Voilà que ce soir c’est une soirée, et non un bal. En même temps, je n’aime aucun des deux et puis c’est assez gonflant dire que j’ai invité Ayahi. Ce n’est pas maintenant que je vais décliner l’invitation que je lui ai faite. Même si je l’aime beaucoup, je crois que c’est une sacrée erreur. Je suis de plus en plus stupide, je crois que je rate tout ce que je fais. La dernière qu’on a passé la soirée d’un événement de ce type, je n’ai pas arrêté de gueuler après elle parce que je voulais me suicidé. Mais voilà, ce soir je ne me sens pas bien. Pourquoi ? Impossible de savoir, le moral est au plus bas.

Je vois l’heure qui défile et je suis toujours la, assis sur mon lit. Ma tête est posé entre mes mains, je commence a tremblé. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, mais le moral n’est vraiment pas là. Il faudrait peut-être que je me décide à m’habiller ou que je dise à Ayahi de ne pas compté sur moi pour ce soir ? Elle le prendrait surement mal que j’annule cette soirée.

Au bout de quelque minute, je me lève du lit et décide d’aller faire un tour. Je marche tête baissé dans le couloir bousculé par les gens qui se préparent, qui se dirigent vers la sortie de l’établissement afin de se rendre au parc des blaireaux pour moi ce parc signifie rien. Ce parc avec ce lac, je préférais être noyé dans ce lui que danser ou boire sur la rive de celui-ci.

Toujours entrain de marché dans les couloirs, je ne réponds même pas aux bousculades. Un surveillant qui s’occupe du couloir demande aux autres de marché et non de courir dans le couloir que c’est complètement inutile qu’ils finiront par retrouver leurs cavalières rapidement. Puis il finit par m’interpellé.

- M. Sparrow ! Que fais-tu là ? Je croyais que tu y allais avec Mademoiselle Toshima ?

Je n’ai pas spécialement l’envie de lui répondre, mais très vite je lui dis que pour le moment je n’ai pas l’envie de me préparé. Et surtout qu’on irait vers la fin. C’est un mensonge, rien n’a été annulé, personne n’a dit qu’on irait vers la fin. Je ne lui ai pas envoyé de message, et si elle m’en envoie un, je n’y répondrais pas.

Après quelques minutes qui me semblent interminable, je retourne dans ma chambre. Une fois à l’intérieur de celle-ci, je m’assois de nouveau sur mon lit. Pourquoi ? J’en ai à présent de nouveau marre de la vie, je ne vais pas bien. Le manque de ma famille se fait ressentir, j’ai un gros manque. J’ai besoin de revoir mon frère, il me manque. Maintenant ça fait des mois que je ne l’ai pas vue, des années pour mes parents. Tout cela me manque terriblement, et puis il y a des petits problèmes qui s’accumulent. Mais je n’en parlerais pas, je ne peux pas le faire. Je sais que c’est mal de tout cacher et ne pas dévoilé ses problèmes mais je suis comme ça.

Je me laisse tomber en arrière sur mon lit, regardant le plafond avec un regard vide. Je n’ai plus d’expression sur mon visage tout est neutre. Mon sourire est perdu, je me sens perdu. Je ne sais plus quoi faire, recommencé et finir par obtenir ce que j’attends depuis des jours, des mois et mêmes des années aux risques de faire du tort et du mal a certaine personne ? J’en suis bel et bien capable. Il se peut que ce soir, tout soit finis qu’il fut mon dernier jour, ma dernière nuit, dernière soirée, dernière tristesse, dernier manque… Jack ! Pense à ton frère ! A, Ayahi ! Arrête de pensé qu’a toi. Certes, je ne pense pas à Ayahi, ni à Arthur mais je pense aussi à ma mère et à mon père qui ne sont plus de ce monde depuis bien longtemps.