Santana.


Revenant du café, après le fameux entrainement des cheerleaders, donc je me suis faite virée, d'ailleurs. Tout ça parce que je disais à Street ses quatre vérités. Faut bien que quelqu'un lui dise ce qu'elle est, une fille qui fait fuir les mecs, qui est insupportable, indigne de confiance, une sale égoïste, une p...

SU MADRE ! C'est qui ce mec, là, assis sur son banc tout seul ? Il est sublime. Brun, le teint hâlé. Tout ce que j'aime, en fait. On se calme, Diabla. Oh, la ramène pas, toi. Toujours est-il qu'il ne me dit rien. Il doit être nouveau. Je m'approche de lui avec un joli sourire.

- Bonjour ! As-tu besoin d'aide ?

Tu joues l'élève modèle maintenant ? Ouais, pour un mec je deviens n'importe quoi, si je peux le charmer. En plus, l'accent espagnol pour charmer, c'est bien.

Santana.


Je souris un peu plus au nouveau. Lorsqu'il se lève, il me dépasse d'une bonne tête au moins. Mon petit mètre soixante-cinq parait pas à côté de son - à mon avis - mètre quatre-vingt. Il n'est pas américain, c'est sûr, il a un certain accent que je n'arrive pas à desceller. Mmh... C'est charmant, par contre.

- Je veux bien t'aider. Enfin, seulement si tu me dis comment tu t'appelles...

Je lui décoche un sourire malicieux avant de faire voler ma chevelure brune. Tu nous sors le grand jeu, Diabla ? Non, pas encore...

Santana.


Flavio. Y a du A, y a du O, tout ce que j'aime. Enfin, c'est pas très américain, donc je suis sûre qu'il n'est pas d'ici. Même certaine, vu comment il est fait. Les américains sont pas magnifiquement bien foutu, c'est juste le stéréotype, qui dit ça. Et c'est pas vraiment vrai. T'es américaine, Santana. Non, je suis juste née au Etats-Unis, à part ça, j'ai rien d'américain, on est d'accord ? J'ai des origines mexicaines, espagnoles et porto-ricaines. Donc y a rien d'américain.

- Santana. Santana Diabla Lopez.

Il a un beau sourire, en plus, Flavio. Bah, je suis sûre qu'il a du sang espagnol, le petit gars. Je reconnais les miens.

- Je suppose que tu n'es pas d'ici, je me trompe ?

Santana.


Bingo, il me répond qu'il a des origines espagnoles. Je reconnais les miens, je le savais. Héhé. Mais ce n'est pas tout, il a des origines italiennes, vu qu'il est né à Rome, comme il vient de me le dire, françaises, et pour finir, anglaises. Pour moi t'es espagnol, beau brun, ça me suffit. Il est comme moi, c'est très bien.

- Espagnoles, mexicaine et porto-ricaines, pour être exacte !

Je lui souris. Bon, il voulait de l'aide, il se sentait perdu. Donc en route, ne le faisons pas attendre, nous aurons le temps de discuter après...

- Alors, allons faire une visite rapide...

Je lui adresse un dernier avant de me retourner, commençant à marcher, lui indiquant le nom de tous les bâtiments, là où il y a les salles, le gymnase, les dortoirs... Enfin bon, vous voyez ? Je ne vais pas tout énumérer.

Santana.


Après cette rapide visite, Flavio va s'asseoir sur un banc, je me plante devant lui. Si je m'assois je vais me geler les fesses, je le sens gros comme ça. Et bien sûr, je ne quitte pas mon sourire, non, on peut pas faire la tronche devant un garçon aussi mignon que ça, ce serait de la folie.

- Des cheerleaders, et toi ?

Ouais, ancienne capitaine des cheerleaders, la meilleure de sa promotion. Diabla, n'exagère pas. Je n'exagère pas, je le dis, c'est tout. J'énonce une vérité générale, vois-tu ? En tout cas, je dirais que Flavio serait du genre sportif aussi. Vu comme il a l'air musclé. Huhu, faut que je me concentre moi. Ouais, vaut mieux Diabla.

Santana.


Je souris à sa réponse, me mordant la lèvre. Il est trop, mais alors trop seksi ce gars. Ouhouh, de l'air pour Diabla, s'il vous plait, elle va finir par fondre. Tss, n'importe quoi. Je croise les bras, m'appuyant sur l'une de mes hanches.

- C'est ce que je crois voir, j'ajoute avec un sourire. Tu ne connais personne ici, même pas une petite connaissance ?

'C'est ce que je crois voir' ? Ben oui. ça veut dire quoi ? Ben que vu le physique de rêve qu'il se tape déjà tout habillé, je pense que lorsqu'il enlève son haut, il est encore plus canon. Qu'il montre ça à Tata Diabla. T'es bête, Lopez. Non, j'aime agrandir mon tableau de chasse. Mais t'as raison, un peu de sérieux, s'il vous plait.

Santana.


La gentillesse ? Toi la gentille ? Je rêve ! Il est tombé dans le panneau, le pauvre gars. Je peux me montrer très sympa, quand je le veux. C'est juste que j'aime pas Street, c'est tout. Et puis certaines personnes m'agacent sans que je les connaisse, j'y peux rien, non ? Lui il est loin de m'agacer. Il est sympa. Et il est très loin d'être aussi sexy qu'un phacochère empaillé. Il est beaucoup mieux que tous les abrutis qui se promènent dans la cour à cette heure-ci.

- Mais je t'en prie... J'entame ma deuxième année, donc ouais, ça fait un p'tit bout de temps, quand même. Et je peux te dire qu'y a pas que des gens supers ici...

Et hop, un autre sourire ! Et oui, ça va faire deux ans que je pourris ici, quoique l'année dernière fut quand même plutôt amusante. Ouais, y avait Brittany quoi, ma meilleure amie qui est partie essayer d'élever des licornes... Elle est stupide, mais c'est Britt', donc bon, moi je la trouvais super sympa. Jdois vous avouer que j'ai failli rajouter après le super 'bien roulé'. Et j'ai bien hésité à dire 'mecs' à la place de gens. Mais restons raisonnables, Diabla. Ben ouais.

Santana.


C'est vraiment dommage. Il y aurait tout pour plaire, ici, si y avait pas Street et ses histoires. Elle me laisserait la place en temps que capitaine, au moins... Et elle foutrait la paix à l'ami d'Aileen, Alejandro. Ils seraient tranquilles, et moi aussi. Quel paradis. Ne revons pas trop, c'est pas demain la veille qu'elle nous foutra la paix, madame pot-de-colle. Je soupire intérieurement lorsque la question de l'italien me sort de mes pensées. Ohoh...

- Non, tout du moins pour le moment...

Su madre, il va m'invitée au bal ?

Santana.


Je me retiens de sortir un cri de joie u n'importe quoi qui pourrait prouver que je suis très contente, juste un sourire. Sinon on va me prendre pour une demeurée, et je veux pas nuire à ma réputation, ça ferait tache. Et j'en ai besoin, sinon Street va me ridiculiser. C'est bien la dernière chose dont j'ai envie.

- Avec grand plaisir, Flavio.

Victoire. Je m'aime. T'es narcissique, toi. Non, c'est pas vrai. Je suis la meilleure, j'y peux rien ?  Ou en tout cas, je gère vraiment très très bien avec les mecs. Ouais, je préfère,. Et le reste. Diabla, t'es narcissique. Ta gueule, Snixxx.

Alice Street.

Elle me manque ma copine Santana de tout les temps. Comme c'est la pause de midi, j'viens ici, me balader. J'espère ne pas croiser son visage semblable à un tas de merde, ma foi, hm. Je marchais, essayant de me changer les idées. Le truc avec Nolwenn m'avait attristé, j'étais vraiment mal pour elle. J'espère qu'elle allait s'en sortir, sincèrement..

Alors que je marchais, à quelques mètres à peine de moi, je vis Santana-caca, avec un mec. Mmh.. Je continuais de marcher, allant un peu vers eux.

Alice Street.

Approchant de plus en plus, j'avais un léger sourire malicieux sur mes lèvres. Je regardais Santana, qui avait l'air d'être contente, tout comme le mec. Une demande de bal acceptée? Sûrement. Haha. Il faut que je m'trouve un mec.. si le tas de merde peut s'en trouver un, moi aussi.

Je n'étais qu'a quelques mètres du dos de Santana. Je me permetta donc de dire, d'un air moqueur;

- Coucou ma Santana chérie!

Santana.


J'étais prete à répondre lorsqu'une voix familière et désagréable se fait entendre. Street. Y a vraiment qu'elle pour venir gacher ce moment-là, je te jure, c'est vraiment n'importe quoi ! Elle a pas autre chose à foutre que de se mettre dans mes pattes, celle-là ? Rah, non mais n'importe quoi ! C'est la deuxième fois que tu le dis. Ta goule Snixxx.

Je me retourne, regardant Alice avec un sourire hypocrite.

- Ben alors, Alice, tu me suis maintenant ?

Ton neutre, et pas pour autant énervé, le léger sourire faisant rééquilibrer la balance, bravo Diabla, je suis fière de toi ! Faut bien, Flavio ne sait pas encore que je peux etre désagréable avec les gens que je hais.

Prudence Laurence.

- Ben alors, Alice, tu me suis maintenant ?

disait-elle avec un sourire hypocrite et un ton neutre.
D'un sourire malicieux, je lui dis sur un ton neutre:

- Non. J'venais juste ici pour le temps de midi, et quand je t'ai vue, toi ma grande amie, j'me suis dis que j'devais v'nir te voir, c'est normal, non?

Ensuite, le garçon qui était avec Santana m'aborda, se présentant. Flavio, donc. J'suis parfaitement sûr qu'il est espagnol. Je lui souris, et d'une voix neutre, je lui répondis.

- Enchantée.