Sujet: Re: Une galerie sur l'écriture de la Grenouille [quelquescréations] Dim 3 Aoû - 20:13
Première Histoire sur Charlie, qui n'est pas son vrai futur. Il faudra encore attendre pour avoir le vrai futur.
Futur de Charlie, 10 ans après
Rattrapé par le passé
Le présent est toujours dur à vivre surtout quand vous vous retrouvez derrière les barreaux, c’est le cas pour moi. Vous ne pouvez pas imaginer comme c’est dur de vivre dans cet endroit sinistre, à avoir peur d'être constamment entrain de vous suivre. Vous ne faites pas un pas sans que vous soyez suivis par des personnes mal attentionné. Je me retourne régulièrement, j’ai peur. Je sais que je dois purger ma peine à cause de mon crime. Un petit retour en arrière s’impose.
Ma vie était terrible avant que le jour de mes 18 ans arrive, une belle fête a été organisé pour moi, avec filles, garçons, amis, inconnues, alcools surtout alcool. Après la fête, j’avais décidé de rentrer chez moi, bien sûr j’étais alcoolisé. Un drame pour toute ma famille et la famille de ce jeune homme que j’avais percuté. La seule chose que je m’étais dit ce jour c’était : Je suis trop jeune pour la prison. Au matin même toutes les chaines d’informations parlaient de cet accident, mes parents étaient les premiers au courant. Ils m’encouragèrent à me dénoncer, mais vous savez ce n’était pas chose simple. La fuite avait été mon meilleur ami. Le Canada était pour moi un endroit sur, mais je m’étais vraiment trompé.
Des rencontres m’avaient fait oublier une partie de mon crime, je recommençais tout à zéro. La rencontre d’Ashley et de Damon avaient été les plus belles, mais malheureusement cela na pas durée bien longtemps à peine 1 an et demi. Oui j’étais arrivé en plein milieu de l’année scolaire, j’avais encore 20 ans et après j’avais faits mon année entière pour mes 21 ans. Cette année fut la dernière que j’avais pue passé avec eux, maintenant on ne se reverrait plus. À la remise des diplômes, des policiers Canadiens étaient là, ils m’interpellèrent juste avant que je ne puisse monter sur l’estrade. Le néant, le pire jour peut-être je n’en sais strictement rien. Arrêtés devant tout le monde, ils me lisèrent mes droits pendant qu’on avançait vers le véhicule. Je voyais le regard de mes amis, je n’osais pas les regarder.
Les États-Unis avaient lancé un mandat d’arrêt international contre moi, juste quelques jours en prison au Canada et puis de retour chez moi au Kentucky. Aucune larme sur mon visage, je ne me dois de rester fort et surtout d’affronter mes responsabilités. Quand je fus de retour le bas, je passais devant un juge. Les jurés ont décidé de la peine de mort.
Alors voilà maintenant vous savez tout, j’ai à présent 31 ans. Ça fait déjà 10 ans que je suis enfermé dans une prison, je suis dans le couloir de la mort. Personne ne connaît mes orientations car ils se passent des choses terribles, je n’ai pas envie de les subir. Un des mecs de la prison m’a pris sous son aile, c’est certes un chef de bande mais comme il dit : je n’ai pas envie qu’on touche à ma belle gueule. C’est assez flippant quand il le dit, mais au moins je n’ai pas été agressé quand je suis arrivé. La plus par des nouveaux détenus subissent les pressions des autres.
Plus les jours passèrent plus les miens sont comptés. Mes années à Enamor me semblent si loin maintenant, si on me propose de les refaire, je dis oui sur-le-champ. Tout le monde me manque terriblement, je m’assois dans sur le lit de ma cellule. Je pose ma tête dans mes mains, je ferme mes yeux. L’enlèvement d’Ashley, la soirée, la mort de Meredith, Damon dans la tristesse, les rires, les pleurent, les sourires… tout sont que souvenir. Mes sourires, mes rires, moi, tout a complètement je changé. Je ne suis plus le même, totalement différent, à l’intérieur je suis mort. Je brule à petit feu, mes parents ne viennent plus me voir, ils m’ont renié a cause de mon crime. De toute façon je suis mort, je n’ai plus rien à perdre.
Voilà nous arrivons à la fin de l’année, nous sommes actuellement le 13 décembre, ma mort est pour l’année prochaine le 7 janvier. C’est horrible de savoir qu’on a écopé de la peine de mort, mais j’ai tué quelqu’un c’est tout ce que je mérite. Bon pour essayer de profiter des quelques jours qu’il me reste, je décide de sortir prendre l’air. Je suis seul accompagné de personne, dans la cour il y a une bande de caïd qui veut m’attraper car pour eux je suis l’ennemi. Je marche tout de même dans la cour, sans m’occuper d’eux. Au bout d’un moment je me retrouve hors de portée de vue des caméras et des surveillants quand je me retourne c’est trop tard. Je suis encerclé, le temps de fermer les yeux que les coups me tombent dessus. Coup de pied, coup de poing, poignardé à plusieurs reprises … la totale. Ils ont le temps me de glisser un mot : On ne veut pas de bi, ni d’homo ici. Maintenant tu le sais mon bichon. Comment ils l’ont su ? Je ne sais pas. Le temps dont les surveillants interviennent je suis déjà allongé sur le sol. Un filet de sang coule de ma bouche, de mon nez, du sang sort aussi bien de mon ventre que de mon dos. Des artères, des organes sont touchés.
Inerte, mon corps ne bouge plus. Les caïds sont tenus en respect par les surveillants qui sont armés jusqu’aux dents, pendant que deux essaient de s’occuper de moi. Ils appellent de l’aide pour me transporter à l’infirmerie, mais le temps que l’aide arrivé, je me vide de mon sang, malheureusement une hémorragie ne pardonne pas toujours. Heureusement que nous sommes fouillés à longueur de temps, mais un couteau se dissimule facilement. On a beau me parler, essayé de me faire réagir, mais impossible. Mes agresseurs sont placés dans une cellule d’isolement. Un drapé blanc est placé sur moi, rapidement il est taché de sang. Le surveillant par respect ferme mes yeux.
Une mort horrible pour celui que j’ai tué, une mort horrible pour moi. C’est surement ce que je mérite en fin de compte. On me transporte à la morgue, mes parents sont prévenus mais aucun ne se déplace. Alors on m’envoya au crématorium, ainsi mes cendres sont brûler. Maintenant je suis libre comme l’air.
codes par shyvana
Wyatt L. Swako Modo
Messages : 2882 Date d'inscription : 13/03/2013 Age : 28 Localisation : Sur la banquise
Une pièce sombre, lugubre, humide, froide, gelé, voilà dans quoi je me trouvais sans fenêtre ni de lumière. Je m'étais réveillé ici sans savoir qui était mes kidnappeurs. J'avais oublié combien de jours j'avais passé ici, c'était comme un trou noir. J'avais froid, le sol était complètement mouillé ce n'était pas du béton mais de la terre humide. C'était vraiment une sensation étrange qui me parcourait dans tout le corps. J'étais vêtu d'un simple drap blanc qui me couvrait un peu le corps. La terre venait souiller mes jambes, mes bras et même mon habillement.
La peur me hantait partout, j'étais recroquevillé sur moi-même sur le sol car dans cette pièce il n'y avait pas de lit, ni de matelas sur lequel je pourrais m'allonger. Dans le mur il y avait un petit trou qui laissait très peu de lumières passées, je m'approche de celui et regarde à travers. Je pouvais rien voir, il était trop petit et surtout le mur bien trop épais. Je me décide à me remettre contre le mur.
Un grincement d'escalier se fit retentir, plus les bruits se faisaient entendre plus j'avais peur mais j'essayais de la contenir au maximum. Comment faire pour me sortir de ce problème. La porte finit par s'ouvrir laissant de la lumière envahir la pièce, je me sentis dans l'obligation de fermer mes yeux. J'étais complètement ébloui, la personne s'approcha de moi avant de me bousculer violemment contre le sol. Je n'eus aucune réaction car j'étais complètement terrorisé.
Elle repartit mais avant elle déposa quelque chose sur le sol. Je m'approchais en rampant à moitié sur le sol, sans lumière je savais par où je m'étais les mains avant quelles ne tombent un liquide. Ce liquide il se trouvait dans une espèce d'assiette creuse, où il y avait des choses dedans comme un morceau de viande ou je ne sais quoi.
J'avais faim, je n'avais pas mangé depuis quelques jours je m'étais précipité dessus et mangeais à grande vitesse. J'étais fatigué, mais le froid m'empêchais de dormir ou de me reposer. Mais rapidement le sommeil me rattrape, le marchand de sable passa par là et m'aida à m'endormir.
Pendant mon sommeil, je rêvais de tout et de rien c'était rêve et même des cauchemars qui me terrifiaient au plus profond de moi. Pendant mon sommeil je me réveillais à plusieurs reprises avec plein de difficulté pour me rendormir.
Je finis par perdre le sommeil et par arrêté de m'en dormir. Je restais la couché sur le sol gelé, l'ennuie était là. Je ne pouvais rien faire à part peut-être essayer de faire un château de terre mais je pense que ça serait vraiment compliqué sachant que je voyais rien. J'étais toujours aussi sale, je n'arrivais pas à me souvenir de la couleur de l'eau, du soleil, de l'herbe de tout ce qu'on voit au quotidien.
J'étais triste, et surtout j'aimerais pouvoir revoir ma famille qui me manque tellement je suis sur qu'ils doivent tous me recherché là haut. Je regarde par le petit trou il faisait déjà noir, la seule chose que j'arrivais à voir c'était les gyrophare de la police qui passait. Soit il me recherchait soit il cherchait quelqu'un d'autre. La peur était toujours aussi grande et profonde.
Toujours autant de grincement qui provenait des escaliers qui menait à la cave, une voix se fit entendre. Je ne savais si elle était réelle ou si ma tête me jouait des tours, c'était comme stressant, effrayent. La porte s'ouvrit de nouveau, j’apercevais une ombre masculine qui se tenait droite devant moi qui m'approche de moi. J'espérais simple que ce cauchemar se termine le plus rapidement, une main se posa sur moi un bruit retenti...
Un sursaut oui, j'eus un sursaut je respirais rapidement. Je regarde autour de moi et découvre que j'étais bel et bien dans ma chambre. Une personne était assise sur mon lit qui essayait de me rassurer c'était ma mère. Je regarde l'heure et vis qu'il était simplement 7h35. Je regarde bien partout pour être sûr, ma mère me répondit :
-je sais par de ce que tu as rêvé mais tu étais agité, maintenant dépêches-toi sinon tu vas finir par être en retard pour aller en cours.