.Bastien.

J'avais suivis Alice jusque dehors, saluant des connaissances au passage, principalement des joueurs de basket de mon équipe. Je commençais à connaître un peu de monde a vrai dire. Une fois dehors, je ne savais pas vraiment ou on allait mais pas très grave. Je suivais sans rien dire Alice. Elle me sourit alors. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais bon, ne peut-on pas sourire à ceux qu'on aime sans raison ? Si. Donc arrête de te poser des questions idiotes. Il fallait que je trouve un sujet de discussion assez rapidement ou alors il va y avoir un froid entre nous deux. Bon réfléchis rapidement Bastien... Mais tiens au fait, ce gas la, qui était nouveau dans la classe, me disait bien quelque chose. Normal, c'est un acteur. Par contre son nom m'a échapper.

- Tu as reconnus le nouvel élève dans notre classe ?

.Elisabeth.

Je venais d'apprendre le départ de Connor. Ce me fit comme un vide dans ma poitrine. Je ne le reverrais plus, plus jamais. On resterait toujours en contact, mais c'était pas pareil. Il faudrait que j'aille chez lui ou chez Bastien pour le voir, mais c'était pas pareil. Qu'elle idiote de ne pas lui avoir dit ! Je marchais donc, le regard baissé, à la recherche d'une tête familière. J’aperçus alors Bastien et Alice. Je me dirigeai vers eux. Ils devaient surement voir que j'avais le moral à zéro mais bon, j'avais besoin de compagnie.
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.Bastien.

J'allais répondre à Alice lorsque Elisabeth arriva, comme une âme en peine. Je sus alors tout de suite pourquoi : le fait que mon cousin était partit dans la matinée pour rentrer en Irlande. Ils avaient l'air assez proche tout les deux, et son départ devait surement l'affecter beaucoup plus qu'on pouvait l'imaginer. Je sais qu'Alice m'en voudrait un peu, mais je ne pus m'empêcher de prendre Elisabeth dans mes bras et de la serrer contre ma poitrine pour essayer de la réconforter. Elle se laissa faire. Au moins, elle savait qu'elle pouvait compter sur nous. Une fois que je la sentis un peu plus détendue, je la relâchai et lui demandai comment elle allait.

- Moyen. Mais je survivrais grâce à vous. Merci Bastien, répondit-elle avec un faible sourire.

J'aimais pas beaucoup la voir comme cela, celle que je considérai comme une sœur. Je lui répondis alors :

- Aller, ne t'en fais pas. De toute façon, tu as son numéro, hein ? Et puis, je pourrais toujours t'inviter à la maison pour que tu puisse le voir.

Elle hocha la tête et regardai alors la cours avant de reposer son regard sur nous et de nous sourire faiblement.

.Elisabeth.

- Ouai, mais j'ai tout de même un faible espoir. Et il va surement se trouver une copine irlandaise donc bon. Mieux vaut que j'abandonne tout de suite mes illusions, non ?

Je sentais que Bastien pensait que oui, mais qu'il n'osait pas me le dire, par amitié pour moi. Je ne sais pas si j'aurais aimé qu'il me dise oui pour que dans ma tête, ça se confirme, mais bon, il ne voulait pas m'offenser. De toute façon, aimer une personne qui habite à l'autre bout du monde, c'est bien beau, mais c'est surement très compliquer. On voit ça que dans les films. Donc oui, il valait mieux pour moi que je l'oublie et que je cherche quelqu'un d'autre, ou que je cherche même pas du tout. Mon regard se posait alors sur Bastien, puis Alice, cherchant une réponse sûr. Bastien me dit alors :

- Ba... comment dire... Connor est quelqu'un qui lie des amitiés durables et très forte, ça c'est sur, mais oui, il vaudrait mieux que vous en restiez à de simple amis, sans vouloir être méchant Elisa', tu sais très bien que je te considère comme ma sœur et que je veux que ton bonheur.

Je hochai la tête. Moi aussi je le considérais comme mon frère. Avec Alice, notre relation était plus compliquée. Elle était plutôt... plus ma pote que ma sœur. Je n'avais pas ce même lien qu'avec Bastien.

.Elisabeth.

La phrase d'Alice me fit sourire et je la remerciai. Aller, reprends toi ma petite Elisabeth, comme elle dit, tu trouveras bien quelqu'un d'autre dans ta petite vie d'adolescente. En plus, il y a surement pleins de gas super sympa ici. Tu trouveras bien ton bonheur. Aller courage ! Et tu as encore la natation dans ta vie, tout n'est pas encore perdu. Je regardai les deux jeunes gens avant de leur faire remarquer :

- En tout cas, ça à l'air d'aller mieux vous deux. Juste, pourquoi tu t'es énerver en histoire tout à l'heure Alice ?

.Bastien.

Ca ce voyait qu'en ce moment elle était énervée ma petite Alice. Je lui dis alors du ton qui se voulait le plus calme et le plus serein possible :

- Et bien ça serait bien que tu te détende un peu et que tu profite de la chance que tu as car je suis sur que beaucoup de fille donnerait n'importe quoi pour avoir un petit ami comme moi, sans vouloir me mettre en avant.

Elisabeth confirma mes propos d'un hochement de tête et d'un sourire.

.Bastien.

On entendit alors des injures dites envers Alice. Je ne savais pas qui c'était, mais je leur collerai bien ma main à travers la figure. Mais je vis alors Alice partir, nous laissant Elisabeth et moi en plant. J'échangeai un regard avec Elisabeth, ne sachant pas du tout quoi faire pour régler ce problème. Rattraper Alice ou la laisser tranquille ? Mon cœur balançait entre les deux et j'étais alors désemparer.

Si elle partait, c'était peu être qu'elle voulait être seule, donc si j'allais la voire, elle m'en voudrait. Mais si je la laisse toute seule et qu'elle croit que je l'abandonne, elle m'en voudra aussi. J'échangeai un ultime regard avec Elisabeth qui me dit d'aller la voir. Je lui fis donc confiance et m'élançai derrière Alice.

Je la saisie par le poignet et l'obligeai ainsi à se tourner vers moi. De ma main libre, je lui pris alors délicatement son visage et le tournai pour la forcer à me regarder.

- Alice, arrête d'écouter les gens. Ok tu as fait des bêtises, mais tu es quelqu'un d'unique, de précieux et d'irremplaçable. Donc arrête d'avoir honte et fait moi confiance un peu.

.Bastien.

- Ça je comprends parfaitement, mais j'ai pas envie que tu fasse la même erreur que moi ma petite Alice.

Je lui caressai alors la joue, essuyant ainsi les larmes qui coulaient le long de sa peau si pâle. Elle n'allais vraiment pas bien. Si je trouvai Ashley, j'allais lui dire 2 mots, voir même plus. Je sentais une haine monter de plus en plus envers elle et je n'arrivai pas à la contrôler. Je serrais alors Alice contre ma poitrine, lui caressant alors ses long cheveux bruns et essayant de la réconforter pour qu'elle se calme.

.Bastien.

Je la laissai alors pleurer sur mon épaule, ne sachant plus quoi dire. Je l'embrassai alors sur le front avant de poser ma tête sur son épaule et de continuer de la serrer dans mes bras. Je voulais juste qu'elle arrive petit à petit à se calmer et à tout évacuer.

Elle avait dût beaucoup encaisser ces derniers mois pour souffrir autant. Franchement la pauvre. Et je ne l'avais point aider avec mes cxnneries. Il fallait vraiment que je me rattrape et que j'arrive à lui faire voir le monde autrement.

.Bastien.

Je sentis alors Alice se détendre dans mes bras. Une fois qu'elle fut enfin calme, je relevai la tête et relâchai mon étreinte. Puis je la regardai et lui demandai alors d'une voix calme, posée et rassurante, sans aucune critique :

- Ça va mieux mon ange ?

Je lui caressai la joue et cherchai son regard qui était encore fuyant.

.Bastien.

Je lui souris alors lorsque je pus enfin rencontrer son regard. Bon, au mois, elle c'était calmée. Maintenant, il fallait que je trouve cette fille et que je mette les choses au clair, mais pas tout de suite. D'abord, mettre Alice à l’abri, ou au calme, comme vous voulez. Et ensuite, avec Elisabeth, se charger de cette fille hypocrite. Je regardai de nouveau Alice après un rapide coup d'oeil à la cour.

- Tu veux peu être aller te reposer 5 minutes dans ta chambre ?