la poursuite de Meredith, ayant moi aussi laisser mes affaires en classe. Je la vis un peut plus loin, marchant lentement en direction des toilettes je pense, car l'infirmerie était de l'autre coté. Je couvris la distance à grandes enjambés et la rejoignis rapidement.

- Hé ! Meredith ? Ça ne va pas ?

Bien sur que non, ça n'allait pas, crétin ! Ça se voit tout de suite qu'elle ne va pas bien ! C'est par politesse que je lui demande ça, je sais très bien qu'elle ne va pas bien. Maintenant laisse moi, veux-tu ? Merci. Je regardai la jeune fille. Elle était couverte de bleus. Mais comment c'était-elle retrouver dans cet état la ? Non, je ne pouvais pas la laisser comme cela, il fallait que je lui vienne en aide d'une façon ou d'une autre. Ce n'était pas dans ma nature de laisser les autres tout seul dans la boue. Mais parfois, il aurait mieux valut que je ne sois pas comme cela.

- Tu ne devrais pas plutôt aller à l'infirmerie pour tous tes bleus ? Ça pourrait être plus grave que tu ne le pense.

Je lui demandai simplement ça. Les détailles du pourquoi et du comment, je m'en fichai. C'était sa vie privée et je la respectai. Je m'inquiétai juste pour sa santé, c'est tout. Car sans le vouloir, peut être qu'un de ses organes vitaux était touché, et ça, on ne le sait pas forcément. Ça m'étonnerai tout de même, mais je ne sais pas si elle a des bleus sur tout le corps ou juste au niveau des bras et du visage. Tout de même, comment c'était-elle fait cela ?

-Je préfère vraiment aller au toilette, j’ai besoin de me rafraîchir… On verra après si j’y vais ou pas …

Je regardai la jeune fille essuyez ses larmes avant de reprendre son chemin. Oula ma petite Meredith, je ne vais pas te laisser dans cet état la, surtout que je pense qu'à part de l'alcool, tu n'as rien dans le ventre vu l'odeur de ton haleine. Et si tu crois que tu vas pouvoir m'échapper, tu te fourre le doigt dans l'oeil. Je suivais alors la jeune fille vers les toilettes.

- Ok, va pour les toilettes... Mais je t'accompagne jusqu'à la porte.

Je suivais donc la jeune fille dans le couloir. On croisa alors une personne qui eut une expression d'horreur en croisant Meredith, sûrement à cause de ses bleus. Par contre, je vis ensuite son regard traîner sur moi avec un sourire. Je l'ignorai, comme toujours, et poursuis mon chemin avec Meredith.

Sérieusement, elle m'inquiétait beaucoup : des bleus partout, avec juste de l'alcool dans le ventre, les larmes aux yeux. Elle n'allait vraiment pas bien et je n'osai pas lui forcer la main pour savoir ce qu'il c'était passé. Mais je ne pouvais certainement pas la laisser dans cet état, au ça non.

Je savais qu'elle n'ira pas à l'infirmerie, vu comment elle n'osait pas me regarder dans les yeux tout à l'heure, c'est qu'elle avait un truc à cacher. Mais je ne pouvais pas forcer les gens, c'était pas dans ma nature. J'avais du charisme, certes, mais je n'étais pas un meneur, celui qui décide de tout. Non j'étais loin de l'être. Enfin, elle devait se douter que je me faisais du soucis pour elle et que je ne savais pas trop comment l'aider. Et même si on ne se connaissait pas tellement, je pense qu'elle savait qu'elle pouvait se confier à moi. Je n'étais pas un de ses types qui raconte tout à tous les coins de rues, au ça non !

Je la suivis jusqu'au toilettes et l'attendis dehors, adossé contre le mur. J'avais l'impression de mal me faire recevoir par la jeune fille. Enfin, elle avait sûrement des problèmes. Mais pas question qu'elle retourne en cours dans son état, quelqu'un devait voir ses bleus et elle devait impérativement se reposer. Je sais même pas comment elle fait pour tenir debout. A sa place, je serais encore au lit. Et puis même, mentalement, si elle avait prit un choc émotionnel, comment faisait-elle pour aller en cours ? C'est beaucoup trop demandé pour une jeune fille tout de même.

Elle ressortit des toilettes. Elle c'était complètement démaquillée. Et son bleu à l'oeil était vraiment pas beau à voir. C'est alors qu'elle me sortit froidement la phrase à laquelle je m'y attendais pas tellement :

-C’est bon… on peut aller en court …

Oula non, c'est pas bon ma petite Meredith ! Si tu crois que je vais te laisser dans cet état, tu te trompe. Ça se voit que tu ne me connais pas. Je ne laisse jamais les gens dans un état comme le tien retourner en cours. Elle venait de partir en direction de la salle de cours. Je la rattrapai assez rapidement et la prit alors par le poignet et l'obligea a se retourner vers moi en faisant attention à ses bleus.

- Oh non Meredith, tu vas pas du tout retourner en cours. Faut que tu vois quelqu'un pour tes bleus et que tu te repose. Non mais tu as vu dans quel état tu es ? C'est à peine si tu tiens debout !

On sentait dans ma voix que je m'étais légèrement emporté contre elle. Mais vu comment elle venait de me parler, j'appréciai moyen moyen. Certes, elle n'allait pas bien du tout, mais tout de même, me parler sur ce ton alors que je m'inquiétai simplement pour elle et que je voulais l'aider, oh ça non ! Je lui avais lâché le poignet, pour ne pas lui faire plus mal qu'elle ne souffrait déjà. Et c'était pas mon but. Mais je détestai les gens qui se foute de ma guexle et qui en on rien à taper de ce que je peux leur dire en conseil d'ami.

Je voyais que je lui avais fait mal au poignet, et ça n'avait était nullement mon attention. Mais il fallait que je découvre ce qu'il n'allait pas chez elle avant que son cas ne s'aggrave. Entre stars, on peut se comprendre plus facilement car on vit souvent les mêmes choses. Sauf que je n'avais jamais vu cela. Elle avait des bleus partout : les bras, le coup, la tête... A croire qu'elle c'était fait tabassait par quelqu'un.

-Certainement pas… je ne peux pas en parlé. Je peux pas me reposé surtout resté toute seule chez moi…

Son attitude me révoltait. Comment peut-on prendre aussi peut soin de soi ? On a qu'une vie ! Mxrde !! Et si on ne peut pas en parler, c'est sûrement que le problème était très grave. D'ailleurs, je pouvais y lire de la peur dans ses yeux. Elle avait un problème, un très gros problème, un de ces problèmes qu'on ne peut dire à personne. J'avais vu assez de film et lut assez de livre pour le savoir. Car malgré tout, les histoires étaient tirées de fait réels.

Je détournai mon regard de la jeune fille, cherchant une solution, quoi lui dire. Je me demandai si je devais pour une fois, entrer dans sa vie intime. Elle avait sûrement besoin de se confier sans en avoir conscience. Mais je ne pouvais pas la laisser dans cet état de détresse qui se lisait dans ses yeux. Je cherchai quoi lui dire. Si je lui demandai directement ce qu'il n'allait pas, elle allait se braquer contre moi à tous les coups.

- Je comprends Meredith. Mais tu peux pas aller en cours comme cela, je refuse de te laisser dans cet état la. Tu veux peut être pas en parler, mais ça se voit clairement qu'il y a quelque chose qui va pas chez toi. Tu as sûrement eut des problèmes personnels et je comprends que tu ne veuille pas en parler. Mais imagine si tes blessures étaient plus grave qu'il n'y paraît ? Et puis les profs remarqueront très vite que ça va pas et te demanderont d'aller voir l'infirmière, crois moi. Je voudrais t'aider mais comme je ne connais pas la nature et la grandeur de ton problème, je ne sais pas très bien comment faire. Donc soit tu m'en parles, soit je t'emmène de force à l'infirmerie.

J'avais moi aussi posé ma voix et lui avait parler doucement et tranquillement. Mais je me demandai tout de même pourquoi je voulais l'aider. Non mais sérieux ! Faut que j'arrête à l'avenir d'aider tout le monde moi, c'est finit. C'est la dernière personne que j'aide, j'en peux plus. Car si à chaque fois je me fais crier dessus et me fait renvoyer balader, je vais vite en avoir mare.

-Mon problème est vraiment plus important que tu ne le penses, je ne pense pas que tu imagines vraiment la situation de ce qu’il m’arrive. Si tu penses vraiment que j’ai juste des bleus aux bras, au visage, dans le cou tu te trompes. Et puis, je pense que je dérange tout le monde avec mes problèmes. Si je commence à dire ce qu’il ne va pas, je pense que tu prendrais rapidement la fuite. Beaucoup de personnes se diront c’est surement a cause de la drogue et de son histoire d’alcool mais pour une fois c’est vraiment pas ça.

Ba non je ne peux pas imaginer vraiment la situation de ce qu'il t'arrive puis que tu ne me dis rien, andouille ! Et pour l'instant, tout ce que je vois, ce sont des bleus. La tu m'aide vraiment pas ! Je suis conscient qu'il y a plus en jeu mais je peux pas imaginer comme cela, si tu ne me dis rien, ça s'invente pas ! Et comment veut-tu que je comprenne quelque chose alors ?

Et si tu me dérangeait avec tous tes problèmes, je ne serais déjà plus la, réfléchit un peu ! Et comme si j'allais prendre la fuite !! Je suis l'une des personnes, je pense, qui suis le plus apte à te comprendre ! Je sais parfaitement ce qu'une personne connue endure au quotidien ! Et puis, je m'en fiche éperdument de tes problèmes de drogue et d'alcool...

En un instant, elle venait de m'énerver au possible à rester aussi vague, à me redire ce que je savais déjà tout en me disant qu'en faite, ce n'était pas ça. Alors, QU'EST-CE QUE C'ETAIT ? Non mais sérieux ! Ça m'énerve les gens comme ça ! On leur propose de les aider, et il t'envois balader ou reste vague sur la question pour rien te dire. Super ! Et c'est à nous de tout déchiffrer, c'est ça ? Et bien, mademoiselle Kunis, j'ai mieux a faire que de déchiffrer tout ça ! J'ai des cours à prendre, un film à faire bientôt... En ce moment j'étais vraiment à fleur de peau.

- Mais comment veux-tu que je comprenne quelque chose si tu ne me dis rien ? Oh et puis, tu sais quoi ? Débrouille toi toute seule, ok ? Car j'ai l'impression que tu n'en à rien à foutre de l'aide que je veux t'apporter, et que j'ai chose autres à faire que d'essayer de déchiffrer tout ça. Alors excuse moi de vouloir t'aider, mais la, c'est juste pas possible.

Je partis alors vers la salle de cours, la laissant planter la, au milieu du couloir. Elle m'avait énervé pour de bon avec son problème qu'elle ne voulait pas me dire. Moi qui m'inquiète pour elle, et elle qui me renvoi balader indirectement en tournant autour du pot et en me faisant comprendre que je ne peux pas comprendre son problème. Oh stop, ça suffit, je veux bien être gentil, mais il y a des limites.

Je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Qu'est-ce qu'il y a encore ? Je le sortis et regardai rapidement, tout en marchant, le sms de ma mère : "début de tournage décalé à ce mercredi". Oh non !! Ils vont pas me faire le coup la !! Pxtain ? Mais qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui ? J'ai pas encore tout appris. Non mais sérieux ! J'avais juste une envie : balancer mon téléphone à travers le couloir. Mais je le rangeai et continuai mon chemin.

- Gabriel, …. Je suis désolé…

A ces mots, je m'arrêtai net et me retournai. Je vis la jeune femme assise par terre, des larmes roulant sur ses joues. Comment as-tu pus te montrer aussi dur envers elle Gabriel ? Oh toi, tais toi ! Elle n'avait qu'à pas me prendre pour un idiot, quelqu'un d’incompréhensif ! Tsss. Je regardai alors la jeune femme se relever et venir vers moi, toute penaude. Elle avait vraiment besoin d'aide, mais maintenant, si elle ne voulait de ma part, elle n'avait qu'à venir la chercher elle même. C'est finit, je ne lui cours plus après !

- En réalité… j’ai besoin d’aide, même d’en parlé mais c’est dur de le dire… Mais je peux en parlé dans ce couloir, et encore moins avec du monde autours…

Ah ba voila des paroles sensées ! C'était aussi compliqué de reconnaître qu'on a parfois besoin d'aide ? Hum ? J'ai l'impression. Petite note pour moi : ne plus jamais me mêler des affaires des autres, célèbre ou pas. Parce que si à chaque fois je dois m'énerver pour que la personne en face réagisse un peut, heu, non, ça va pas le faire. Surtout que je déteste m'énerver pour rien. Mais bon, la, dans la situation actuelle, je n'avais plus trop le choix, il fallait que je l'aide. Bravo Gabriel ! Tu t'es foutu dans la mxrde tout seul ! Oh ! Ça va ! Je t'ai dis de te taire à la fin !

Bon trouver un endroit calme. Ça allait être compliqué dans ce bahut. Je réfléchis alors rapidement. Je ne voyais pas trop où on pouvait aller tout de même. Le parc ? Il n'y a jamais personne à cette heure la. Tout le monde était soit en cours, soit en perm, soit dans la cour, mais jamais au parc. Je lui dis alors sur un ton calme, ayant réussis à apaiser mes nerfs :

- Bon, suis moi, on va aller dans le parc, il n'y a jamais personne à cette heure la. A moins que tu ne préfère tout m'écrire sur un feuille.