Moi, moi, moi... Les garçons que j'ai fréquentés m'ont souvent dit que les rouquines sont parfaites. Qu'elles sont jolies, intelligentes et performantes au lit. Je me plaît à croire qu'ils avaient raison et que je suis une personne assez remarquable. Beaucoup croient que c'est un défaut de s'aimer soi-même, mais je crois que c'est un atout. Je suis confiante et je n'ai pas peur de dire ce que je pense.

Si j'avais à jeter plusieurs de mes caractéristiques en rafale, je dirais souriante, artistique, volage, fidèle, intelligente et surtout libre. Si vous aviez vécu tout ce que j'ai vécu au cours de ma vie, vous penseriez pareil. Ce qui compte pour moi, c'est de vivre la vie pleinement en se foutant complètement de ce que les gens pensent. En gros, je veux sortir quand j'en ai envie, je veux prendre des milliers de photos pour garder des souvenirs, je veux rencontrer des beaux garçons, vivre des histoires d'une nuit, mais aussi rencontrer l'amour.

J'ai juste envie de m'amuser et de vivre. Quand j'ai décidé de venir prendre une maîtrise en photo à l'université, je pensais surtout à fuir les souvenirs venimeux qui emplissent ma vie et je ne me suis pas trompée. Finalement, je trouve que je suis une fille de ville. J'aime tout de l'université, mais surtout tous les gens qu'on y rencontre.  

Son histoire en ... lignes ! Certaines personnes ne comprennent pas pourquoi je trouve qu'être libre est aussi important, je vais vous expliquer. Quand j'étais jeune, mon père a quitté la maison, laissant ma mère s'occuper de ma grande soeur, de mon petit frère et de moi seule. Il n'est revenu que plusieurs années plus tard la bouche remplie de magnifiques excuses à servir à ma mère. Je demeurais tout près de Québec. Dans ma ville, les gens n'aimaient pas beaucoup les familles aux mères monoparentales, que voulez-vous que je vous dise? c'était ainsi dans le temps. Si bien que les mères des autres enfants affirmaient des idioties au sujet de ma propre mère qui a fait en sorte que les miens et moi, à l'école, étions de parfaits moutons noirs...

Je ne sais pas pourquoi, mais à l'école, les enfants s'acharnaient surtout sur moi. J'ai longtemps supposé que c'est parce que je ressortais du lot avec ma chevelure rousse. J'étais difficile à manquer et avec tout le bavardage au sujet de ma famille au sujet de la bâtardise des enfants de ma mère, les autres me détestaient profondément. On traitait ma mère de censuré, on m'assomait d'insultes, affirmant que le mal écoeurant qui était en ma mère était en moi.

Bref, j'ai quitté l'école publique pour faire l'école à la maison tout au long de mon secondaire. Au lieu de fréquenter d'autres enfants, je passais tout mon temps seule devant mon ordinateur. En voyant plusieurs personnes qui réalisaient de magnifiques portraits, j'ai développé moi-même une passion pour la photographie... J'ai créé un blogue où j'ai rencontré plusieurs personnes qui partageaient ma passion.

C'est là que j'ai rencontré Kilian. Il vivait à Victoriaville et j'en suis tout de suite tombée follement amoureuse. À l'âge de 17 ans, j'ai quitté la maison secrètement pour aller vivre dans son appartement à Victo, mais je n'étais pas consciente de ce qui m'attendait... La première année me sembla parfaite. Nous nous sommes même fiancés. Je me voyais passer ma vie avec lui. Jusqu'à ce que je découvre qu'il parlait à beaucoup d'autres filles par le biais d'Internet. Des jeunes filles comme moi qui adoraient photographier. J'étais jalouse. Quand je me suis enfin décidée à lui faire des reproches, j'ai commis la plus grosse erreur qui soit...

C'est à ce moment là qu'il s'est mis à me frapper, à lancer des choses et à défoncer des murs. J'ai vécu neuf mois de calvaire avant de décider de mettre fin à mon silence et à demander de l'aide à mes parents qui sont venus me chercher presque aussitôt.

C'est seulement une année après cela, quand on m'a offert une bourse pour l'université Enamor que j'ai enfin vu la lumière au bout du tunnel. J'allais pouvoir aller vivre dans une ville qui me ferait oublier tout mon calvaire et je pourrais vivre libre complètement, sans les préjugés de ma famille qui ne savait plus trop comment me regarder...

Je suis venue ici pour prendre des photos, rencontrer des gens, m'amuser, sortir et changer d'air !  

Mes surnoms : Mémé, Mimine
Mon âge : 16


Comment j'ai connu ce forum : Mon amie Marie m'a dit.
Comment je le trouve : Ça en jette drôlement

Autre chose à dire : Mon avatar, c'est pas une star, c'est une photographe québécoise qui s'appelle Valérie Lemelin. Je l'aime trop, elle est trop belle :)